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17/04/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°15 (avril 2016)

Encore un numéro plein de vide sorti avec une semaine de retard… mais comment s’en étonner ? Comment peut-on tenir le rythme d’un numéro chaque mois quand l’équipe de rédaction est constituée de… deux personnes, comme à l’époque où le journal paraissait tous les deux mois ?

Ah ! Il y a pourtant eu l’embauche d’une connaissance du maire, en juin 2014, sans appel à candidature, au poste de directrice de la communication… mais le poste était déjà pourvu… et son titulaire a été mis «au placard» dans un autre service. L’effectif est donc stable.

 

Page 3, l’édito du maire

Encore un édito-bilan pour prétendre qu’on est le meilleur, avec toujours les mêmes «éléments de langage» : «modernité… cadre de vie… sécurité… concertation… numérique… grave crise qui nous frappe… embellissement de notre ville… Bois d’Arcy de demain…» blablabla… blablabla.

Evidemment quelques affirmations font rire (jaune) les lecteurs :

  • «la limitation de l’urbanisation» : en réalité plus de 800 logements actés en 2 ans, sans compter les projets en centre ville et au carrefour du Puits… cachés dans le PLU,

  • «le renforcement de la sécurité» : l’équipe municipale a juste ajouté quatre caméras à celle qui était déjà installée au carrefour de la mairie, elle a déplacé une employée du service vie associative au service «police», et surtout elle a transformé 2 des 3 ASVP en policiers municipaux, avec les mêmes missions La mairie a embauché un chef, mais le nombre de «policiers» est toujours de 3. Ah si, quelque chose a changé : les contraventions se multiplient… et il y aura bientôt une fourrière privée qui sévira en ville,

  • «la maîtrise des impôts locaux» : comme chaque mois, le maire assène ce gros mensonge, en espérant sans doute que les Arcisiens vont finir par y croire,

  • «Nous appliquons un principe simple : nous faisons ce que nous disons ; nous disons ce que nous faisons». Ce vieux précepte dans le plus pur style langue de bois n’impressionne plus personne. Tous nos lecteurs savent bien qu’en réalité, il faut traduire par «Nous faisons ce que nous avions promis de ne pas faire» ou encore «écoutez ce que nous disons, ne regardez pas ce que nous faisons»,

  • «nouveaux outils de communication permettant de nous rapprocher des Arcisiens (Web TV, application Ville, réseaux sociaux…)»… eh oui, ce «nous» claque comme un aveu : ce n’est pas la Ville qui se met au service des Arcisiens, c’est l’équipe municipale qui cherche à faire son numéro de danse du ventre pour dissimuler la réalité par sa com’ : ce qui est bien le but de ces «outils de communication».

Que penser par ailleurs de ce nouvel accès d’autosatisfaction : « En seulement deux ans, sur les 70 projets inscrits dans notre programme, plus de 86% sont déjà réalisés ou sur le point de l’être»…

70 projets ? Dont plus des ¾ ont été réalisés ou presque ? Mince, et  nous n’avons rien vu ! Il faut donc croire que le programme était bien léger… D’ailleurs le maire se garde bien de donner des exemples concrets, nous avons juste droit à un camembert assez pathétique, dans le style «dormez je le veux». Et comment le maire fait-il pour intégrer dans son bilan toutes les promesses non-tenues (impôts, école le mercredi, densification…)? Il les met dans quelle partie du camembert ?

sortie_ville.jpg

Et que penser de cette vue de l’entrée de Bois d’Arcy, rue Baudin ? Est-ce «embellir» que de planter des dizaines de fleurs au milieu de panneaux et autres plots d’autoroute ? A quelques mètres des pots d’échappement des milliers de voitures et camions qui passent chaque jour ? Ne serait-ce pas plutôt du gâchis ?

Rappel : 25 000 € de fleurs sont encore prévus en 2016 dans le budget communal.

 

Page 5, retour en images

Remarquez juste avec quel sens de la manipulation le magazine présente «l’aménagement» du square Calmette et Guérin : «1ère réunion d’information… Dans un esprit de concertation, la Ville a organisé une réunion pour présenter un projet d’aménagement du square… que la Ville souhaite préserver et valoriser… prochaine réunion le 3 mai».

Petite précision que le magazine ne vous donne pas : ce square n’appartient pas à la Ville mais aux riverains. Pas «d’esprit de concertation» donc mais une négociation…

Depuis quand le budget public peut-il servir à aménager un espace privé ? Nous conseillons à tous les propriétaires arcisiens vivant dans des collectifs de prendre contact avec la Ville pour qu’elle prenne en charge «l’aménagement» de leurs espaces verts. Après tout, l’égalité de traitement des citoyens/contribuables est bien une obligation pour une commune et son maire ?

 

Page 6, les travaux de l’Ecole de musique

On croit rêver ! Pour une fois le magazine reconnaît que des travaux ont été «initiés» par l’ancienne municipalité… et payés intégralement par Versailles Grand-Parc !

Ne rêvons effectivement pas. Le magazine fait référence à «2012» uniquement pour laisser entendre que c’est l’équipe actuelle qui a tout fait : elle a «repris le dossier» en «faisant appel cette fois à un maître d’œuvre acousticien… les premiers travaux d’acoustique n’ayant pas été convenablement réalisés». On se disait bien… Une fois de plus, il s’agit de faire entendre que Claude Vuilliet était incapable de mener correctement un dossier.

En réalité, c’est Claude Vuilliet qui a obtenu de Versailles Grand Parc, après d’âpres négociations, la prise en charge de tous ces travaux pour une enveloppe de 250 000 € au départ. Il est vrai que les premiers travaux faits pendant l’été 2013 n’ont pas donné entièrement satisfaction sur le plan de l’isolation phonique, c’est pourquoi la municipalité de l’époque a fait appel à un acousticien (Claude Vuilliet était même présent quand il a fait son diagnostic) et a lancé un appel d’offres début 2014… C’est donc la municipalité actuelle qui a repris le dossier et lancé les travaux définitifs… avec un an de retard sur l’échéancier prévu.

Dernière précision : dans son programme de 2014, P. Benassaya avait promis de donner à l’Ecole de musique la totalité du bâtiment rue Baragué, avec le hall et la grande salle du premier étage Quand on lit aujourd’hui que l’école de musique est «entièrement rénovée», faut-il comprendre que cette promesse a aussi été abandonnée ? C’était pourtant l’occasion d’aménager complètement ce bâtiment et de donner ainsi tout l’espace nécessaire aux musiciens et à leurs professeurs… Cette promesse non-tenue figure-t-elle dans les 14% de «projets à venir» du beau camembert de la page 3 ?

 

Page 7, «ménage renforcé dans les écoles»

Encore une prouesse du magazine, un bel exercice de manipulation des lecteurs. Grâce au titre, Ces derniers sont censés comprendre que le ménage est «renforcé» dans les écoles avec l’ajout du mercredi… pour un coût de 10 779 €.

Mais voilà, en contrepartie, la Ville a supprimé le ménage «pendant les petites vacances scolaires d’hiver et de printemps», autrement dit les seules occasions où le ménage était vraiment fait à fond pendant l’année scolaire! Cette suppression apporte une économie de 10 736 €…

Conclusion : la Ville dépense la somme considérable de … 43 € supplémentaires pour obtenir une prestation qui constituera au bout du compte une dégradation du service actuel.

Demandez donc aux enseignants s’ils approuvent ce choix, qui va les conduire à accueillir leurs élèves toute l’année dans des locaux qui ne seront nettoyés à fond que pendant l’été.

 

Page 8, «Stop aux incivilités à la Croix-Bonnet»

Quelle délicatesse ! Quel esprit citoyen ! Le magazine cible précisément le quartier de la Croix-Bonnet, et seulement lui, avec trois photos montrant des dépôts sauvages de poubelles ou des voitures mal garées… Il faut donc en conclure que c’est spécifique à ce quartier ?

Pourquoi montrer du doigt le quartier de la Croix-Bonnet ? Que cherchent le magazine et son directeur, un certain P. Benassaya ? Faut-il vraiment n’avoir rien à dire pour remplir les pages avec ce type de mises en cause particulièrement mal venues ?

 

Page 8, «les inondations du canal»

Un sujet certes préoccupant, mais fallait-il encore une fois essayer d’en faire porter la responsabilité à l’ancienne équipe ? Il faut croire que oui, puisque le magazine essaye de décharger le maire de sa responsabilité de gestion, sur l’air de «c’est pas moi, c’est l’autre», tout en affirmant qu’on va prendre enfin les bonnes décisions.

Vous l’aurez compris, tout est encore la faute de Claude Vuilliet et de sa volonté de construire plus de 1000 logements à la Croix-Bonnet au lieu des 770 prévus (c’est souligné deux fois dans l’article pour ceux qui n’auraient pas compris). Que faut-il penser alors des 410 logements que P. Benassaya vient d’ajouter ? Ah mais tout est prévu ! Avec des «rétentions d’eau pluviale à la parcelle». Donc s’il y a encore de fortes pluies et des inondations à l’avenir, ce sera toujours la faute de Claude Vuilliet.

C’est pourtant Grand Paris Aménagement (ex-AFTRP) qui est «à l’origine du projet», comme le souligne d’ailleurs l’article lui-même… C’est bien cet aménageur qui a fait appel à ses propres ingénieurs et spécialistes en hydraulique pour concevoir ce canal sur des terrains qui lui appartenaient, faut-il le rappeler, et sur lesquels il avait bien l’intention de construire plus que 770 logements ? Mais non, le magazine préfère attaquer l’ancien maire, une fois de plus…

C’est bien connu, c’est lui qui a creusé le canal avec sa pelle et sa pioche personnelles, après avoir dressé les plans sur une feuille de papier A4, sur un coin de la table de sa cuisine… C’est aussi de sa faute s’il pleut beaucoup en cette année 2016 ? D’ailleurs, nous vous le confions en avant première : le réchauffement climatique, c’est lui aussi !

Mais tout cela est du passé, maintenant nous avons de vrais pros en mairie… on a pu le constater encore lors du dernier conseil municipal… et d’ailleurs le magazine se veut rassurant : «Il n’y a pas lieu de paniquer»… non, il y a juste lieu de taper sur Claude Vuilliet.

Dernière minute... le canal vient miraculeusement de se vider en 24 heures !

 

Page 9, le conseil municipal du 15 mars… mais surtout le budget 2016

Nous avons déjà fait le compte-rendu de ce conseil municipal, dans notre article du 30 mars, inutile d’y revenir. Nous avons déjà montré qu’il n’y avait notamment aucune maîtrise des dépenses de fonctionnement.

On notera simplement le catastrophisme du magazine pour faire trembler les lecteurs en s’en prenant une fois de plus à l’Etat et à ses baisses de dotation : «conséquences terribles… la saignée qu’effectue le gouvernement… crise budgétaire… 2017/2018 années de tous les dangers»… Rien que cela ! Au passage, le maire fait porter à l’Etat la responsabilité des baisses de subvention aux associations… qui est pourtant un choix strictement municipal.

Mais nous avons de véritables petits Zorro en mairie qui vont nous sauver : «maîtrise des dépenses de fonctionnement… bonne volonté… immense capacité d’innovation… bonne gestion». N’en jetez plus !

Cependant, l’article a aussi pour but d’annoncer la future augmentation de la fiscalité en 2017, tout en s’arrangeant pour faire croire que la municipalité fait tout pour l’éviter et que ce sera donc la faute de l’Etat et de lui seul. La ficelle est un peu grosse, même s’il est vrai que la baisse des dotations pose des problèmes aux collectivités. Cependant, nous savons bien qu’à Bois d’Arcy, cela n’empêche pas le maire de dépenser sans compter en com’ et d’augmenter son pouvoir d’achat de 500 euros par mois (voir notre compte-rendu du conseil du 5 avril). Les efforts, c’est bon pour les autres…

Et que penser de cette affirmation : «0% de hausse d’impôts» ? De qui se moque-t-on ? Comme nous l’avons déjà signalé (voir notre lettre d’information n°6), les Arcisiens continueront de payer entre 120 et 140 € de plus cette année, auxquels viendront s’ajouter pour les propriétaires 140 € d’augmentation de la part départementale de la taxe foncière (votée par P. Benassaya)

 

Page 10, «fibre optique»

Encore un article pour ne rien dire, avec une photo de câbles occupant le tiers de la page… Tout cela pour affirmer que la municipalité essaye de négocier l’arrivée de la «fibre optique» à Bois d’Arcy en 2019 au lieu de 2021. Tout le monde a bien compris la raison de cet empressement : il y a les élections municipales en 2020…

Le magazine en profite pour rappeler que la Ville vient d’obtenir le label «Ville Internet»… en évitant de signaler qu’elle paye pour cela 700 € par an. L’essentiel est d’en rajouter encore dans la «modernisation» et le «numérique» : «Notre Ville est en pleine mutation» s’extasie le journal… Pourtant le site internet date de… 2002, la médiathèque a été informatisée dès 1998 (avec accès internet pour les particuliers) et le premier TNI a été installé en 2010…

 

 Page 12, «Arcyrix»

  • Prenez l’animation «ça bouge à Bois d’Arcy», créée avant 2014, qui durait auparavant une semaine entière pendant les vacances de printemps…

  • virez le directeur du service jeunesse, en septembre 2015, concepteur de l’animation, pour des raisons économiques,

  • ramenez cette animation à 3 journées seulement, là aussi pour des raisons économiques,

  • rebaptisez-la pour faire « nouveau »,

  • consacrez une page entière à l’événement avec des images stylisées de sportifs et quelques petites illustrations pour la jeunesse,

  • insistez bien sur le fait que tout sera fou, fou, fou…

  • et le tour est joué : vous pouvez placarder de belles affiches dans toute la Ville.

Réduire à 3 jours une animation pour les jeunes qui durait une semaine et présenter cela comme un exploit… Quel métier la com’!

Mais il faut souligner le travail du SAJ ! Bravo à toute l’équipe forte de propositions et d’idées novatrices. Leur implication reste une valeur sûre pour nos jeunes !

 

 Page 15, la saison culturelle

Nous savons que le secteur culturel a subi de nombreuses coupes depuis deux ans, que ce soit en nombre de spectacles ou en matière budgétaire (-20 000 € d’achat de livres pour la médiathèque depuis 2014).

Mais là encore, il faut faire de la communication et laisser entendre qu’au contraire, depuis l’arrivée de l’équipe actuelle, tout va pour le mieux…

Alors le magazine nous donne des chiffres, sans les mettre en perspective naturellement !

  • «Il y a eu 4 100 spectateurs à la Grange cette année»… le magazine ne le précise pas mais c’est avec le cinéma, les rares spectacles ne pouvant à eux seuls suffire. Pour mémoire, durant la saison 2011-2012 (c’est-à-dire la dernière avant l’ouverture du cinéma) le seul théâtre de la Grange a accueilli 6500 spectateurs… et le Bar de la Grange 900 avec les «boîtes à Zik et boîtes à mots» (Bois d’Arcy le Journal n°97, page 12). Soit un total de 7400 spectateurs, 3300 de plus qu’aujourd’hui.

  • «408, c’est le nombre record de places vendues pour un spectacle»… évidemment c’est le maximum que l’on peut atteindre quand on installe des chaises sur les côtés, dans les bergeries, une fois que toutes les places de la salle sont vendues. Ce n’est évidemment pas la première fois que les bergeries sont ouvertes, et les habitués de la salle le savent bien. Mais n’attendez pas du magazine qu’il fasse des recherches pour s’assurer de la fiabilité de ses informations.
  • «4 spectacles tout public complets, une première à la Grange»… Il suffit de consulter le site de la Ville pour constater qu’il y avait 10 spectacles « tout public » cette année. Sans doute faut-il comprendre que seulement 4 étaient complets. C’est ça la véritable « première »…
  • Il y a un chiffre que le magazine ne donne pas, c’est le nombre d’abonnés… En 2014 nous approchions des 400. Un an plus tard il en restait à peine la moitié. Et aujourd’hui ?

 

Page 18, le concours des balcons fleuris

«La Ville relance le concours des maisons et balcons fleuris»… On oublie juste de préciser qu’elle l’avait supprimé l’année dernière après des décennies d’existence! Pour de pures raisons d’économies, naturellement.

«L’embellissement de notre cadre de vie est une affaire de tous, municipalité et habitants» ajoute le magazine… C’est exactement ce que nous faisions remarquer l’année dernière au moment de la suppression du concours.

Faut-il en conclure que nous ne sommes pas seulement lus mais aussi écoutés par le maire et son adjoint aux finances ?

 

Page 19, tribune libre

Une fois de plus, la tribune de la majorité répond à la nôtre, dans le plus total mépris des plus élémentaires principes démocratiques de respect des opinions.

Nous n’allons pas répéter ce que nous venons d’expliquer dans notre dernier article (12 avril 2016) : documents officiels à l’appui, nous avons apporté la preuve qu’il y a bien dans le PLU de l’équipe actuelle un projet de 305 logements au centre ville et d’environ 350 au carrefour du Puits.

Ces documents nous évitent de faire de longs commentaires. Nous dirons simplement qu’il est comique d’être traités de menteurs par ceux-là mêmes qui mentent aux Arcisiens depuis plus de deux ans, sur le dossier urbanisme comme sur d’autres.

Ce sont ceux-là aussi qui continuent de prétendre, autre mensonge, que nous avions des projets de construction à la Tremblaye ou encore à la Croix-Bonnet.

Le tableau figurant dans la tribune majoritaire est également comique : le magazine nous attribue les constructions (actées ces derniers mois) d’immeubles sur les avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant-Couturier… tout cela pour tenter de convaincre les lecteurs que P. Benassaya construira moins que nous si nous avions… .

De qui se moque-t-on une fois de plus ? La seule chose que les Arcisiens voient c’est que le candidat qui avait promis, juré, craché… de «faire une pause dans les constructions» (tract de février 2013) a déjà validé «822 logements» en deux ans .C’est le chiffre qui apparaît dans sa tribune libre.

C’est d’ailleurs le grand mérite de cette tribune, en indiquant ce chiffre de «822 logements» le maire confirme, noir sur blanc, les informations que nous donnons régulièrement à nos lecteurs. On n’en espérait pas tant. Un grand merci à lui.

21:40 Publié dans Journal municipal

12/04/2016

Conseil municipal du 5 avril 2016

Note aux lecteurs :
Nous avons modifié la manière de publier les comptes rendus des conseils municipaux.
Quand nous le jugerons utile, vous aurez deux versions à votre disposition, une version courte avec un minimum de commentaires de notre part, et une version longue, en format pdf, avec retranscriptions des interventions du maire et commentaires détaillés.

Si vous avez des commentaires sur cette nouvelle façon de procéder, ils sont les bienvenus. Alors n’hésitez-pas et dites-nous ce que vous en pensez.

 

Pour lire le compte rendu en version longue cliquez sur le fichier PDF : Conseil_municipal_5_avril_2016.pdf

 

************************************

 

Le conseil du 5 avril dernier a encore montré que le maire et son équipe sont très remontés contre l’ancienne municipalité.

De nombreuses agressions verbales durant ce conseil en sont les preuves, agressions qui sont appuyées dans l’assemblée par des ricanements côté «supporters» du maire.

 

1 - LE BUDGET 2016

Les chiffres ci-dessous complètent ceux que nous vous avons communiqués dans notre article sur le conseil municipal du 15 mars 2016 :

  • Les dépenses réelles de fonctionnement prévues sont de 17 767 095 € alors que le réalisé 2015 est de 17 374 000 €, soit une augmentation de 393 095 €.

  • Les rémunérations hors charge augmentent de 150 694 €, elles passent de 7 216 506 € en 2015 à 7 367 200 € prévus en 2016.

  • Dans les dépenses d’investissement prévues, 50 000 € sont attribués à la réfection de la mairie et 25 000 € destinés à de nouvelles plantations.

Rappel : En 2015, l’équipe municipale dépense plus de 200 000 € de plantations diverses et variées (bulbes, crottes de mammouths, herbacées géantes…) qui, nous annonce P. Benassaya, éviteront à la mairie de faire de nouvelles dépenses dans ce domaine les années à venir.

  • Parmi les réductions, c’est encore la médiathèque qui subit une coupe importante : près de 9000 € de moins pour l’achat de livres et de DVD autant dire que les adhérents finiront par aller voir ailleurs.

  • Les dépenses «d’études et de prestations de services» augmentent de 13 020 €, elles passent de 16 030 à 29 050 €.

  • Les «autres frais divers» augmentent de 12 585 € et passent de 81 365 à 93 950 €… sans aucune précision.

.

Martine Arnal, conseillère d’opposition, souligne alors plusieurs points importants :

Point n° 1 :

Dans le budget investissement, la Ville a inscrit 250 000 € de dépenses pour aménager les abords du cimetière… frais qui étaient normalement à la charge de l’aménageur de la Croix-Bonnet (Grand Paris Aménagement, ex AFTRP).
Pourquoi la Ville doit-elle payer ?

Réponse :

Parce que l’aménageur a accepté de verser 600 000 € pour le COSEC… et n’a donc plus l’intention de prendre en charge les abords du cimetière.

Rappel : Beaucoup d’investissements en 2016 sont entièrement payés par l’aménageur de la Croix Bonnet. Par exemple la micro-crèche, la mairie annexe, la salle de sports, … et ceci grâce aux équipements et logements engagés avant 2014.

 

Point n° 2 :

L’augmentation des recettes attendues pour les services périscolaires est de 50 000 €.
Une nouvelle hausse des tarifs est-elle donc prévue?

Réponse de la mairie :

C’est M. Conte qui essaiera de répondre, mais rien de très clair ne sortira de ses pseudos explications. Nous comprenons que les tarifs risquent d’augmenter de nouveau en septembre.

On retiendra surtout sa dernière phrase : «Il n’y a pas de nouvelle augmentation de tarifs»  …en se souvenant que lors du Rapport d’Orientation Budgétaire, le 16 mars dernier, il était noté une augmentation de 3,46% des tarifs…

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Le prochain conseil municipal sera le 30 juin prochain. Les parents apprendront encore la mauvaise nouvelle pendant les vacances.

Point n° 3 :

La municipalité doit plus de700 000 € à l’EPFY pour les terrains qu’il a acquis pour le compte de Ville dans le cadre de la ZAC «cœur de ville». La mairie présente une délibération pour vendre ces terrains…qu’elle n’a pas encore payés !

 

2 - LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS

 Les subventions sont présentées dans une délibération séparée. L’opposition rappelle que, depuis deux ans, le maire refuse de fournir la liste des associations qui demandent des subventions et n’en reçoivent aucune.

Nous sommes en désaccord avec M. Conte sur le pourcentage de la baisse des subventions versées aux associations. Pour nous, la baisse est de 14 %, alors qu’elle n’est que de 7% selon l’adjoint aux finances.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 574 543 € en 2015 et 497 680 € en 2016, soit une baisse de 76 863 €, donc presque 14 %.

Depuis son élection, P. Benassaya retire 157 000 € de subventions aux associations et 195 000 € au CCAS.

Les subventions aux associations d’aide aux handicapés ont été toutes supprimées, sauf une.

Benassaya interviendra longuement sur ce point en essayant de faire passer l’idée que la mairie faisant d’énormes efforts, les associations doivent en faire autant.

Nous vous invitons à découvrir plus bas le point «frais de représentation du maire» pour constater que le « souci de gestion » n’est pas vrai pour tout le monde.

A cet instant du conseil, le maire a cru bon de s’en prendre à C. Vuilliet et en particulier à son épouse qui a bénéficié de subventions pour l’association «Solidaires» qui vient en aide aux familles de détenus. Mme Vuilliet est bénévole, depuis plus de 25 ans, bien avant que son mari devienne maire, dans une association sans but lucratif, qui n’a d’autre objectif que d’aider des familles en détresse. De telles attaques sont méprisables et scandaleuses !!

Nous précisons qu’en 2015, la mairie a accordé 700 € de subvention à «Solidaires» sans que P. Benassaya ne trouve cela «immoral». Elle ne recevra rien en 2016.

 

3 – FRAIS DE REPRESENTATION DU MAIRE

Voilà une délibération qu’il faut découvrir en se souvenant de tout ce qui a été dit durant ce conseil par le maire et son adjoint aux finances sur les économies, les efforts, la moralité, etc…

L’adjoint aux finances tente, avec des explications confuses, d’expliquer que le Trésor Public demande au maire de plafonner ses frais de représentation et de faire voter par le conseil municipal un montant maximal. Rien de nouveau, contrairement à ce qu’il prétend :

Voici ce que dit le texte du code des collectivités locales :

loi 2002.JPG

 

Cette loi, dans sa dernière version date de 2002. Elle précise que le conseil «PEUT» voter des «INDEMNITES» au maire pour «frais de représentation». Pourquoi alors le Trésor Public a-t-il «imposé» un «plafonnement» en 2016 et pas avant ?

Martine Arnal suggère que le maire actuel a certainement présenté trop de factures pour se faire rembourser des frais… Ce qui aura pour effet d’énerver P.Benassaya qui se lancera alors dans une attaque rageuse.

Le maire et son équipe votent alors un montant annuel de 6 000 € pour couvrir les frais de représentation du maire, soit 500 € mensuels. Le maire reçoit des «indemnités» et non des salaires de plus de 5 000 € par mois (pour tous ses mandats), indemnités auxquelles vont s’ajouter les 500 €. Et voilà comment le maire fait «des efforts dans ces temps de crise» alors que sans vergogne, il augmente potentiellement ses indemnités de 500 € par mois.

 

4 – AUTORISATION DE MISE EN VENTE DE LOTS DE COPROPRIETE BATIS COMMUNAUX

Les terrains rachetés à l’EPFY, soit différents lots situés au 59 rue d’Arcy et aux 84 et 86 rue Jean Jaurès, vont être revendus par la mairie.

Lors du dernier conseil, l’adjoint à l’urbanisme avait affirmé que ces terrains n’intéressaient pas les agences immobilières et qu’il était difficile de leur donner un prix. Quinze jours plus tard, il semble que tout a changé…

L’adjoint à l’urbanisme se perd alors dans un dédale de reproches à l’égard de l’ancienne municipalité et accuse l’opposition de mentir sur les projets de constructions au centre-ville et au carrefour du Puits.

Nous allons donc vous fournir des documents officiels issus du PLU arrêté en février dernier pour vous éclairer sur les intentions de la mairie quant aux constructions à venir.

  • Premièrement, la couverture du «chapitre» concernant les OAP et un extrait de la présentation :

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C’est clair : il s’agit de «prescriptions d’aménagement» avec «mutabilité à 2-10 ans» ou «10-15 ans»…

  • Voyons maintenant le plan général des OAP (Orientations d’aménagement et de programmation). On peut constater que les opérations Croix-Bonnet et carrefour du Puits comportent «+ou- 750 logements» :

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  • Voilà ce que dit le document pour le seul carrefour du Puits

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  • Et pour terminer voici l’OAP mairie, qui concerne aussi le marché couvert, la rue Barbusse et les annexes de l’école Turpault :

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 «D’importantes opérations de logement sont donc envisageables»… Combien ?

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Et voilà donc les 305 logements dont nous avons parlé.

L’adjoint à l’urbanisme a tenu quand même à préciser : «Ce chiffre qui figure dans l’OAP est une indication règlementaire pour les services de l’Etat. Elle ( ? ) correspond à la mise en perspective de potentialités et non à des opérations actées comme le laisse à penser la rédaction du tract». 

  • Ce n’est pas tout, l’équipe actuelle a bien l’intention de déplacer les annexes de l’école Turpault pour dégager du foncier :

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Même avec ces documents, le maire et son adjoint affirment que tout ceci n’est qu’une potentialité. C’est cependant écrit noir sur blanc dans leur propre PLU.

 

5 - AUTORISATION DE MISE EN VENTE D’UN TERRAIN BATI COMMUNAL, EN L’ETAT OU DIVISE AU 55 AVENUE JEAN JAURES

La mairie souhaite vendre une maison louée par un pompier depuis 16 ans, sous prétexte que ce pompier n’est plus «personnel communal». Effectivement, le corps des pompiers a été départementalisé, ce qui n’est pas de la responsabilité du locataire de cette maison.

Dans les décisions du maire figure une «convention d’occupation temporaire» laissant 6 mois au locataire pour déménager, alors qu’il a à charge un enfant handicapé. Le maire a assuré que les services de la Ville feraient le nécessaire pour reloger cette famille. Espérons qu’une solution soit vite trouvée.

Un détail cependant : la «convention d’occupation» porte sur 350 m2 alors que le terrain est de 700 m2. La délibération précise d’ailleurs que ce terrain peut être vendu «en l’état ou divisé». L’adjoint à l’urbanisme a affirmé que la valeur du terrain serait supérieure s’il était coupé en deux… ce serait là l’avis des Domaines… C’est étonnant.

Nous pensons que cette maison, vu son vu son ancienneté et les travaux à réaliser pour la rénover, sera vendue à un promoteur. Est-ce qu’un nouvel immeuble va voir le jour ?

 

Questions de l’opposition

Le précédent conseil remontant à seulement 15 jours, notre groupe n’avait pas envoyé de question écrite 48 heures à l’avance.

14:24 Publié dans Conseil municipal

03/04/2016

Lettre d'information n° 6 avril 2016

Consultez notre dernière lettre d’information. Vous y apprendrez comment Philippe Benassaya renie ses engagements de campagne et décide, avec l’équipe municipale, de bétonner Bois d’Arcy.

Téléchargez le document en PDF : lettre_information_avril_2016.pdf

ou cliquez sur les images :

lettre_inform_avril2016_p1.jpglettre_info_nov_2015_p2.jpg

 

Piqué au vif par son contenu, le maire a fait imprimer et distribuer dans l’urgence (aux frais de la Ville) une « lettre du maire » pour tenter de contrer nos informations…

Il y reconnait qu’il laisse beaucoup construire… mais en affirmant que nous aurions construit encore plus si nous étions à sa place !

La réalité est plus amère. Celui qui a fait campagne en 2014 avec la promesse de refuser tout bétonnage de la Ville en est déjà à plus de 800 logements en 2 ans !

Et ce n’est pas fini. Le maire prétend qu’il n’y a « aucun projet de densification urbaine porté par la mairie » alors que nous maintenons que le PLU arrêté en février dernier prévoit 305 logements au centre-ville et une grosse opération immobilière au carrefour du Puits.

Notez que cette « lettre du maire » a été distribuée dans l’urgence par une société privée les 1er et 2 avril, alors qu’on aurait pu attendre la distribution du magazine municipal, qui aura lieu dans les prochains jours. Conclusion : la Ville paye deux distributions au lieu d’une seule, et à plein tarif en plus…

19:32 Publié dans Actualités