15/07/2014
Un donneur de leçon bien mal placé
Le maire de Bois d’Arcy démontre chaque jour à quel point il n’est pas tolérant : furieux que l’opposition fasse son travail d’information, il multiplie les insultes sur les réseaux sociaux : « corbeaux », « les corbeaux délateurs ont encore étalé leur affligeante bêtise et ignorance qui mènent au sectarisme. », « lâche anonymat pour pratiquer la calomnie, la menace, la délation, dans la pure tradition des "corbeaux" des pires heures de notre Histoire », « cette boue condamnée à disparaître », « belles heures des procès de Moscou », « pure tradition stalinienne » et ainsi de suite… Que des clichés ! Eh oui, c’est bien le maire qui parle comme cela. Il laisse même sur sa page Facebook ce commentaire d’internaute : « tenez bon !!!! ce ne sont que des c...qui n’ont pas grand-chose ds le pantalon !!! ». La grande classe !
Ses injures et son mépris ne nous empêcheront pas de continuer à remplir notre rôle.
Dans son dernier twitt, il change de tactique…il veut passer pour « moderne » et tente d’ironiser sur notre prétendue « découverte » du blog…
Il faudrait lui expliquer que nous en avions déjà un depuis la campagne des municipales de 2008, mais il ne doit pas être au courant. Dans ce même twitt, il nous propose avec condescendance une « prochaine leçon : le réseau social »… désolé, mais si nous avions besoin d’une leçon, nous prendrions quelqu’un d’expérimenté et non un novice comme lui : il a découvert Twitter le 23 juillet 2013, il y a juste un an (« mieux vaut tard que jamais » dit-il…), et a ouvert son compte Facebook le 2 septembre dernier, comme vous pouvez le constater sur les documents ci-dessous.
De plus, il est bien mal placé pour jouer les professionnels du net : voici ce qu’on peut toujours lire, en juillet 2014, sur la page d’accueil de son propre blog :
Il laisse même le logo « Wikipédia » alors qu’il a été radié de cette encyclopédie du net en avril dernier pour « notoriété assez faible » (voir sur ce blog l’article « Wiki c’est fini » en date du 24 avril).
Enfin, il n’a même pas pensé à mettre à jour sa page Facebook : à ce jour, il s’y présente toujours comme « conseiller municipal, candidat UMP aux élections de mars 2014 ». Jugez par vous-mêmes et notez au passage les chiffres de sa « popularité », lui qui se présente comme « personnage public ».
En résumé, petit manuel pour bien utiliser les réseaux sociaux, par Monsieur le maire de Bois d’Arcy :
- - injurier ses opposants en multipliant les clichés,
- - laisser sur le réseau les injures de ses partisans à l’égard de ses opposants,
- - se faire passer pour un routard des réseaux,
- - ne pas mettre à jour ses informations,
- - oublier sa faible notoriété.
Non vraiment, nous nous voyons obligés de décliner son offre de « leçon ».
12:54 Publié dans Chronique
13/07/2014
L'effet conte de fées
Ainsi que nous le faisons remarquer dans l’article « Bois d’Arcy Le Journal…de Pinocchio », de (trop) nombreuses photos du journal n° 108 proviennent (sans mention de la provenance, et cela a son importance…et sans mention d’auteur, ce qui est une infraction au droit d’auteur…) de sites de photos sans originalité, diffusées en grand nombre, gratuitement ou à faible coût. Mais comme ces photos sont censées être prises par le service communication de la Ville, on veut les faire passer pour des photos de vrais gens de la vraie vie, et on pourrait donc penser qu’il s’agit d’Arcisiens qui ont accepté de poser devant l’objectif des photographes municipaux.
Chacun connaît ces photos proposées par divers sites : il suffit de faire une recherche thématique et on trouve ce que l’on désire pour illustrer un journal municipal de propagande ou un programme de campagne électorale ; quelques exemples :
les « seniors » sont de beaux quinquagénaires (ou à la rigueur des sexagénaires bien conservés) sans aucune ride, pas d’embonpoint bien sûr, et qui ne connaissent même pas le sens du mot « arthrose ». Les jeunes couples sont merveilleusement unis autour de très beaux enfants, les écoliers sont épanouis et, dans la salle de classe, pas un élève qui ne lève la main pour répondre. Les salariés des entreprises sont jeunes et beaux, et tellement heureux au travail qu’on imagine difficilement qu’ils puissent désirer rentrer chez eux à la fin de la journée de travail. Et cette solidarité extrême qui se manifeste par des photos de mains tendues l’une vers l’autre… Que tout ceci est beau ! Et que la vie est belle et sans aucun souci : tous sont heureux, leur sourire montre que les caries ne sont plus de notre époque et que le blanchiment dentaire est à portée de toutes les bourses. Et de plus, il fait toujours beau ! Le monde idéal, quoi… On est chez Amélie Poulain.
Bref, vous l’aurez compris : des images d’Epinal, totalement déconnectées de la réalité.
Compte tenu de l’aspect plus que factice et artificiel de ces photos, pourquoi les publier, indépendamment du fait que cela ne demande aucun effort ?
Le candidat Benassaya voulait nous montrer qu’avec lui les Arcisiens allaient connaître le bonheur parfait, le maire Benassaya tente de nous persuader que, depuis qu’il est élu, les Arcisiens connaissent effectivement ce bonheur idéal :
- en page 6, un couple avec enfant heureux, heureux, mais heureux, parce qu’il n’y a pas d’augmentation d’impôts… sur fond de champ où poussent à foison les coquelicots (on ne compte même plus les champs de coquelicots à Bois d’Arcy, d’ailleurs…),
- en page 8, un groupe de jeunes gens super heureux, tout de blanc vêtus, qui rayonnent de joie à l’idée d’ « Un nouveau projet de Ville pour Bois d’Arcy »,
- en page 22, un couple de « seniors » épanouis qui illustre des articles sur leurs « semblables » qui se « sent[ent] menacé[s] ou vulnérable[s] » ou « qui souffrent d’un grand isolement ». Toutes les souffrances sont balayées par une photo de studio…
C’est un monde de carton pâte qui nous est montré. Ces photos ne nous font pas entrer de plain-pied dans la réalité du monde moderne, mais dans le monde du « Il était une fois »… C’est d’ailleurs ce que semblent nous dire les pantins de bois aux entrées de ville.
Pinocchio nous invite donc à pénétrer dans le monde de Oui-Oui.
Le « renouveau » est décidément en marche !
11:06 Publié dans Chronique
08/07/2014
Bois d'Arcy l'Autre Journal n° 108
Bois d’Arcy Le journal…de Pinocchio
Le dernier numéro de Bois d’Arcy le journal (n°108) en apporte une nouvelle fois la preuve : le maire de Bois d’Arcy en a fait un organe de propagande à son bénéfice exclusif. Rappelons qu’il n’a pas désigné d’adjoint en charge de la communication et qu’il a supprimé la commission municipale information ainsi que son comité consultatif. Tout se passe entre lui et sa directrice de cabinet qui, comme nous l’avons déjà raconté dans ce blog, a une conception très personnelle de l’honnêteté intellectuelle.
Nous avons encore droit à la photo du maire 12 fois en 24 pages, et il figure même sur les photos du bal du brevet ou du grand marché arcisien (il faut le chercher un petit peu mais il est bien là). Mais la brosse à reluire marche à plein aussi (c’est lui qui la tient !) : on trouve ainsi page 8 ce portrait plein de modestie : « Depuis trois mois, sans relâche, le Maire, Philippe Benassaya, écoute, reprend en main les dossiers, organise et décide ». What else ?
Le journal présente par ailleurs des articles orientés où percent régulièrement des attaques contre Claude Vuilliet, ou des interviews d’élus avec des questions complaisantes, par exemple page 5 : « Vous constatez régulièrement l’état de dégradation de certains bâtiments communaux, anciens comme récents… »…Tout cela pour nous présenter l’adjoint chargé des travaux comme une sorte de Zorro ayant réussi à régler en « 10 minutes » un problème de fuite aux tennis couverts, « malgré de multiples interventions d’entreprise » (sans S… !). Comprendre : les anciens élus étaient tellement nuls qu’ils ne savaient pas faire réparer une fuite, et encore moins entretenir les bâtiments !
Mais c’est surtout par les mensonges, les manipulations ou les cachotteries que ce journal atteint des sommets dans l’art de la propagande. Il serait fastidieux de tout relever, mais nous vous proposons quelques exemples qui vous donneront ainsi une vision plus objective des choses.
- Dans son éditorial, le maire nous gratifie encore de quelques mensonges dont il a le secret au sujet des rythmes scolaires. Inutile de refaire toute l’histoire (vous en trouverez la chronologie sur ce blog), mais rappelons simplement que le candidat Benassaya savait parfaitement qu’il ne pouvait s’opposer à la mise en place de la réforme et à l’école le mercredi matin. Il a menti aux électeurs. C’est lui qui a provoqué « l’inquiétude des familles » en les menant en bateau jusqu’à fin juin. C’est aussi lui qui a privé la ville des dotations de la CAF (54 euros par élève). Un beau succès ! Le maire prétend aussi qu’il a mis en place le « service minimum dans les écoles » ; en réalité il a fait ce qui se faisait avant : envoyer des animateurs non-grévistes dans la seule école où il y avait grève.
- Toujours dans l’éditorial, le maire annonce la parution tous les mois de Bois d’Arcy le journal à partir de septembre : « Nous souhaitons pouvoir vous informer plus régulièrement, et en toute transparence, des projets et actions… ». Ben voyons ! C’est sûrement la vraie raison ! Il faut savoir que la ville avait commandé un audit de communication en 2009, justement sur cette question de la périodicité du journal. La conclusion était sans ambiguïté : la ville n’avait pas besoin d’un mensuel qui coûterait cher et nécessiterait des embauches supplémentaires…Le maire le sait et sa directrice de cabinet aussi, mais pourquoi se gêner ? Attendre deux mois pour montrer la photo du maire ou pour distiller la bonne parole aux Arcisiens, c’est impossible ! Donc les arcisiens paieront. Ce qui prouve bien que la ville a des moyens financiers, quoi qu’en dise le maire. Quant à la « transparence », elle est déjà enterrée…
- Page 3 : « Le conseil municipal a voté la nouvelle grille des tarifs de la programmation culturelle 2014-15 et ceux de la billetterie cinéma. Ils favorisent l’attractivité et l’incitation aux pratiques culturelles tout en fidélisant le public. ». En fait de « nouvelle grille », les tarifs sont exactement les mêmes qu’auparavant, au centime près. Ce qui a changé, en revanche, c’est la programmation : 10 spectacles de moins, seulement 4 spectacles jeune public…Quant à « l’incitation aux pratiques culturelles », rappelons que lors de ce même conseil, les tarifs des ateliers d’écriture sont passés de 90€ à 290€ par an, rappelons aussi la suppression des ateliers théâtre et lecture, du festival de marionnettes…mais de tout cela le journal n’en parle pas ! Et quand le journal veut parler de culture (page 18), on découvre que Raymond Queneau est un des « grands auteurs du (sic) théâtre » et qu’il a écrit « L’exercice de style » …Pauvre Queneau qui, dans ses Exercices de style, s’était donné la peine de raconter 99 fois la même histoire dans 99 styles différents !
- Page 4, sur la suppression du projet « cœur de ville », le maire affirme ceci : « Un coût de plus de 15 millions d’euros, non budgétés, qui aurait conduit inévitablement à une hausse des impôts locaux ». Supermenteur se surpasse ici : premièrement ce « coût de plus de 15 millions d’euros » sort de nulle part : lors du conseil municipal du 17 juin, le maire parlait de 9 à 11 millions tout en reconnaissant qu’il était impossible de rien affirmer puisqu’aucun aménageur n’ayant été désigné, aucun coût n’était fixé. Ce coût ne pouvait donc être « budgété », et de toute façon il l’aurait été sur plusieurs mandats (c’est-à-dire une douzaine de budgets au minimum). Deuxièmement le maire ne parle pas des recettes qu’aurait générées le cœur de ville, ni des équipements publics qui auraient été pris en charge par l’aménageur (école Turpault, marché, espaces verts, parkings…). Troisièmement, et c’est le plus grave, le maire « oublie » de préciser ce que va coûter aujourd’hui à la ville la suppression de la ZAC : 1 million d’euros ! Eh oui, il faut rembourser et dédommager l’EPFY (Etablissement Public Foncier des Yvelines) qui a acheté des terrains pour la ville. Il fallait assister au conseil du 17 juin pour l’apprendre, car on ne trouve nulle part trace de ce « détail »…On reparlera donc l’année prochaine de la « stabilisation des impôts »…
- Justement, la désinformation sur la situation financière de la ville a déjà commencé : « la situation financière de la ville s’est fortement dégradée » (page 6), « un constat alarmant », « nous avons lancé un audit des finances communales » (page 7). Ah bon ? Mais qui a inscrit, au budget 2014, 150 000 € pour acheter des fleurs, 200 000 € pour une étude de travaux au COSEC, 50 000 € pour un début de police municipale (qui coûtera très cher à terme), sans oublier 19 000 € pour l’achat d’une voiture dont on ignore la destination à ce jour…Qui a embauché, depuis avril, plusieurs cadres A, une directrice de cabinet et bientôt un brigadier chef, et ose prétendre avoir « une gestion très fine du personnel » (page 6) ? Si les finances de la ville sont si mauvaises, comment toutes ces dépenses nouvelles sont-elles possibles ? Mais inutile de défendre le bilan de la municipalité précédente, le journal le fait très bien tout seul : page 6, on voit un beau billet de 100 euros avec un tableau permettant de visualiser les dépenses engagées sur cette base : il est indiqué que pour cette somme de 100 euros...3 euros sont consacrés au remboursement de la dette ! Quand on vous dit et répète que la ville de Bois d’Arcy ne s’est pas endettée avec Claude Vuilliet, en voici la preuve.
-Autre mensonge de taille, cette fois concernant la vidéoprotection : il est indiqué page 12 que « la ville ne dispose que de 4 caméras » et que la « politique de prévention » de Versailles Grand Parc « n’a malheureusement pas été soutenue dans le passé ». Au contraire « d’ici 2015, 5 autres caméras seront installées ».
Tout cela est faux : la ville avait dans un premier programme retenu 6 caméras. Quatre ont été installées aux entrées et sorties de ville : avenue Jean Jaurès, rue Turpault, place Henri Juillet et rue Baudin. 2 autres caméras devaient être installées à la fin des travaux de l’avenue Paul-Vaillant Couturier (qui ont permis le passage des câbles) : une près du château d’eau, l’autre près de Leroy-Merlin. Enfin 3 autres caméras étaient prévues pour cette année 2014 (avec délibération votée en conseil municipal) : près de Champs d’Arcy 1, près du canal et au COSEC. Au total donc 9 caméras. On retrouve bien ce chiffre de 9 dans l’article, mais l’actuelle majorité est en train de s’en attribuer 5. Pourquoi mentir sur des faits aussi anodins ? La réponse est dans l’article page 12 : « Philippe Benassaya, vice-président de Versailles Grand Parc, a été désigné pour développer la vidéoprotection sur l’agglomération. D’ici 2015, 5 nouvelles caméras seront installées ». Tout s’éclaire : on veut nous faire croire à l’efficacité du nouveau maire ! C’est raté.
- Pages 2, 6, 7 et 8 et en couverture (!!!) : prétendre que l’on a « stabilisé » les impôts est une manipulation grossière : les taux votés en avril dernier sont les mêmes depuis 2010 ! L’opposant Benassaya avait d’ailleurs voté contre en 2013. Aujourd’hui, il s’en attribue le mérite, c’est sûrement ça le « renouveau ».
- On découvre page 7 que dans les « projets » pour notre ville, figurent le Centre Technique Municipal et le Gymnase de la Tremblaye…C’est l’ancienne municipalité qui a lancé ces « projets » qui n’en sont plus puisque le CTM sera livré en septembre…Quant aux travaux du gymnase, ils auraient dû commencer le 14 avril dernier et ont été retardés par le maire actuel. Page 9, même constat pour la Croix-Bonnet : on annonce que « d’autres équipements publics seront programmés comme une micro-crèche de 10 berceaux, une aire de jeux près du centre équestre, des jardins familiaux en lisière de forêt… ». Là encore, tout cela a déjà été arrêté depuis longtemps par l’ancienne équipe. Selon les sujets, la devise du maire est soit « C’est pas moi, c’est l’autre » soit, comme ici ou pour les caméras, « C’est pas l’autre, c’est moi ». La grande classe, quoi !
- Mais la plus grosse manipulation se trouve dans un tableau page 13 : pour justifier la création d’une police municipale, on nous annonce des chiffres terrifiants…pardon, des « pourcentages » terrifiants de « l’évolution de la délinquance et de l’activité judiciaire à Bois d’Arcy entre 2013 et 2014 » (on en tremble et on n’a qu’une envie, quitter la ville au plus vite) : « Atteintes à l’intégrité physique +40,74% ; Infractions relevées par l’action des services : +72,09% ; Vols avec effractions : +20% ; Infractions liées aux stupéfiants : +62,86% »…Diable, Bois d’Arcy c’est donc Chicago ? Et tout ça sur 2014, en seulement 6 mois ? Alors que le maire est là depuis fin mars ? Et on ne s’est aperçu de rien ? Trêve de plaisanterie : vous l’avez compris, il s’agit de pourcentages, auxquels on peut faire dire n’importe quoi : si l’on passe de 4 à 6 faits relevés, on obtient +50%, de 4 à 7 faits, +75%...Il est malhonnête de faire des pourcentages avec de petits chiffres, et justement les chiffres de la « délinquance » à Bois d’Arcy sont de petits chiffres, qui incluent même les chèques sans provision des commerces. D’ailleurs pourquoi ne pas les donner ces chiffres ? On serait fixé…oui mais alors comment justifier la police municipale ?
Mais le plus malhonnête est dans la suite : quand les chiffres sont en baisse, on écrit ceci : « L’atteinte aux biens et les vols de voitures sont en très légère régression mais restent malheureusement élevés » ou encore cela : « Les vols de deux roues sont en nette diminution »... Pourquoi les pourcentages ne sont-ils pas indiqués ? Ce serait quoi ? -90%, ou -200% ? Et alors qui aurait l’air ridicule ? Le plus comique est que, là encore, le journal donne lui-même les éléments pour démonter ses manipulations : page 11, l’adjoint à la sécurité déclare qu’il s’inquiète de l’augmentation des chiffres de l’insécurité avant d’ajouter ceci : « Sans pour autant parler de gravité, car Bois d’Arcy n’est pas non plus une ville dangereuse ». Il faudrait savoir ! Alors, tous ces pourcentages, c’est donc pour faire peur aux Arcisiens ? En tous cas ce n’est pas avec ce qui est prévu qu’on va rassurer les gens ni terroriser les éventuels délinquants : « Pour le moment, le poste ne sera ouvert qu’en journée et uniquement la semaine » (page 12)…ça laisse les soirées, les nuits et tout le week-end pour faire des bêtises !
- Qu’est-ce qu’on apprend page 5 ? Depuis avril, la ville a pris à sa charge l’entretien des rues et des espaces verts à la Croix Bonnet (c’était auparavant la responsabilité de l’aménageur, l’AFTRP) et l’ancienne équipe « n’avait pas anticipé ces rétrocessions et donc modifié les contrats d’entretien avec la société SEM» ! Ah c’est pas bien ! Du coup, la nouvelle équipe a « immédiatement signé un contrat additionnel »…Quel exploit, on se demande pourquoi il n’y a pas eu de photographe pour immortaliser cet instant ! Surtout que maintenant, enfin, « les voiries, espaces verts et le Canal paysager seront entretenus ».
Donc, si on comprend bien, la nouvelle équipe reconnait que la ville n’était pas responsable de l’entretien de la Croix Bonnet avant le mois d’avril, donc avant les élections…Alors pourquoi avoir sans cesse montré, sur leur site de campagne, des photos de détritus sur la Croix Bonnet, en accusant l’ancienne équipe de négliger le cadre de vie des Arcisiens ?
Pourquoi également laisser entendre que, maintenant, tout serait enfin entretenu, pour un coût de « près de 40 000 euros », alors qu’on peut facilement vérifier qu’il y a toujours autant de gens indélicats ? Les photos ci-jointes ont été prises il y a quelques jours. Nous vous laissons juger par vous-mêmes.
- On peut lire ceci dans l’ours en bas de la page 2 : « Crédit photos : Ville de Bois d’Arcy sauf mention particulière (page 11© Jackin – Fotolia.com). » On peut donc en déduire que seules les photos de polices municipales ont été piochées dans des sites de photos libres de droit et que les autres ont été prises par les services de Bois d’Arcy. C’est donc la Ville qui avait réalisé la photo du candidat Benassaya, depuis reprise à l’envi dans la communication municipale (p 4 de ce numéro) ? De même, les deux « séniors » qui illuminent la page 22 ont donc également posé devant l’objectif du service communication si l’on en croit les informations données à propos des crédits photos…Curieusement, ils illuminaient également le programme du candidat Benassaya sur une photo différente puisqu’ils posaient avec un autre couple de séniors (ils ont dû se fâcher entre temps). Les archivistes qui auront gardé le programme du candidat Benassaya n’auront pas manqué de remarquer qu’en plus de trois mois ils n’ont même pas changé de tee-shirt (vert pour Madame) ou de polo (gris pour Monsieur.) Et que dire de la famille qui apparaît à la page 6 et du groupe de jeunes photographié en superbe contre-plongée à la page 8 ? Arcisiens pris sur le vif par le service communication ? Nous vous laissons le soin de répondre.
Pratiques tout de même ces sites de photos libres de droit : on peut faire du remplissage pour pallier l’absence de contenu du journal sans même sortir son appareil photo. Mais il nous semble qu’elles ont une autre fonction. Nous vous invitons à lire l’article à venir intitulé « L’effet conte de fées ».
- Des cachotteries, nous en avons déjà signalé quelques-unes : 1 million d’euros à rembourser à l’EPFY à la suite de la suppression de la ZAC cœur de ville, les coupes franches dans le secteur culturel, la perte des subventions de la CAF pour les rythmes scolaires...On peut ajouter que les nouveaux cadres municipaux embauchés par le maire ne sont plus présentés dans le journal municipal, contrairement à ce qui se passait avant. Les procédures d’appel à candidature externe ou interne ne semblent même pas avoir été respectées. Pourquoi cette discrétion ? On ne veut pas dire de quelle commune ils viennent, peut-être ?
- Autre cachotterie : qu’en est-il du projet de piscine élaboré par Claude Vuilliet avec l’ancien maire de Fontenay ? Ils avaient beau appartenir à des camps politiques différents, ils avaient travaillé ensemble dans l’intérêt de leurs concitoyens. Aujourd’hui, plus un mot. Mais on apprend en couverture du journal, pages 2 et 9, que le maire, « en mois de 3 mois », a obtenu des tarifs « préférentiels » pour les Arcisiens à la piscine de Saint-Cyr, ainsi que des créneaux horaires à partir de septembre, dans cette même piscine, pour les élèves de CP et de CE1. Voilà qui est surprenant quand on sait que ces mêmes demandes avaient toujours été refusées auparavant par le maire de Saint-Cyr…Faut-il comprendre que ce qui était impossible avant devient possible quand le maire de Bois d’Arcy appartient au même parti politique que celui de Saint-Cyr ? Mais tout cela doit être parfaitement naturel puisque les deux maires sont très proches par ailleurs : ainsi l’actuel directeur de cabinet du maire de Saint Cyr a failli venir travailler au même poste à Bois d’Arcy en mai dernier…Il parait aussi qu’un cadre administratif de Saint-Cyr, actuellement sans poste bien déterminé, est annoncé dans notre mairie à un poste important…Quand on peut se rendre service mutuellement…
23:12 Publié dans Journal municipal
04/07/2014
C'est reparti comme en 82 !
Décidément le twitt est une belle invention ! Ces petits messages courts sont envoyés le plus souvent dans l’instant même où ils sont imaginés. C’est très bien tant que l’on n’a pas la prétention de vouloir faire le malin ou, pire, de montrer la profondeur de sa pensée… car on peut alors laisser apparaître involontairement des aspects très révélateurs de sa personnalité. Le maire de Bois d’Arcy vient d’en faire la démonstration : à l’occasion du quart de finale France Allemagne, il a twitté ceci : « Battiston nous voilà ! »… Pour ceux qui l’ignoreraient, Battiston est le nom de ce joueur français violemment agressé par le gardien de but allemand Schumacher lors d’une célèbre demi-finale de coupe du monde en 1982, il y a 32 ans ! La France avait été alors éliminée de façon très injuste, certes, mais bon… cela reste du sport.
Présenter le match d’aujourd’hui comme une revanche cocardière, voire une vengeance de 1982, peut se comprendre au comptoir du café du commerce, mais sous la « plume » d’un élu, maire de sa commune, c’est proprement consternant. Même les entraîneurs des deux équipes refusent de faire ce rapprochement, surtout que les joueurs actuels n’étaient même pas nés en 1982. Ces relents revanchards et franchouillards sont d’autant plus choquants quand on pense que Bois d’Arcy est jumelée avec une ville allemande depuis 1997. Nos amis allemands vont sûrement apprécier.
Enfin, tout le monde aura remarqué que la formule « Battiston nous voilà » est calquée sur la chanson « Maréchal, nous voilà », chantée à la gloire du Maréchal Pétain pendant l’occupation, par les partisans du gouvernement de Vichy. Quel heureux rapprochement ! On a les références que l’on peut.
Conclusion : à l’heure européenne, il y a aujourd’hui à Bois d’Arcy un maire capable d’assimiler le sport à une revanche guerrière, de citer un refrain pétainiste et de verser dans le chauvinisme le plus ringard. Même dans un simple twitt, quand on est maire, on essaye au moins de garder un certain niveau dans ses interventions.
18:08 Publié dans Chronique
01/07/2014
Le festival "Mémoires des toiles" n'est plus qu'un souvenir !
Le candidat Benassaya l’avait pourtant affirmé lors d’une réunion publique : il voulait « amplifier » le festival de cinéma de Bois d’Arcy, devenu au fil des ans un véritable événement rayonnant bien au-delà de Bois d’Arcy.
Il fallait se méfier. Déjà, «Supermenteur » perçait sous le costume du candidat, car ce n’est pas une « amplification » mais une amputation que le festival a subie : une semaine de moins, rien que cela, et 12 films au lieu de 23 ! Décidément, la seule politique culturelle dont est capable le maire actuel est celle du bulldozer (voir articles sur ce blog), au mépris des attentes de nombreux Arcisiens. L’offre culturelle faisait partie de la qualité de vie de Bois d’Arcy, mais le maire s’en moque : il préfère planter quelques fleurs de plus dans les bacs ou installer quelques « Pinocchio » aux entrées de la ville…
Le festival a été réduit à presque rien dans sa durée mais aussi dans son contenu ; regardez le programme qui vient d’être distribué : des blancs, des photos et quelques lignes de présentation des films, copiées sur les jaquettes des DVD (comparez avec les analyses sérieuses et documentées des années précédentes). De plus, les films proposés cette année sont tous postérieurs à l’an 2000, à une exception près ! Auparavant, on arrivait à couvrir tout le 20ème siècle (et les 5 continents…). Bref, ce que doit proposer un festival qui a pour mission de rendre accessible le patrimoine cinématographique dans toute sa diversité, à plus forte raison quand on a la chance d’accueillir sur son territoire les prestigieuses Archives du film du CNC.”
Des rendez-vous traditionnels ont été supprimés :
- la séance présentée par les Archives du film. Supprimée ! Pourquoi leur demander de présenter quelques-uns de leurs trésors, invisibles autrement ? Non, on demande aux Archives de faire visiter leur site, mais présenter des films anciens, pas question ! Pour « mémoire », l’année dernière, la Directrice des collections des Archives du film, Béatrice de Pastre, avait présenté, entre autres, un court-métrage de 1899 sur l’affaire Dreyfus, réalisé par Georges Méliès, et une séance avait été conçue pour le jeune public avec Jean-Baptiste Garnero, chargé d’études… Comme le dit « Supermenteur » dans le programme du festival, celui-ci est « désormais plus accessible ». Tout s’explique ! On comprend enfin pourquoi le maire actuel ne fréquentait pas les précédents festivals (son adjointe à la culture non plus) : ce n’était pas « accessible »…
- la séance présentée par Claude-Jean Philippe… Supprimée ! Pourquoi continuer de faire venir un véritable spécialiste, présentateur du ciné-club pendant 20 ans sur France 2, auteur de plusieurs ouvrages bien connus des cinéphiles ? Depuis 2003, Claude-Jean Philippe était le parrain du festival. Cette année, il n’a même pas été contacté.
- le partenariat avec les cinémas de Saint-Cyr et Fontenay, avec la MJC, avec les Ateliers Arcisiens…Terminé ! Le concert de musiques de films proposé par l’école de musique…Terminé ! Les films présentés par des spécialistes… Terminé ! Dans Bois d’Arcy le Journal n°107, on nous annonçait la venue « d’invités prestigieux » pour la soirée d’ouverture du 27 juin… Vous pouvez toujours chercher dans le programme…
- la séance en plein air sur l’esplanade Dyf… Terminée ! Sous prétexte de « faciliter l’accès des familles et du jeune public » au film proposé, il sera projeté à 21h30 au cinéma de la Grange. Blague à part, c’est surtout pour ne pas avoir à louer un écran géant… Il n’y a pas de petites économies… Et encore une fois on utilise des prétextes plutôt que de dire la vérité.
- la Tombola…Supprimée ! On se demande bien pourquoi, puisqu’elle ne coûtait rien à la Ville et permettait aux spectateurs de gagner une télévision, un caméscope ou un home-cinéma (offerts par Leclerc) ou encore des invitations à des spectacles.
- cependant on n’a pas supprimé le cocktail d’inauguration, auquel étaient conviés tous les maires de Versailles Grand-Parc… Malheureusement, aucun n’est venu. C’est ainsi qu’on a pu assister à cet incroyable spectacle : deux employés de la Ville dirigeant les invités arcisiens vers le parking prêté par l’entreprise Fuji et bloquant l’accès au parking de la Tremblaye, réservé aux VIP… mais qui est resté aux trois-quarts vide. A noter au passage que Versailles Grand Parc subventionne depuis trois ans le festival en finançant une manifestation (le concert d’ouverture cette année). Par ailleurs, VGP avait édité, en 2012 et 2013, un petit dépliant de 4 pages destiné aux autres communes de la communauté d’agglomération, permettant ainsi d’élargir le public et de valoriser l’action conduite par Bois d’Arcy. Qu’en sera-t-il l’année prochaine, le partenariat avec les villes voisines étant abandonné ?
En conclusion, on ne peut que constater une fois de plus l’incompétence et l’amateurisme du maire et de son adjointe à la culture. Au mépris de ce qui existe depuis longtemps sur Bois d’Arcy (c’est vrai pour le festival comme pour les ateliers théâtre, les festivals de marionnettes et de contes…), au mépris des attentes des Arcisiens, on coupe dans le budget culture, en pensant que personne n’y trouvera rien à redire. On détruit ce qui a été fait patiemment, ce qui s’est construit sur des années, fédérant progressivement un public de plus en plus large, et on détruit sans même prendre le temps de la réflexion, sans même s’interroger sur les conséquences de ses choix, sans même se donner la peine de se renseigner. Le maire vient encore d’en faire la démonstration dans l’éditorial du programme du « festival » : dans ses remerciements, il ne pense même pas à citer la médiathèque, alors que c’est en son sein qu’est né le festival en 2002, et qu’elle en est le moteur depuis cette date. Il est évident qu’il l’ignore (comment pourrait-il le savoir ?), mais il aurait pu lire au moins l’intitulé complet du festival : « De l’écrit à l’écran », ce qui lui aurait peut-être mis la puce à l’oreille. Le plus surprenant est qu’il n’y ait eu personne auprès de lui pour l’en informer… au sein de son cabinet, par exemple.
14:53 Publié dans Chronique
30/06/2014
Rythmes scolaires : le tract "promesse non tenue"
Vous trouverez ci-dessous le tract sur les rythmes scolaires distribué dans toutes les boîtes aux lettres depuis le 28 juin. En lisant les chroniques et articles publiés sur le blog, vous verrez que nous n’avons pas cessé de répéter que la réforme de l’Etat serait appliquée. Il n’y avait pas d’autre choix possible.
14:20 Publié dans Actualités
29/06/2014
Aujourd'hui, j'enlève le bas...
Dans son édition du 24 juin, Toutes les Nouvelles a consacré une page entière à Bois d’Arcy. Nous vous invitons à la découvrir ci-joint. Le journaliste était présent lors du conseil du 17 juin et a rendu compte de ce qu’il avait entendu : le haut de la page concerne la suppression de la ZAC du cœur de ville, le bas détaille les nombreuses « coupes franches » effectuées dans le secteur culturel. C’est le reflet exact de ce que nous évoquons régulièrement dans ce blog.
Le maire de Bois d’Arcy a l’habitude de mettre sur ses pages web (site de campagne, facebook, twitter) les articles qui parlent de lui (il est vrai qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même). Mais cette fois, il n’a mis que le haut de la page, c’est-à-dire l’article sur la suppression de la ZAC. Il n’a pas lu la page entière ou il n’assume pas ses « coupes franches » ?
19:55 Publié dans Chronique
25/06/2014
Rythmes scolaires : l'art de se moquer du monde.
Le 2 juin, le maire adressait à 1100 familles arcisiennes un courrier avec ce titre martial :
« Bois d’Arcy n’appliquera pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 ».
Puis on pouvait lire (morceaux choisis) :
« Fidèles à nos convictions mais aussi à nos engagements lors de la campagne électorale, mon équipe et moi-même avons décidé de nous battre de toutes nos forces contre la réforme des rythmes scolaires (…) Nous souhaitons avoir plus de certitudes quant aux bienfaits réels de son efficacité sur le bien-être des enfants (…) Appliquer cette réforme dans l’urgence ne nous semble pas raisonnable. C’est bien de nos enfants dont il est question et nous sommes responsables de leur bien-être (...) Nous mettons tout en œuvre pour ne pas appliquer cette réforme. L’emploi du temps de la rentrée 2014 sera donc celui qui existe aujourd’hui (sans école le mercredi matin). Nous estimons, et vous estimez aussi, pour un grand nombre d’entre vous, que cet emploi du temps est satisfaisant pour le bien-être de vos enfants »…
Aujourd’hui, 24 juin, le courrier n’est plus disponible sur le site de la ville, et pour cause : il est remplacé par un autre, toujours signé par le maire, simplement daté « juin 2014 » (histoire de faire oublier qu’il arrive à quelques jours des vacances…) et qui a un tout autre titre :
« La Ville, contrainte et forcée, appliquera la réforme en concertation avec les familles pour le bien des enfants »…et plus loin : « Mesdames, Messieurs, Chers parents, soyez assurés de mon engagement au service de toutes les familles arcisiennes ; l’essentiel étant le bien-être des enfants dans nos écoles. »
Donc, si l’on suit bien, le « bien-être » des enfants était de ne pas appliquer la réforme il y a 15 jours…et de l’appliquer aujourd’hui ! Bel exercice de langue de bois ! Quelle démagogie ! Le plus fort est que le maire fait semblant de découvrir enfin ce qu’il sait en fait depuis toujours : il n’a pas le pouvoir de s’opposer à cette réforme. Mais comme il avait promis le contraire pendant la campagne électorale, il fallait bien qu’il fasse semblant d’y croire encore un peu. Quant au mercredi matin, il faut chercher un peu plus loin dans le courrier pour trouver enfin l’information, donnée de façon anodine :
« Les horaires qui seront donc désormais appliqués à partir de la rentrée de septembre 2014 sont les suivants :
Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi : 8h30-12h et 14h15-16h
Mercredi : 8h30-11h30 »
Eh oui, le maire fait comme s’il n’avait jamais rien dit ni promis à propos du mercredi matin, alors que tout le monde a encore en mémoire son courrier du 2 juin !
Mais comment faire avaler cela aux parents ? Il suffit d’écrire ceci : « En tant qu’élu responsable, mais aussi parce que je suis le Maire de tous les Arcisiens, je dois prendre les meilleures décisions au nom de l’intérêt général » et encore cela : « nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne souhaitions pas infliger à nos enfants ce bras de fer. Leur bien-être doit rester notre priorité, au-delà même de nos convictions » !
Et voilà le tour de passe-passe : on cède dans l’intérêt des enfants, pour leur « bien-être »…et non parce qu’on sait qu’on va perdre le prétendu « bras de fer » qui n’aurait d’ailleurs jamais eu lieu : le maire sait très bien qu’il ne peut s’opposer à la réforme et que le Préfet peut même le suspendre s’il n’applique pas la loi.
Bref, tout cela est d’une totale mauvaise foi. Remarquez pour finir que le courrier du 24 juin est en couleurs, ce qui coûte beaucoup plus cher, tout simplement pour placer en tête la photo du maire ! C’est la première fois qu’un maire, à Bois d’Arcy, met sa photo sur les courriers officiels… Tous les moyens sont décidément bons pour faire de la propagande, alors que dans ce cas précis, le maire ferait mieux de se faire tout petit. Mais non, il ose tout !
23:16 Publié dans Chronique
Faire campagne sur un mensonge, la méthode a réussi !
Jocelyne HANNIER, Adjointe au maire en charge du scolaire de 2010 à mars 2014, revient sur les conditions de l'application de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine.
Quelle tristesse pour tous les parents qui, confiants, ont voté pour M. B. pensant que la réforme des rythmes scolaires ne serait pas mise en place et de fait que le mercredi serait toujours « repos ».
Combien de fois ai-je répété notamment dans TOUS les conseils d’école qu’il n’y aurait AUCUNE dérogation, aucun report et que les nouveaux rythmes seraient IMPOSES aux maires récalcitrants.
Certains pensent pouvoir lutter contre l’Etat mais le village gaulois qui résiste et qui gagne n’existe qu’en bande dessinée ! La preuve.
TOUTES les communes se mettront donc à la rentrée à l’heure de la réforme. Bois d’Arcy fera comme tout le monde. Le maire le savait mais il a prétendu le contraire et ça a marché.
Ce n’était qu’un leurre pour capter les électeurs !
Envoyer un courrier à tous les parents d’enfants scolarisés pour affirmer sa détermination (cf site de la ville) puis deux semaines après faire volte-face, à quoi ça rime ?
Vous ne vous êtes donc pas renseigné M. le Maire ?
Lors de réunions en préfecture ou à la faculté de St Quentin en octobre 2013, en présence du Directeur académique, d’inspecteurs, du Préfet cela a été dit et redit : la réforme sera mise en place et ceux qui s’y opposeront auront un cadre horaire imposé un point c’est tout !
La fermeté ambiante ne laissait aucune place à l’alternative ou du moins à l’espoir (pour certains) que la réforme serait laissée de côté.
Avec une once de bon sens, le maire aurait évité le ridicule : des communes avaient déjà mis la réforme en place à la rentrée 2013, donc il fallait s’attendre à une uniformisation. Il n’est pas nécessaire d’avoir bac + 15 pour se douter que la réforme serait au rendez-vous à la rentrée 2014-2015.
L’ancienne mandature a donc travaillé de concert avec tous les acteurs pour arriver à une mise en place satisfaisante. Nous avions déjà prévu des ateliers pour lesquels du matériel avait été acheté (mallette musicale par exemple) et le maire a bien dit qu’il s’en servirait lors d’une réunion, mercredi 18 juin, avec les délégués des parents. C’est lors de cette réunion qu’il a annoncé par la même occasion que les enfants auraient bien école le mercredi à la rentrée.
Le maire doit arrêter de dire que nous ne nous étions pas projetés, que nous n’avions aucune idée de ce qui allait être mis en place alors qu’en vérité les choses étaient bien avancées.
Les élections nous ont empêchés de finaliser notre projet mais le plus gros du travail était fait ! Le maire n’a pas souhaité continuer les groupes de travail et il prétend qu’il lui faut une année supplémentaire pour réfléchir. Il avait toutes les cartes en main : lorsqu’il a été élu il aurait dû se pencher sur les dossiers car ils sont restés en mairie, nous ne sommes pas partis avec ! Mais il ne l’a pas fait ! Il a tellement dit, redit, écrit qu’il s’opposait à la réforme... Nous voilà bien avancés : pas de TAP à la rentrée, on applique les horaires sous peine de poursuite et c’est tout. On continue dans la tentative de séduction auprès des parents en proposant une restauration scolaire le mercredi midi qui aura forcément un coût de fonctionnement pour la commune avec l’ouverture de tous les offices de restauration ! Le coût a-t-il été calculé ? Le maire nous reproche de ne pas avoir évalué le coût des TAP… mais a-t-il évalué celui de la restauration scolaire du mercredi ?
Nous savons maintenant ce que l’Inspection académique a décidé, sur propositions des délégués parents, comme cadre horaire pour la commune : 8h30/ 12h et 14h15/ 16h30.
Quel gâchis ! Un an et demi de travail pour rien ! J’espère malgré tout que le maire se servira de notre travail et qu’il finira par admettre que tout avait été pensé, réfléchi « dans les moindres détails » pour donner aux enfants des temps d’activité dignes de ce nom.
Jocelyne HANNIER
22:36 Publié dans Articles