Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/04/2016

Conseil municipal du 5 avril 2016

Note aux lecteurs :
Nous avons modifié la manière de publier les comptes rendus des conseils municipaux.
Quand nous le jugerons utile, vous aurez deux versions à votre disposition, une version courte avec un minimum de commentaires de notre part, et une version longue, en format pdf, avec retranscriptions des interventions du maire et commentaires détaillés.

Si vous avez des commentaires sur cette nouvelle façon de procéder, ils sont les bienvenus. Alors n’hésitez-pas et dites-nous ce que vous en pensez.

 

Pour lire le compte rendu en version longue cliquez sur le fichier PDF : Conseil_municipal_5_avril_2016.pdf

 

************************************

 

Le conseil du 5 avril dernier a encore montré que le maire et son équipe sont très remontés contre l’ancienne municipalité.

De nombreuses agressions verbales durant ce conseil en sont les preuves, agressions qui sont appuyées dans l’assemblée par des ricanements côté «supporters» du maire.

 

1 - LE BUDGET 2016

Les chiffres ci-dessous complètent ceux que nous vous avons communiqués dans notre article sur le conseil municipal du 15 mars 2016 :

  • Les dépenses réelles de fonctionnement prévues sont de 17 767 095 € alors que le réalisé 2015 est de 17 374 000 €, soit une augmentation de 393 095 €.

  • Les rémunérations hors charge augmentent de 150 694 €, elles passent de 7 216 506 € en 2015 à 7 367 200 € prévus en 2016.

  • Dans les dépenses d’investissement prévues, 50 000 € sont attribués à la réfection de la mairie et 25 000 € destinés à de nouvelles plantations.

Rappel : En 2015, l’équipe municipale dépense plus de 200 000 € de plantations diverses et variées (bulbes, crottes de mammouths, herbacées géantes…) qui, nous annonce P. Benassaya, éviteront à la mairie de faire de nouvelles dépenses dans ce domaine les années à venir.

  • Parmi les réductions, c’est encore la médiathèque qui subit une coupe importante : près de 9000 € de moins pour l’achat de livres et de DVD autant dire que les adhérents finiront par aller voir ailleurs.

  • Les dépenses «d’études et de prestations de services» augmentent de 13 020 €, elles passent de 16 030 à 29 050 €.

  • Les «autres frais divers» augmentent de 12 585 € et passent de 81 365 à 93 950 €… sans aucune précision.

.

Martine Arnal, conseillère d’opposition, souligne alors plusieurs points importants :

Point n° 1 :

Dans le budget investissement, la Ville a inscrit 250 000 € de dépenses pour aménager les abords du cimetière… frais qui étaient normalement à la charge de l’aménageur de la Croix-Bonnet (Grand Paris Aménagement, ex AFTRP).
Pourquoi la Ville doit-elle payer ?

Réponse :

Parce que l’aménageur a accepté de verser 600 000 € pour le COSEC… et n’a donc plus l’intention de prendre en charge les abords du cimetière.

Rappel : Beaucoup d’investissements en 2016 sont entièrement payés par l’aménageur de la Croix Bonnet. Par exemple la micro-crèche, la mairie annexe, la salle de sports, … et ceci grâce aux équipements et logements engagés avant 2014.

 

Point n° 2 :

L’augmentation des recettes attendues pour les services périscolaires est de 50 000 €.
Une nouvelle hausse des tarifs est-elle donc prévue?

Réponse de la mairie :

C’est M. Conte qui essaiera de répondre, mais rien de très clair ne sortira de ses pseudos explications. Nous comprenons que les tarifs risquent d’augmenter de nouveau en septembre.

On retiendra surtout sa dernière phrase : «Il n’y a pas de nouvelle augmentation de tarifs»  …en se souvenant que lors du Rapport d’Orientation Budgétaire, le 16 mars dernier, il était noté une augmentation de 3,46% des tarifs…

3,46.JPG


Le prochain conseil municipal sera le 30 juin prochain. Les parents apprendront encore la mauvaise nouvelle pendant les vacances.

Point n° 3 :

La municipalité doit plus de700 000 € à l’EPFY pour les terrains qu’il a acquis pour le compte de Ville dans le cadre de la ZAC «cœur de ville». La mairie présente une délibération pour vendre ces terrains…qu’elle n’a pas encore payés !

 

2 - LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS

 Les subventions sont présentées dans une délibération séparée. L’opposition rappelle que, depuis deux ans, le maire refuse de fournir la liste des associations qui demandent des subventions et n’en reçoivent aucune.

Nous sommes en désaccord avec M. Conte sur le pourcentage de la baisse des subventions versées aux associations. Pour nous, la baisse est de 14 %, alors qu’elle n’est que de 7% selon l’adjoint aux finances.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 574 543 € en 2015 et 497 680 € en 2016, soit une baisse de 76 863 €, donc presque 14 %.

Depuis son élection, P. Benassaya retire 157 000 € de subventions aux associations et 195 000 € au CCAS.

Les subventions aux associations d’aide aux handicapés ont été toutes supprimées, sauf une.

Benassaya interviendra longuement sur ce point en essayant de faire passer l’idée que la mairie faisant d’énormes efforts, les associations doivent en faire autant.

Nous vous invitons à découvrir plus bas le point «frais de représentation du maire» pour constater que le « souci de gestion » n’est pas vrai pour tout le monde.

A cet instant du conseil, le maire a cru bon de s’en prendre à C. Vuilliet et en particulier à son épouse qui a bénéficié de subventions pour l’association «Solidaires» qui vient en aide aux familles de détenus. Mme Vuilliet est bénévole, depuis plus de 25 ans, bien avant que son mari devienne maire, dans une association sans but lucratif, qui n’a d’autre objectif que d’aider des familles en détresse. De telles attaques sont méprisables et scandaleuses !!

Nous précisons qu’en 2015, la mairie a accordé 700 € de subvention à «Solidaires» sans que P. Benassaya ne trouve cela «immoral». Elle ne recevra rien en 2016.

 

3 – FRAIS DE REPRESENTATION DU MAIRE

Voilà une délibération qu’il faut découvrir en se souvenant de tout ce qui a été dit durant ce conseil par le maire et son adjoint aux finances sur les économies, les efforts, la moralité, etc…

L’adjoint aux finances tente, avec des explications confuses, d’expliquer que le Trésor Public demande au maire de plafonner ses frais de représentation et de faire voter par le conseil municipal un montant maximal. Rien de nouveau, contrairement à ce qu’il prétend :

Voici ce que dit le texte du code des collectivités locales :

loi 2002.JPG

 

Cette loi, dans sa dernière version date de 2002. Elle précise que le conseil «PEUT» voter des «INDEMNITES» au maire pour «frais de représentation». Pourquoi alors le Trésor Public a-t-il «imposé» un «plafonnement» en 2016 et pas avant ?

Martine Arnal suggère que le maire actuel a certainement présenté trop de factures pour se faire rembourser des frais… Ce qui aura pour effet d’énerver P.Benassaya qui se lancera alors dans une attaque rageuse.

Le maire et son équipe votent alors un montant annuel de 6 000 € pour couvrir les frais de représentation du maire, soit 500 € mensuels. Le maire reçoit des «indemnités» et non des salaires de plus de 5 000 € par mois (pour tous ses mandats), indemnités auxquelles vont s’ajouter les 500 €. Et voilà comment le maire fait «des efforts dans ces temps de crise» alors que sans vergogne, il augmente potentiellement ses indemnités de 500 € par mois.

 

4 – AUTORISATION DE MISE EN VENTE DE LOTS DE COPROPRIETE BATIS COMMUNAUX

Les terrains rachetés à l’EPFY, soit différents lots situés au 59 rue d’Arcy et aux 84 et 86 rue Jean Jaurès, vont être revendus par la mairie.

Lors du dernier conseil, l’adjoint à l’urbanisme avait affirmé que ces terrains n’intéressaient pas les agences immobilières et qu’il était difficile de leur donner un prix. Quinze jours plus tard, il semble que tout a changé…

L’adjoint à l’urbanisme se perd alors dans un dédale de reproches à l’égard de l’ancienne municipalité et accuse l’opposition de mentir sur les projets de constructions au centre-ville et au carrefour du Puits.

Nous allons donc vous fournir des documents officiels issus du PLU arrêté en février dernier pour vous éclairer sur les intentions de la mairie quant aux constructions à venir.

  • Premièrement, la couverture du «chapitre» concernant les OAP et un extrait de la présentation :

oap 1.PNG

oap 2.PNG

C’est clair : il s’agit de «prescriptions d’aménagement» avec «mutabilité à 2-10 ans» ou «10-15 ans»…

  • Voyons maintenant le plan général des OAP (Orientations d’aménagement et de programmation). On peut constater que les opérations Croix-Bonnet et carrefour du Puits comportent «+ou- 750 logements» :

oap 3.PNG

  • Voilà ce que dit le document pour le seul carrefour du Puits

    oap 4.PNG

  • Et pour terminer voici l’OAP mairie, qui concerne aussi le marché couvert, la rue Barbusse et les annexes de l’école Turpault :

oap 5.PNG

 «D’importantes opérations de logement sont donc envisageables»… Combien ?

oap 6.PNG

Et voilà donc les 305 logements dont nous avons parlé.

L’adjoint à l’urbanisme a tenu quand même à préciser : «Ce chiffre qui figure dans l’OAP est une indication règlementaire pour les services de l’Etat. Elle ( ? ) correspond à la mise en perspective de potentialités et non à des opérations actées comme le laisse à penser la rédaction du tract». 

  • Ce n’est pas tout, l’équipe actuelle a bien l’intention de déplacer les annexes de l’école Turpault pour dégager du foncier :

oap7.PNG

Même avec ces documents, le maire et son adjoint affirment que tout ceci n’est qu’une potentialité. C’est cependant écrit noir sur blanc dans leur propre PLU.

 

5 - AUTORISATION DE MISE EN VENTE D’UN TERRAIN BATI COMMUNAL, EN L’ETAT OU DIVISE AU 55 AVENUE JEAN JAURES

La mairie souhaite vendre une maison louée par un pompier depuis 16 ans, sous prétexte que ce pompier n’est plus «personnel communal». Effectivement, le corps des pompiers a été départementalisé, ce qui n’est pas de la responsabilité du locataire de cette maison.

Dans les décisions du maire figure une «convention d’occupation temporaire» laissant 6 mois au locataire pour déménager, alors qu’il a à charge un enfant handicapé. Le maire a assuré que les services de la Ville feraient le nécessaire pour reloger cette famille. Espérons qu’une solution soit vite trouvée.

Un détail cependant : la «convention d’occupation» porte sur 350 m2 alors que le terrain est de 700 m2. La délibération précise d’ailleurs que ce terrain peut être vendu «en l’état ou divisé». L’adjoint à l’urbanisme a affirmé que la valeur du terrain serait supérieure s’il était coupé en deux… ce serait là l’avis des Domaines… C’est étonnant.

Nous pensons que cette maison, vu son vu son ancienneté et les travaux à réaliser pour la rénover, sera vendue à un promoteur. Est-ce qu’un nouvel immeuble va voir le jour ?

 

Questions de l’opposition

Le précédent conseil remontant à seulement 15 jours, notre groupe n’avait pas envoyé de question écrite 48 heures à l’avance.

14:24 Publié dans Conseil municipal

03/04/2016

Lettre d'information n° 6 avril 2016

Consultez notre dernière lettre d’information. Vous y apprendrez comment Philippe Benassaya renie ses engagements de campagne et décide, avec l’équipe municipale, de bétonner Bois d’Arcy.

Téléchargez le document en PDF : lettre_information_avril_2016.pdf

ou cliquez sur les images :

lettre_inform_avril2016_p1.jpglettre_info_nov_2015_p2.jpg

 

Piqué au vif par son contenu, le maire a fait imprimer et distribuer dans l’urgence (aux frais de la Ville) une « lettre du maire » pour tenter de contrer nos informations…

Il y reconnait qu’il laisse beaucoup construire… mais en affirmant que nous aurions construit encore plus si nous étions à sa place !

La réalité est plus amère. Celui qui a fait campagne en 2014 avec la promesse de refuser tout bétonnage de la Ville en est déjà à plus de 800 logements en 2 ans !

Et ce n’est pas fini. Le maire prétend qu’il n’y a « aucun projet de densification urbaine porté par la mairie » alors que nous maintenons que le PLU arrêté en février dernier prévoit 305 logements au centre-ville et une grosse opération immobilière au carrefour du Puits.

Notez que cette « lettre du maire » a été distribuée dans l’urgence par une société privée les 1er et 2 avril, alors qu’on aurait pu attendre la distribution du magazine municipal, qui aura lieu dans les prochains jours. Conclusion : la Ville paye deux distributions au lieu d’une seule, et à plein tarif en plus…

19:32 Publié dans Actualités

30/03/2016

Conseil municipal du 15 mars 2016

Encore un conseil plein de surprises…  Jugez plutôt :

 

1 - Rapport sur les orientations budgétaires (obligation légale)

La loi impose à chaque commune d’exposer ses orientations budgétaires au moins 15 jours avant le vote du budget, qui aura lieu le 5 avril. Il est donc habituel de présenter l’état financier de la Ville ainsi que les perspectives pour l’avenir, aussi bien aux conseillers d’opposition qu’au public venu assister au conseil.

Contre toute attente, l’adjoint aux finances  présente des tableaux sur «l’environnement international», avec les taux de croissance des PIB des USA et de la zone Euro, ainsi que le taux de change euro/dollar. Aucun rapport avec Bois d’Arcy et son budget ! C’est juste une occasion de plus de tirer à boulets rouges sur l’Etat.

Voici par exemple un graphique qui a été projeté : il ne montre pas la réalité. C’est simplement de la désinformation. Sous le titre «Trajectoire du déficit public», on constate avec horreur que la ligne monte de façon catastrophique, sans qu’on sache s’il s’agit de millions d’euros ou d’autre chose…  Monte ? Justement non, regardez les chiffres : nous passons de -3,9% (et non millions) à -2,7% de déficit, ce qui est confirmé par le tableau sous la courbe.

déficit.JPG

En réalité,

ce graphique montre que l’Etat, de 2014 à 2016, alors que la gauche est au pouvoir, réussit à diminuer le déficit public qui passe de -3,9% à -3,3% avec une prévision à -2,7% pour 2017.

Les commentaires du maire et de son adjoint aux finances (encadrés roses) ont pour but de dramatiser ce schéma et d’embrouiller l’assistance.

Comme cela ne suffit pas, l’adjoint aux finances, habitué des «heures du conte», en rajoute dans le frisson d’angoisse en faisant une supposition: et si la France était sanctionnée par Bruxelles ?

amende bruxelles.JPG

Pour rester honnêtes, nous vous proposons de consulter le document (Recommandation du Conseil concernant le programme national de réforme de la France pour 2015 - http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/csr2015/csr2015_france...) signé des membres de la Commission Européenne et particulièrement les conclusions.

On lira qu’une grande partie du déficit de la France repose sur ses dépenses de santé, et en particulier celles de la Sécurité Sociale.

Nous avons surtout une réponse pour l’adjoint aux finances : NON, la France n’a pas été et ne sera pas, sous l’actuel gouvernement, sanctionnée par Bruxelles. Rassuré ??

Tout cela n’est que supposition, mais il faut bien enfoncer le clou contre l’Etat… avant d’en venir, enfin, à Bois d’Arcy.

Inutile de rappeler ici ce que le maire et son adjoint ont développé à coup de massue pendant le conseil : l’Etat baisse les dotations de la Ville et l’équipe majoritaire doit donc faire de grosses économies (pas sur le train de vie du maire ni sur sa communication, on le sait). 

Par ailleurs, voici quelques points qui méritent d’être relevés :

  • Les dépenses de fonctionnement, en 2016, ont baissé de 2,8% (les recettes aussi). C’est curieux, le magazine nous annonçait fièrement -4,5% de baisse des dépenses en avril dernier (page 11), «une performance» ajoutait-il…

  • Les charges de personnel continuent d’augmenter : les rémunérations hors-charges passent  de 7 216 506 €  en 2015 à 7 367 200 € en 2016 (soit une augmentation de 150 694 € par an).

  • Les subventions aux associations continuent de baisser. Le détail n’est pas encore connu mais nous savons déjà que la MJC aura 40 000€ de moins et la crèche des «Oursons» 50 000€ de moins. Une fois de plus, nous avons demandé la liste des associations demandant une subvention sans en recevoir… Une fois de plus, le maire a refusé de la donner : «C’est notre gestion, c’est nous qui répartissons… notre répartition financière des subventions associatives… C’est notre gestion, si vous permettez… impossible de fournir des tonnes de documents à chaque fois». En « toute transparence », on vous dit… ! Le maire semble oublier une fois de plus que les conseillers municipaux d’opposition sont élus comme lui et qu’ils ne siègent pas au conseil comme simples spectateurs.

  • Le département, dont le magazine vante toujours «les aides précieuses», retire à notre commune 143 000€ de subvention de fonctionnement aux établissements d’accueil du jeune enfant Est-ce la prochaine «une» du magazine ?

  • En 2016, le maire prévoit d’acheter 90 700 € de matériel informatique et 45 500 € de VNI… Il faut aussi ajouter 25 000 € de «plantations, soit un total de 161 200 €.

  • 30 000 € (à la charge de la Ville) sont aussi prévus pour l’installation d’une station Autolib Il paraît que cela va améliorer les transports… Et la circulation ? Bois d’Arcy a-t-elle besoin d’une telle station ? A qui cela va t-il réellement rendre service ?

La présentation s’est terminée sur cet avertissement pour 2017 :

ROB 16.JPG

DGF : Dotation Globale de Fonctionnement

Nous voilà prévenus…

 

2 - Etat des contentieux communaux (obligation légale) - Petits arrangements entre amis

Chaque année, le maire doit présenter les contentieux en cours engageant la Ville.

Claude Vuilliet s’est étonné pour la deuxième année consécutive de l’absence, dans cette liste officielle, d’un contentieux datant de 2013 et qui n’est toujours pas réglé. Un Arcisien a abattu son mur de clôture pour installer un portail afin que sa voiture ait un accès direct rue Camélinat. Non seulement cela présentait un danger évident mais aucune demande de travaux n’avait été déposée en mairie.

Fin 2013, le tribunal de Versailles  condamne cet Arcisien à reconstruire son mur et fixe une astreinte de 30 € par jour de retard, à compter du 13 janvier 2014.

portail_camelinat.jpg

 

A ce jour, le mur n’est toujours pas reconstruit et une clôture en bois (claustra) est posée devant l’armature du portail, au mépris des règles d’urbanisme local, comme on peut le voir sur la photo ci-contre.

 

 

Interrogé par Claude Vuilliet, P. Benassaya a d’abord répondu : «C’est terminé ça», avant de passer courageusement la parole au Directeur général des services, qui a fini par indiquer qu’il avait été «considéré» que l’apposition d’une clôture en bois devant le portail constituait bien une remise en état.

Au ton du Directeur des services, tout le monde a bien compris que ce n’était pas lui qui avait «considéré»…

Notre groupe n’étant pas satisfait de cette réponse, P. Benassaya a commencé à s’énerver : «Je ne peux pas vous en dire plus, c’est la réponse de mes services»… Claude Vuilliet a alors rappelé que cet Arcisien était un «proche» de P. Benassaya, qu’il avait participé à sa campagne et avait même figuré en photo sur un de ses tracts.

Réponse de P. Benassaya : «Ah voilà ! J’attendais le volet politique de votre question De toutes façons, monsieur Vuilliet, vous ne parlez que politiquement, le reste ne vous intéresse pas… le reste ne vous intéresse pas… ce qui vous intéresse, vous, c’est le vieux contentieux politique, mais ça je peux rien faire… Le contentieux est toujours en cours pour vous… moi, pour moi il est clos».

Résumons : Pour P. Benassaya, s’étonner qu’un jugement du tribunal ne soit pas appliqué à l’égard d’un proche du maire, c’est de la politique…

C’est aussi de la «politique» de s’indigner de la somme économisée par ce «proche», à savoir 30 € par jour, soit 23 760 €, depuis le 13 janvier 2014 ? En tous cas, les Arcisiens sont prévenus : si l’envie leur prend d’abattre un de leurs murs et de le remplacer par une clôture en bois, il y a une sorte de «jurisprudence», à Bois d’Arcy, qu’ils pourront toujours opposer au maire si celui-ci les poursuit devant le tribunal.

Les «copains d’abord»…

Un second contentieux a agité  le conseil ce soir-là. En mars 2014, les Ecuries de Bois d’Arcy (EBA) ont obtenu du tribunal que leur bail commercial soit requalifié en bail rural afin que le montant de leur loyer soit revu à la baisse. Des «négociations» s’engagent alors mais au bout de 2 ans, elles n’ont toujours pas abouti… et le contentieux est donc toujours en cours.

Martine Arnal s’interroge sur les difficultés qui empêchent d’avancer et s’il s’agit du prix du loyer ?

Voici l’échange qui a suivi avec le maire :

- P. Benassaya : «Je n’peux pas vous en dire plus parce que c’est en cours actuellement… Excusez-moi, mais c’est pendant… J’peux pas vous dire ce que le Tribunal va retenir.

- M. Arnal : Les EBA sont-elles sur le loyer ancien ?

- P.Benassaya : Nous le saurons bientôt, prochain épisode… pour l’instant, je n’sais pas.

- M. Arnal : Actuellement ils payent le loyer de l’ancien bail ? Ils sont sur l’ancien bail… ou ils ne payent pas ?

- P. Benassaya : Ils ne payent pas, voilà. C’est dans la main du juge. On attend la réponse de ce contentieux qui est ancien… encore un dossier qu’on récupère».

Donc les Ecuries ne payent aucun loyer à la Ville depuis 2 ans… On comprend que le maire ait du mal à répondre aux questions sur ce sujet et pousse le culot jusqu’à prétendre que c’est un «contentieux ancien», comme si cela excusait l’absence de paiement du loyer.

Une conseillère municipale de la majorité est une parente très proche des gérants des EBA, également employée de ces derniers. Espérons que cela n’ait aucun rapport avec ce réel manque à gagner pour la Ville. Croyez-vous d’ailleurs que le maire lui ait demandé de quitter la salle du Conseil pendant ces débats ? Si vous répondez «bien entendu», vous avez tout faux.

 

3 - Etat des cessions-acquisitions immobilières 2015 (obligation légale)

La mairie doit présenter au conseil la liste des achats ou ventes immobilières de la ville durant l’année. Parmi les achats, figurent les terrains achetés par l’EPFY jusqu’en 2014 pour le futur cœur de ville, terrains que la Ville a racheté après suppression du projet par l’équipe actuelle :

epfy.JPG

Claude Vuilliet a demandé ce qu’allaient devenir ces terrains rachetés pour 732 425,28 € à l’EPFY…

Réponse de l’adjoint à l’urbanisme : «On essaye de trouver des acquéreurs, alors on a interrogé des agences immobilières euh… qui n’ont pas d’avis sur le… la valeur de ces terrains (…), néanmoins, on a fait venir un certain nombre d’agences immobilières qui toutes nous ont dit la même chose, c’est-à-dire qu’elles étaient incapables de nous donner une valeur et qu’elles ne voyaient pas comment nous allions nous en sortir». Le maire a alors ajouté : «merci, voilà encore un dossier sympathique»… Ah oui, et à qui la faute ? Du moins si tout cela était vrai…

Car cette réponse est surprenante. Ces terrains ont été achetés 732 425, 28 € à l’EPFY, mais il n’y a pas moyen de leur donner une valeur marchande ? Quand on connaît le prix de l’immobilier à Bois d’Arcy, on peut s’étonner qu’aucune agence ne soit intéressée.

La vraie réponse figure dans le PLU arrêté en février dernier : l’équipe actuelle a un projet de 305 logements au centre ville, et ces terrains seront revendus à un promoteur après déplacement des classes de l’école Turpault de l’autre côté de la rue. Mais chut…

 

4 - Questions de l’opposition

Comme le prévoit le règlement intérieur, nous avons transmis nos questions  48 heures avant la date du Conseil Municipal.

1 - Tout d’abord, nous avons demandé la facture du film tourné par drone en octobre dernier par la société P com prod. Nous avons déjà expliqué ici (voir article du 20 février dernier) que le maire avait affirmé, lors du conseil du 16 février, que le coût de ce film entrait dans le forfait annuel de la société Y’Vidéos… ce qui était faux.

Voilà comment P. Benassaya s’est exprimé deux fois sur le sujet :

En début de conseil : «J’me suis emmêlé les pédales parce que d’abord y a eu beaucoup de questions hors et dans le micro et c’était un p’tit peu compliqué de… de tout comprendre alors j’vous réponds en toute transparence et j’vous donnerai les éléments… le film des drones n’est pas compris dans le contrat euh… vidéos. Ce film des drones a coûté 4799,40 €. Je vous donne la facture parce que vous m’l’avez demandée, mais j’vous l’dis très honnêtement à l’ensemble du groupe d’opposition : je vais pas à chaque conseil municipal vous fournir des factures à chaque fois. Vous croyez à c’que j’dis et vous croyez les décisions municipales, soit vous n’y croyez pas et dans ces cas-là vous saisissez la CADA… Mais si à chaque fois qu’on doit commander des gommes et des crayons, vous demandez les factures… » Des gommes et des crayons ? Pour près de 5000 € ? Et comment le croire sur parole puisqu’on voit bien, en l’occurrence, qu’il n’a pas dit la vérité.

A la fin du conseil, en réponse à notre question : «J’intervenais auprès de Madame Hannier qui m’avait posé une question au conseil municipal dernier en me disant si le film des drones était compris dans le pro… dans le contrat que nous avons passé avec une agence de communication qui réalise nos films… .euh… les films des vœux sont bien compris, Madame Hannier, dans le contrat de communication, sauf le film des drones…  Je me suis emmêlé les pinceaux parce que je l’ai dit tout à l’heure, je me souviens qu’il y a eu plusieurs questions hors et dans le micro et que ça a été un p’tit peu un brouhaha un peu incessant et que j’ai donné une information un peu… un peu erronée, voire parcellaire. Donc je confirme : le film des drones… euh… le film des drones… euh… ne… n’est pas compris dans… euh… dans le… euh… dans le contrat… dans le contrat… euh… voilà… et puis j’ai donné la facture tout à l’heure… j’vous l’ai donnée… ».

C’est d’une limpidité étonnante ! Seulement voilà : lors du conseil du 16 février, Jocelyne Hannier a juste demandé le prix du film par drone et en aucun cas si ce film était compris dans le forfait Par ailleurs il n’y a aucun brouhaha dans la salle à ce moment-là mais un silence complet, ni d’autres questions «hors ou dans le micro». Nous avons réécouté l’enregistrement et aucun doute n’est possible. Ce qui est curieux c’est que les débats du conseil sont enregistrés par les services de la Ville… le maire pouvait donc les écouter.

Autre point surprenant : le maire dit que les films des vœux sont compris dans le forfait… or c’est impossible puisqu’il s’agit de films tournés en 2015 alors que le contrat avec Y’Vidéos (société créée le 1er janvier 2016) a été signé fin janvier 2016…

Décidément, cela devient très compliqué de croire le maire et son équipe.

S’agit-il seulement de «s’emmêler les pinceaux» ou les «pédales» ou de quelque chose de plus grave ?

 

2 - Nous demandons si la création d’un EPHAD (maison de retraite) à la Croix-Bonnet est la suite des contacts engagés fin 2013 pour le déplacement à Bois d’Arcy de la maison de retraite de Thiverval ?

Réponse du maire : «Oui et non. D’abord en 2013, je n’étais pas aux responsabilités donc je sais pas si c’est le même projetEn revanche on n’a pas trouvé non plus de trace écrite à moins que vous ayez un dossier que vous nous avez pris… Mais nous n’avons pas de trace écrite d’un projet de l’ancienne mandature concernant… je dis bien trace écrite hein concernant le déplacement de Thiverval-Grignon à Bois d’Arcy. Peut-être qu’il y a eu des échanges téléphoniques ou des contacts avec le docteur (… )… Je crois que c’est ça, je pense, mais il n’y a pas de trace écrite, donc de projet, on va dire, là-dessus donc je vous réponds pour 2013».

C’est confondant ! Le maire et son équipe n’ont pas trouvé de traces écrites, donc… ils en ont cherché, et s’ils en ont cherché c’est qu’ils savaient qu’un projet était démarré entre l’EPHAD de Thiverval et la municipalité en 2013. P. Benassaya cite même le nom du médecin, contact à l’EPHAD (nous ne le citerons pas) mais… à part ça il n’est pas au courant.

Pourquoi ne pas simplement le reconnaître? Parce que P. Benassaya veut que le mérite lui revienne entièrement.

Hors de question de reconnaître que Claude Vuilliet ait participé à l’ébauche du projet. D’ailleurs, P. Benassaya a précisé ensuite que cet EPHAD est «un projet plus personnel à nous»…

Tout est dit, dans ce style inimitable…  qui n’appartient qu’à lui pour le coup !

00:07 Publié dans Conseil municipal

07/03/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°14 (mars 2016)

Comment remplir chaque mois 20 pages quand il n’y a pas assez de sujets à traiter ? A Bois d’Arcy ce n’est pas un problème : pour boucher les trous, prenez une bonne grosse dose de « numérique », un peu de « police municipale », une « 1ère fleur au concours des villes fleuries »… et surtout des tonnes de critiques à l’égard de l’ancien maire et de l’Etat… Saupoudrez de quelques mensonges (toujours les mêmes) et le magazine est bouclé. Il est indigeste mais ce n’est pas grave : la seule chose qui compte est de faire la promotion de l’équipe municipale et de son maire.

 

Page 3, éditorial : tout en finesse !

Le maire consacre une page entière à attaquer le gouvernement, sans se préoccuper du fait qu’il s’adresse à l’ensemble des Arcisiens… qui n’ont pas forcément les mêmes opinions que lui. Sans se soucier non plus du fait que ses écrits partisans et caricaturaux sont financés par nos impôts.

Les attaques sont toujours les mêmes et concernent la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités. Tout le monde a bien compris le but de cette manœuvre : faire croire que P. Benassaya et son équipe ne sont pas responsables des hausses d’impôts et de tarifs que subissent les Arcisiens.

Mais cette fois, le maire se surpasse dans la caricature et les amalgames : il prétend que l’Etat « punit » les bons gestionnaires en leur retirant de l’argent pour le donner aux mauvais élèves… Et à qui « profite le crime », demande le maire, avec le sens de la mesure qu’on lui connait ? Principalement à la Seine Saint-Denis, nouveau bouc émissaire depuis les élections régionales !

Benassaya connait sûrement le budget de ce département dans les moindres détails puisqu’il l’accuse d’avoir « un train de vie inconsidéré fait de dépenses somptuaires et de clientélisme politique bien ciblé »… Il faut oser de la part d’un maire qui vient de dépenser près de 50 000€ pour ses vœux et qui passe un contrat de 27000 € pour des vidéos mensuelles de 5 minutes appelées pompeusement « Bois d’Arcy Web TV ».

La nouveauté cette fois est que le maire évoque les baisses de dotation du département des Yvelines, présenté évidemment comme un département « bien géré »… La raison est très simple : les propriétaires Arcisiens vont payer 140 € d’impôt supplémentaire sur la part départementale de leur taxe foncière. Cette mesure a été votée par notre maire-conseiller départemental. Or cela va s’ajouter aux 120 € minimum que nous allons encore payer en 2016 sur la taxe d’habitation (l’abattement ratiboisé par l’équipe majoritaire est resté à 5% cette année). 260 euros de plus en 2016, excusez du peu ! Alors le maire met les bouchées doubles car il sent bien que les Arcisiens vont être très mécontents. Conclusion : c’est pas moi, c’est l’autre, comme d’habitude !

Et pour parfaire le tableau, le maire en rajoute dans l’autosatisfaction (c’est permanent) : « les élus majoritaires ont réalisé de véritables prouesses budgétaires… » Oui, on a vu : augmentation massive des tarifs et des impôts, baisse des subventions, suppression d’un grand nombre de manifestations… mais augmentation des dépenses de com et de train de vie… c’est ce que le maire appelle « une gestion vertueuse »…

Bien entendu nous ne sommes pas oubliés : pas de numéro du magazine sans attaque contre l’ancien maire et son équipe, c’est obsessionnel. Le maire s’essaye encore à l’humour, toujours avec finesse : « Si on avait su, on aurait poursuivi la fuite des dépenses, continué à creuser les déficits et augmenté les impôts comme par le passé »… Remarquez qu’il en profite aussi pour affirmer qu’il n’augmente pas les impôts… mensonge repris quelques lignes plus bas : « cette année encore, nous n’augmenterons pas les impôts ».

On dirait que le maire n’a pas conscience que ces mensonges exaspèrent les Arcisiens Pourtant il a eu l’occasion de le constater lors de l’émission que lui a consacrée TVFil le 12 février dernier (la vidéo est visible sur le site de la Ville).  Le journaliste a présenté à P. Benassaya un micro-trottoir réalisé à Bois d’Arcy. Une dame, mécontente, a pu ainsi dire que ses impôts avaient bien augmenté de « 125 euros »… Croyez-vous que cela a dérangé notre maire ? Pas du tout ! Avec aplomb, il a commenté : « C’est pas nous, Madame »…Quand on vous dit que rien ne le dérange ! De même, parmi les Arcisiens interrogés sur le maire, on trouve un de ses adjoints… sans que ce dernier ne précise sa fonction ! Croyez-vous que P. Benassaya aurait, par honnêteté, précisé ce fait au journaliste en train de l’interviewer ? La réponse est non. Mais cela n’empêche pas la page Facebook de la Ville de présenter ainsi cette interview, en toute indépendance bien entendu :

annonceTVFIL12fev2016.png

« Sincérité, simplicité, émotion… »… un bon coup de brosse à reluire, comme on le voit. On voit bien à quoi servent les réseaux sociaux en mairie.

Mais revenons à cet éditorial. Le maire conclut avec un autre message politique à peine dissimulé : « nous mettons tout en œuvre pour assainir nos finances et résister à la punition que nous inflige l’Etat. Un jour prochain, je l’espère, cette punition sera levée… » Suivez son regard… ce jour « prochain » c’est bien entendu l’élection présidentielle. Si l’on comprend bien, il suffirait d’un changement de majorité présidentielle pour que de nouveau les dotations de l’Etat augmentent ? A qui espère-t-il faire croire cela ? Les dotations de l’Etat ont commencé à baisser en 2010, sous la présidence Sarkozy : la dotation pour Bois d’Arcy est passée de 3 119 000€ à 2 481 000 €. Remarquons d’ailleurs que Claude Vuilliet s’était bien gardé de tout commentaire politicien à l’époque dans le journal municipal… Autre temps, autre maire, autre style, autre conception de la démocratie.

Terminons enfin par cette petite phrase qui n’a l’air de rien mais qui est lourde de sous-entendus ; « « jusqu’à quand pourrons-nous tenir face à cette pression ? »… autrement dit quand devrons-nous augmenter les taux d’imposition ? La réponse est déjà connue : l’année prochaine, en 2017. Le maire pourra alors encore accuser le gouvernement. Et s’il y a un changement de majorité présidentielle et que les dotations ne remontent pas ? Ce sera alors à cause de « l’héritage », bien entendu. Vous pouvez le constater, nous sommes déjà en mesure de vous donner la ligne éditoriale du magazine de Bois d’Arcy, sous sa forme actuelle, pour les années à venir… jusqu’en mars 2020, tout au moins.

 

Page 5 : Bois d’arcy « ville numérique »

Une page entière pour nous répéter comme chaque mois que la Ville est « moderne », « connectée », etc… Avec la « nouveauté » du mois : Bois d’Arcy a reçu « sa 1ère @ au concours des Villes et Villages internet », comme le dit le maire dans son éditorial page 3, confondant le concours des Villes fleuries avec l’association des « Villes Internet ».

D’ailleurs il ne s’agit pas ici d’un concours mais d’un label donné aux villes qui en font la demande en adhérant à ladite association. Comme nous l’avons déjà dit, Bois d’Arcy paye 700 euros par an pour être membre de cette association et obtenir son premier@... Le montant de la cotisation est de 0,05 € par habitant Mais ne comptez pas sur le magazine pour vous l’apprendre, non il préfère consacrer sa 4ème de couverture à « Bois d’Arcy Ville numérique » et « sa  1ère récompense pour la qualité de son action numérique »…C’est plus vendeur.

Nul doute que l’année prochaine nous obtiendrons un 2ème @ et ainsi de suite… De bien belles pages à venir pour le magazine.

N’oublions pas le coup de pied à l’ancien maire, au passage : « Depuis deux ans, la révolution technologique a fait son entrée à Bois d’Arcy »…« Révolution », pas moins, comme si le site internet, le portail famille, les TNI n’existaient pas avant 2014 ! Rappelons juste que le premier TNI a été installé en 2010 à l’école Vigée-Lebrun. Mais le sens de la mesure, une fois de plus, n’est pas connu au service propagande de la ville. Le plus important est de faire croire qu’avant 2014 on s’éclairait encore à la bougie dans notre cité.

 

Pages 6 et 7, les conseils de quartier

Les Conseils de quartier ? Pourquoi pas… mais vont-ils se réunir autant que les commissions municipales ? Certaines ne se sont jamais réunies, d’autres une seule fois. Or chaque commission est associée à un comité consultatif de 8 Arcisiens… Qu’apporteront donc les Conseils de quartier ? Et si on commençait par faire « vivre » les commissions et leurs comités consultatifs ?

On peut par ailleurs douter de l’utilité des conseils de quartier quand on voit qu’ils sont réunis « sur demande du maire », qu’ils sont présidés par un élu « nommé par le maire » (les membres de l’opposition seront-ils concernés ?), que 3 « personnalités locales » désignées par le maire y siègeront… Il restera 6 particuliers tirés au sort, certes.

Et quel sera le rôle de ces conseils de quartier ?

  • « Formuler un avis, sur demande du maire, sur des actions ou projets municipaux »…Quelle autonomie ! Quelle indépendance !
  • « Formuler au conseil municipal des propositions sur tous les sujets de nature à améliorer la qualité de vie »… Les impôts en feront-ils partie ?

Dans tous les cas, chacun pourra juger sur pièces. Une remarque pour finir sur ce sujet : dans les 2 pages consacrées aux conseils de quartier, il n’est nulle part fait mention du Conseiller municipal délégué (et donc indemnisé) en charge de ce dossier depuis 2014. Comment se fait-il qu’on ne lui donne pas la parole ? Pourquoi son nom n’est-il pas cité ? Est-ce un privilège réservé au seul adjoint aux finances, qui a droit à sa photo presque chaque mois ?

 

Page 8 : le conseil municipal du 16 février

Nous avons abordé les points les plus importants de ce conseil dans notre dernier article.

Notons simplement que la présentation du PLU ne fait aucune mention des projets de construction carrefour du Puits (350 logements en partie à la place de la Gendarmerie) et au centre ville (305 logements), le tout sur une échéance de 2 à 15 ans maximum. A quand une « récompense » pour l’ambitieux programme de bétonnage de l’équipe actuelle ? A quand un premier « parpaing » pour Bois d’Arcy ? D’ailleurs, vu le nombre de logements (826 déjà actés en 2016 + 655 d’ici 15 ans et ce n’est pas fini…), nous aurons droit à « 5 parpaings » d’un seul coup.

Dans la mesure où notre tribune libre évoque la construction de 139 nouveaux logements sur les avenues Jean Jaurès et Paul-Vaillant Couturier, le magazine ne pouvait pas les passer sous silence. Ils sont donc brièvement signalés, tout en bas de la page 8… avec une erreur sur le total : le magazine a oublié 4 maisons.

 

Page 9, « le département contraint d’augmenter ses impôts »

Pour ceux qui n’auraient pas tout compris après l’édito du maire, le magazine vous propose une deuxième démonstration parfaitement objective et honnête, ça va sans dire !

Pour une fois, un montant est annoncé mais il est minimisé : c’est 66% d’augmentation qu’il faut appliquer sur la part départementale de la taxe foncière, ce qui fait 140 € à quelques centimes près…et non 125 € « en moyenne ». Le magazine compatit : « une mesure impopulaire certes, mais nécessaire ». Quand la MJC augmente ses tarifs après suppression de 35000 € de subvention en 2015, c’est un « coup de massue » inacceptable pour P. Benassaya (voir notre article du 20 février), mais quand le conseil départemental augmente les impôts, c’est « nécessaire ». Quelle objectivité, quelle impartialité !

Puis on tente de nous faire croire que la gestion du département est « vertueuse » et que cette augmentation permettra de maintenir ses aides pour les collèges, les transports, le logement, etc… mais il faudra « contrôler » les dépenses de personnel… autrement dit, quand la PMI de Bois d’Arcy fermera, ce sera la faute de l’Etat, et non parce que le maire de la Ville n’aura pas su la défendre au sein du conseil départemental où il est pourtant élu.

Une simple remarque en passant : le département a-t-il l’intention de diminuer son budget de « coopération internationale », à savoir 1,8 million en 2015 ? Fallait-il dépenser 730 000€ en 2015 pour financer la construction d’une « Maison des Yvelines » au Sénégal ? Le départemental fait-il vraiment des « efforts d’économie », comme dit le magazine qui s’est certainement très bien renseigné ?

 

Page 10, « Réparer les défauts de construction à la Croix-Bonnet »

Encore un titre tout en finesse, où l’on distingue sans difficulté une nouvelle attaque contre les équipes Vuilliet ! C’est l’adjoint aux travaux qui ajoute une pleine « pelletée » d’accusations : « malfaçons… intolérables et incompréhensibles » sur les écoles de la Croix-Bonnet, « responsabilité de l’ancienne équipe ». Cet adjoint s’emballe tellement dans son désir de s’en prendre à ses prédécesseurs qu’il finit par dire… n’importe quoi : il reconnait que la garantie décennale est toujours valide, avant d’ajouter qu’il n’est pas « concevable que la Ville paie les travaux »… justement, elle n’a pas à payer quand la garantie décennale est « valide ».

Mais tout est bon pour charger « l’ancienne équipe » : c’est bien connu, tout le monde a vu Claude Vuilliet en personne creuser les fondations des écoles de la Croix-Bonnet, ce qui explique les fissures, poser la charpente et les tuiles, ce qui justifie les fuites, et faire exprès de poser des toilettes avec évacuations défectueuses.

Il est vrai qu’il y a eu des problèmes au niveau des WC et de la toiture, comme cela arrive malheureusement parfois, problèmes qui ne sont apparus qu’après la réception des bâtiments, comme le précise l’adjoint aux travaux... qui ferait bien de se calmer car rien ne lui garantit qu’il ne soit pas confronté aux mêmes problèmes sur les travaux supervisés par ses soins.

 

Page 11, « extension des zones bleues »

Une page entière… pour rien ! Les zones bleues évoquées existaient déjà avant 2014 (marché, place Truffaut) et celle du parking-mairie n’est plus très récente. Alors à quoi bon cette page ?

Il s’agit juste de « parler » encore de la police municipale et au passage de montrer la voiture qui vient d’être achetée  pour « sécuriser ses interventions » (???) et « augmenter sa visibilité »… c’est sûrement ce dernier point qui compte le plus pour les élus.

Une fois de plus, rappelons que la création de ladite police n’a débouché pour l’instant que sur une seule embauche les autres « policiers » étaient déjà ASVP auparavant avec les mêmes tâches et avec un véhicule identique mais sans « police municipale » écrit dessus. Le plus important à Bois d’Arcy est de communiquer, on l’a compris.

Cependant, il y a eu indubitablement un changement malgré tout : les contraventions tombent de plus en plus, sans avertissement préalable. Des Arcisiens sont même verbalisés lorsqu’ils stationnent à moins de 5 mètres des passages protégés ! Et la fourrière n’est pas encore entrée en fonction.

Quand on connait les horaires d’ouverture de la police municipale et la tranquillité de notre commune, on peut raisonnablement penser que ce sont surtout les contraventions qui resteront dans la mémoire des Arcisiens.

 

Page 19, la tribune libre

Cette tribune, écrite par le maire, est un condensé du contenu habituel du magazine. C’est normal puisqu’il en contrôle le contenu avec sa directrice de cabinet. On retrouve donc les mêmes clichés : « nouveau », « bonne gestion », « idées nouvelles », « services publics plus réactifs et plus proches », «  notre ville est en train de changer… plus moderne, plus connectée », « changement de cap », « récompenses obtenues », « gestion vertueuse », « innovation », « pragmatisme », « action », « sans toucher à la fiscalité » (il ose toujours)… C’est la bonne vieille méthode Coué : à force de répéter les choses, le maire s’imagine que tout le monde va y croire.

L’autre facette de cette tribune, c’est évidemment le dénigrement de l’opposition qui a le malheur de donner des chiffres précis sur le « le train de vie inconsidéré fait de dépenses somptuaires », sur les logements à venir, et qui évoque les mensonges du maire en conseil.

Que le maire s’en prenne à son opposition, c’est somme toute dans l’ordre des choses. Le problème est le registre employé : comme nous l’avons déjà signalé, il ne connait que deux attaques : soit les délateurs de Vichy, soit le Moscou de Staline. Aujourd’hui, nous avons droit au registre stalinien : « ennemi de classe », « clientélisme (tiens, comme dans l’édito !) électoraliste », « parti pris idéologique »… tout cela sans rien de concret bien entendu, l’essentiel est de dénigrer. A qui fera-t-il croire, par exemple, que l’économie était un « ennemi de classe » sous Claude Vuilliet ? Pense-t-il que les Arcisiens ignorent la Croix-Bonnet et ses 2000 emplois ?

Encore une fois, le maire oublie que les Arcisiens ont de la mémoire : ils savent très bien ce qui est « nouveau » depuis 2014, notamment que leur maire utilise le magazine municipal comme tribune politique et comme instrument de propagande et, accessoirement, qu’il leur ment sans cesse en affirmant que les impôts n’augmentent pas.

14:37 Publié dans Journal municipal

20/02/2016

Conseil municipal du 16/2 : à lire sans modération et jusqu'au bout

Avant d’aborder les 4 points particulièrement importants de ce conseil, signalons que notre groupe a fait une déclaration, en préliminaire, en demandant qu’elle soit versée au procès-verbal. Depuis deux mois, nous attendons toujours que le maire nous fournisse, comme c’est notre droit le plus strict, les factures de la société IPANEMA (voir notre article du 17 décembre 2015). On ignore toujours comment et à quel prix cette société a effectué le logo et la charte graphique de la ville. On se demande également ce qu’elle a pu fournir comme prestation de 9000 € pour le «festival» de la bande annonce… préparé et animé par Vincent Perrot. S’il n’y a rien à cacher, pourquoi le maire refuse-t-il de nous montrer ces factures ?

Notre lettre recommandée du 22 décembre est restée sans réponse. Notre déclaration du 16 février dernier informait le conseil que nous saisissions la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) pour obtenir ces factures qu’on nous cache. Visiblement mécontent, le maire s’est contenté de déclarer que cela prendrait du temps avant que nous obtenions gain de cause. Nous attendrons donc, mais le maire en sortira-t-il grandi ?

 

1 - Les décisions municipales

Les vœux du maire ont coûté très cher à la Ville :

  • Au moins 12 000 € pour les vidéos

  • 21 657,60 € pour le buffet… dont 1980 € d’huîtres !

  • L’animation a été facturée 13 173,57 €… Au lieu de se contenter des moyens techniques de La Grange (comme avant 2014), le maire a préféré payer très cher pour en mettre «plein la vue» de ses administrés… Sur la photo ci-dessous, on peut juger de l’installation :

voeux1.png

Quatre ordinateurs, pas moins c’est dire si les SMS du public étaient spontanés !

Au total, ces vœux ont coûté au moins 46 831 euros Pas mal pour une ville qui est censée être saignée à blanc par l’Etat. Dans le même temps, on sucre 40 000 € de subvention annuelle à la MJCPour deux jours de vœux, le maire a dépensé près de quatre années de SMIC. Quel sens de l’économie !

Mais ce n’est pas tout ! Une autre décision municipale mérite notre intérêt. En décembre dernier, suite à nos questions, le maire avait affirmé que les petits films tournés par un caméraman arcisien (présentés lors des vœux) ne coûtaient que 5000 € à la Ville. On se doutait bien que ce n’était pas sincère…

Ce 16 février, nous avons appris que, le 29 janvier dernier, le maire a signé un contrat de 27 606€ (pour deux ans) avec la société Y’Vidéos, dirigée par ce même caméraman (comme le monde est petit !), pour la réalisation, chaque mois, de 3 à 5 minutes de vidéos diffusées sur le site de la ville afin de présenter les «événements» du mois passé Ce monument d’information municipale s’appelle Bois d’Arcy Web TV… et ne sert strictement à rien puisqu’il n’ajoute rien au contenu du magazine. Mais ça coûte 27 606 €. Au moins les Arcisiens savent pourquoi ils paient des impôts.

Il faut maintenant évoquer l’un des clous de cette soirée. Notre groupe s’est étonné de ne pas trouver dans les décisions municipales la facture du tournage effectué par un drone afin de montrer Bois d’Arcy vue du ciel (vidéo diffusée lors des vœux du maire). Pourtant il doit y en avoir pour plus de 7000 euros.

Le maire a alors répondu ceci, à la virgule près : «Ah vous voulez dire le film ? Alors je… Alors attendez, attendez… je crois que… oui… oui, c’est compris… oui c’est compris dans le… dans l’avant-dernière décision municipale, c’est un contrat qui est forfaitisé. Regardez bien l’avant-dernière décision municipale, c’est un contrat qui démarre au 1er janvier 2016… au 31 décembre 2017… qui comprend… d’ailleurs notre… notre caméraman est là… qui comprend dans ce forfait les films ainsi que la Web TV… Il y a dedans les films et la Web TV… C’est un forfait mensuel. Vous voulez… Je peux préciser si vous voulez encore plus euh… c’est un contrat qu’on a… qu’on a… qu’on a fait avec euh… Yvonick… qui est dans la… qui est dans la… le… la salle… pour un montant de 27 000 euros pour deux ans… donc 13 000€ à l’année à peu près… donc à peu près 1000 euros par mois, voilà».

Vous l’avez compris, Yvonick est le cameraman en question, responsable d’Y’Vidéos, qui était justement dans la salle du Conseil en train de faire des prises de vue. Et le maire a donc affirmé, en sa présence, qu’il avait effectué le film avec le drone… sans que ça ne coûte rien de plus à la Ville que ce forfait de 13 000€ par an, signé le 29 janvier 2016….

Sauf que c’est peu crédible !!

Voici ce qu’on peut trouver sur la société d’Yvonick, Y’Vidéos : (817 419 898  R.C.S. VERSAILLES)

yvideos.png

Pas question de drone, et surtout une création le 1er janvier 2016, juste à temps pour signer un contrat juteux avec la Ville.

Et que trouve-t-on sur Twitter ? Que le film par drone a été réalisé par la société… P comme Productions … qui n’a rien à voir avec Y’Vidéos.

pcomprod1.png

Remarquez que ce twitt a été posté le 12 janvier, cela pourrait tromper… mais pas du tout. Voilà ce que dit cette société sur Facebook :

pcomprod2.png

Vous avez bien lu : le film a été tourné en octobre. Alors combien la Ville a-t-elle payé ? C’est d’autant plus stupide qu’il suffit de regarder le film sur le site de la Ville pour avoir la confirmation que ce n’est pas Y’Vidéos qui l’a tourné. Voilà ce qui apparaît à la dernière image, au bout de 7 min 19 :

pcomprod3.png

Une fois de plus le maire n’est pas sincère en Conseil, ce qui est indigne de sa fonction et scandaleux sur le plan démocratique. Nous n’en resterons pas là.

 

2 - Les futures constructions sur les avenues Jaurès et Paul-Vaillant Couturier

Trois délibérations validaient ces constructions. Le maire et son adjoint à l’urbanisme ont uniquement évoqué la participation importante que les promoteurs vont verser à la ville pour la rénovation de voiries, la construction ou l’agrandissement de locaux scolaires. A aucun moment le nombre de logements construits n’a été indiqué. Ces chiffres figuraient pourtant dans le dossier du conseil. Nous allons donc les communiquer :

terrainjoly.jpg

 

 

A la place des terrains Joly, juste à côté de la résidence Normandie, «environ» 47 logements…

 

 

 

terrainbut.jpg

 

A la place de l’ancien magasin BUT, 54 logements… et 4 maisons.

 

 

 

 

terrainvillejade.jpg

 

 

A la place du restaurant Villa de Jade, 34 logements…

 

 

 

Au total 139 nouveaux logements sur des terrains qui ne figuraient même pas dans le périmètre de l’ancien projet «cœur de Ville». Rappel : nous annonçons ces projets d’urbanisme depuis plus d’un an.

Au fait, si nous ajoutons les 41 logements en cours de construction au 17/19 avenue Paul Vaillant Couturier, nous arrivons à 180 logements sur 500 mètres avec au milieu le carrefour de la mairie, pour lequel aucun projet d’aménagement n’est envisagé.

Enfin si l’on compte les 400 logements à la Croix Bonnet et les 246 du terrain FUJI, on atteint 826 logements… engagés en moins de 2 ans. Un exploit de la part d’un maire qui s’est fait élire en promettant d’arrêter les projets d’urbanisme. Un mensonge de plus.

 

3 - Le PLU

Ce 16 février, l’équipe majoritaire a arrêté son Plan Local de l’Urbanisme. Il sera prochainement soumis à enquête publique. Ce document détermine les «orientations d’aménagement et de programmation» (OAP) pour les années à venir.

En voici un extrait :

  • Les OAP du Carrefour du Puits, depuis la gendarmerie jusqu’à l’autre côté de l’avenue PV Couturier : 6 300 m2 environ, et du quartier de la Croix Bonnet : «opérationnalité envisagée à court/moyen terme (2 à 10 ans) + ou – 750 logements» (page 4 du document)… dont 350 pour le carrefour du Puits…

  • L’OAP Mairie «pouvant connaître une opérationnalité à court- moyen ou long terme»… en clair 15 ans maximum : il s’agit des terrains occupés par la mairie et les pavillons municipaux, les terrains de l’annexe Turpault et le long terrain sur l’avenue Henri Barbusse. Tiens, ce sont les terrains prévus dans l’ancien projet «cœur de ville», supprimé en juin 2014 par P. Benassaya.

Que dit le nouveau PLU ? «D’importantes opérations de logements sont donc envisageables»Mais il faudra effectuer «dans un souci de cohérence et de sécurité des déplacements (terrains hôtel de Ville, terrains du marché couvert, parcelles de l’école Turpault)»… Cela ressemble de plus en plus à notre ancien projet cœur de ville… Et combien de logements sont envisagés ? «305 logements maximum réalisés en lieu et place des bâtiments existants sur 1,9 hectare»

Conclusion : le maire prévoit donc 305 logements au carrefour de la mairie, d’ici à 15 ans, plus 350 environ au carrefour du puits… Si on ajoute les 826 logements déjà engagés, on voit le peu de valeur de ses promesses électorales. Finalement, il a promis de supprimer le projet «cœur de ville» afin de gagner les élections… pour mieux le faire réapparaître, après 2020, en plus dense… puisque, entre temps, 180 logements non prévus auparavant auront été construits dans le même secteur : soit 305+180 = 485... Mais sera-t-il encore maire après 2020 ? Les Arcisiens vont-ils apprécier d’avoir été ainsi trompés ?

 

4 - Question de notre groupe, envoyée 48 heures à l’avance

Dans l’autre article que nous publions ce jour, nous racontons comment le maire a utilisé un fichier des adhérents de la MJC pour leur écrire directement, ce qui est illégal. Derrière ce procédé peu démocratique, il y a surtout la suppression de 40 000€ de subvention pour la MJC, après les 35 000 de l’année dernière. Un record, qui semble bien n’avoir d’autre but que de couler cette association.

Nous avons donc demandé au maire comment il avait obtenu ce fichier.

Réponse au mot près :

«Pourquoi on a écrit aux adhérents ? Tout simplement parce que nous avons été mis en cause il y a plusieurs mois dans un éditorial de la MJC… un éditorial dans un document payé par la Ville… ce qui est plutôt, au niveau des valeurs… plutôt sympathique. Un éditorial qui remet en cause la gestion euh… de la ville… la gestion euh… vis-à-vis de la MJC… vis à vis… euh… des associations. On a pas l’occasion… on ne peut pas répondre parce que bien évidemment c’est la libre expression des associations et… euh… on n’a pas pu vraiment répondre si ce n’est que par un courrier que nous avons adressé à la direction de la MJC. Ensuite il y a eu d’autres anecdotes qui fait… qui font que les relations se sont un peu tendues… .Tout c’que j’vous dis, je l’ai dit… hein… on peut enregistrer, on peut photographier, c’est pas un souci… tout ce que j’vous dis je l’ai dit à la direction de la MJC… tout est transparent… Y a pas de procès de Moscou ici, c’est pas en tous cas nos valeurs».

 S’ensuit alors une mise en cause directe du directeur de la MJC, que nous ne rapporterons pas ici, sauf sur un point : en parlant du personnel municipal le maire dit «mon personnel»

 Et le fichier des adhérents dans tout ça ? Voilà enfin la réponse :

«Nous on a aucun moyen, je vous l’dis tout de suite, d’avoir le fichier de la MJC. Je sais pas comment faire… Si j’le demande au président de la MJC, y va pas m’le donner, c’est normal, c’est une association. Or il y a un fichier en mairie des adhérents de la MJC… et nous avons donc demandé aux services ainsi qu’au président de la MJC à quand remonte ce fichier… Ce fichier remonte en fonction des adhérents, des adresses, des mails… j’vais pas entrer dans l’détail… ce fichier remonte à 2011, 2012. Donc moi j’vous pose la question : comment avez-vous réussi à avoir ce fichier à l’époque ? Comment vous avez réussi, parce qu’on aimerait bien savoir comment vous faites pour récupérer un fichier qui a été daté par le président de la MJC également… donc comment vous avez réussi à obtenir un fichier… c’est quand même intéressant Vous aviez quelqu’un qui vous a… »

 Voilà le tour de passe- passe : le maire s’est procuré un ancien fichier de 2012… et il nous accuse de l’avoir obtenu puisque nous étions majoritaires à l’époque. Ainsi il pense sans doute éviter d’être mis en cause pour possession illégale d’un fichier informatique. Le problème, c’est que c’est lui qui vient de l’utiliser pour écrire aux adhérents !

Dans tous les cas, nous affirmons que jamais nous n’avons eu de fichier des adhérents de la MJC en mairie.

D’ailleurs quand Claude Vuilliet a demandé dans quel service ce fichier aurait été trouvé, le maire a refusé de répondre :

 «Dans quel service ? Ben j’sais pas… j’en sais rien dans quel service… Moi j’ai obtenu ce fichier je l’ai et j’ai pu envoyer les courriers… J’vais pas vous donner l’nom de la personne qui avait le fichier aussi… J’fais pas de délation» (ici le maire murmure mais on entend «on l’subit»).

Eh oui, le maire nous considère comme des «délateurs» parce que nous faisons notre travail d’opposition et il y a fort à faire. C’est sa technique : insulter ses opposants faute de pouvoir leur répondre valablement. Sur les réseaux sociaux, il passe beaucoup de temps à nous insulter, toujours avec la même obsession : nous sommes soit des «corbeaux», des «délateurs», soit des «petits commissaires du peuple» comme à «Moscou». Il n’a pas d’autre référence que ces deux là et vous pouvez constater qu’il les a utilisées toutes les deux dans son discours : «délateur» et «Moscou».

 Remarquez aussi le lapsus révélateur : «j’ai obtenu ce fichier»…

Mais ce n’est pas fini : «Ce fichier nous ne l’avons pas obtenu puisque je ne sais pas comment, moi, obtenir un fichier à moins d’avoir un élu… euh… ou de quelqu’un qui soit du Bureau de la MJC et qui fasse passer le fichier… peut-être que vous, à c’t’époque là, c’était le cas ? Mais nous, non, on a pas pu l’obtenir… »

 

Il l’a donc quand même demandé s’il n’a pas pu l’obtenir ? Il faudrait savoir. Remarquez aussi que le maire essaye d’accuser indirectement les membres de notre ancienne équipe qui étaient proches de la MJC… Quelle élégance !

Mais trêve de plaisanterie : nous savons qui, dans l’entourage du maire actuel, a demandé et obtenu ce fichier… et nous savons également auprès de qui. Tout cela n’est pas reluisant, loin s’en faut. Il ne faut vraiment pas avoir beaucoup de morale pour agir de la sorte… mais nous ne sommes pas surpris… Quant au procédé employé par le maire lors de ce conseil, est-il besoin de le qualifier ?

 Et finalement qu’en est-il de la baisse dramatique de la subvention à la MJC ? Voici la réponse du maire :

«On leur a demandé aussi de faire des efforts de réduction de dépenses, de train de vie, c’est ce que nous faisons, nous, en mairie C’qu’on demande à la MJC… enfin la MJC n’est pas au-dessus des lois… Voilà ça fait plus de deux ans qu’on fait ça, qu’on traque des économies… on essaye de trouver de l’argent».

 Ça, ils l’ont trouvé l’argent, en matraquant les Arcisiens avec les augmentations de tarifs et d’impôts ! Quant aux économies… relisez le début de cet article !

 Mais laissons la parole au Maire qui n’en a pas terminé :

«Si malgré tout cela la MJC décide… c’est son droit, c’est une association… si la MJC décide de ne pas faire les efforts de solidarité… Nous notre objectif, très honnêtement, j’vous l’dis en toute franchise, ce sont les adhérents qui nous intéressent… voilà, c’est les adhérents, les Arcisiens qui font les activités et on ne doit pas les léser… et eux ont déjà été lésés parce que la réponse de la MJC à l’effort de solidarité c’est pas de traquer les dépenses, mais d’augmenter les tarifs… comme augmenter les impôts, c’est une politique… bon, c’est pas c’qu’on leur demandait, voilà, mais eux c’est le réflexe fiscal… hein ? Dès qu’y a un problème, on augmente… Eh bien... euh… voilà, donc s’ils devaient mettre la clef sous la porte, eh bien nous récupèrerons c’qu’on peut récupérer en matière d’emploi… je sais pas… j’en sais rien, on n’en est pas là et d’toute façon c’est pas d’actualité, mais en plus on récupèrerait les activités… Ah, ça oui ! on les récupèrera… parce qu’on ne lèsera pas les adhérents qui ont déjà eu un coup de massue et qui ne méritent pas d’en prendre un deuxième».

C’est confondant ! Le maire étrangle la MJC mais c’est de la faute de son bureau si les adhérents ont vu leur cotisation augmenter Il faut oser. Détail amusant, il fait son autoportrait en évoquant le refus de faire des économies et la décision d’augmenter les impôts : effectivement les Arcisiens ont bien reçu un coup de massue en 2015 avec leur taxe d’habitation (et même un deuxième si l’on pense aux familles qui ont subi deux augmentations de tarifs en 9 mois) et ce n’est qu’un début ! En 2016, les propriétaires arcisiens vont payer 140€ de plus sur la part départementale de la taxe foncière, +66%...augmentation votée au conseil départemental par le maire de Bois d’Arcy.

21:14 Publié dans Conseil municipal

MJC en danger

L’équipe municipale veut-elle la mort de la MJC de Bois d’Arcy ?

Malheureusement, il semble que ce soit le cas si l’on en juge par la baisse insupportable de sa subvention.

Rappel :

1 - La MJC-MPT est une association très ancienne (plus de 50 ans) qui a donc travaillé avec 8 municipalités successives. Installée d’abord dans l’espace Baragué, puis au stade Jean Moulin dans un 1000 Club (structure voulue par André Malraux sur l’ensemble du pays), elle se trouve depuis mars 2005 rue du Parc, à côté du service jeunesse de la Ville. Elle propose des cours divers (danses, poterie, langues, informatique, réfection de sièges…) et dispose d’un studio d’enregistrement. Elle organise aussi des concerts dans sa salle l’Abri-Blues. Elle a environ 500 adhérents et elle les accueille 6 jours sur 7.

La MJC emploie 15 personnes, 9 en CDI et 6 vacataires. Jusqu’en 2014, elle recevait 175 000€ de subvention municipale, ce qui est normal quand on connait le travail fait et son implication dans la Ville.
En 2015, la subvention de la Ville a chuté de 35 000€. «C’est comme ça» a sobrement commenté l’adjoint aux finances.
Cela a conduit la 2ème adjointe au maire à démissionner : «Je ne pouvais pas assumer cette décision. Cette baisse va mettre en péril la pérennité de l’activité de cette association» (Les Nouvelles, 25/03/15). Le maire affirmait alors, dans le même article : «Si la MJC lance des projets, on sera là pour l’épauler»…
 
2 - En septembre 2015, l’éditorial de la plaquette annuelle de la MJC évoquait les difficultés auxquelles l’association était confrontée. Cela n’a pas plu au maire, il l’a d’ailleurs confirmé lors du conseil municipal du 16 février dernier.
 
3 -  Le 1er décembre dernier, P. Benassaya a écrit à la MJC :

lettreMJC1.png


 
100 000 € en 2016, soit 40 000€ de moins ! Ce courrier du 1er décembre intervient 51 jours avant le 20 janvier, date limite de dépôt des demandes de subventions en Mairie. La MJC était donc condamnée avant même d’avoir annoncé ses projets. Il est évident qu’avec cette somme, il lui est impossible de maintenir la totalité de ses activités.
Notez l’ambition du maire à l’égard de la jeunesse : pour tout projet, il demande à la MJC de diffuser des matchs de foot !


4 -  Le bureau de la MJC a donc convoqué une Assemblée Générale Extraordinaire le 4 février dernier, et a envoyé à ses adhérents les copies des courriers échangés avec la mairie depuis septembre.
 
5 -  Le 8 février, le maire adresse une lettre, par mail et par courrier (avec timbre au tarif normal, soit au moins 300€ de frais), aux adhérents de la MJC ! C’est une grande première : un élu s’empare du fichier des adhérents d’une association et les contacte directement, ce qui est parfaitement illégal. Dans notre article sur le conseil municipal du 16 février, vous découvrirez comment le maire a expliqué cette… anomalie. Le plus amusant est que ce fichier date de 2012 et qu’un certain nombre de personnes ont reçu la lettre du maire alors qu’elles ne sont plus adhérentes.
 
Que dit ce courrier ? C’est un vrai festival de morceaux choisis :

  • Bien entendu, c’est encore la faute des baisses de dotations de l’Etat si la subvention est passée de 175 000 à 100 000€ (en 2 ans). D’ailleurs le maire rabâche une nouvelle fois qu’il n’a pas augmenté les impôts… la bonne blague !

  • Place ensuite à l’attaque :

lettreMJC2.png 
Bref, si la MJC –aux «objectifs moins «importants» et moins «urgents» que d’autres associations-, devait augmenter ses tarifs, ce serait à cause de «sa propre méthode de gestion» et de son manque «d’humilité»… mais absolument pas à cause de la baisse de 75 000€ de subvention... 
La suite du courrier est du même calibre :

lettreMJC3.png


Il faut oser prétendre que la MJC prend ses adhérents en «otages»… Il faut aussi avoir un certain cynisme pour présenter le versement de 100 000€ comme un élan de générosité, sans évoquer naturellement les coupes drastiques. On remarque également que le maire place le «débat» sur le champ politique, sans raison valable. Il peut ainsi se faire passer pour la victime : c’est évident, la MJC est responsable de sa baisse de subvention !
Quant à la municipalisation éventuelle du personnel de la MJC, c’est une plaisanterie : cela coûterait beaucoup plus cher à la Ville.
En conclusion, le maire, grand seigneur, se veut magnanime : «Je ne désespère pas de faire entendre raison à votre direction. Malgré leurs attaques, j’ai décidé de nouveau de les recevoir, le 11 février prochain, et ne manquerai pas de vous faire part de nos discussions».
 
6 -  Avertis par plusieurs de nos lecteurs, nous avons demandé au Maire des explications sur cette baisse de 43% de la subvention de la MJC. Lors du Conseil du 16 février, il a simplement invoqué les baisses de dotations de l’Etat.
La rencontre avec le bureau de la MJC du 11 février ? Il leur a confirmé le montant de leur subvention. Il doit les revoir début avril pour connaître leurs décisions… Il n’est pas besoin d’être devin pour comprendre que la MJC n’aura pas d’autres solutions que de fermer des activités et de «remercier» certains de ses salariés.
 
Une belle «victoire» en perspective pour le maire… et pour son équipe, qui assiste à tout cela sans broncher. Il va pourtant falloir rendre des comptes aux Arcisiens, tôt ou tard.

 

21:03 Publié dans Chronique

09/02/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°13 (février 2016)

Le magazine de février est sorti avec une semaine de retard (les programmes de cinéma page 16 commencent le 8 février). Aucun article ne justifie ce retard. Aucune information ne dépasse le 24 janvier. Alors ? La réponse est simple : notre tribune arrivant le 20 janvier au service communication, le maire et sa directrice de cabinet ont adapté le contenu du magazine en conséquence. Habituellement ils répondent directement dans la tribune de la majorité, mais cela devient trop voyant et c’est bien peu démocratique. Ils ont changé de tactique, cette fois ils répondent dans les pages du magazine, espérant contre balancer nos propos.

Pour le reste, rien de nouveau dans ce numéro 13. Chaque page dégouline d’autosatisfaction et toutes les occasions sont bonnes pour nous attaquer. On retrouve aussi les habituels mensonges et quelques grosses cachotteries…

 

Edito, page 3

Voilà un premier exemple de «réponse» à notre tribune.

Nous avons eu le malheur d’écrire ce que beaucoup d’Arcisiens pensent et disent (chut ! le maire n’est pas au courant), à savoir que la municipalité supprime les manifestations qui créaient du lien social pour les remplacer par des séances de promotion du maire et de son équipe. Nous avons aussi, crime de lèse-majesté, affirmé que le magazine n’était plus qu’un vulgaire outil de propagande et ne parlait plus des Arcisiens.

La réponse est donc dans l’édito. Aujourd’hui, Bois d’Arcy est «moderne»… avant, sous Claude Vuilliet, c’était le Moyen-âge. Place aux «méthodes de travail innovantes», aux «services plus réactifs et plus modernes»… «Les anciennes pratiques imposant des procédures administratives lourdes et complexes sont révolues. Place au changement !» écrit le maire. Bien sûr, avant tout le monde venait en armure à la mairie, c’était «lourd et complexe».

Et quel plus bel exemple de «modernisation» que la mensualisation du journal et la présence de la Ville sur les réseaux sociaux ? «Une révolution en matière de service public !» s’exclame le maire. Vous n’êtes pas convaincu ? Ce n’est pas fini, il y a aussi «l’application mobile interactive» qui permet de «communiquer en direct avec les services municipaux 24h/24»… Vous avez bien lu «en direct… 24 heures sur 24»… quand on pense que la police municipale est fermée dès 17h15…

Autre révolution : la mairie ouverte «le jeudi en nocturne de 13h30 à 19h30». Déjà on ignorait que la nuit tombait dès 13h30, mais c’est juste une «perle» de plus dans le grand B.A-BA (Bêtisier Annuel de Bois d’Arcy). Nous sommes étonnés que le journal ne parle pas de l’affluence durant cette «nocturne» ? Peut-être n’y a-t-il pas grand monde ?

N’oublions pas non plus que le maire a «élargi» nos droits avec 11 tribunes par an «et une sur le site internet tous les mois», affirme-t-il… En fait c’est la même que celle du magazine, il ne faut pas rêver… d’ailleurs, en date du 8 février, notre tribune de février n’a toujours pas remplacé celle de janvier, c’est dire si on est «réactif» en mairie.

Tout cela, bien entendu, «sans augmentation budgétaire», grâce à «des solutions innovantes». Passer de 6 numéros par an à 11 numéros de 20 pages, c’est le même prix, c’est évident.

Autre exemple de «modernité» :

Les futurs «conseils de quartier», qui sont censés naître au printemps… sans plus de précision. Le magazine de janvier affirmait qu’ils seraient présentés en février… il n’en est rien. On se souvient d’ailleurs que ces fameux «conseils» sont annoncés depuis deux ans, mais qu’ils sont toujours repoussés.

Mais à quoi vont-ils servir ? On peut se poser la question quand on sait qu’il existe déjà 13 commissions municipales, auxquelles sont adjoints 12 comités consultatifs de 8 Arcisien(ne)s… (la commission des finances n’a pas de comité consultatif). Or, que constate-t-on au bout de deux ans ? La plupart des commissions ne se sont jamais réunies, et certaines ne se sont réunies qu’une fois. Quel est l’intérêt d’ajouter d’autres «comités»  si c’est pour le même résultat ? Ne serait-ce pas un peu «lourd et complexe» ?

Enfin, il faut aussi taper sur l’opposition en tentant de la ringardiser : «Bois d’Arcy change d’époque. Certes, il reste encore beaucoup à faire car nous partons de loin. Mais quand je regarde le chemin parcouru en à peine 2 ans je suis convaincu que nous pourrons bientôt dire que notre ville est enfin entrée dans le XXIème siècle».

Comme tout cela est léger et objectif ! Le maire semble oublier qu’il ne s’adresse pas qu’à son opposition… Il s’adresse à tous les Arcisiens qui commencent sérieusement à en avoir assez qu’on les prenne continuellement pour des imbéciles.

 

Page 4, les vœux du maire

Notre dernier article (blog du 17 janvier) était consacré à ce «show» qui s’est déroulé le 7 janvier dernier. Nous n’y reviendrons pas. Remarquons simplement que les annonces pour 2016 sont d’une pauvreté affligeante quant au bilan 2015… inutile d’insister, c’est toujours la même chanson. Un mot quand même sur la «création de la police municipale». A ce jour, cette «création» se limite à l’embauche d’un seul chef. Les autres personnels étaient auparavant ASVP avec les mêmes missions qu’aujourd’hui. Là encore, le maire ferait bien d’écouter les Arcisiens : il y a ceux qui se plaignent des contraventions en cascade (et la fourrière n’est pas encore installée…) et ceux qui ne voient pas à quoi sert une police fermée le week-end et le soir en semaine après 17h15. Beaucoup continuent de dire que Bois d’Arcy, ville calme, n’avait pas besoin de police municipale … Bref, un «franc succès».

Le magazine a d’ailleurs vu grand pour cette cérémonie : il nous parle de «560 personnes présentes ce soir-là» (information répétée en légende d’une photo)… dans une salle qui ne peut contenir que 400 personnes ?? Doit-on penser que personne ne veille au respect des règles de sécurité ? Ou plus simplement que le magazine raconte n’importe quoi ?

Rappel : En janvier, sur les réseaux sociaux, le maire évoquait «500 personnes»… à quoi bon donner des chiffres exacts et honnêtes ?

Bien entendu, cette page permet aussi de rappeler la «baisse dangereuse des dotations de l’Etat» … Il faut bien rappeler aux lecteurs qui est responsable des augmentations d’impôt à Bois d’Arcy ! Surtout que de nouvelles hausses vont venir dès cette année (voir plus loin).

 

Pages 6 à 9, la Croix-Bonnet

Voilà 4 pages qui n’apprennent rien de nouveaumais qui permettent de prétendre quatre fois en deux pages que Claude Vuilliet avait prévu 600 logements supplémentaires à la Croix-Bonnet.

C’est un mensonge qui est souvent asséné dans le magazine et sur lequel nous apportons régulièrement un démenti ferme. Pour le conseil municipal du 18 juin dernier, notre groupe avait déposé une question écrite. Nous demandions au maire d’apporter la preuve de ses affirmations sur ce prétendu projet de 600 logements. Bien entendu il n’a pu fournir aucun document confirmant ses dires. Il a juste prétendu que des responsables de l’AFTRP lui avaient parlé «de deux projets, l’un de 490 et l’autre de 590 logements». Claude Vuilliet avait alors confirmé qu’il n’avait aucun projet de ce type. Peu importe, le magazine continue encore et toujours d’affirmer le contraire, en citant, bien entendu, 590 logements, pas 490 ! Tout cela pour présenter les 400 logements décidés par le maire actuel comme une amélioration.

Le magazine n’a pas peur non plus de prétendre que l’activité économique «connaît un essor particulièrement important»… et de citer toutes les entreprises qui étaient déjà installées avant 2014, sous les mandats de Claude Vuilliet.

Quoi de neuf depuis 2014 ? Principalement «l’extension du Leroy-Merlin, le transfert d’Arcy menuiserie et des transports Joly»… c’est-à-dire des entreprises déjà installées sur notre ville avant 2014. Il est d’ailleurs étonnant que le magazine ne parle pas des immeubles qui vont se construire sur les terrains actuels des entreprises Joly et Arcy menuiserie… rue Paul-Vaillant Couturier, juste à côté de la résidence La Normandie, presque en face des 41 logements en cours de construction. Un oubli sans doute…

Le magazine annonce aussi un EPHAD (maison de retraite) sans autre précision. S’agit-il de la poursuite des contacts engagés par l’équipe Vuilliet fin 2013 pour le déplacement de la maison de retraite de Thiverval à Bois d’Arcy ?

Quant aux «équipements publics de proximité» cités page 8, il n’est fait aucune mention que la plupart sont prévus depuis bien avant 2014. Par exemple, la salle multi-sports, la micro crèche, les jardins familiaux et les aires de jeux… Nous le disons dans notre tribune libre, le magazine fait de la propagande, pas de l’information.

 

Page 10, le retour de «l’heure du Conte»

On ne peut que s’interroger devant une rubrique qui s’intitule «Le saviez-vous ?»… et qui pose en fait des questions à l’adjoint aux finances sur le futur budget 2016. Comment les lecteurs pourraient-ils déjà savoir ce qui sera voté en mars prochain ?

Mais c’est toujours comme cela avec cette «heure du Conte», elle n’est pas là pour informer mais pour asséner des messages, toujours les mêmes. En bref : tout est la faute du gouvernement, nous sommes de bons gestionnaires (deux fois «bonne gestion» en quelques lignes), nous n’augmentons pas les impôts (air connu), nous préservons des services de qualité sans faire payer les famillesRien de concret, que du blabla.

L’autre intérêt, si l’on peut dire, de cette rubrique est de montrer la photo du premier adjoint Il faut habituer les Arcisiens à son visage car le maire est très sollicité par ses diverses occupations extérieures : vice-président de VGP, conseiller départemental, président d’Yvelines Aménagement, Président du CAUE*des Yvelines (qui dépend du conseil départemental) et membre du conseil d’administration du CAUE d’île de France… va-t-il s’arrêter là, celui qui se prétendait «maire à plein temps» ?

*CAUE= Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement

 

Page 10, le budget 2016

Le magazine vous le jure : «pas de hausse d’impôt en 2016»… et précise plus bas «comme en 2014 et 2015». Il ne faut avoir peur de rien pour annoncer cela alors que tout le monde connaît la réalité : 120 euros de plus en 2015 (au minimum) grâce au maire et à son équipe.

On peut donc craindre le pire pour 2016, et c’est même déjà acté par le conseil départemental (voir article suivant). On peut aussi découvrir, toujours page 10, que la ville attend une augmentation de recettes de «390 000€» en 2016… Il n’y a pas 36 façons de faire entrer des recettes : pour les particuliers, cela signifie impôts ou augmentations des tarifs. Il faudra attendre le vote du budget pour en savoir plus.

Que penser ensuite de la mention de 200 000€ de «baisse des subventions» qui figure au bas de cette page ? Que va-t-il rester aux associations arcisiennes, qui ont déjà été pénalisées lourdement l’année dernière ? Les informations que nous avons sont plutôt inquiétantes… mais attendons les chiffres définitifs pour en parler.

Signalons enfin l’extrême hypocrisie du magazine qui s’en prend encore au FPIC (fonds de péréquation intercommunal) et à la somme que la Ville doit verser parce qu’elle appartient à une intercommunalité riche (l’entrée de Vélizy dans VGP est d’ailleurs en partie responsable de cette augmentation du FPIC). Comment peut-on critiquer cette dotation provoquée par notre appartenance à VGP… sans rappeler les économies que la Ville fait chaque année grâce à la mutualisation des dépenses ? Que ce soit pour les transports, pour la déchèterie, pour la subvention à l’école de musique ainsi que pour les travaux qui y sont effectués en ce moment (et ce ne sont que quelques exemples), la Ville est gagnante. Une fois de plus, ne comptez pas sur le journal pour donner des informations honnêtes.

 

Page 11, «les aides financières du département»

«Aide précieuse» ajoute le magazine… On a bien compris que tout ce que fait le département est formidable depuis que le maire est conseiller départemental. La preuve, une subvention de… 21 000€ pour la rue d’Arcy… Rien de bien extraordinaire, c’est même très habituel.

Parlons maintenant de ce que le magazine ne vous dit pas : le département a voté (et notre maire avec lui) une augmentation de 66% de la part départementale de la taxe foncière 2016 ! Le taux passe donc de 7,58% à 12,58%. Et en euros, cela va faire combien ? Eh bien chaque propriétaire va payer 140 € de plus dès cette année ! Qu’il faudra ajouter aux 120 euros de la taxe d’habitation, puisque l’abattement est resté à 5% en 2016. Autant dire que les locataires risquent aussi de voir leur loyer augmenter dès le prochain renouvellement de bail, les propriétaires cherchant à compenser leur augmentation de taxe foncière. A part cela, notre maire est soucieux de préserver «le pouvoir d’achat» des Arcisiens...

Autre information que le magazine ne donne pas : la PMI de Bois d’Arcy ne fait pas partie de celles qui seront maintenues par le département, c’est du moins ce qu’annonçait Le Parisien le 2 octobre dernier. C’est Saint-Cyr qui conservera la sienne. Au fait, la présidente de la «commission emploi, affaires sanitaires, familiales et sociales» au sein du conseil départemental est… Sonia Brau, binôme de P. Benassaya dans cette assemblée et accessoirement 1ère adjointe à Saint-Cyr l’Ecole.

Au lieu de nous informer vraiment, le magazine préfère nous signaler que le maire-conseiller départemental a posé au Préfet une question sur la délinquance, le vendredi 22 janvier… Quant à la réponse du Préfet, pas un mot... «Réponse dans le magazine de mars» précise le journal... Ça c’est de l’information !

 

Page 13, «Bois d’Arcy, ville connectée»

Voilà encore une page destinée à répondre à notre tribune : la Ville est moderne, «connectée», elle utilise des «nouveaux modes de communication plus réactifs»… Nous sommes passés du boulier au numérique, en quelque sorte.

Le magazine donne ensuite toute une série de chiffres destinés à prouver le «succès de ces nouveaux outils»… mais on comprend bien que le plus important ici est de répondre à notre tribune. Nous y dénonçons les dépenses de com’ faites à l’occasion des vœux du maire : 12 000 euros pour les films tournés sur Bois d’Arcy, notamment celui fait par un drone (et encore, on pourrait ajouter les frais de personnel municipal, mobilisé un samedi et un dimanche pour le tournage par drone).

On apprend donc que le film «prenons de la hauteur» aurait été vu 5600 fois en 10 jours, sur Facebook ! Et cela prouve quoi ? Ce n’est pas parce que les gens ont la curiosité (bien naturelle) de voir ce film qu’ils approuvent une telle dépense (ou l’action de l’équipe municipale) surtout quand on leur répète sans cesse que la Ville a des difficultés financières. D’ailleurs sur les 5600 qui ont regardé, il n’y en a que 119 qui ont indiqué «J’AIME» et 122 qui ont «partagé». Cela relativise, non ? On peut aussi voir ce film sur Youtube… où il a été visionné 14 fois en un mois. Un «franc succès».

De même, le magazine claironne que 906 personnes ont regardé les vœux du maire en ligne… mais il n’y en a que 22 qui ont mis «J’AIME» et 11 qui ont «partagé»… Cela relativise, non ?

 

Page 14, «des jeunes heureux au SAJ»

Encore une réponse à notre tribune, où nous disons que la jeunesse est maltraitée à Bois d’Arcy. Du coup on nous explique qu’il y a 580 collégiens à Bois d’Arcy (quel rapport ?) et 150 jeunes au SAJ. L’article n’a aucune information nouvelle à donner, on veut juste faire passer un message de plus : la Ville s’occupe des jeunes.

Il n’en demeure pas moins que la Ville a supprimé tous les séjours d’hiver comme d’été, qu’elle a supprimé le poste de directeur du SAJ, qu’elle a retiré 35000€ à la MJC en 2015… On est en droit de se demander ce que la mairie nous réserve pour 2016 ?

Comme par hasard, page 15, un article vante les mérites d’un spectacle jeunesse… alors que notre tribune libre signale leur suppression : en effet, avant il y en avait un par mois, il en reste deux par an ! Le problème est que ce spectacle a eu lieu le 7 février, alors que la plupart des Arcisiens n’avaient pas reçu le magazine.

 

Page 17, démission de l’adjointe au scolaire «pour raisons familiales»

Service minimum pour cette adjointe, reléguée en bas de page, dans un tout petit encadré, en dessous de l’agenda du mois ! Même pas un merci pour son action durant les deux années de son mandat !

Pourtant, toute la page 12 est consacrée aux écoles… c’était peut-être l’occasion d’y mettre un encadré sur cette adjointe, avec quelques mots du maire ?

Non, à la place un petit article explique que le 19 janvier «était organisée la 1ère cérémonie des vœux réservée aux personnels de l’Education»… Il est vrai qu’avant, les personnels de l’éducation étaient invités en octobre en mairie (ils venaient d’ailleurs plus nombreux à l’époque !), maintenant c’est en janvier… ainsi cela devient encore «une première fois».

En tous cas, les élus majoritaires savent à quoi s’attendre, si d’aventure ils souhaitent démissionner.

 

Page 19, tribune libre

La tribune du maire est encore une fois un modèle du genre :

  • L’autosatisfaction : «grâce à une gestion financière exemplaire… »

  • Les mensonges : «l’équipe municipale parvient, cette année encore, à ne pas augmenter les impôts… » 

  • Les attaques mensongères sur notre équipe : «train de vie», «dépenser sans compter l’argent public, laissant à l’abandon l’entretien des bâtiments communaux, les routes et même la sécurité»...Nous nous contenterons de renvoyer nos lecteurs au bilan des 19 années de gestion des équipes Vuilliet, disponible sur notre site boisdarcyclg.info. Quant à «l’abandon de la sécurité», le maire ferait mieux de balayer devant sa porte et de faire installer des palissades sur la chaussée de l’avenue Paul-Vaillant Couturier au niveau des travaux de construction en cours : cela permettrait aux piétons de passer en sécurité. De plus aucune poussette, aucune personne à mobilité réduite ne peut emprunter ce trottoir envahi par les installations de chantier.

  • L’affabulation : pour la 3ème fois, le maire affirme que nous aurions augmenté les impôts si nous avions été élus en 2014. Cela ne fait «aucun doute» pour lui. Sauf que les Arcisiens se moquent bien de savoir ce qui se serait passé, ils voient surtout ce qu’ils ont payé en 2015 et vont payer en 2016 et que le magazine et les élus se moquent d’eux chaque mois en affirmant que les impôts n’augmentent pas.

  • La méconnaissance : il est question de «20 ans de gestion socialiste» à notre sujet… Le maire devrait se renseigner : nos listes ont toujours été présentées par notre association locale, le CLG, et elles ont toujours été constituées à 80 % d’Arcisiennes et d’Arcisiens n’appartenant à aucun parti politique.

  • Et enfin la perle du mois : après le «moins coûteux pour le même prix» du mois dernier, nous avons cette fois «l’équipe du renouveau innove et fait des choix pour proposer aux Arcisiens des services de qualité innovants»… Le mois prochain, on s’attend à ce que l’équipe crée des actions créatives, ou imagine des projets imaginatifs, ou produise des réalisations productives… etc.

Le concours est lancé, n’hésitez pas à envoyer vos propositions en mairie.

09:44 Publié dans Journal municipal

17/01/2016

Les vœux du maire : une opération de communication

Jeudi 7 janvier, le maire a invité les «personnalités» arcisiennes et extérieures à la traditionnelle cérémonie des vœux, au théâtre de la Grange. Mais elle n’a plus de traditionnel que le nom… pour le reste cette cérémonie est devenue, elle aussi, une coûteuse opération de com’: «un grand show, orchestré à la virgule près» comme le note les Nouvelles de Versailles dans l’édition du 13 janvier.

Le maire a kidnappé l’assemblée pendant 65 minutes par un «discours fleuve», comme le rapporte le journaliste des Nouvelles. Seul sur scène pendant la quasi-totalité de la cérémonie, il n’a autorisé les autres élus à le rejoindre qu’à la fin.

Tout cela sans convaincre pour autant. A la sortie, beaucoup d’invités se sont plaints de la durée de ce «show» et de la «mégalomanie» du maire, mot qui est revenu souvent car nous avons tous en mémoire la quarantaine de drapeaux au nom de ce dernier accrochés aux réverbères… Les gens ne sont ni dupes ni stupides.

Nous n’allons pas revenir sur la totalité du discours, mais il nous semble important d’insister sur certains points très significatifs :

 

1 - La première partie du discours a porté sur la situation de la Franceselon P. Benassaya. Là encore un grand nombre d’invités ont exprimé leur stupeur en sortant de la salle. Quel rapport avec Bois d’Arcy ? Aucun ! Cela permet juste de meubler quand on n’a pas grand-chose à dire en matière de bilan et de projet. Le maire s’est vanté d’avoir « tout réalisé en à peine 20 mois »…sans se rendre compte que cela souligne surtout la maigreur de son bilan.

Il s’agissait, en partant des attentats de 2015, de taper sur le gouvernement, une fois de plus. Après quelques mots pour les victimes de ces attentats, le maire en est arrivé à ce qui lui tenait à cœur : dresser un tableau apocalyptique de notre pays.

 Voici quelques extraits :

  • Sur la politique nationale ? «Déni… complaisance… délitement… culture de l’excuse et de la repentance… faiblesse… résignation… mots creux… renoncement… aveuglement… en minimisant, relativisant, fermant les yeux… élites sorties de la même école, de la même engeance sociale». Et surtout cette phrase qui en a fait sursauter plus d’un : «A force de rabaisser la République, négocier notre laïcité, dévaloriser la famille, le travail, la nation, notre pays est devenu une proie facile»… Voilà qui rappelle le «Famille, Travail, Patrie» de triste mémoire... Est-ce volontaire ?

  • Sur la France ? «pays divisé, fracturé, cassé… pays perdu… terrain vague de toutes les radicalités… Etat bafoué». Une pensée du jour a agrémenté ces belles paroles : «le coupable est la victime de la méchante société et la victime, le coupable idéologique désigné»… On comprend pourquoi le maire a fait beaucoup de citations ce soir-là (Hugo, Stendhal, Valéry, Bossuet, De Gaulle…) quand on découvre ses propres pensées.

  • Sur le Président de la république ? «le consensus mou de ceux qui traversent la France en charentaise (vous noterez, je n’ai pas dit en pédalo)»… Sans commentaire.

  • Mais heureusement il y a «le peuple» pour lequel le maire n’a pas assez d’envolées lyriques : «Le peuple de France n’est pas un peuple comme les autres : il a besoin de reconnaissance et de considération».
    Et les autres peuples, non ? Ils ont besoin d’ingratitude et de mépris ? Il y aura ensuite une autre envolée lyrico-historique allant de Clovis à la deuxième D.B. en passant par les Cadets de Gascogne et Valmy… excusez du peu !

  • Et puis il y a aussi « l’innovation » avec une autre envolée à ras d’une « première fleur » : « L’innovation française se développe dans l’harmonie et le respect de l’Histoire et l’éclat des choses ». Nous remercions d’avance toute personne qui pourra nous aider à traduire cette forte pensée. Et quand on pense que le maire a affirmé que la culture, avec lui, était « moins prise de tête »…on en reste confondu.

On comprend pourquoi beaucoup d’invités sont sortis de la salle interloqués.

Peut-être ignorent-ils la raison profonde de ce discours «national» ? Le maire de Bois d’Arcy a des envies de députation, il rêve d’être candidat (ou suppléant) lors des législatives de 2017.

Dans la salle, ce 7 janvier, il y avait des élus LR des Yvelines (maires, conseillers départementaux, etc) et l’ancien député des Yvelines et maire d’Elancourt. Une centaine de personnes (1/4 de la salle) étaient « extérieures » à la commune. Pour P. Benassaya, c’était donc l’occasion de prétendre à une stature nationale. Lui qui affirmait qu’il serait «maire à plein temps»… encore une bonne blague.

 

 2 - Le «show» a continué avec un film de 7,22 minutes montrant Bois d’Arcy filmée par un drone. De bien belles images, tournées en octobre dernier lors de journées assez ensoleillées. Mais combien a coûté ce petit film ? Selon nos sources, chaque journée de tournage par drone coûte 2500 euros… et il a fallu presque 3 jours pour Bois d’Arcy, soit 6 à 7000 € environ… 1000 euros la minute. Comment le maire peut-il continuer d’affirmer que les finances de la Ville sont en difficulté alors qu’il autorise une telle dépense ? Etait-ce une priorité ?

 

3 - La seconde partie du discours était consacrée à Bois d’Arcy «abandonnée par un Etat qui a décidé de lâcher les communes» selon le maire, toujours aussi modéré dans ses propos. Les assistants ont donc eu droit au même discours que celui que leur inflige chaque mois le magazine avec la même autosatisfaction... et les mêmes attaques contre l’Etat (baisse des dotations, augmentation du FPIC…) et contre Claude Vuilliet... présent ce soir-là. Ajoutons qu’ont été projetés les petits films tournés par le caméraman qui suit le maire toute l’année…

Nous ne reprendrons pas toutes les affirmations du maire, auxquelles nous avons déjà souvent répondu. Nous ne retiendrons que quelques exemples :

  • «Depuis notre arrivée, nous avons dû, en plus, déployer des trésors d’ingéniosité pour résorber un trou d’1,4 M € dans les caisses de la Ville».
    Mais oui ! C’est d’ailleurs pour résorber ce trou que P. Benassaya, dès son « arrivée » a dépensé plus de 100 000 € pour embaucher des connaissances, en oubliant que certains postes étaient déjà pourvus, a acheté 200 000 € de fleurs et mensualisé le journal municipal… La réalité ? Le budget 2014, préparé par l’ancienne équipe, était parfaitement équilibré.
    Même le journaliste des Nouvelles de Versailles ne se laisse pas berner par cette attaque. Toujours dans l’édition du 13 janvier dernier, il exprime clairement ses doutes : «Le maire… a rappelé une nouvelle fois à loisir le déficit d’un million et demi d’euros qu’aurait laissé selon lui l’ancienne équipe».

  • La devise de l’équipe actuelle ? «Donner plus, donner mieux, mais avec moins, beaucoup moins». Donner plus, mieux ? Les présidents d’associations présents dans la salle ont dû se pincer pour être sûrs d’avoir bien entendu. Ils ont surtout reçu «moins, beaucoup moins» en 2015.

  • La gestion municipale ? «Des choix courageux» avec «la réduction d’avantages fiscaux sans toucher à l’impôt». On croit rêver…

  • «Nous travaillons sans relâche … pour maîtriser nos dépenses de fonctionnement… » Bien sûr ! Il suffit de voir l’avalanche de dépenses de com’ effectuées ces derniers mois, par exemple… (sur notre site, cliquez sur l’onglet «depuis 2014» pour en avoir le détail). On ne peut donc que sourire (jaune) quand on entend le maire se féliciter de sa «gestion plus rigoureuse» et quand on a subi l’augmentation des tarifs municipaux et des impôts (+475 000 € pour ces derniers).

  • Selon le maire, l’équipe actuelle aurait beaucoup fait pour le dynamisme économique mais il ne peut citer que des entreprises installées sur la commune avant 2014. Pour son propre bilan, il n’a pas grand-chose à dire… alors il annonce fièrement qu’il négocie avec la SNCF pour que la gare de Fontenay-le-Fleury s’appelle aussi «Bois d’Arcy». Il paraît que c’est «capital» pour les «investisseurs»… mais ce qu’il ne dit pas c’est que cela va coûter très cher pour que la SNCF fasse les modifications nécessaires : «20 000 €» selon Les Nouvellesentièrement à la charge de notre Ville. Est-ce que cela en vaut vraiment la peine ?

  • Pour faciliter les déplacements sur la Ville, jugés «difficiles» par le maire … il est question d’installer une borne «Auto-lib» rue Jean Jaurès…??? Des vélos, on veut bien, mais des voitures ? En quoi cela va-t-il faciliter les déplacements ? C’est encore une trouvaille pour pouvoir indiquer «nouveau» dans le magazine ?

  • Comme toujours, il est impossible d’avoir des chiffres justes et fiables Le maire annonce :


- 650 inscrits pour la révision en ligne (MAXICOURS)… alors que le magazine de janvier n’en évoquait que 400,

- la présence de 12 caméras : à ce jour il y a 11 caméras en ville : 4 installées et 5 programmées avant 2014 par l’ancienne équipe, il n’en reste donc que 2 à l’actif de l’équipe actuelle.

- que la réforme des rythmes scolaires aurait coûté «150 000 €» à la Ville… jusqu’à maintenant, il n’avait annoncé que 100 000 € …pour une réforme qui n’a même pas été appliquée...

- que tout est fait pour que la jeunesse «s’épanouisse»… et c’est pour cela que tous les séjours, été comme hiver, ont été supprimés, ainsi que la quasi-totalité des spectacles jeune public, et que la Ville a réduit de 35 000€ le budget de la MJC en 2015 ?
Quant à l’enfance, elle a été carrément «oubliée» par le maire, qui a pourtant passé tous les services de la Ville en revue…
Décidément, les plus jeunes ne sont guère pris en compte… serait-ce parce qu’ils ne votent pas encore ?

P. Benassaya est incapable de s’en tenir à la vérité. Sur Twitter, il affirme que 500 personnes ont assisté à ses vœux dans le théâtre de la Grange… une salle qui n’offre que 400 places.

 

  • Toujours au rayon des mensonges récurrents, il faut signaler aussi le fameux projet imaginaire de «590 logements» à la Croix-Bonnet, attribué à Claude Vuilliet. Tout cela pour faire passer les 400 logements supplémentaires, décidés en février dernier, pour une amélioration. Mais c’est promis : «le temps de la densification est terminé… nous souhaitons construire moins mais mieux». C’est toujours la méthode Coué, comme pour les impôts : croyez ce que je dis, ne regardez pas ce que je fais En réalité, c’est bien 1000 logements supplémentaires qui seront construits par cette municipalité. Quant à la Croix-Bonnet, le maire a juré qu’après ces 400 logements il n’y aurait plus aucun programme immobilier. C’est noté. On en reparlera.

Cet exercice d’autosatisfaction s’est terminé en affirmant que tout (?) avait été réalisé «sans augmenter les impôts».

ET par cette phrase magnifique !!!
«…..à Bois d’Arcy, des hommes et des femmes se battent chaque jour pour donner du bien et de l’amour».

C’est curieux, mais ce ne sont pas les mots qui sont venus à l’esprit des Arcisiens quand ils ont reçu leur taxe d’habitation ou leur facture de restauration scolaire…

Au moins cette conclusion aura permis aux invités d’ironiser sur ce sujet pendant le cocktail qui a suivi.

 

4 - Nous ne pouvons conclure sans évoquer ce qui a fait le clou de la soirée. Les invités ont reçu, à leur arrivée, un papier les invitant à poser des questions au maire pendant la cérémonie… par SMS !

SMSvoeux.jpg

Quel est l’intérêt de poser les questions par SMS… quand on est dans la salle et qu’on peut le faire tout simplement en levant la main ? Une fois de plus il faut «innover», chercher tous les gadgets possibles pour faire «moderne» et «nouveau»…

Mais il faut surtout éviter de donner la parole en direct à la salle, de peur des questions gênantes. Avec les SMS, pas de problème : on peut filtrer (comme le raconte d’ailleurs le journaliste des Nouvelles de Versailles). Les questions posées n’ont ainsi abordé aucun sujet fâcheux … Avec les SMS, le maire peut même préparer les questions, et du coup les réponses, avant la soirée. Qui pourra croire que les questions posées étaient spontanées ? D’ailleurs celles qui apparaissaient sur l'écran de la salle étaient déjà mises en forme dans des bulles jaunes avec une police de caractère soignée… Du vrai direct, on vous dit. 

En conclusion, cette soirée aura surtout permis au maire de se mettre en avant, seul en scène, avec un discours de plus d’une heure agrémenté de films qui ont coûté à la Ville plus de 10 000 € (5000 pour les reportages et 6 à 7000 pour le drone). Si l’on ajoute le buffet servi ensuite, c’est beaucoup d’argent pour une ville dont les finances sont censées être mises en difficulté par l’Etat. Si c’est vrai, pourquoi ne pas avoir supprimé cette cérémonie et économisé ainsi plusieurs dizaines de milliers d’euros ? Certains maires l’ont d’ailleurs fait… à commencer par celui de Fontenay-le–Fleury.

18:40 Publié dans Chronique

04/01/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°12 (janvier 2016)

Avant de commencer cet « Autre magazine n°12 », nous vous adressons nos meilleurs vœux de bonheur, santé et réussite, pour vous et tous vos proches.

L’Autre magazine n°12 (Janvier 2016)

Le lecteur du magazine de Bois d’Arcy subit chaque mois les mêmes articles sur les mêmes sujets, le même déferlement de photos… Il a un peu l’impression de vivre une expérience similaire à celle du héros du film Un jour sans fin, qui voit chaque matin recommencer la même journée. La comparaison s’arrête là car le film est une comédie réussie…

Ce numéro de Janvier profite du changement d’année pour faire, une fois de plus, le coup du bilan et revenir sur les «événements» de l’année civile écoulée. C’était la même chose en janvier dernier. Cela permet surtout de rabâcher la même propagande, les mêmes mensonges et de flatter l’ego du maire (encore 12 fois sa photo…)

L’équipe du magazine (le maire et sa directrice de cabinet) utilise régulièrement l’astuce du bilan : nous avons déjà eu droit aux «100 jours» de l’équipe actuelle (juillet 2014, Journal n° 108), et au bilan de la première année de mandature au printemps dernier (mai 2015, Magazine n°3).

Avec les bilans des mois de janvier 2015 et 2016, nous en sommes déjà à 4 bilans en moins de deux ans. On devine qu’il y en aura un 5ème au printemps prochain : 2 années d’exercice, un tiers du mandat, ça se «fête». On peut déjà vous donner les sujets qui seront traités : police municipale, école numérique, cadre de vie, 1ère fleur, sport, moments festifs… et bien sûr, des «premières fois», des «nouveaux», du «dynamisme», des «plus» de ceci et des «plus» de cela… Nous sommes certains que vous en avez déjà l’eau à la bouche…

Bref, tout est tenté pour faire croire aux Arcisiens qu’ils vivent au pays de OUI-OUI, ce petit bonhomme tout rond qui habite un joli village fleuri. D’ailleurs la couverture de ce magazine vous le dit fièrement : «Les belles émotions se partagent à Bois d’Arcy»… De quelles émotions s’agit-il ? De celles qu’ont vécues les Arcisiens en recevant leur taxe d’habitation avec une augmentation de 120 € minimum ou leur facture de la cantine et de l’accueil périscolaire, avec +25% en moyenne sur les tarifs ?

Malheureusement, beaucoup d’Arcisiens lisent plutôt «les belles augmentations se partagent à Bois d’Arcy» ou plutôt s’additionnent.

Si vous voulez connaître le vrai bilan 2015 (et 2014) de cette municipalité, consultez notre site boisdarcyclg.info (onglet «Depuis 2014»)… Vous y trouverez la liste, déjà longue, de toutes les augmentations, des suppressions, des dépenses inutiles et excessives… Un vrai festival de Belles Actions à Bois d’Arcy (une autre sorte de B.A-BA).

 

Page 3, Edito du maire : l’autre festival B.A-BA, celui des Belles Annonces de Bois d’Arcy…

Le titre est déjà tout un programme : «En 2016, soyons inventifs»… si le maire parle du contenu du magazine, cela va être dur, ce sera même mission impossible. S’il parle de sa gestion des éclairages de Noël, il part de zéro, ce sera facile. S’il parle de la façon d’augmenter les recettes de la Ville… Au secours !

L’édito commence par cette forte annonce : «L’année 2015 qui vient de s’écouler a été marquée par un changement de cap sans précédent pour Bois d’Arcy»… On s’attend à quelque chose de fondamental, notre Ville va-t-elle accueillir les Jeux Olympiques ? Devient-elle Préfecture des Yvelines ? On s’attend à tout avec un maire qui n’hésite pas à placarder son nom tous les 50 mètres dans la Ville Mais non, restons calmes, l’annonce fracassante va faire pschitt : la Ville a, en fait, obtenu «la 1ère fleur au concours des Villes et Villages fleuris» (voir ci-dessous). Sonnez trompettes, roulez tambours, pareil exploit mérite de faire sauter les bouchons de champagne. Chaque Arcisienne, chaque Arcisien devait attendre cette consécration avec fébrilité, c’est sûr.

Puis, et c’est de circonstance, le maire s’envoie des brassées de fleurs, un vrai festival d’Autosatisfaction Béate (le A.B-BA) :

  • «Pourtant il aura fallu faire preuve de créativité et d’inventivité pour surmonter les difficultés financières imposées par Le gouvernement»… eh oui, encore la faute du gouvernement ! On retrouve encore le fameux «million» que la Ville «perdra» en deux ans (sans plus de précision), histoire d’inquiéter les Arcisiens. Il y a aussi «300 000 €» que nous devrons verser aux communes dites «défavorisées»… Là non plus, pas d’explication, alors que la raison est simple, nous appartenons à une intercommunalité riche. Au lieu de souligner tous les avantages financiers que Bois d’Arcy tire de cette intercommunalité, le maire préfère se plaindre et faire porter la responsabilité de ses augmentations d’impôts sur les autres.

  • «Les élus de la majorité, grâce à une gestion saine et responsable du budget communal, ont réussi à garantir des services publics locaux de qualité tout en développant de nouvelles actions»… Une «gestion saine et responsable» ? Avec les dépenses de com’ et de représentation excessives ? Avec les hausses de tarifs et d’impôts ? Avec les baisses de subventions aux associations, les suppressions des aides aux plus défavorisés ? «Des services publics de qualité» ? alors que tous les séjours d’été et d’hiver des jeunes arcisiens viennent d’être supprimés ? Il fallait oser…

Quant aux «nouvelles actions», quand on voit qu’il est question de réfection de voirie, de développement économique ou de «maîtrise» de l’urbanisme, on a surtout envie de rire…

  • «Désormais le projet de l’équipe municipale se concrétise grâce à des efforts d’imagination mais aussi en faisant preuve de beaucoup de rigueur pour ne pas recourir à l’impôt… ». De l’imagination après la créativité et l’inventivité… la brosse à reluire, c’est tellement simple quand on la passe soi-même. Mais voilà, dire aux Arcisiens qu’on n’a pas eu recours à l’impôt, c’est proprement se payer leur tête. Et le problème, c’est qu’ils s’en rendent compte… Le miroir dans lequel le maire se mire n’a d’effet que sur lui.

L’édito se conclut cependant par des annonces beaucoup moins «festives» :

  •  «2016 sera une année toujours plus compliquée car les difficultés financières vont s’aggraver si l’Etat maintient sa position d’abandon des collectivités. Il faudra se montrer encore plus rigoureux et inventifs»… Ah bon ? «Si l’Etat maintient … » ? On avait cru comprendre que c’était sûr (1 million sur deux ans, paraît-il)... Il faudrait savoir…

  •  Quant à l’inventivité dont est capable l’équipe municipale, on peut craindre le pire en matière de suppressions de services et d’augmentations de tarifs. D’ailleurs la suite le confirme.

  •  «Malheureusement il sera parfois nécessaire de faire des choix douloureux pour ne pas aggraver la pression fiscale des ménages»… On peut être sûr que ces «choix douloureux» sont déjà faits, on sera fixé lors du vote du budget en mars prochain. Quant à la «pression fiscale des ménages»… rappelons que la réduction de l’abattement sur la taxe d'habitation (5% au lieu de 15% auparavant) sera toujours en vigueur en 2016 alors qu’elle était censée être provisoire (toute modification de l’abattement doit être votée avant le 1er octobre pour entrer en application l’année suivante)… Conclusion : les Arcisiens auront toujours ces 120€ supplémentaires à payer en 2016.

 

Pages 4 à 9, «Rétrospective 2015» : le Bilan Aseptisé de Bois d’Arcy (encore un B.A-BA)

L’autosatisfaction continue. Aucun sujet qui fâche, bien entendu, pas un mot sur les nombreuses suppressions de services, ni sur les hausses de tarifs ou d’impôts, c’est un bilan-propagande, un bilan-poudre aux yeux. Pour ne pas répéter ce que nous avons déjà dit dans les précédents articles, nous nous limiterons à certains points :

  • Page 4, le magazine s’adresse aux Arcisiens qu’il croit amnésiques ou naïfs. Les «6 événements majeurs» sont tous décrits comme des «premières fois». Le traditionnel feu d’artifice de la Saint-Gilles est présenté comme un «1er Son et Lumière à la Croix-Bonnet», les habituelles fêtes de la Caisse des Ecoles et des Centres de loisirs, regroupées en une seule, permettent au maire de promouvoir la «1ère Fête des Familles». Quant au «1er festival de la Bande-annonce»… nous allons y revenir plus loin.

    A force de chanter les louanges du maire, le magazine s’enlise. Page 4 toujours, il écrit : «Grâce à la maîtrise du taux d’imposition des ménages, la municipalité conserve la qualité des services publics de proximité… »… ça ne veut strictement rien dire et nous le savons, c’est mensonger. Non seulement les impôts ont augmenté mais les services publics se sont dégradés.

    Comment ne pas s’étonner que la rédaction du magazine laisse passer ce genre d’inexactitudes quand on peut trouver ce genre d’information sur le site de la Ville :

allomaire.PNG

Le maire à l’écoute des Arcisiens le jeudi 1er janvier ? Un jour férié, il était en mairie ? Nous serions très étonnés qu’un seul Arcisien ait pu joindre le maire…. D’ailleurs le Jeudi 1er Janvier 2016 n’existe pas…. pas plus qu’il n’existera dans les 4 prochaines années… difficile de se faire entendre !!!»

  • Pages 3, 4 et 5 : la «1ère fleur» comment y échapper ? Le magazine de décembre y consacrait 4 pages, les panneaux Decaux martèlent cette même information dans toute la Ville, des cartes de vœux du maire sont distribuées dans les boîtes aux lettres avec un blabla sur le même sujet… Les Arcisiens n’en peuvent plus ! Ce qu’ils voient avant tout c’est que Bois d’Arcy est sinistre pendant les fêtes de fin d’année en raison de la suppression des éclairages de Noël (ne parlons pas des minables guirlandes qui ornent le marché). Ils sont aussi exaspérés par la mégalomanie du maire, qui fait accrocher son nom partout en ville : banderoles, drapeaux (avec des couleurs caca d’oie abominables) et même affiches dans les panneaux d’information. Il suffit de sortir de Bois d’Arcy pour voir que toutes les autres villes ont agréablement décoré leurs rues et leurs ronds-points… sans jamais étaler le nom de leur maire un peu partout. Si l’on distinguait les «villes dortoirs» en décembre, sûr que Bois d’Arcy obtiendrait du premier coup son 1er «bonnet de nuit».

    Mais revenons un instant sur le concours des villes fleuries. Il faut savoir qu’il n’y a que 97 des 262 communes des Yvelines qui y participent. Cela relativise fortement l’importance de la chose. Certaines villes voisines ne concourent même pas alors qu’elles sont bien plus fleuries que Bois d’Arcy.

    Un point curieux maintenant : sur la couverture du magazine, sous la vignette «Environnement», figure cette mention qui semble être mise là par erreur : «La Ville obtient le Trophée «L’eau dans les espaces verts»»… De quoi s’agit-il ? Il n’est nulle part question de ce Trophée dans le magazine à la page 5, ni ailleurs… dans le dossier du magazine de décembre non plus. Il faut donc aller sur le site du Conseil départemental des Yvelines pour découvrir qu’il s’agit d’un des quatre «Trophées» remis par ce Conseil. La Ville a donc obtenu le «Trophée «L’eau dans les espaces verts»» essentiellement grâce au canal et à sa biodiversité… Il est évident que le magazine ne donnera pas plus de détails puisque c’est une réalisation de l’équipe Vuilliet.


    Le Conseil départemental décerne d’autres «Trophées». Quels sont ceux que Bois d’Arcy n’a pas obtenus ? Le «Trophée du thème 2015 : accueillir la nature dans nos rues et autour de nos arbres», le «Trophée de la mairie fleurie», le «Trophée du jardin à partager»… C’était bien la peine de mettre d’énormes bacs avec tire-bouchon devant la mairie pour ne pas être récompensé à ce titre… Et que dire de nos «rues» et de nos «arbres» qui n’ont pas été jugés assez fleuris ?
  • Page 5, on retrouve les mêmes mensonges sur de prétendus programmes immobiliers de l’équipe Vuilliet. Nous y avons déjà répondu dans nos articles sur le site et le blog). Le maire de Bois d’Arcy va-t-il un jour assumer seul ses propres décisions : 400 logements à la Croix-Bonnet et 246 sur le terrain Fuji ?

    Les «5+» du PLU sont aussi de la poudre aux yeux : nous avons déjà rapporté ici les déclarations faites lors de la réunion publique organisée à ce sujet (voir notre article du 5/12). On s’aperçoit vite que ce PLU a bien peu de différences avec le précédent.

    Il faut enfin signaler la manipulation faite sur le pourcentage de logements sociaux. Le magazine laisse entendre que le maire actuel veut limiter ce pourcentage à 25% alors que nous aurions été favorables à 30%. C’est faux, c’est encore une Annonce Bidon (une A.B-BA)… D’abord, rappelons que jusqu’à présent, le maire affirmait qu’il ne ferait que 20% de logements sociaux On voit que le discours a changé. Ensuite il faut se souvenir que la Ville a actuellement 16,34% de logements sociaux et qu’elle est donc fortement pénalisée financièrement (45 000 €) pour cette raison.

    Pour atteindre 25% de logements sociaux sur l’ensemble de la commune, ce qui mettrait fin à cette pénalité, il faudrait donc construire plus de 25% de logements sociaux dans chaque projet individuel. C’est mathématique. Le maire préfère ne pas en tenir compte et Bois d’Arcy continuera d’être pénalisée. Bref, une fois encore, on veut faire passer le simple respect de la loi (25% de logements sociaux par projet individuel) pour un changement de politique et une prétendue «maîtrise de l’urbanisme».

  • Il faut avoir un certain culot, page 6, pour s’attribuer l’accroissement des transports et les travaux de l’école de musique… alors qu’on doit cela à l’intercommunalité. Comme nous le disions plus haut, on préfère pleurer sur ce qu’elle nous coûte, sans mettre en contrepartie ce qu’elle nous apporte.

  • Page 8, «des événements plus festifs»… Ah bon ? On retrouve pourtant des fêtes qui existent depuis très longtemps à Bois d’Arcy (fête des écoles, de la musique, de la Saint-Gilles), mais le magazine ne va pas s’arrêter à cela.

    Sur cette page, on retrouve pour la 3ème fois (au moins) les «5 nouveautés» cinéma… sujet sur lequel nous nous sommes déjà exprimés. Il faut pourtant reparler du «festival B.A-BA de la Bande-Annonce» dont le maire est si fier. Le magazine affirme cette fois qu’il y avait 400 personnes … alors qu’en décembre il en annonçait 300… Est-ce trop difficile de nous donner les vrais chiffres ?

    Malgré tout, il y a une nouveauté : le magazine assure que le festival «Mémoire des Toiles» coûtait «quatre fois plus cher à la ville». On retrouve cette attaque dans la tribune libre page19. Pourquoi cette attaque ? Parce que nous avons énervé le maire, lors du dernier Conseil Municipal (voir notre article du 17/12), en l’interrogeant sur les 9000 € que la Ville a versés à une société niçoise, censée avoir organisé ce festival... C’est cette même société qui a élaboré le logo et la charte graphique de la Ville sans que l’on sache pour quel prix et dans quelles conditions. Nous avons demandé à voir les factures, d’abord par mail puis par lettre recommandée. Nous attendons toujours.

    Plutôt que de répondre à nos questions, le magazine nous renvoie le coût de l’ancien festival pour faire diversion… Seulement, on ne compare pas une manifestation qui coûte 9000 € pour un seul soir avec une autre qui durait 15 jours pour 35 000 € (chiffre donné dans la tribune page 19), ce qui revient à un peu plus de 2300 € par jour ! Qu’est-ce qui coûte le plus cher en fin de compte ?

    Il faudrait aussi revenir sur le détail des sommes : les locations de films, pour Mémoire des Toiles ne dépassaient pas 10 000 € (350 à 400 € par film). Le reste des dépenses comprenait les frais de communication (fabrication du programme, distribution, affiches… ), les coûts des ateliers, des expositions, des locations de matériel pour le plein air, etc…

    Maintenant qu’avons-nous pour 9000€ ? On l’ignore ! Cela ne comprend pas tous les frais de communication ni la location des bandes-annonces, ni le choix du présentateur et des bandes-annonces, contrairement à ce que le maire a affirmé lors du dernier conseil (voir article du 17/12). La preuve ? Voici un extrait d’une interview de Vincent Perrot, en date du 5 novembre, sur le site «78 actu» :

perrot78actu.PNG

 Voilà qui a le mérite d’être parfaitement clair…

  • Page 9, «une ville toujours plus solidaire et citoyenne»… Il faut oser écrire cela quand on supprime près de 200 000 € au CCAS (dont 17 400 € d’aide aux plus défavorisés). Le maire se vante aussi des actions en faveur de la jeunesse (les passeports citoyens, c’est tout) alors qu’il supprime les séjours d’été et d’hiver.

    Et que penser de cet autre mensonge
     : «nouvel élan de la jeunesse dans la vie de leur commune avec 20 nouveaux jeunes élus ! Un nombre jamais égalé auparavant». La simple consultation des anciens numéros du journal municipal permet de vérifier qu’il y a eu 33 élus dans les premiers Conseils municipaux des jeunes (voir, par exemple, le n° 45 de janvier 2004). C’est à partir de 2011 que le nombre d’élus a été ramené à 20 (n° 93, janvier 2012). Affirmer aujourd’hui que le nombre de 20 n’a «jamais été égalé» est tout simplement une Belle Anerie (une autre B.A-BA) qui en dit long sur le sérieux avec lequel le magazine est écrit.


    Manque de sérieux ou trucage volontaire des chiffres ? La question est légitime quand on pense aux 300 spectateurs du «festival» de la bande-annonce qui deviennent 400… Et que dire de ces «80 personnes chaque mois» (page 8) qui assistent aux «mardis du cinéma» quand on sait qu’il y avait moins de 30 spectateurs le 17 novembre pour la soirée sur Chaplin ? Que penser des «400 inscrits en 6 mois !» pour les révisions en ligne (page7) si l’on reprend le magazine de septembre (page 9) qui en annonçait fièrement 300 en deux mois ? Comment faire confiance à un tel «journal» ?

 

Page 12, inauguration du gymnase Colette Besson

On le sait, le maire et son adjoint aux finances se sont longtemps plaints du coût de ce gymnase, décidé par l’équipe Vuilliet. Ils ont même retardé de 6 mois le lancement des travaux. Aujourd’hui, il n’en est plus question : c’est un gymnase de «haute qualité» avec un «confort de jeu remarquable»… Evidemment il n’est nulle part fait mention que c’est à notre équipe qu’on le doit. Vous ne voudriez pas que le magazine soit objectif ?

Certes, pendant l’inauguration, le maire a signalé que le gymnase avait été «initié» par Claude Vuilliet… mais il faut dire que le président du Conseil départemental était présent et qu’il a pour sa part insisté, dans son discours, sur ce fait. Du coup, le maire actuel a invité Claude Vuilliet à venir couper le ruban pour l’inauguration.

Néanmoins, dans le magazine, on ne trouve aucune trace de la présence de Claude Vuilliet. Sur l’une des deux photos de la page 12, on voit le maire, le président du Conseil départemental et l’adjoint aux sports (un bout de coude en moins) en train de couper des bouts de ruban :

gymnasecensure1.PNG

 

Voici maintenant une capture de la photo complète, telle qu’on peut la voir sur le site de la Ville, perdue dans le reportage photo consacré à l’inauguration du gymnase :

 

gymnasecensure2.PNG

 

 Pas de doute, c’est bien la même… on a juste coupé le monsieur à droite, ce qui explique le bout de coude en moins de l’adjoint aux sports… Tiens, c’est Claude Vuilliet qui a disparu ! C’est sûrement un hasard… (comme c’est par hasard si l’on oublie parfois d’inviter les élus d’opposition lors des manifestations de la Ville, par exemple lors de l’installation du Conseil municipal des jeunes, en décembre dernier…)

Voilà un bel exemple des méthodes du magazine, sous la direction de la directrice de cabinet et du maire en personne. Des méthodes dignes des pays totalitaires… staliniennes par exemple.

 

Page 19, la tribune libre, encore de Belles Annonces…

Bien entendu, on retrouve dans cette tribune les mêmes propos que dans l’éditorial. C’est normal, c’est le maire qui écrit les deux.

Une fois de plus, la tribune de la majorité répond à la nôtre, ce qui est totalement contraire au respect le plus élémentaire des droits de l’opposition. Mais cela nous donne encore cette fois l’occasion de souligner quelques «perles» dont cette tribune est coutumière :

  • Le maire continue de parler de «nouvelle équipe municipale» alors qu’il va atteindre le tiers de son mandat…

  • Il se vante d’avoir réalisé «193 000 € d’économies»… alors qu’elles ont été faites principalement au détriment du CCAS et des associations…

  • Il se vante également d’avoir effectué «475 000 € de recettes»… Voilà qui est de bon goût quand on sait que cela correspond exactement à ce qu’a rapporté l’augmentation des impôts. Les Arcisiens qui ont tous versé au moins 120 € vont apprécier.

  • La plus belle perle de cette tribune est sans conteste celle-ci : «Les événements sont plus festifs et moins coûteux comme la patinoire en remplacement du mur d’escalade pour le même prix ». On connaissait déjà «à l’insu de mon plein gré» du coureur Richard Virenque, voici maintenant le «moins coûteux pour le même prix» de Philippe Benassaya. Voilà une perle qui devra figurer dans le Bêtisier Annuel de Bois d’Arcy (un autre B.A-BA). On ose à peine, après une telle prouesse de langage, demander en quoi une patinoire est «plus festive» qu’un mur d’escalade…

  • On retrouve aussi la comparaison entre le coût de la bande-annonce et celui de Mémoire des Toiles… C’est une autre sorte de perle, comme on l’a démontré plus haut…

  • Il paraît que «les décorations de Noël vont coûter 8000 € à l’année contre plus de 30 000 € dans le passé».
    Nous avons déjà indiqué, dans notre article du 17/12, par quels calculs improbables le maire arrivait à cette somme de 8 000€ : il ne prend en compte que les «décorations» de Noël (20 000 €), la patinoire et le manège (10 000 €) et divise le tout par 5… Donc la patinoire et le manège ne coûteront rien les prochaines années ? Et le coût des banderoles sur la mairie ? des 38 drapeaux (conception + fabrication), de leurs fixations, de leur pose et dépose ? On le devine, le coût annuel des «décorations» de Noël est au moins aussi élevé qu’auparavantà la différence qu’auparavant la Ville était illuminée et n’avait pas cet aspect lugubre qu’elle a maintenant.

  • La tribune se termine par cette affirmation burlesque : «On ne fait plus n’importe quoi avec l’argent des contribuables» et par cette déclaration inquiétante : «Nous poursuivrons notre projet avec rigueur et imagination sans recourir à la pression fiscale comme ce fut le cas avant nous»… Comment donner du crédit à P. Benassaya et à son équipe alors qu’ils ont déjà augmenté intentionnellement nos impôts tout en affirmant le contraire sans cesse ?

11:49 Publié dans Journal municipal