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20/02/2016

Conseil municipal du 16/2 : à lire sans modération et jusqu'au bout

Avant d’aborder les 4 points particulièrement importants de ce conseil, signalons que notre groupe a fait une déclaration, en préliminaire, en demandant qu’elle soit versée au procès-verbal. Depuis deux mois, nous attendons toujours que le maire nous fournisse, comme c’est notre droit le plus strict, les factures de la société IPANEMA (voir notre article du 17 décembre 2015). On ignore toujours comment et à quel prix cette société a effectué le logo et la charte graphique de la ville. On se demande également ce qu’elle a pu fournir comme prestation de 9000 € pour le «festival» de la bande annonce… préparé et animé par Vincent Perrot. S’il n’y a rien à cacher, pourquoi le maire refuse-t-il de nous montrer ces factures ?

Notre lettre recommandée du 22 décembre est restée sans réponse. Notre déclaration du 16 février dernier informait le conseil que nous saisissions la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) pour obtenir ces factures qu’on nous cache. Visiblement mécontent, le maire s’est contenté de déclarer que cela prendrait du temps avant que nous obtenions gain de cause. Nous attendrons donc, mais le maire en sortira-t-il grandi ?

 

1 - Les décisions municipales

Les vœux du maire ont coûté très cher à la Ville :

  • Au moins 12 000 € pour les vidéos

  • 21 657,60 € pour le buffet… dont 1980 € d’huîtres !

  • L’animation a été facturée 13 173,57 €… Au lieu de se contenter des moyens techniques de La Grange (comme avant 2014), le maire a préféré payer très cher pour en mettre «plein la vue» de ses administrés… Sur la photo ci-dessous, on peut juger de l’installation :

voeux1.png

Quatre ordinateurs, pas moins c’est dire si les SMS du public étaient spontanés !

Au total, ces vœux ont coûté au moins 46 831 euros Pas mal pour une ville qui est censée être saignée à blanc par l’Etat. Dans le même temps, on sucre 40 000 € de subvention annuelle à la MJCPour deux jours de vœux, le maire a dépensé près de quatre années de SMIC. Quel sens de l’économie !

Mais ce n’est pas tout ! Une autre décision municipale mérite notre intérêt. En décembre dernier, suite à nos questions, le maire avait affirmé que les petits films tournés par un caméraman arcisien (présentés lors des vœux) ne coûtaient que 5000 € à la Ville. On se doutait bien que ce n’était pas sincère…

Ce 16 février, nous avons appris que, le 29 janvier dernier, le maire a signé un contrat de 27 606€ (pour deux ans) avec la société Y’Vidéos, dirigée par ce même caméraman (comme le monde est petit !), pour la réalisation, chaque mois, de 3 à 5 minutes de vidéos diffusées sur le site de la ville afin de présenter les «événements» du mois passé Ce monument d’information municipale s’appelle Bois d’Arcy Web TV… et ne sert strictement à rien puisqu’il n’ajoute rien au contenu du magazine. Mais ça coûte 27 606 €. Au moins les Arcisiens savent pourquoi ils paient des impôts.

Il faut maintenant évoquer l’un des clous de cette soirée. Notre groupe s’est étonné de ne pas trouver dans les décisions municipales la facture du tournage effectué par un drone afin de montrer Bois d’Arcy vue du ciel (vidéo diffusée lors des vœux du maire). Pourtant il doit y en avoir pour plus de 7000 euros.

Le maire a alors répondu ceci, à la virgule près : «Ah vous voulez dire le film ? Alors je… Alors attendez, attendez… je crois que… oui… oui, c’est compris… oui c’est compris dans le… dans l’avant-dernière décision municipale, c’est un contrat qui est forfaitisé. Regardez bien l’avant-dernière décision municipale, c’est un contrat qui démarre au 1er janvier 2016… au 31 décembre 2017… qui comprend… d’ailleurs notre… notre caméraman est là… qui comprend dans ce forfait les films ainsi que la Web TV… Il y a dedans les films et la Web TV… C’est un forfait mensuel. Vous voulez… Je peux préciser si vous voulez encore plus euh… c’est un contrat qu’on a… qu’on a… qu’on a fait avec euh… Yvonick… qui est dans la… qui est dans la… le… la salle… pour un montant de 27 000 euros pour deux ans… donc 13 000€ à l’année à peu près… donc à peu près 1000 euros par mois, voilà».

Vous l’avez compris, Yvonick est le cameraman en question, responsable d’Y’Vidéos, qui était justement dans la salle du Conseil en train de faire des prises de vue. Et le maire a donc affirmé, en sa présence, qu’il avait effectué le film avec le drone… sans que ça ne coûte rien de plus à la Ville que ce forfait de 13 000€ par an, signé le 29 janvier 2016….

Sauf que c’est peu crédible !!

Voici ce qu’on peut trouver sur la société d’Yvonick, Y’Vidéos : (817 419 898  R.C.S. VERSAILLES)

yvideos.png

Pas question de drone, et surtout une création le 1er janvier 2016, juste à temps pour signer un contrat juteux avec la Ville.

Et que trouve-t-on sur Twitter ? Que le film par drone a été réalisé par la société… P comme Productions … qui n’a rien à voir avec Y’Vidéos.

pcomprod1.png

Remarquez que ce twitt a été posté le 12 janvier, cela pourrait tromper… mais pas du tout. Voilà ce que dit cette société sur Facebook :

pcomprod2.png

Vous avez bien lu : le film a été tourné en octobre. Alors combien la Ville a-t-elle payé ? C’est d’autant plus stupide qu’il suffit de regarder le film sur le site de la Ville pour avoir la confirmation que ce n’est pas Y’Vidéos qui l’a tourné. Voilà ce qui apparaît à la dernière image, au bout de 7 min 19 :

pcomprod3.png

Une fois de plus le maire n’est pas sincère en Conseil, ce qui est indigne de sa fonction et scandaleux sur le plan démocratique. Nous n’en resterons pas là.

 

2 - Les futures constructions sur les avenues Jaurès et Paul-Vaillant Couturier

Trois délibérations validaient ces constructions. Le maire et son adjoint à l’urbanisme ont uniquement évoqué la participation importante que les promoteurs vont verser à la ville pour la rénovation de voiries, la construction ou l’agrandissement de locaux scolaires. A aucun moment le nombre de logements construits n’a été indiqué. Ces chiffres figuraient pourtant dans le dossier du conseil. Nous allons donc les communiquer :

terrainjoly.jpg

 

 

A la place des terrains Joly, juste à côté de la résidence Normandie, «environ» 47 logements…

 

 

 

terrainbut.jpg

 

A la place de l’ancien magasin BUT, 54 logements… et 4 maisons.

 

 

 

 

terrainvillejade.jpg

 

 

A la place du restaurant Villa de Jade, 34 logements…

 

 

 

Au total 139 nouveaux logements sur des terrains qui ne figuraient même pas dans le périmètre de l’ancien projet «cœur de Ville». Rappel : nous annonçons ces projets d’urbanisme depuis plus d’un an.

Au fait, si nous ajoutons les 41 logements en cours de construction au 17/19 avenue Paul Vaillant Couturier, nous arrivons à 180 logements sur 500 mètres avec au milieu le carrefour de la mairie, pour lequel aucun projet d’aménagement n’est envisagé.

Enfin si l’on compte les 400 logements à la Croix Bonnet et les 246 du terrain FUJI, on atteint 826 logements… engagés en moins de 2 ans. Un exploit de la part d’un maire qui s’est fait élire en promettant d’arrêter les projets d’urbanisme. Un mensonge de plus.

 

3 - Le PLU

Ce 16 février, l’équipe majoritaire a arrêté son Plan Local de l’Urbanisme. Il sera prochainement soumis à enquête publique. Ce document détermine les «orientations d’aménagement et de programmation» (OAP) pour les années à venir.

En voici un extrait :

  • Les OAP du Carrefour du Puits, depuis la gendarmerie jusqu’à l’autre côté de l’avenue PV Couturier : 6 300 m2 environ, et du quartier de la Croix Bonnet : «opérationnalité envisagée à court/moyen terme (2 à 10 ans) + ou – 750 logements» (page 4 du document)… dont 350 pour le carrefour du Puits…

  • L’OAP Mairie «pouvant connaître une opérationnalité à court- moyen ou long terme»… en clair 15 ans maximum : il s’agit des terrains occupés par la mairie et les pavillons municipaux, les terrains de l’annexe Turpault et le long terrain sur l’avenue Henri Barbusse. Tiens, ce sont les terrains prévus dans l’ancien projet «cœur de ville», supprimé en juin 2014 par P. Benassaya.

Que dit le nouveau PLU ? «D’importantes opérations de logements sont donc envisageables»Mais il faudra effectuer «dans un souci de cohérence et de sécurité des déplacements (terrains hôtel de Ville, terrains du marché couvert, parcelles de l’école Turpault)»… Cela ressemble de plus en plus à notre ancien projet cœur de ville… Et combien de logements sont envisagés ? «305 logements maximum réalisés en lieu et place des bâtiments existants sur 1,9 hectare»

Conclusion : le maire prévoit donc 305 logements au carrefour de la mairie, d’ici à 15 ans, plus 350 environ au carrefour du puits… Si on ajoute les 826 logements déjà engagés, on voit le peu de valeur de ses promesses électorales. Finalement, il a promis de supprimer le projet «cœur de ville» afin de gagner les élections… pour mieux le faire réapparaître, après 2020, en plus dense… puisque, entre temps, 180 logements non prévus auparavant auront été construits dans le même secteur : soit 305+180 = 485... Mais sera-t-il encore maire après 2020 ? Les Arcisiens vont-ils apprécier d’avoir été ainsi trompés ?

 

4 - Question de notre groupe, envoyée 48 heures à l’avance

Dans l’autre article que nous publions ce jour, nous racontons comment le maire a utilisé un fichier des adhérents de la MJC pour leur écrire directement, ce qui est illégal. Derrière ce procédé peu démocratique, il y a surtout la suppression de 40 000€ de subvention pour la MJC, après les 35 000 de l’année dernière. Un record, qui semble bien n’avoir d’autre but que de couler cette association.

Nous avons donc demandé au maire comment il avait obtenu ce fichier.

Réponse au mot près :

«Pourquoi on a écrit aux adhérents ? Tout simplement parce que nous avons été mis en cause il y a plusieurs mois dans un éditorial de la MJC… un éditorial dans un document payé par la Ville… ce qui est plutôt, au niveau des valeurs… plutôt sympathique. Un éditorial qui remet en cause la gestion euh… de la ville… la gestion euh… vis-à-vis de la MJC… vis à vis… euh… des associations. On a pas l’occasion… on ne peut pas répondre parce que bien évidemment c’est la libre expression des associations et… euh… on n’a pas pu vraiment répondre si ce n’est que par un courrier que nous avons adressé à la direction de la MJC. Ensuite il y a eu d’autres anecdotes qui fait… qui font que les relations se sont un peu tendues… .Tout c’que j’vous dis, je l’ai dit… hein… on peut enregistrer, on peut photographier, c’est pas un souci… tout ce que j’vous dis je l’ai dit à la direction de la MJC… tout est transparent… Y a pas de procès de Moscou ici, c’est pas en tous cas nos valeurs».

 S’ensuit alors une mise en cause directe du directeur de la MJC, que nous ne rapporterons pas ici, sauf sur un point : en parlant du personnel municipal le maire dit «mon personnel»

 Et le fichier des adhérents dans tout ça ? Voilà enfin la réponse :

«Nous on a aucun moyen, je vous l’dis tout de suite, d’avoir le fichier de la MJC. Je sais pas comment faire… Si j’le demande au président de la MJC, y va pas m’le donner, c’est normal, c’est une association. Or il y a un fichier en mairie des adhérents de la MJC… et nous avons donc demandé aux services ainsi qu’au président de la MJC à quand remonte ce fichier… Ce fichier remonte en fonction des adhérents, des adresses, des mails… j’vais pas entrer dans l’détail… ce fichier remonte à 2011, 2012. Donc moi j’vous pose la question : comment avez-vous réussi à avoir ce fichier à l’époque ? Comment vous avez réussi, parce qu’on aimerait bien savoir comment vous faites pour récupérer un fichier qui a été daté par le président de la MJC également… donc comment vous avez réussi à obtenir un fichier… c’est quand même intéressant Vous aviez quelqu’un qui vous a… »

 Voilà le tour de passe- passe : le maire s’est procuré un ancien fichier de 2012… et il nous accuse de l’avoir obtenu puisque nous étions majoritaires à l’époque. Ainsi il pense sans doute éviter d’être mis en cause pour possession illégale d’un fichier informatique. Le problème, c’est que c’est lui qui vient de l’utiliser pour écrire aux adhérents !

Dans tous les cas, nous affirmons que jamais nous n’avons eu de fichier des adhérents de la MJC en mairie.

D’ailleurs quand Claude Vuilliet a demandé dans quel service ce fichier aurait été trouvé, le maire a refusé de répondre :

 «Dans quel service ? Ben j’sais pas… j’en sais rien dans quel service… Moi j’ai obtenu ce fichier je l’ai et j’ai pu envoyer les courriers… J’vais pas vous donner l’nom de la personne qui avait le fichier aussi… J’fais pas de délation» (ici le maire murmure mais on entend «on l’subit»).

Eh oui, le maire nous considère comme des «délateurs» parce que nous faisons notre travail d’opposition et il y a fort à faire. C’est sa technique : insulter ses opposants faute de pouvoir leur répondre valablement. Sur les réseaux sociaux, il passe beaucoup de temps à nous insulter, toujours avec la même obsession : nous sommes soit des «corbeaux», des «délateurs», soit des «petits commissaires du peuple» comme à «Moscou». Il n’a pas d’autre référence que ces deux là et vous pouvez constater qu’il les a utilisées toutes les deux dans son discours : «délateur» et «Moscou».

 Remarquez aussi le lapsus révélateur : «j’ai obtenu ce fichier»…

Mais ce n’est pas fini : «Ce fichier nous ne l’avons pas obtenu puisque je ne sais pas comment, moi, obtenir un fichier à moins d’avoir un élu… euh… ou de quelqu’un qui soit du Bureau de la MJC et qui fasse passer le fichier… peut-être que vous, à c’t’époque là, c’était le cas ? Mais nous, non, on a pas pu l’obtenir… »

 

Il l’a donc quand même demandé s’il n’a pas pu l’obtenir ? Il faudrait savoir. Remarquez aussi que le maire essaye d’accuser indirectement les membres de notre ancienne équipe qui étaient proches de la MJC… Quelle élégance !

Mais trêve de plaisanterie : nous savons qui, dans l’entourage du maire actuel, a demandé et obtenu ce fichier… et nous savons également auprès de qui. Tout cela n’est pas reluisant, loin s’en faut. Il ne faut vraiment pas avoir beaucoup de morale pour agir de la sorte… mais nous ne sommes pas surpris… Quant au procédé employé par le maire lors de ce conseil, est-il besoin de le qualifier ?

 Et finalement qu’en est-il de la baisse dramatique de la subvention à la MJC ? Voici la réponse du maire :

«On leur a demandé aussi de faire des efforts de réduction de dépenses, de train de vie, c’est ce que nous faisons, nous, en mairie C’qu’on demande à la MJC… enfin la MJC n’est pas au-dessus des lois… Voilà ça fait plus de deux ans qu’on fait ça, qu’on traque des économies… on essaye de trouver de l’argent».

 Ça, ils l’ont trouvé l’argent, en matraquant les Arcisiens avec les augmentations de tarifs et d’impôts ! Quant aux économies… relisez le début de cet article !

 Mais laissons la parole au Maire qui n’en a pas terminé :

«Si malgré tout cela la MJC décide… c’est son droit, c’est une association… si la MJC décide de ne pas faire les efforts de solidarité… Nous notre objectif, très honnêtement, j’vous l’dis en toute franchise, ce sont les adhérents qui nous intéressent… voilà, c’est les adhérents, les Arcisiens qui font les activités et on ne doit pas les léser… et eux ont déjà été lésés parce que la réponse de la MJC à l’effort de solidarité c’est pas de traquer les dépenses, mais d’augmenter les tarifs… comme augmenter les impôts, c’est une politique… bon, c’est pas c’qu’on leur demandait, voilà, mais eux c’est le réflexe fiscal… hein ? Dès qu’y a un problème, on augmente… Eh bien... euh… voilà, donc s’ils devaient mettre la clef sous la porte, eh bien nous récupèrerons c’qu’on peut récupérer en matière d’emploi… je sais pas… j’en sais rien, on n’en est pas là et d’toute façon c’est pas d’actualité, mais en plus on récupèrerait les activités… Ah, ça oui ! on les récupèrera… parce qu’on ne lèsera pas les adhérents qui ont déjà eu un coup de massue et qui ne méritent pas d’en prendre un deuxième».

C’est confondant ! Le maire étrangle la MJC mais c’est de la faute de son bureau si les adhérents ont vu leur cotisation augmenter Il faut oser. Détail amusant, il fait son autoportrait en évoquant le refus de faire des économies et la décision d’augmenter les impôts : effectivement les Arcisiens ont bien reçu un coup de massue en 2015 avec leur taxe d’habitation (et même un deuxième si l’on pense aux familles qui ont subi deux augmentations de tarifs en 9 mois) et ce n’est qu’un début ! En 2016, les propriétaires arcisiens vont payer 140€ de plus sur la part départementale de la taxe foncière, +66%...augmentation votée au conseil départemental par le maire de Bois d’Arcy.

21:14 Publié dans Conseil municipal

MJC en danger

L’équipe municipale veut-elle la mort de la MJC de Bois d’Arcy ?

Malheureusement, il semble que ce soit le cas si l’on en juge par la baisse insupportable de sa subvention.

Rappel :

1 - La MJC-MPT est une association très ancienne (plus de 50 ans) qui a donc travaillé avec 8 municipalités successives. Installée d’abord dans l’espace Baragué, puis au stade Jean Moulin dans un 1000 Club (structure voulue par André Malraux sur l’ensemble du pays), elle se trouve depuis mars 2005 rue du Parc, à côté du service jeunesse de la Ville. Elle propose des cours divers (danses, poterie, langues, informatique, réfection de sièges…) et dispose d’un studio d’enregistrement. Elle organise aussi des concerts dans sa salle l’Abri-Blues. Elle a environ 500 adhérents et elle les accueille 6 jours sur 7.

La MJC emploie 15 personnes, 9 en CDI et 6 vacataires. Jusqu’en 2014, elle recevait 175 000€ de subvention municipale, ce qui est normal quand on connait le travail fait et son implication dans la Ville.
En 2015, la subvention de la Ville a chuté de 35 000€. «C’est comme ça» a sobrement commenté l’adjoint aux finances.
Cela a conduit la 2ème adjointe au maire à démissionner : «Je ne pouvais pas assumer cette décision. Cette baisse va mettre en péril la pérennité de l’activité de cette association» (Les Nouvelles, 25/03/15). Le maire affirmait alors, dans le même article : «Si la MJC lance des projets, on sera là pour l’épauler»…
 
2 - En septembre 2015, l’éditorial de la plaquette annuelle de la MJC évoquait les difficultés auxquelles l’association était confrontée. Cela n’a pas plu au maire, il l’a d’ailleurs confirmé lors du conseil municipal du 16 février dernier.
 
3 -  Le 1er décembre dernier, P. Benassaya a écrit à la MJC :

lettreMJC1.png


 
100 000 € en 2016, soit 40 000€ de moins ! Ce courrier du 1er décembre intervient 51 jours avant le 20 janvier, date limite de dépôt des demandes de subventions en Mairie. La MJC était donc condamnée avant même d’avoir annoncé ses projets. Il est évident qu’avec cette somme, il lui est impossible de maintenir la totalité de ses activités.
Notez l’ambition du maire à l’égard de la jeunesse : pour tout projet, il demande à la MJC de diffuser des matchs de foot !


4 -  Le bureau de la MJC a donc convoqué une Assemblée Générale Extraordinaire le 4 février dernier, et a envoyé à ses adhérents les copies des courriers échangés avec la mairie depuis septembre.
 
5 -  Le 8 février, le maire adresse une lettre, par mail et par courrier (avec timbre au tarif normal, soit au moins 300€ de frais), aux adhérents de la MJC ! C’est une grande première : un élu s’empare du fichier des adhérents d’une association et les contacte directement, ce qui est parfaitement illégal. Dans notre article sur le conseil municipal du 16 février, vous découvrirez comment le maire a expliqué cette… anomalie. Le plus amusant est que ce fichier date de 2012 et qu’un certain nombre de personnes ont reçu la lettre du maire alors qu’elles ne sont plus adhérentes.
 
Que dit ce courrier ? C’est un vrai festival de morceaux choisis :

  • Bien entendu, c’est encore la faute des baisses de dotations de l’Etat si la subvention est passée de 175 000 à 100 000€ (en 2 ans). D’ailleurs le maire rabâche une nouvelle fois qu’il n’a pas augmenté les impôts… la bonne blague !

  • Place ensuite à l’attaque :

lettreMJC2.png 
Bref, si la MJC –aux «objectifs moins «importants» et moins «urgents» que d’autres associations-, devait augmenter ses tarifs, ce serait à cause de «sa propre méthode de gestion» et de son manque «d’humilité»… mais absolument pas à cause de la baisse de 75 000€ de subvention... 
La suite du courrier est du même calibre :

lettreMJC3.png


Il faut oser prétendre que la MJC prend ses adhérents en «otages»… Il faut aussi avoir un certain cynisme pour présenter le versement de 100 000€ comme un élan de générosité, sans évoquer naturellement les coupes drastiques. On remarque également que le maire place le «débat» sur le champ politique, sans raison valable. Il peut ainsi se faire passer pour la victime : c’est évident, la MJC est responsable de sa baisse de subvention !
Quant à la municipalisation éventuelle du personnel de la MJC, c’est une plaisanterie : cela coûterait beaucoup plus cher à la Ville.
En conclusion, le maire, grand seigneur, se veut magnanime : «Je ne désespère pas de faire entendre raison à votre direction. Malgré leurs attaques, j’ai décidé de nouveau de les recevoir, le 11 février prochain, et ne manquerai pas de vous faire part de nos discussions».
 
6 -  Avertis par plusieurs de nos lecteurs, nous avons demandé au Maire des explications sur cette baisse de 43% de la subvention de la MJC. Lors du Conseil du 16 février, il a simplement invoqué les baisses de dotations de l’Etat.
La rencontre avec le bureau de la MJC du 11 février ? Il leur a confirmé le montant de leur subvention. Il doit les revoir début avril pour connaître leurs décisions… Il n’est pas besoin d’être devin pour comprendre que la MJC n’aura pas d’autres solutions que de fermer des activités et de «remercier» certains de ses salariés.
 
Une belle «victoire» en perspective pour le maire… et pour son équipe, qui assiste à tout cela sans broncher. Il va pourtant falloir rendre des comptes aux Arcisiens, tôt ou tard.

 

21:03 Publié dans Chronique

09/02/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°13 (février 2016)

Le magazine de février est sorti avec une semaine de retard (les programmes de cinéma page 16 commencent le 8 février). Aucun article ne justifie ce retard. Aucune information ne dépasse le 24 janvier. Alors ? La réponse est simple : notre tribune arrivant le 20 janvier au service communication, le maire et sa directrice de cabinet ont adapté le contenu du magazine en conséquence. Habituellement ils répondent directement dans la tribune de la majorité, mais cela devient trop voyant et c’est bien peu démocratique. Ils ont changé de tactique, cette fois ils répondent dans les pages du magazine, espérant contre balancer nos propos.

Pour le reste, rien de nouveau dans ce numéro 13. Chaque page dégouline d’autosatisfaction et toutes les occasions sont bonnes pour nous attaquer. On retrouve aussi les habituels mensonges et quelques grosses cachotteries…

 

Edito, page 3

Voilà un premier exemple de «réponse» à notre tribune.

Nous avons eu le malheur d’écrire ce que beaucoup d’Arcisiens pensent et disent (chut ! le maire n’est pas au courant), à savoir que la municipalité supprime les manifestations qui créaient du lien social pour les remplacer par des séances de promotion du maire et de son équipe. Nous avons aussi, crime de lèse-majesté, affirmé que le magazine n’était plus qu’un vulgaire outil de propagande et ne parlait plus des Arcisiens.

La réponse est donc dans l’édito. Aujourd’hui, Bois d’Arcy est «moderne»… avant, sous Claude Vuilliet, c’était le Moyen-âge. Place aux «méthodes de travail innovantes», aux «services plus réactifs et plus modernes»… «Les anciennes pratiques imposant des procédures administratives lourdes et complexes sont révolues. Place au changement !» écrit le maire. Bien sûr, avant tout le monde venait en armure à la mairie, c’était «lourd et complexe».

Et quel plus bel exemple de «modernisation» que la mensualisation du journal et la présence de la Ville sur les réseaux sociaux ? «Une révolution en matière de service public !» s’exclame le maire. Vous n’êtes pas convaincu ? Ce n’est pas fini, il y a aussi «l’application mobile interactive» qui permet de «communiquer en direct avec les services municipaux 24h/24»… Vous avez bien lu «en direct… 24 heures sur 24»… quand on pense que la police municipale est fermée dès 17h15…

Autre révolution : la mairie ouverte «le jeudi en nocturne de 13h30 à 19h30». Déjà on ignorait que la nuit tombait dès 13h30, mais c’est juste une «perle» de plus dans le grand B.A-BA (Bêtisier Annuel de Bois d’Arcy). Nous sommes étonnés que le journal ne parle pas de l’affluence durant cette «nocturne» ? Peut-être n’y a-t-il pas grand monde ?

N’oublions pas non plus que le maire a «élargi» nos droits avec 11 tribunes par an «et une sur le site internet tous les mois», affirme-t-il… En fait c’est la même que celle du magazine, il ne faut pas rêver… d’ailleurs, en date du 8 février, notre tribune de février n’a toujours pas remplacé celle de janvier, c’est dire si on est «réactif» en mairie.

Tout cela, bien entendu, «sans augmentation budgétaire», grâce à «des solutions innovantes». Passer de 6 numéros par an à 11 numéros de 20 pages, c’est le même prix, c’est évident.

Autre exemple de «modernité» :

Les futurs «conseils de quartier», qui sont censés naître au printemps… sans plus de précision. Le magazine de janvier affirmait qu’ils seraient présentés en février… il n’en est rien. On se souvient d’ailleurs que ces fameux «conseils» sont annoncés depuis deux ans, mais qu’ils sont toujours repoussés.

Mais à quoi vont-ils servir ? On peut se poser la question quand on sait qu’il existe déjà 13 commissions municipales, auxquelles sont adjoints 12 comités consultatifs de 8 Arcisien(ne)s… (la commission des finances n’a pas de comité consultatif). Or, que constate-t-on au bout de deux ans ? La plupart des commissions ne se sont jamais réunies, et certaines ne se sont réunies qu’une fois. Quel est l’intérêt d’ajouter d’autres «comités»  si c’est pour le même résultat ? Ne serait-ce pas un peu «lourd et complexe» ?

Enfin, il faut aussi taper sur l’opposition en tentant de la ringardiser : «Bois d’Arcy change d’époque. Certes, il reste encore beaucoup à faire car nous partons de loin. Mais quand je regarde le chemin parcouru en à peine 2 ans je suis convaincu que nous pourrons bientôt dire que notre ville est enfin entrée dans le XXIème siècle».

Comme tout cela est léger et objectif ! Le maire semble oublier qu’il ne s’adresse pas qu’à son opposition… Il s’adresse à tous les Arcisiens qui commencent sérieusement à en avoir assez qu’on les prenne continuellement pour des imbéciles.

 

Page 4, les vœux du maire

Notre dernier article (blog du 17 janvier) était consacré à ce «show» qui s’est déroulé le 7 janvier dernier. Nous n’y reviendrons pas. Remarquons simplement que les annonces pour 2016 sont d’une pauvreté affligeante quant au bilan 2015… inutile d’insister, c’est toujours la même chanson. Un mot quand même sur la «création de la police municipale». A ce jour, cette «création» se limite à l’embauche d’un seul chef. Les autres personnels étaient auparavant ASVP avec les mêmes missions qu’aujourd’hui. Là encore, le maire ferait bien d’écouter les Arcisiens : il y a ceux qui se plaignent des contraventions en cascade (et la fourrière n’est pas encore installée…) et ceux qui ne voient pas à quoi sert une police fermée le week-end et le soir en semaine après 17h15. Beaucoup continuent de dire que Bois d’Arcy, ville calme, n’avait pas besoin de police municipale … Bref, un «franc succès».

Le magazine a d’ailleurs vu grand pour cette cérémonie : il nous parle de «560 personnes présentes ce soir-là» (information répétée en légende d’une photo)… dans une salle qui ne peut contenir que 400 personnes ?? Doit-on penser que personne ne veille au respect des règles de sécurité ? Ou plus simplement que le magazine raconte n’importe quoi ?

Rappel : En janvier, sur les réseaux sociaux, le maire évoquait «500 personnes»… à quoi bon donner des chiffres exacts et honnêtes ?

Bien entendu, cette page permet aussi de rappeler la «baisse dangereuse des dotations de l’Etat» … Il faut bien rappeler aux lecteurs qui est responsable des augmentations d’impôt à Bois d’Arcy ! Surtout que de nouvelles hausses vont venir dès cette année (voir plus loin).

 

Pages 6 à 9, la Croix-Bonnet

Voilà 4 pages qui n’apprennent rien de nouveaumais qui permettent de prétendre quatre fois en deux pages que Claude Vuilliet avait prévu 600 logements supplémentaires à la Croix-Bonnet.

C’est un mensonge qui est souvent asséné dans le magazine et sur lequel nous apportons régulièrement un démenti ferme. Pour le conseil municipal du 18 juin dernier, notre groupe avait déposé une question écrite. Nous demandions au maire d’apporter la preuve de ses affirmations sur ce prétendu projet de 600 logements. Bien entendu il n’a pu fournir aucun document confirmant ses dires. Il a juste prétendu que des responsables de l’AFTRP lui avaient parlé «de deux projets, l’un de 490 et l’autre de 590 logements». Claude Vuilliet avait alors confirmé qu’il n’avait aucun projet de ce type. Peu importe, le magazine continue encore et toujours d’affirmer le contraire, en citant, bien entendu, 590 logements, pas 490 ! Tout cela pour présenter les 400 logements décidés par le maire actuel comme une amélioration.

Le magazine n’a pas peur non plus de prétendre que l’activité économique «connaît un essor particulièrement important»… et de citer toutes les entreprises qui étaient déjà installées avant 2014, sous les mandats de Claude Vuilliet.

Quoi de neuf depuis 2014 ? Principalement «l’extension du Leroy-Merlin, le transfert d’Arcy menuiserie et des transports Joly»… c’est-à-dire des entreprises déjà installées sur notre ville avant 2014. Il est d’ailleurs étonnant que le magazine ne parle pas des immeubles qui vont se construire sur les terrains actuels des entreprises Joly et Arcy menuiserie… rue Paul-Vaillant Couturier, juste à côté de la résidence La Normandie, presque en face des 41 logements en cours de construction. Un oubli sans doute…

Le magazine annonce aussi un EPHAD (maison de retraite) sans autre précision. S’agit-il de la poursuite des contacts engagés par l’équipe Vuilliet fin 2013 pour le déplacement de la maison de retraite de Thiverval à Bois d’Arcy ?

Quant aux «équipements publics de proximité» cités page 8, il n’est fait aucune mention que la plupart sont prévus depuis bien avant 2014. Par exemple, la salle multi-sports, la micro crèche, les jardins familiaux et les aires de jeux… Nous le disons dans notre tribune libre, le magazine fait de la propagande, pas de l’information.

 

Page 10, le retour de «l’heure du Conte»

On ne peut que s’interroger devant une rubrique qui s’intitule «Le saviez-vous ?»… et qui pose en fait des questions à l’adjoint aux finances sur le futur budget 2016. Comment les lecteurs pourraient-ils déjà savoir ce qui sera voté en mars prochain ?

Mais c’est toujours comme cela avec cette «heure du Conte», elle n’est pas là pour informer mais pour asséner des messages, toujours les mêmes. En bref : tout est la faute du gouvernement, nous sommes de bons gestionnaires (deux fois «bonne gestion» en quelques lignes), nous n’augmentons pas les impôts (air connu), nous préservons des services de qualité sans faire payer les famillesRien de concret, que du blabla.

L’autre intérêt, si l’on peut dire, de cette rubrique est de montrer la photo du premier adjoint Il faut habituer les Arcisiens à son visage car le maire est très sollicité par ses diverses occupations extérieures : vice-président de VGP, conseiller départemental, président d’Yvelines Aménagement, Président du CAUE*des Yvelines (qui dépend du conseil départemental) et membre du conseil d’administration du CAUE d’île de France… va-t-il s’arrêter là, celui qui se prétendait «maire à plein temps» ?

*CAUE= Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement

 

Page 10, le budget 2016

Le magazine vous le jure : «pas de hausse d’impôt en 2016»… et précise plus bas «comme en 2014 et 2015». Il ne faut avoir peur de rien pour annoncer cela alors que tout le monde connaît la réalité : 120 euros de plus en 2015 (au minimum) grâce au maire et à son équipe.

On peut donc craindre le pire pour 2016, et c’est même déjà acté par le conseil départemental (voir article suivant). On peut aussi découvrir, toujours page 10, que la ville attend une augmentation de recettes de «390 000€» en 2016… Il n’y a pas 36 façons de faire entrer des recettes : pour les particuliers, cela signifie impôts ou augmentations des tarifs. Il faudra attendre le vote du budget pour en savoir plus.

Que penser ensuite de la mention de 200 000€ de «baisse des subventions» qui figure au bas de cette page ? Que va-t-il rester aux associations arcisiennes, qui ont déjà été pénalisées lourdement l’année dernière ? Les informations que nous avons sont plutôt inquiétantes… mais attendons les chiffres définitifs pour en parler.

Signalons enfin l’extrême hypocrisie du magazine qui s’en prend encore au FPIC (fonds de péréquation intercommunal) et à la somme que la Ville doit verser parce qu’elle appartient à une intercommunalité riche (l’entrée de Vélizy dans VGP est d’ailleurs en partie responsable de cette augmentation du FPIC). Comment peut-on critiquer cette dotation provoquée par notre appartenance à VGP… sans rappeler les économies que la Ville fait chaque année grâce à la mutualisation des dépenses ? Que ce soit pour les transports, pour la déchèterie, pour la subvention à l’école de musique ainsi que pour les travaux qui y sont effectués en ce moment (et ce ne sont que quelques exemples), la Ville est gagnante. Une fois de plus, ne comptez pas sur le journal pour donner des informations honnêtes.

 

Page 11, «les aides financières du département»

«Aide précieuse» ajoute le magazine… On a bien compris que tout ce que fait le département est formidable depuis que le maire est conseiller départemental. La preuve, une subvention de… 21 000€ pour la rue d’Arcy… Rien de bien extraordinaire, c’est même très habituel.

Parlons maintenant de ce que le magazine ne vous dit pas : le département a voté (et notre maire avec lui) une augmentation de 66% de la part départementale de la taxe foncière 2016 ! Le taux passe donc de 7,58% à 12,58%. Et en euros, cela va faire combien ? Eh bien chaque propriétaire va payer 140 € de plus dès cette année ! Qu’il faudra ajouter aux 120 euros de la taxe d’habitation, puisque l’abattement est resté à 5% en 2016. Autant dire que les locataires risquent aussi de voir leur loyer augmenter dès le prochain renouvellement de bail, les propriétaires cherchant à compenser leur augmentation de taxe foncière. A part cela, notre maire est soucieux de préserver «le pouvoir d’achat» des Arcisiens...

Autre information que le magazine ne donne pas : la PMI de Bois d’Arcy ne fait pas partie de celles qui seront maintenues par le département, c’est du moins ce qu’annonçait Le Parisien le 2 octobre dernier. C’est Saint-Cyr qui conservera la sienne. Au fait, la présidente de la «commission emploi, affaires sanitaires, familiales et sociales» au sein du conseil départemental est… Sonia Brau, binôme de P. Benassaya dans cette assemblée et accessoirement 1ère adjointe à Saint-Cyr l’Ecole.

Au lieu de nous informer vraiment, le magazine préfère nous signaler que le maire-conseiller départemental a posé au Préfet une question sur la délinquance, le vendredi 22 janvier… Quant à la réponse du Préfet, pas un mot... «Réponse dans le magazine de mars» précise le journal... Ça c’est de l’information !

 

Page 13, «Bois d’Arcy, ville connectée»

Voilà encore une page destinée à répondre à notre tribune : la Ville est moderne, «connectée», elle utilise des «nouveaux modes de communication plus réactifs»… Nous sommes passés du boulier au numérique, en quelque sorte.

Le magazine donne ensuite toute une série de chiffres destinés à prouver le «succès de ces nouveaux outils»… mais on comprend bien que le plus important ici est de répondre à notre tribune. Nous y dénonçons les dépenses de com’ faites à l’occasion des vœux du maire : 12 000 euros pour les films tournés sur Bois d’Arcy, notamment celui fait par un drone (et encore, on pourrait ajouter les frais de personnel municipal, mobilisé un samedi et un dimanche pour le tournage par drone).

On apprend donc que le film «prenons de la hauteur» aurait été vu 5600 fois en 10 jours, sur Facebook ! Et cela prouve quoi ? Ce n’est pas parce que les gens ont la curiosité (bien naturelle) de voir ce film qu’ils approuvent une telle dépense (ou l’action de l’équipe municipale) surtout quand on leur répète sans cesse que la Ville a des difficultés financières. D’ailleurs sur les 5600 qui ont regardé, il n’y en a que 119 qui ont indiqué «J’AIME» et 122 qui ont «partagé». Cela relativise, non ? On peut aussi voir ce film sur Youtube… où il a été visionné 14 fois en un mois. Un «franc succès».

De même, le magazine claironne que 906 personnes ont regardé les vœux du maire en ligne… mais il n’y en a que 22 qui ont mis «J’AIME» et 11 qui ont «partagé»… Cela relativise, non ?

 

Page 14, «des jeunes heureux au SAJ»

Encore une réponse à notre tribune, où nous disons que la jeunesse est maltraitée à Bois d’Arcy. Du coup on nous explique qu’il y a 580 collégiens à Bois d’Arcy (quel rapport ?) et 150 jeunes au SAJ. L’article n’a aucune information nouvelle à donner, on veut juste faire passer un message de plus : la Ville s’occupe des jeunes.

Il n’en demeure pas moins que la Ville a supprimé tous les séjours d’hiver comme d’été, qu’elle a supprimé le poste de directeur du SAJ, qu’elle a retiré 35000€ à la MJC en 2015… On est en droit de se demander ce que la mairie nous réserve pour 2016 ?

Comme par hasard, page 15, un article vante les mérites d’un spectacle jeunesse… alors que notre tribune libre signale leur suppression : en effet, avant il y en avait un par mois, il en reste deux par an ! Le problème est que ce spectacle a eu lieu le 7 février, alors que la plupart des Arcisiens n’avaient pas reçu le magazine.

 

Page 17, démission de l’adjointe au scolaire «pour raisons familiales»

Service minimum pour cette adjointe, reléguée en bas de page, dans un tout petit encadré, en dessous de l’agenda du mois ! Même pas un merci pour son action durant les deux années de son mandat !

Pourtant, toute la page 12 est consacrée aux écoles… c’était peut-être l’occasion d’y mettre un encadré sur cette adjointe, avec quelques mots du maire ?

Non, à la place un petit article explique que le 19 janvier «était organisée la 1ère cérémonie des vœux réservée aux personnels de l’Education»… Il est vrai qu’avant, les personnels de l’éducation étaient invités en octobre en mairie (ils venaient d’ailleurs plus nombreux à l’époque !), maintenant c’est en janvier… ainsi cela devient encore «une première fois».

En tous cas, les élus majoritaires savent à quoi s’attendre, si d’aventure ils souhaitent démissionner.

 

Page 19, tribune libre

La tribune du maire est encore une fois un modèle du genre :

  • L’autosatisfaction : «grâce à une gestion financière exemplaire… »

  • Les mensonges : «l’équipe municipale parvient, cette année encore, à ne pas augmenter les impôts… » 

  • Les attaques mensongères sur notre équipe : «train de vie», «dépenser sans compter l’argent public, laissant à l’abandon l’entretien des bâtiments communaux, les routes et même la sécurité»...Nous nous contenterons de renvoyer nos lecteurs au bilan des 19 années de gestion des équipes Vuilliet, disponible sur notre site boisdarcyclg.info. Quant à «l’abandon de la sécurité», le maire ferait mieux de balayer devant sa porte et de faire installer des palissades sur la chaussée de l’avenue Paul-Vaillant Couturier au niveau des travaux de construction en cours : cela permettrait aux piétons de passer en sécurité. De plus aucune poussette, aucune personne à mobilité réduite ne peut emprunter ce trottoir envahi par les installations de chantier.

  • L’affabulation : pour la 3ème fois, le maire affirme que nous aurions augmenté les impôts si nous avions été élus en 2014. Cela ne fait «aucun doute» pour lui. Sauf que les Arcisiens se moquent bien de savoir ce qui se serait passé, ils voient surtout ce qu’ils ont payé en 2015 et vont payer en 2016 et que le magazine et les élus se moquent d’eux chaque mois en affirmant que les impôts n’augmentent pas.

  • La méconnaissance : il est question de «20 ans de gestion socialiste» à notre sujet… Le maire devrait se renseigner : nos listes ont toujours été présentées par notre association locale, le CLG, et elles ont toujours été constituées à 80 % d’Arcisiennes et d’Arcisiens n’appartenant à aucun parti politique.

  • Et enfin la perle du mois : après le «moins coûteux pour le même prix» du mois dernier, nous avons cette fois «l’équipe du renouveau innove et fait des choix pour proposer aux Arcisiens des services de qualité innovants»… Le mois prochain, on s’attend à ce que l’équipe crée des actions créatives, ou imagine des projets imaginatifs, ou produise des réalisations productives… etc.

Le concours est lancé, n’hésitez pas à envoyer vos propositions en mairie.

09:44 Publié dans Journal municipal