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17/04/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°15 (avril 2016)

Encore un numéro plein de vide sorti avec une semaine de retard… mais comment s’en étonner ? Comment peut-on tenir le rythme d’un numéro chaque mois quand l’équipe de rédaction est constituée de… deux personnes, comme à l’époque où le journal paraissait tous les deux mois ?

Ah ! Il y a pourtant eu l’embauche d’une connaissance du maire, en juin 2014, sans appel à candidature, au poste de directrice de la communication… mais le poste était déjà pourvu… et son titulaire a été mis «au placard» dans un autre service. L’effectif est donc stable.

 

Page 3, l’édito du maire

Encore un édito-bilan pour prétendre qu’on est le meilleur, avec toujours les mêmes «éléments de langage» : «modernité… cadre de vie… sécurité… concertation… numérique… grave crise qui nous frappe… embellissement de notre ville… Bois d’Arcy de demain…» blablabla… blablabla.

Evidemment quelques affirmations font rire (jaune) les lecteurs :

  • «la limitation de l’urbanisation» : en réalité plus de 800 logements actés en 2 ans, sans compter les projets en centre ville et au carrefour du Puits… cachés dans le PLU,

  • «le renforcement de la sécurité» : l’équipe municipale a juste ajouté quatre caméras à celle qui était déjà installée au carrefour de la mairie, elle a déplacé une employée du service vie associative au service «police», et surtout elle a transformé 2 des 3 ASVP en policiers municipaux, avec les mêmes missions La mairie a embauché un chef, mais le nombre de «policiers» est toujours de 3. Ah si, quelque chose a changé : les contraventions se multiplient… et il y aura bientôt une fourrière privée qui sévira en ville,

  • «la maîtrise des impôts locaux» : comme chaque mois, le maire assène ce gros mensonge, en espérant sans doute que les Arcisiens vont finir par y croire,

  • «Nous appliquons un principe simple : nous faisons ce que nous disons ; nous disons ce que nous faisons». Ce vieux précepte dans le plus pur style langue de bois n’impressionne plus personne. Tous nos lecteurs savent bien qu’en réalité, il faut traduire par «Nous faisons ce que nous avions promis de ne pas faire» ou encore «écoutez ce que nous disons, ne regardez pas ce que nous faisons»,

  • «nouveaux outils de communication permettant de nous rapprocher des Arcisiens (Web TV, application Ville, réseaux sociaux…)»… eh oui, ce «nous» claque comme un aveu : ce n’est pas la Ville qui se met au service des Arcisiens, c’est l’équipe municipale qui cherche à faire son numéro de danse du ventre pour dissimuler la réalité par sa com’ : ce qui est bien le but de ces «outils de communication».

Que penser par ailleurs de ce nouvel accès d’autosatisfaction : « En seulement deux ans, sur les 70 projets inscrits dans notre programme, plus de 86% sont déjà réalisés ou sur le point de l’être»…

70 projets ? Dont plus des ¾ ont été réalisés ou presque ? Mince, et  nous n’avons rien vu ! Il faut donc croire que le programme était bien léger… D’ailleurs le maire se garde bien de donner des exemples concrets, nous avons juste droit à un camembert assez pathétique, dans le style «dormez je le veux». Et comment le maire fait-il pour intégrer dans son bilan toutes les promesses non-tenues (impôts, école le mercredi, densification…)? Il les met dans quelle partie du camembert ?

sortie_ville.jpg

Et que penser de cette vue de l’entrée de Bois d’Arcy, rue Baudin ? Est-ce «embellir» que de planter des dizaines de fleurs au milieu de panneaux et autres plots d’autoroute ? A quelques mètres des pots d’échappement des milliers de voitures et camions qui passent chaque jour ? Ne serait-ce pas plutôt du gâchis ?

Rappel : 25 000 € de fleurs sont encore prévus en 2016 dans le budget communal.

 

Page 5, retour en images

Remarquez juste avec quel sens de la manipulation le magazine présente «l’aménagement» du square Calmette et Guérin : «1ère réunion d’information… Dans un esprit de concertation, la Ville a organisé une réunion pour présenter un projet d’aménagement du square… que la Ville souhaite préserver et valoriser… prochaine réunion le 3 mai».

Petite précision que le magazine ne vous donne pas : ce square n’appartient pas à la Ville mais aux riverains. Pas «d’esprit de concertation» donc mais une négociation…

Depuis quand le budget public peut-il servir à aménager un espace privé ? Nous conseillons à tous les propriétaires arcisiens vivant dans des collectifs de prendre contact avec la Ville pour qu’elle prenne en charge «l’aménagement» de leurs espaces verts. Après tout, l’égalité de traitement des citoyens/contribuables est bien une obligation pour une commune et son maire ?

 

Page 6, les travaux de l’Ecole de musique

On croit rêver ! Pour une fois le magazine reconnaît que des travaux ont été «initiés» par l’ancienne municipalité… et payés intégralement par Versailles Grand-Parc !

Ne rêvons effectivement pas. Le magazine fait référence à «2012» uniquement pour laisser entendre que c’est l’équipe actuelle qui a tout fait : elle a «repris le dossier» en «faisant appel cette fois à un maître d’œuvre acousticien… les premiers travaux d’acoustique n’ayant pas été convenablement réalisés». On se disait bien… Une fois de plus, il s’agit de faire entendre que Claude Vuilliet était incapable de mener correctement un dossier.

En réalité, c’est Claude Vuilliet qui a obtenu de Versailles Grand Parc, après d’âpres négociations, la prise en charge de tous ces travaux pour une enveloppe de 250 000 € au départ. Il est vrai que les premiers travaux faits pendant l’été 2013 n’ont pas donné entièrement satisfaction sur le plan de l’isolation phonique, c’est pourquoi la municipalité de l’époque a fait appel à un acousticien (Claude Vuilliet était même présent quand il a fait son diagnostic) et a lancé un appel d’offres début 2014… C’est donc la municipalité actuelle qui a repris le dossier et lancé les travaux définitifs… avec un an de retard sur l’échéancier prévu.

Dernière précision : dans son programme de 2014, P. Benassaya avait promis de donner à l’Ecole de musique la totalité du bâtiment rue Baragué, avec le hall et la grande salle du premier étage Quand on lit aujourd’hui que l’école de musique est «entièrement rénovée», faut-il comprendre que cette promesse a aussi été abandonnée ? C’était pourtant l’occasion d’aménager complètement ce bâtiment et de donner ainsi tout l’espace nécessaire aux musiciens et à leurs professeurs… Cette promesse non-tenue figure-t-elle dans les 14% de «projets à venir» du beau camembert de la page 3 ?

 

Page 7, «ménage renforcé dans les écoles»

Encore une prouesse du magazine, un bel exercice de manipulation des lecteurs. Grâce au titre, Ces derniers sont censés comprendre que le ménage est «renforcé» dans les écoles avec l’ajout du mercredi… pour un coût de 10 779 €.

Mais voilà, en contrepartie, la Ville a supprimé le ménage «pendant les petites vacances scolaires d’hiver et de printemps», autrement dit les seules occasions où le ménage était vraiment fait à fond pendant l’année scolaire! Cette suppression apporte une économie de 10 736 €…

Conclusion : la Ville dépense la somme considérable de … 43 € supplémentaires pour obtenir une prestation qui constituera au bout du compte une dégradation du service actuel.

Demandez donc aux enseignants s’ils approuvent ce choix, qui va les conduire à accueillir leurs élèves toute l’année dans des locaux qui ne seront nettoyés à fond que pendant l’été.

 

Page 8, «Stop aux incivilités à la Croix-Bonnet»

Quelle délicatesse ! Quel esprit citoyen ! Le magazine cible précisément le quartier de la Croix-Bonnet, et seulement lui, avec trois photos montrant des dépôts sauvages de poubelles ou des voitures mal garées… Il faut donc en conclure que c’est spécifique à ce quartier ?

Pourquoi montrer du doigt le quartier de la Croix-Bonnet ? Que cherchent le magazine et son directeur, un certain P. Benassaya ? Faut-il vraiment n’avoir rien à dire pour remplir les pages avec ce type de mises en cause particulièrement mal venues ?

 

Page 8, «les inondations du canal»

Un sujet certes préoccupant, mais fallait-il encore une fois essayer d’en faire porter la responsabilité à l’ancienne équipe ? Il faut croire que oui, puisque le magazine essaye de décharger le maire de sa responsabilité de gestion, sur l’air de «c’est pas moi, c’est l’autre», tout en affirmant qu’on va prendre enfin les bonnes décisions.

Vous l’aurez compris, tout est encore la faute de Claude Vuilliet et de sa volonté de construire plus de 1000 logements à la Croix-Bonnet au lieu des 770 prévus (c’est souligné deux fois dans l’article pour ceux qui n’auraient pas compris). Que faut-il penser alors des 410 logements que P. Benassaya vient d’ajouter ? Ah mais tout est prévu ! Avec des «rétentions d’eau pluviale à la parcelle». Donc s’il y a encore de fortes pluies et des inondations à l’avenir, ce sera toujours la faute de Claude Vuilliet.

C’est pourtant Grand Paris Aménagement (ex-AFTRP) qui est «à l’origine du projet», comme le souligne d’ailleurs l’article lui-même… C’est bien cet aménageur qui a fait appel à ses propres ingénieurs et spécialistes en hydraulique pour concevoir ce canal sur des terrains qui lui appartenaient, faut-il le rappeler, et sur lesquels il avait bien l’intention de construire plus que 770 logements ? Mais non, le magazine préfère attaquer l’ancien maire, une fois de plus…

C’est bien connu, c’est lui qui a creusé le canal avec sa pelle et sa pioche personnelles, après avoir dressé les plans sur une feuille de papier A4, sur un coin de la table de sa cuisine… C’est aussi de sa faute s’il pleut beaucoup en cette année 2016 ? D’ailleurs, nous vous le confions en avant première : le réchauffement climatique, c’est lui aussi !

Mais tout cela est du passé, maintenant nous avons de vrais pros en mairie… on a pu le constater encore lors du dernier conseil municipal… et d’ailleurs le magazine se veut rassurant : «Il n’y a pas lieu de paniquer»… non, il y a juste lieu de taper sur Claude Vuilliet.

Dernière minute... le canal vient miraculeusement de se vider en 24 heures !

 

Page 9, le conseil municipal du 15 mars… mais surtout le budget 2016

Nous avons déjà fait le compte-rendu de ce conseil municipal, dans notre article du 30 mars, inutile d’y revenir. Nous avons déjà montré qu’il n’y avait notamment aucune maîtrise des dépenses de fonctionnement.

On notera simplement le catastrophisme du magazine pour faire trembler les lecteurs en s’en prenant une fois de plus à l’Etat et à ses baisses de dotation : «conséquences terribles… la saignée qu’effectue le gouvernement… crise budgétaire… 2017/2018 années de tous les dangers»… Rien que cela ! Au passage, le maire fait porter à l’Etat la responsabilité des baisses de subvention aux associations… qui est pourtant un choix strictement municipal.

Mais nous avons de véritables petits Zorro en mairie qui vont nous sauver : «maîtrise des dépenses de fonctionnement… bonne volonté… immense capacité d’innovation… bonne gestion». N’en jetez plus !

Cependant, l’article a aussi pour but d’annoncer la future augmentation de la fiscalité en 2017, tout en s’arrangeant pour faire croire que la municipalité fait tout pour l’éviter et que ce sera donc la faute de l’Etat et de lui seul. La ficelle est un peu grosse, même s’il est vrai que la baisse des dotations pose des problèmes aux collectivités. Cependant, nous savons bien qu’à Bois d’Arcy, cela n’empêche pas le maire de dépenser sans compter en com’ et d’augmenter son pouvoir d’achat de 500 euros par mois (voir notre compte-rendu du conseil du 5 avril). Les efforts, c’est bon pour les autres…

Et que penser de cette affirmation : «0% de hausse d’impôts» ? De qui se moque-t-on ? Comme nous l’avons déjà signalé (voir notre lettre d’information n°6), les Arcisiens continueront de payer entre 120 et 140 € de plus cette année, auxquels viendront s’ajouter pour les propriétaires 140 € d’augmentation de la part départementale de la taxe foncière (votée par P. Benassaya)

 

Page 10, «fibre optique»

Encore un article pour ne rien dire, avec une photo de câbles occupant le tiers de la page… Tout cela pour affirmer que la municipalité essaye de négocier l’arrivée de la «fibre optique» à Bois d’Arcy en 2019 au lieu de 2021. Tout le monde a bien compris la raison de cet empressement : il y a les élections municipales en 2020…

Le magazine en profite pour rappeler que la Ville vient d’obtenir le label «Ville Internet»… en évitant de signaler qu’elle paye pour cela 700 € par an. L’essentiel est d’en rajouter encore dans la «modernisation» et le «numérique» : «Notre Ville est en pleine mutation» s’extasie le journal… Pourtant le site internet date de… 2002, la médiathèque a été informatisée dès 1998 (avec accès internet pour les particuliers) et le premier TNI a été installé en 2010…

 

 Page 12, «Arcyrix»

  • Prenez l’animation «ça bouge à Bois d’Arcy», créée avant 2014, qui durait auparavant une semaine entière pendant les vacances de printemps…

  • virez le directeur du service jeunesse, en septembre 2015, concepteur de l’animation, pour des raisons économiques,

  • ramenez cette animation à 3 journées seulement, là aussi pour des raisons économiques,

  • rebaptisez-la pour faire « nouveau »,

  • consacrez une page entière à l’événement avec des images stylisées de sportifs et quelques petites illustrations pour la jeunesse,

  • insistez bien sur le fait que tout sera fou, fou, fou…

  • et le tour est joué : vous pouvez placarder de belles affiches dans toute la Ville.

Réduire à 3 jours une animation pour les jeunes qui durait une semaine et présenter cela comme un exploit… Quel métier la com’!

Mais il faut souligner le travail du SAJ ! Bravo à toute l’équipe forte de propositions et d’idées novatrices. Leur implication reste une valeur sûre pour nos jeunes !

 

 Page 15, la saison culturelle

Nous savons que le secteur culturel a subi de nombreuses coupes depuis deux ans, que ce soit en nombre de spectacles ou en matière budgétaire (-20 000 € d’achat de livres pour la médiathèque depuis 2014).

Mais là encore, il faut faire de la communication et laisser entendre qu’au contraire, depuis l’arrivée de l’équipe actuelle, tout va pour le mieux…

Alors le magazine nous donne des chiffres, sans les mettre en perspective naturellement !

  • «Il y a eu 4 100 spectateurs à la Grange cette année»… le magazine ne le précise pas mais c’est avec le cinéma, les rares spectacles ne pouvant à eux seuls suffire. Pour mémoire, durant la saison 2011-2012 (c’est-à-dire la dernière avant l’ouverture du cinéma) le seul théâtre de la Grange a accueilli 6500 spectateurs… et le Bar de la Grange 900 avec les «boîtes à Zik et boîtes à mots» (Bois d’Arcy le Journal n°97, page 12). Soit un total de 7400 spectateurs, 3300 de plus qu’aujourd’hui.

  • «408, c’est le nombre record de places vendues pour un spectacle»… évidemment c’est le maximum que l’on peut atteindre quand on installe des chaises sur les côtés, dans les bergeries, une fois que toutes les places de la salle sont vendues. Ce n’est évidemment pas la première fois que les bergeries sont ouvertes, et les habitués de la salle le savent bien. Mais n’attendez pas du magazine qu’il fasse des recherches pour s’assurer de la fiabilité de ses informations.
  • «4 spectacles tout public complets, une première à la Grange»… Il suffit de consulter le site de la Ville pour constater qu’il y avait 10 spectacles « tout public » cette année. Sans doute faut-il comprendre que seulement 4 étaient complets. C’est ça la véritable « première »…
  • Il y a un chiffre que le magazine ne donne pas, c’est le nombre d’abonnés… En 2014 nous approchions des 400. Un an plus tard il en restait à peine la moitié. Et aujourd’hui ?

 

Page 18, le concours des balcons fleuris

«La Ville relance le concours des maisons et balcons fleuris»… On oublie juste de préciser qu’elle l’avait supprimé l’année dernière après des décennies d’existence! Pour de pures raisons d’économies, naturellement.

«L’embellissement de notre cadre de vie est une affaire de tous, municipalité et habitants» ajoute le magazine… C’est exactement ce que nous faisions remarquer l’année dernière au moment de la suppression du concours.

Faut-il en conclure que nous ne sommes pas seulement lus mais aussi écoutés par le maire et son adjoint aux finances ?

 

Page 19, tribune libre

Une fois de plus, la tribune de la majorité répond à la nôtre, dans le plus total mépris des plus élémentaires principes démocratiques de respect des opinions.

Nous n’allons pas répéter ce que nous venons d’expliquer dans notre dernier article (12 avril 2016) : documents officiels à l’appui, nous avons apporté la preuve qu’il y a bien dans le PLU de l’équipe actuelle un projet de 305 logements au centre ville et d’environ 350 au carrefour du Puits.

Ces documents nous évitent de faire de longs commentaires. Nous dirons simplement qu’il est comique d’être traités de menteurs par ceux-là mêmes qui mentent aux Arcisiens depuis plus de deux ans, sur le dossier urbanisme comme sur d’autres.

Ce sont ceux-là aussi qui continuent de prétendre, autre mensonge, que nous avions des projets de construction à la Tremblaye ou encore à la Croix-Bonnet.

Le tableau figurant dans la tribune majoritaire est également comique : le magazine nous attribue les constructions (actées ces derniers mois) d’immeubles sur les avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant-Couturier… tout cela pour tenter de convaincre les lecteurs que P. Benassaya construira moins que nous si nous avions… .

De qui se moque-t-on une fois de plus ? La seule chose que les Arcisiens voient c’est que le candidat qui avait promis, juré, craché… de «faire une pause dans les constructions» (tract de février 2013) a déjà validé «822 logements» en deux ans .C’est le chiffre qui apparaît dans sa tribune libre.

C’est d’ailleurs le grand mérite de cette tribune, en indiquant ce chiffre de «822 logements» le maire confirme, noir sur blanc, les informations que nous donnons régulièrement à nos lecteurs. On n’en espérait pas tant. Un grand merci à lui.

21:40 Publié dans Journal municipal