08/05/2016
Bois d'Arcy L'Autre magazine n°16 (mai 2016)
Ce nouveau numéro vaut surtout pour la tribune libre de la majorité : jamais encore nous n’avions vu aussi lamentable ni aussi bas. Nous y reviendrons tout à l’heure.
Autrement ce sont les mêmes «nouveautés, francs succès, premières fois», etc, etc… et surtout les mêmes cachotteries.
La couverture
Une fois de plus l’illustration est caricaturale, est-on vraiment à Bois d’Arcy, ou même dans le monde réel ? Ces mannequins BCBG, hommes et femmes, tous de la même taille (certains en lévitation !), arborant le même sourire niais de pub pour dentifrice, sont-ils vraiment représentatifs du monde du travail dans sa diversité ?
Que dire ensuite de l’annonce des «0%» d’augmentation d’impôts ? Chaque magazine, depuis deux ans, sans exception, répète ce message jusqu’à l’abrutissement. Il figurait déjà sur la couverture du magazine d’avril ! Les Arcisiens savent très bien à quoi s’en tenir quant à leur feuille d’imposition. Ce qu’ils constatent, c’est qu’on leur ment chaque mois.
Edito, page 3
Encore un exercice d’autosatisfaction, cette fois sur l’emploi. En fait, le maire veut nous faire croire que l’emploi occupe «désormais une place centrale» à Bois d’Arcy. Faut-il encore rappeler que la zone d’activités de la Croix-Bonnet a vu s’installer, avant 2014, un certain nombre de grandes entreprises qui ont généré près de 2000 emplois ? Alors à quoi rime ce «désormais» ? A laisser entendre que rien ne se faisait avant l’arrivée du maire actuel. C’est pathétique.
Par ailleurs, les «nouveaux» commerces dont parle le maire ont tous remplacé des commerces existant auparavant ! Il suffit de consulter les journaux municipaux avant 2014 pour constater qu’il y a toujours eu des installations d’autoentrepreneurs à Bois d’Arcy. Rien de bien «nouveau» donc.
Quant au «service emploi», il a toujours existé. Il était avant rattaché au CCAS. Fait-il mieux aujourd’hui ? Nous n’en saurons rien car le maire se garde bien de préciser combien d’Arcisiens ont trouvé du travail depuis 2 ans. Il nous dit juste qu’ils «finissent très souvent par signer un contrat de travail». Aucun chiffre, aucun témoignage, il faut le croire sur parole…
Ah oui ! Cet édito sert aussi à justifier la création d’une direction du développement économique, dès juin 2014 (alors que c’est une compétence de Versailles Grand-Parc) ainsi que l’embauche, sans appel à candidature, d’une vieille «connaissance» du maire en tant que «directrice» du service économie, poste créé tout exprès pour elle, avec un salaire confortable qui contribue à alourdir les dépenses de fonctionnement.
La «visite» du président du sénat (page 3)
Le magazine consacre un encadré à cette visite de Gérard Larcher, en insistant sur le caractère très sérieux de cette démarche : il parait d’ailleurs qu’il « s’est rendu au Leclerc pour découvrir son nouveau drive », ce qui est un exploit puisque ce drive est à la Croix-Bonnet… Il serait temps que le magazine s’informe.
Puis la visite s’est terminée par un débat en mairie avec les seuls élus majoritaires (évidemment les élus d’opposition n’ont pas été invités).
Et puis nous apprenons que «le Président a félicité le travail effectué en à peine deux ans par l’équipe municipale»… Déjà «féliciter le travail», on ne sait pas ce que cela veut dire, mais passons. Le plus étonnant est que G. Larcher ait pu évaluer ce «travail» dans la mesure où il n’est jamais venu à Bois d’Arcy auparavant.
Il faut dire que le mandat de sénateur des Yvelines de Gérard Larcher arrive à son terme en septembre 2017 et il lui faudra alors se présenter de nouveau pour le conserver. Or, par qui sont élus les sénateurs ? Par les élus de leur département (c’est la seule élection au suffrage indirect). Tiens, le magazine ne donne pas cette information ! Sûrement un oubli.
Retour en images (pages 4 et 5)
Ces deux pages permettent de revenir, en images, sur quelques moments importants de la vie locale.
La photo datée du 11 avril ne peut que nous interpeller. Nous apprenons qu’un événement considérable a eu lieu : «les Maires-Adjoints et les Conseillers municipaux délégués ont échangé, à la Croix-Bonnet, sur la problématique du débordement du canal…». Mince ! Et dire que nous aurions pu l’ignorer !
Mais le plus grave n’est pas là. La «problématique de débordement du canal» est réglée depuis le… 15 avril. Le canal s’est vidé en une journée, non pas grâce aux «échanges» des élus mais parce qu’on a enfin débouché les canalisations qui étaient… bouchées. Comment se fait-il que le magazine n’en dise pas un mot ? Délai de bouclage ? Sûrement pas puisqu’on peut parler de la visite de G. Larcher le 25 avril, 10 jours plus tard. Alors ?
La réponse est simple : le magazine ne dit rien parce qu’il a accusé, dans son numéro d’avril, l’ancienne équipe d’être responsable du débordement du canal. Il parait qu’il avait été mal conçu… Pourtant, Alain Ernie avait signalé, lors du dernier Conseil Municipal, que le bassin de rétention d’eau proche du Leclerc était vide, ce qui signifiait que les canalisations d’évacuation du canal étaient bouchées. Mais personne ne l’a écouté, c’était beaucoup plus intéressant d’accuser l’ancien maire.
Aujourd’hui, le bassin du Leclerc est rempli et le canal a retrouvé son niveau normal. Tout cela montre bien le… niveau d’incompétence de ceux qui, dans l’équipe municipale, sont chargés de ce dossier. Cela prouve surtout qu’une fois de plus, au lieu de chercher la solution à un problème, on préfère accuser Claude Vuilliet… histoire de le salir auprès des Arcisiens.
Le budget (pages 6 et 7)
Le sujet était déjà évoqué dans le précédent numéro, mais cela permet de s’en prendre à l’Etat, d’une part, et de s’autoproclamer bon gestionnaire, d’autre part.
C’est encore l’occasion de rappeler que les impôts n’augmentent pas… Sur la seule page 6, cette «information» est donnée 3 fois ! L’astuce consiste à marteler que l’équipe municipale n’augmente pas les «taux d’imposition», ce qui est vrai puisque ce sont les mêmes depuis 2010. Tout le monde a cependant compris qu’il y a d’autres moyens d’augmenter le montant des impôts, par exemple en ramenant à 5 % un abattement qui était auparavant de 15 %. On connaît la suite : depuis 2015, entre 120 et 150 € de plus chaque année par foyer fiscal arcisien. Sans commentaire.
Ne comptez pas non plus sur le magazine pour vous rappeler :
- qu’un certain nombre des investissements présentés page 7 sont payés par l’aménageur de la Croix-Bonnet… grâce aux constructions faites AVANT 2014. C’est le cas de la salle multisports à la Croix-Bonnet, de la construction de la maison de quartier/mairie annexe, de la micro-crèche «Les coccinelles»…
- que la réfection de la 1ère tranche de la rue Camélinat sera payée par l’un des promoteurs des dizaines de nouveaux logements qui vont se construire rue Paul Vaillant-Couturier,
- que les abords du cimetière (250 000 €) auraient dû être payés par l’aménageur de la Croix-Bonnet. Mais comme le maire lui a demandé de financer une part des futurs travaux du COSEC, c’est la Ville qui va devoir payer,
- que l’extension de l’école du Parc est payée par le promoteur Cogedim qui va construire sur les terrains Fuji.
Que penser de l’achat annoncé d’illuminations de Noël ? Le maire a-t-il compris que les Arcisiens étaient furieux sur ce sujet ? Que devient alors le beau discours qu’il avait fait en conseil pour prétendre que les ours en bois et autres sucres d’orge accrochés dans les arbres étaient plus «innovants» et plus «économiques». Il était même question, dans le magazine, de «développement durable». Pourquoi ne pas expliquer aujourd’hui les raisons de ce changement de cap ? Ce n’est d’ailleurs pas le seul : le concours des «balcons fleuris» supprimé en 2015 va être rétabli en 2016, et il en est de même pour la foire aux livres d’octobre puisqu’on apprend, page 15, qu’elle aura finalement lieu le 29 mai.
Naturellement il faut bien aussi parler de «sécurité», c’est l’un des emblèmes de cette équipe. Mais il a fallu racler les fonds de dossier pour trouver quelque chose à dire, pour la somme de 22 000 € : «alarmes anti-intrusion, radars pédagogiques, panneaux de signalisation (?), caméras portatives (?), éthylotests électroniques et rampe lumineuse pour véhicule». Le magazine de février 2015 (page 14) avait déjà annoncé un radar pédagogique rue Turpault… radar qui a bien été installé au sommet du mât d’arrêt d’autobus devant l’école, mais qui n’a jamais fonctionné ! Il a d’ailleurs été retiré au bout de plusieurs semaines. Est-ce celui-là qu’il est question de remettre maintenant ?
Aménagement du square Calmette et Guérin (page 8)
Signalons qu’on nous présente comme acquis l’aménagement du square Calmette et Guérin… qui n’appartient pas à la Ville mais aux copropriétaires des 5 résidences de la Croix-Blanche. La page entière est consacrée à ce sujet alors qu’on ignore encore quelle sera la décision des différentes assemblées générales de ces copropriétaires.
Le label «Arbres d’Avenir» (page 9)
Que la Ville veuille protéger ses arbres, c’est très bien. Mais pourquoi (encore une fois) présenter ce label comme une reconnaissance nationale, comme une récompense d’on ne sait quel mérite ? Le magazine clame que Bois d’Arcy est la «2ème Ville en France» à être labélisée, comme si c’était un exploit… Or la raison est très simple : ce label existe depuis quelques mois et c’est Pantin qui a été la première ville «labélisée» en juillet 2015... Bien d’autres vont suivre.
Précisons que la Ville a dû payer pour obtenir ce label. Au minimum 1500€ par an en fonction de la nature de l’accompagnement qui lui sera accordé. Une fois de plus cette simple information n’est pas fournie par le magazine, qui préfère prétendre que la Ville est «récompensée». C’est la même manœuvre que pour le label «Ville internet»… obtenu en versant 700 € par an.
Les entrées de ville «embellies» (page 10)
Le renouveau est aussi passé par les entrées de Ville si l’on en croit le magazine : «elles sont dorénavant plus chaleureuses et colorées». Les photos proposées montrent surtout les panneaux «1ère fleur» qui ont été ajoutés un peu partout. Notons au passage que la photo de l’entrée sud rue Baudin répond à celle que nous avons publiée dans notre dernier article, où l’on voyait surtout des plots d’autoroute. Dès le lendemain de la publication de notre article, les plots étaient retirés. Nous sommes donc très heureux de constater que non seulement nous sommes lus, mais aussi écoutés. Il n’en reste pas moins que les centaines de fleurs qui ont été plantées là sont littéralement asphyxiées par les pots d’échappement. Un beau gâchis.
Attardons-nous un instant sur les photos du marché «Avant/ Après» qui reposent sur le principe simple de prétendre qu’avant, sous Vuilliet, c’était moche, alors que maintenant c’est pimpant. Seulement voilà, mis à part la bâche qui cherche à cacher la misère du bâtiment, on n’identifie pas de réelle différence entre le marché d’hier et celui d’aujourd’hui. On remarque surtout que les deux panneaux d’information, dont un d’affichage libre, qui étaient là avant, ont disparu.
C’est gentil de la part du magazine de rappeler un autre engagement non tenu du maire. En conseil, il y a 18 mois, il a affirmé que ces panneaux ont été retirés pour des raisons de travaux mais qu’ils seront réinstallés. On voit donc qu’il n’en est et n’en sera rien puisque juste à leur place on a implanté des bacs à fleurs.
Le magazine, toujours prêt à tacler l’ancien maire, remarque innocemment que ces bacs à fleurs «viennent agrémenter le trottoir qui disposait déjà d’un marquage au sol pour un parterre paysager, mais laissé jusque là à l’abandon»…. Pauvre parterre paysager! A l’abandon ! Ah ce Vuilliet, il détestait donc les gentils parterres ?
Il est bien dommage que la photo ne permette pas de visualiser ledit parterre. Nous allons donc pallier cela :
Cette photo a été prise en mars 2014. On voit très nettement à quoi ressemblait le «parterre paysager» et surtout on constate que les panneaux y étaient installés. Pas «d’abandon» par conséquent.
Nous noterons que le panneau d’affichage libre, qui était juste en face de la mairie, était alors envahi par les affiches de campagne du candidat Benassaya. Serait-ce pour éviter qu’il serve à l’avenir à ses adversaires qu’il a décidé de le faire supprimer ?
Cogedim et le terrain Fuji (page 11)
Une page entière de «publi-rédactionnel», rédigée par Cogedim, rien que cela… Il faut bien remplir le magazine. C’est très bien que les Arcisiens soient avertis les premiers, mais une simple annonce de quelques lignes aurait peut-être suffi ?
Cette page a cependant un intérêt notoire : l’article de Cogedim vante le quartier avec «la proximité de la médiathèque, du théâtre, du cinéma, du gymnase et de l’espace associatif», c’est-à dire des réalisations des équipes Vuilliet (y compris le gymnase, sauf que sa construction a été suivie par l’actuelle équipe) ! Merci à Cogedim de reconnaître notre travail, c’est tellement rare dans ce magazine.
L’introduction de la pub Cogedim est cependant rédigée par le magazine, c’est évident puisqu’il est question de «renouveau» du quartier et surtout de la «concertation engagée depuis 2012 avec la Ville»… Et voilà comment, une fois de plus, on essaye d’attribuer à l’ancienne équipe la paternité de ce programme immobilier de 246 logements. C’est incroyable cette incapacité à assumer ses propres décisions. Rappelons (!!!) que l’ancienne équipe municipale n’a JAMAIS accepté le projet que Cogedim avait proposé en 2012. D’ailleurs le PLU ne le permettait pas.
Ce programme engage la seule responsabilité de l’équipe actuelle et sera possible par une modification du nouveau PLU bientôt soumis à enquête publique.
La fête des familles (page 14)
Le magazine ne perd jamais une occasion de se ridiculiser avec les chiffres. Il présente ainsi la «fête des familles» : «Cette grande fête populaire a rassemblé plus de 2000 personnes l’an dernier».
(Rappel : avant 2014 il y avait deux fêtes, celle de la Caisse des Ecoles et celle des Centres de Loisirs).
Seulement voilà comment ce même magazine rendait compte de l’événement en juillet 2015, page 5 :
Eh oui… «plus de 1000 personnes» à l’époque… aujourd’hui on prétend qu’elles étaient «plus de 2000»... Autant dire que le magazine dit n’importe quoi et qu’en plus de cela il ne prend pas la peine de consulter ses archives. Peu importe la vérité, seule compte la propagande.
C’est la même chose pour le salon «Arcy féminin». Il parait que le «succès» était au rendez-vous l’année dernière… il suffit de consulter les photos sur le site de la Ville pour savoir que c’est faux.
La tribune libre (page 19)
Comme nous le disions en introduction, jamais la tribune de la majorité n’était tombée aussi bas.
Par ailleurs, il est facile de constater qu’une fois de plus la tribune majoritaire répond à la nôtre sans aucun respect de nos droits les plus élémentaires. Il nous appartient d’en tirer les conséquences.
Mais pourquoi une telle rage ? Parce que nous avons donné aux Arcisiens une information qu’ils n’auraient jamais eue sans nous (il suffit de parcourir le magazine de mai pour le vérifier) : lors du conseil municipal du 5 avril, le maire s’est fait attribuer par le conseil municipal une indemnité supplémentaire de 6000 € par an (500 € par mois) pour ses frais de représentation (restaurant, cordonnier, pressing…). Dans le même temps la mairie demande des sacrifices aux associations et aux familles.
Mais le plus gênant pour le maire actuel est que cette délibération a été exigée par le percepteur qui a voulu ainsi imposer un plafond aux frais de représentation du maire, en vertu d’une loi qui date de 2002. Or jamais depuis cette date, sous Claude Vuilliet, le percepteur n’avait eu cette exigence. Il faut donc en conclure qu’il y a dû avoir une certaine explosion des frais du maire depuis deux ans. C’est ce que nous expliquons dans notre tribune.
Notre information est-elle mensongère ou exagérée ? Non, elle est d’ailleurs confirmée par la tribune de la majorité. Mais voilà, nous sommes impardonnables car nous endommageons la belle image du maire que le magazine essaye péniblement d’imposer mois après mois. Nous faisons notre travail d’opposant, mais pour le signataire de la tribune majoritaire nous ne sommes que des «mauvais perdants».
Quel rapport ? Depuis deux ans nous nous attachons à informer les Arcisiens en étayant chacune de nos informations. Nous n’affirmons rien que nous ne pouvons prouver. Bien au contraire, toutes nos informations sont l’une après l’autre confirmées par les faits : les augmentations d’impôts, les constructions de centaines de logements, les dépenses inutiles ou inconsidérées, le contenu du nouveau PLU, pour ne citer que quelques exemples.
Mais cette fois, trop, c’était trop, sans doute. Alors que notre tribune est purement factuelle, celle de l’opposition est tout simplement diffamatoire et ordurière. Il s’agit d’insinuer sans dire (et pour cause, il n’y a rien à dire) pour salir l’adversaire faute de pouvoir contester ses informations.
Cette tribune n’étant pas signée (on parle d’ailleurs du maire à la 3ème personne), nous évoquerons donc son auteur sans savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. L’emploi du masculin est dans ce cas équivalent à un neutre dans notre langue.
Nous pouvons donc dire que l’auteur (inconnu) de cette tribune est un menteur, intellectuellement malhonnête, qui emploie des méthodes indignes :
- Il n’y avait aucune «opacité» avant 2014. Quand on affirme ce genre de choses il faut pouvoir en donner les preuves.
- Les élus, du temps de Claude Vuilliet, n’avaient aucune fonction exécutive dans une association arcisienne. Nous avons déjà signalé dans notre article sur le conseil du 15 avril à quelles attaques scandaleuses et infondées le maire s’était livré à l’égard de l’épouse de Claude Vuilliet. Il n’est pas nécessaire de revenir davantage sur ces propos méprisables.
- Prétendre qu’on dépense moins en communication aujourd’hui est une plaisanterie. Les dépenses de communication passent par des contrats le plus souvent (comme celui de 27 000€ avec Y’Vidéos) et ne figurent pas dans le budget annuel du service.
- Le budget du service «cabinet du maire», sous Claude Vuilliet, n’était pas consacré à payer des dépenses de représentation. C’était un service comme les autres avec du personnel et des frais de fonctionnement.
- Ce n’est pas P. Benassaya qui a pris l’initiative de plafonner ses frais de représentation, c’est le Trésor Public qui le lui a imposé et qui a demandé qu’une délibération soit prise par le Conseil, sans doute parce que les frais de restaurant, pressing, cordonnier, etc, devenaient excessifs.
Extraits des propos du maire lors du conseil du 5 avril : «Le Trésorier nous impose de régulariser… Je ne l’ai pas demandé, il m’a demandé par courrier avec un drapeau bleu blanc rouge, y a marqué république française dessus… Il nous demande maintenant de plafonner les notes de frais… Il nous a dit à plusieurs reprises, puisqu’on l’a reçu ici, que désormais il fallait encadrer les frais du cabinet». C’est parfaitement clair.
Il y a encore mieux : P. Benassaya n’a pas pris part au vote de la délibération qui lui accordait 6000 € annuels pour ses frais. Voilà ce qu’il a déclaré : «Je ne prends pas part au vote, moi, puisque ce n’est pas une délibération que je demande». - Parler de «combines» est là aussi une accusation grave, qu’il faudrait pouvoir justifier, puisque ce mot sous-entend une part de malhonnêteté, comme l’expression «petits arrangements entre copains». Cette dernière expression, nous l’avons employée dans un article récent (ce n’est donc pas par hasard si on la retrouve ici) mais nous pouvions l’étayer par deux exemples indiscutables concernant le maire et certains Arcisiens (dont l’une de ses élues).
On remarquera au passage cette «perle» qui pourrait d’ailleurs passer pour un lapsus révélateur : «Ce plafond, qui n’existait pas auparavant, était propice à toutes les combines». Si l’on comprend bien c’est le plafond voté le 5 avril qui est «propice à toutes les combines», et non l’absence de plafond… - On nous accuse enfin de «mensonges» et de «calomnie» à l’égard du maire et de «sa famille»… Voilà qui est «nouveau» et totalement gratuit. Qu’on nous montre donc un texte dans lequel nous aurions calomnié le maire ou un membre de sa famille… Nous attendons sereinement. Là encore il faut pouvoir justifier de tels propos et en l’occurrence c’est l’auteur de l’article qui se livre à la calomnie. La technique qui consiste à accuser ses adversaires de ses propres fautes pour faire diversion est devenue habituelle au sein de la majorité municipale.
- Quant aux indemnités du maire (et non son « salaire », encore un lapsus révélateur), il est facile de vérifier sur internet que nous n’avons rien surévalué : les indemnités des maires, conseillers départementaux, membres de communautés d’agglomération sont des informations publiques que tout le monde peut contrôler.
Pour conclure, cette tribune comporte donc des accusations graves et emploie des termes qui ne sont pas acceptables. Nous n’en resterons pas là. Elle a au moins un mérite : depuis sa parution, de nombreux témoignages d’amitié et de confiance parviennent à Claude Vuilliet et il est clair que deux choses choquent les Arcisiens : l’augmentation des indemnités du maire actuel et les basses calomnies de la tribune de la majorité.
Certes nous ignorons le nom de la personne qui l’a écrite, mais nous connaissons le nom du directeur de la publication, responsable juridiquement du contenu du magazine: c’est un certain Benassaya.
10:45 Publié dans Journal municipal