25/11/2014
Le vide des mots, le poids des photos
Le maire distribue sur la commune des documents en couleurs intitulés « La lettre du Maire », avec sa photo… pour annoncer des travaux ! Qu’on prévienne les riverains, c’est très bien, mais auparavant une simple lettre sans photo suffisait. Mais maintenant tous les prétextes sont bons pour montrer le maire, sans tenir compte de ce que cela coûte au budget communal. Il est bien évident qu’aucune économie n’est faite sur le budget communication, bien au contraire ! Quand on sait, depuis peu, que le maire est candidat aux élections départementales de mars prochain, on comprend mieux maintenant ces pratiques ainsi que la mensualisation du journal municipal (à partir d’octobre, 5 mois avant le vote, ce qui est contraire à la loi électorale). Bref, le maire est en train de faire sa campagne en créant de nouveaux supports d’information ou en augmentant leur quantité. Il pense que les Arcisiens vont être dupes ?
Mais au fait, que dit-il dans ces « lettre du Maire » ? Est-ce justifié au moins ? Même pas :
- L’une d’elles a été distribuée début novembre dans toutes les boîtes aux lettres des habitants du quartier de la Tremblaye, pour les avertir du début des travaux du gymnase. Au passage, on en profite pour critiquer l’ancien maire (c’est une habitude) : « Ce projet initié par l’ancienne municipalité représente un investissement important très coûteux pour la commune (…) Nous allons devoir assumer cette charge malgré nos contraintes budgétaires ». On voit bien qu’il ne s’agit pas juste d’informer, mais bien de polémiquer. Pas un mot sur la valeur ajoutée que représente ce gymnase pour les collégiens, les professeurs ou même les associations qui pourront en profiter le soir !
Mais il y a mieux : le maire affirme que l’accès des camions se fera par le parking de la ferme, que le stationnement sera « impossible pendant la durée des travaux, sur la partie droite du parking » et qu’il n’y aura « aucun impact sur la circulation de la rue Camélinat ». On lui conseille d’aller vérifier sur place la valeur de ses informations : l’accès par le parking est fermé et inaccessible aux camions, et ces derniers passent tous par l’entrée des ateliers municipaux, rue Camélinat, provoquant parfois d’importants bouchons le matin. Heureusement que les conducteurs prennent soin de ne pas bloquer le rond-point donnant accès à la rue Baudin ! Bref, cette lettre du maire n’a pas servi à grand-chose… à part montrer sa photo.
· - Une autre « Lettre » vient d’être scotchée la semaine dernière sur les portes des immeubles dans la résidence de l’Eglise (entre autres) pour annoncer la réfection de la rue Paul Gauguin et de l’avenue Toulouse-Lautrec. Pour éviter de ne montrer que la photo du maire, on a ajouté en-dessous des photos des rues concernées… des fois que les riverains ne les connaîtraient pas, sans doute.
Là encore on fait dans la désinformation la plus manifeste :
« Comme nous nous y étions engagés, un grand plan pluriannuel d’investissements est lancé pour effectuer la réfection nécessaire des voieries de Bois d’Arcy ». Encore une fois le maire fait sa campagne électorale en vue des élections de mars prochain… mais encore une fois il s’agit d’un bobard : les travaux sont effectués par l’entreprise Watelet pour 170 000 €, dans le cadre du contrat d’entretien annuel entre la Ville et cette entreprise… contrat signé par Claude Vuilliet il y a longtemps ! Quand on sait ce que coûte la réfection complète d’une rue (cela atteint plusieurs centaines de milliers d’euros), on voit bien qu’il s’agit encore d’une simple opération de communication.
Dans le même temps où le maire multiplie les occasions de se montrer, il a fait retirer les deux panneaux (dont un d’affichage libre) qui se trouvaient devant le marché, juste en face de la mairie. Il en avait pourtant usé et abusé pendant la campagne des municipales, au recto comme au verso… Craint-il que ses adversaires en fassent autant pour les futures départementales ? Voilà encore une belle façon de montrer son sens de la démocratie.
08:29 Publié dans Chronique
04/11/2014
Bois d'Arcy l'Autre Journal n° 111
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°111 : Avant MOI, le déluge…
Comme chaque mois, nous vous proposons une analyse du journal de désinformation municipal. Le numéro 111 du mois de novembre est un véritable festival de mensonges qui ont tous pour but de charger au maximum la gestion de Claude Vuilliet. Que ce soit sur les sujets de l’urbanisme ou de la vie économique, tout est bon pour faire croire aux Arcisiens qu’ils ont vécu pendant 19 ans sous la gestion d’un maire incompétent alors que depuis mars, avec le maire actuel, c’est nouveauté, modernité et succès à tous les étages… Mais la réalité est très différente, nous allons le montrer ci-dessous.
Auparavant, remarquons que ce journal de novembre a une fâcheuse tendance à bégayer : on retrouve ainsi plusieurs sujets déjà traités dans les numéros précédents (par exemple la suppression du cœur de ville…). A cela deux raisons :
1 - L’incapacité à remplir chaque mois 20 pages : on l’a déjà dit sur ce blog, un audit de communication avait démontré en 2009 qu’il ne fallait pas mensualiser le journal. Le maire est passé outre, incapable d’attendre deux mois pour diffuser sa propagande. Ça coûte forcément beaucoup plus cher aux contribuables arcisiens, mais qu’importe !
2 - La nécessité de « matraquer » chaque mois les mêmes messages cherchant à démontrer que le maire de Bois d’Arcy tient ses promesses de campagne et fait mieux que Claude Vuilliet. Ce n’est plus de l’information mais une campagne permanente de promotion de l’image du maire, ou plus exactement un exercice continuel d’autosatisfaction : rappelons une fois encore qu’il n’y a pas d’adjoint chargé de l’information, c’est le maire qui s’en occupe tout seul. Il a même supprimé la commission municipale d’information qui réunissait élus et non-élus. Pour parachever le tout, on a découvert que la rédactrice en chef du journal a fait l’accueil lors d’une réunion UMP (voir sur ce blog, article du 25/10). Comment s’étonner alors de l’absence d’objectivité du journal municipal ?
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°111… dossier urbanisme : « C’est pas moi, c’est l’autre »
Depuis juin dernier nous avons repris pour désigner le maire le surnom de « Supermenteur », rendu célèbre par une émission satirique. Encore une fois, il mérite amplement ce qualificatif suite à ses propos dans le journal de novembre : après le coup de l’héritage financier « alarmant » en octobre, voici, cette fois, l’urbanisation sauvage de l’équipe Vuilliet !
Dans notre tract distribué début octobre, nous avons appris aux Arcisiens la création de 41 logements au 17/19 avenue Paul Vaillant-Couturier (hauteur 12 mètres)… logements dont le maire n’avait jamais parlé jusque là alors que le permis de construire date du 17 septembre dernier. Il n’en a pas fallu plus pour que le journal consacre deux pages (+ édito) au dossier urbanisme afin de faire croire que c’est l’équipe Vuilliet qui avait prévu de faire construire cet ensemble de 41 logements, et pour se livrer à des attaques mensongères. Ajoutons à cela le gros titre en couverture qui a pour but de rassurer les Arcisiens : « Urbanisme : un développement maîtrisé »… illustré par une photo aérienne des logements de la ferme Sainte-Marie et de la Croix-Bonnet… deux projets réalisés justement par Claude Vuilliet et son équipe !
Mais mieux que de longues explications, voici un tableau récapitulant tous ces mensonges grossiers :
Les mensonges du journal municipal |
La réalité |
- « Au cours de ces 15 dernières années, on a construit vite, parfois mal, dans la précipitation, et sans vraie concertation » (édito)
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- Des enquêtes publiques ont été réalisées, pour la Croix-Bonnet comme pour le Cœur de ville, avec à chaque fois des réunions de concertation avec la population.
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- « Sur cette même période, les programmes immobiliers engagés ont intégré une large part de logements sociaux déséquilibrant parfois la mixité sociale dans certains quartiers » (édito)
- « Nous avons négocié à la baisse le projet des terrains privés 17/19 avenue Paul Vaillant-Couturier, en obtenant une réduction (…) du nombre de logements sociaux » (édito+ en termes équivalents, article page 7)
- « … faire une pause dans la construction des logements sociaux pour respecter l’identité de notre commune » (page 6)
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- Il est dommage que le maire d’une commune semble ignorer que le taux de logements sociaux pour tout programme d’habitat dépassant 12 logements est fixé par la loi et que nul ne peut s’y soustraire. Quant au prétendu déséquilibre de la « mixité sociale », on voudrait bien savoir à quels quartiers il est fait allusion… C’est facile d’affirmer ainsi dans le vague. Mais ça reste encore un mensonge.
- Sur ce point précis, mis à part le mensonge sur la possibilité de se dispenser de construire des logements sociaux, on aimerait savoir ce qu’est « l’identité de notre commune » et en quoi elle serait menacée par des logements sociaux ? Là encore, on peut s’étonner d’une telle ignorance de la réalité sociale de notre ville : en fait 70% des foyers arcisiens sont « éligibles » au logement social… c’est bien dommage que le maire l’ignore.
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- « Dès notre arrivée, nous avons revu tous les dossiers d’aménagement urbains initiés par l’ancienne municipalité » (édito)
- « Tous les projets, entrepris au cours de l’ancienne mandature, ayant pour objectif de densifier la ville, ont été stoppés ou revus à la baisse » (page 6)
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- « Tous les dossiers » ? « Tous les projets » ? Il n’y en avait qu’un : le cœur de ville. Mais on veut faire croire que Claude Vuilliet cachait des choses aux Arcisiens et que P. Benassaya a pu tout arrêter ! Eh bien non, Claude Vuilliet n’a rien caché… et P. Benassaya n’a rien eu à « stopper ». Le prétendre est d’autant plus ridicule que l’article (comme l’édito) reconnaît à plusieurs reprises qu’un maire ne peut empêcher des promoteurs d’acheter des terrains privés ni de les aménager. « Seul le propriétaire peut décider de faire ou non » (page 7). Il faudrait peut-être mieux se relire avant d’imprimer ?
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- « … le projet « cœur de ville » qui prévoyait la construction de plus de 400 logements sur le carrefour de la Mairie » (édito)
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- Deux mensonges dans cette phrase : 370 logements étaient prévus et ils n’étaient pas concentrés sur le carrefour. Notons au passage que les 41 logements du 17/19 avenue P. Vaillant Couturier représentent déjà 11% de ce qui était prévu au cœur de ville… et ce n’est qu’un début (voir plus loin). En fait, la ville n’ayant plus de projet de ZAC en cœur de ville, elle n’a plus les moyens d’empêcher les constructions d’immeubles sur les terrains privés car aucune préemption n’est plus possible. Elle ne « maîtrise » donc rien du tout. |
- « Concernant le quartier de la Croix-Bonnet (…) réduction importante du nombre de logements restant à construire » (édito)
-« Le nombre de logements (y compris sociaux) et la densité des bâtiments prévus par l’ancienne équipe ont été sérieusement revus à la baisse » (page 6) |
- En mars dernier, il n’y avait aucun programme immobilier en attente sur le quartier de la Croix-Bonnet, rien de « prévu » par « l’ancienne équipe ». Ce qui « reste » à construire ne peut être que le fruit des « échanges » entre le maire actuel et l’aménageur. Nous verrons bien d’ailleurs les dates des futurs permis de construire. Quant au mensonge sur le nombre de logements sociaux, voir plus haut…
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- « L’entreprise Fuji (…) quittera Bois d’Arcy en 2016. L’ancienne mandature avait pensé un important projet d’aménagement urbain. Nous avons stoppé ce projet » (édito)
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- Depuis quand un maire pourrait-il « penser » un « important projet » sur un terrain privé ? C’est impossible, P. Benassaya le reconnait lui-même deux lignes plus bas. Là encore, le mensonge est de taille : en réalité, c’est Fuji qui a demandé à un promoteur de dessiner un projet d’aménagement de sa parcelle, projet qui a ensuite été présenté au maire, comme cela se passe fréquemment. Or ce promoteur avait aussi imaginé de construire sur les terrains de la ferme de la Tremblaye. C’était hors de question, et aucune suite n’a été donnée à ce projet. Evoquer cela aujourd’hui, prétendre qu’on a « stoppé » un projet qui n’a jamais été approuvé (surtout que Fuji reste là encore deux ans !) est tout simplement malhonnête.
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- « 17/19 avenue Paul Vaillant-Couturier : un projet revu à la baisse (…) Un permis de construire, validé par l’ancienne équipe municipale, a été refusé en mai dernier (…) pour cause de non-conformité à plusieurs articles du PLU » (page 7)
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- Soyons clairs : aucun permis n’a été « validé » par « l’ancienne équipe ». C’est une totale invention. Un maire signe un permis de construire si les services de l’urbanisme ont établi que la demande est conforme aux lois en vigueur, tant au plan national que local. Ce permis de construire a été signé le 17 septembre dernier… mais le maire veut nous faire croire qu’il a amélioré le projet plutôt que de reconnaître qu’il n’a rien pu faire pour empêcher cette construction en plein centre ville. Quel courage politique ! |
- Le cœur de ville : « non équilibré financièrement, il aurait coûté près de 12 Millions d’euros et aurait donné lieu inévitablement à des hausses d’impôts » (page 6) |
- En juin, le journal municipal évoquait 15 Millions, maintenant c’est « près de 12 M »… il faudrait savoir… ou au moins se relire. Mais nous l’avons déjà démontré sur ce blog, annoncer un chiffre est une plaisanterie quand on sait qu’aucun budget n’était établi puisqu’aucun aménageur n’avait été désigné. Le seul chiffre sûr est le coût pour la ville de la suppression du cœur de ville : 1 million d’euros. Mais de cela, il n’en est jamais question dans le journal ! Il fallait assister au conseil municipal de juin dernier pour entendre le maire le reconnaître. Quant aux « hausses d’impôts » elles sont déjà effectives pour 2015 grâce au maire actuel : + 120 euros pour tous ! |
Pour conclure sur ce point, nous avons gardé le meilleur pour la fin : au lieu de chercher par tous les moyens à salir son prédécesseur, le maire aurait mieux fait d’apprendre aux Arcisiens ce qui les attend en matière d’urbanisme : sachez en effet que deux terrains de très grande surface viennent d’être vendus à des promoteurs : l’un d’eux se trouve avenue Paul Vaillant-Couturier, côté pair, et appartenait jusque là à une entreprise de transports ; l’autre se trouve avenue Jean Jaurès, côté pair également, et appartenait à un restaurant. Et ce n’est qu’un début… Nous sommes impatients de savoir ce qui va se construire sur de telles parcelles et ce que le Maire va pouvoir trouver pour essayer d’en faire porter la responsabilité à son prédécesseur. Pour l’instant, il se contente d’annoncer page 6 : « Cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut plus construire de logements. Il y a des besoins, c’est évident ». C’est une façon prudente de préparer les Arcisiens à ce qui va suivre.
Bois d’Arcy l’Autre Journal n° 111 : développement économique : « C’est pas l’autre, c’est moi »
La page 11 du journal municipal de novembre donne lieu à d’autres mensonges, ou plutôt à des attaques grotesques contre l’ancienne équipe : il s’agit cette fois de l’interview de l’adjoint en charge du développement économique, au sujet d’une future réunion avec les « acteurs économiques locaux ».
Cet adjoint affirme ceci :
- « Nous avons voulu, avec le maire Philippe Benassaya, redonner toute sa place (sic) aux acteurs économiques de Bois d’Arcy car ils ont été longtemps les grands oubliés de cette ville ».
- « Alors qu’ils n’étaient plus écoutés depuis de nombreuses années, les forces économiques (re-sic) pourront lors de cette réunion d’échange nous faire remonter toutes leurs attentes ».
Il faut quand même oser : prétendre que le secteur économique a été abandonné par Claude Vuilliet quand on sait que c’est lui (avec ses équipes successives) qui a aménagé la Croix-bonnet et a ainsi permis à un grand nombre d’entreprises de s’installer à Bois d’Arcy et de créer environ 2000 emplois ! Citons pour exemple Leroy-Merlin, la Plateforme Courrier de la Poste, Hilti, Boiron… et jusqu’à tout dernièrement le Drive Leclerc qui ne serait jamais implanté à la Croix-Bonnet sans l’intervention de Claude Vuilliet. Le plus drôle est que sur la même page du journal figure une annonce de la Plateforme Courrier de Bois d’Arcy : elle propose 10 CDI à temps partiel ! Merci qui ?
Mais ce n’est pas tout ! Ce même adjoint affirme que le service emploi de la ville « en à peine deux mois d’existence » a déjà « permis à plusieurs personnes de retrouver le chemin de l’activité ». Rappelons simplement que le service emploi a toujours existé à Bois d’Arcy… mais qu’il était rattaché auparavant au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).
Bois d’Arcy l’Autre Journal n° 111 : finances : encore la faute de Claude Vuilliet !
Le conseil municipal du 23 septembre est présenté page 10. Il est question des impôts 2015 et du vote d’un abattement de 10% pour les handicapés… alors que le bénéfice de cet abattement est annulé par la réduction de 15 à 5% (soit -10%) de l’abattement général qui profitait à tous, y compris aux handicapés (voir sur ce blog, 24 septembre). Résultat : à part pour les personnes handicapées qui paieront sensiblement la même chose qu’aujourd’hui, l’augmentation des impôts sera de 120 euros pour tous en 2015. Mais le journal n’en parle toujours pas ! Cette hausse est d’ailleurs une nouvelle fois présentée comme une « réduction d’avantages fiscaux » (voir le journal municipal d’octobre page 11) ! Mais il parait que c’est « provisoire » et que c’est pour « équilibrer les comptes municipaux pour le budget 2015 »… comprenez que c’est encore la faute de Vuilliet puisqu’on nous répète encore, dans la tribune libre page 18, qu’il aurait laissé une « ardoise » et qu’il faudrait « trouver un million d’euros avant mars prochain pour boucler le budget ».
A ce propos, il faudrait savoir : il était question d’1,3 M€ dans le précédent journal…. maintenant c’est 1M€… De même, toujours dans le précédent journal, on nous signalait que les dotations de l’Etat étaient en baisse de 656 000 €. Dans le journal de novembre (rubrique « Le saviez-vous ? », page 10), on apprend que la ville va devoir donner 70 000 € supplémentaires pour l’intercommunalité. Voilà donc 726 000 € sur 1M€ à « trouver » en 2015, qui ne sont certainement pas de la responsabilité de Claude Vuilliet… Pour le reste, nous vous invitons à retrouver sur ce blog, en date du 5 octobre, le détail des dépenses inconsidérées décidées par l’équipe actuelle depuis 7 mois. Claude Vuilliet n’y est pour rien, là non plus, et cela explique sûrement les difficultés budgétaires à venir ainsi que l’augmentation des impôts.
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°111 : l’opposition municipale ? Quelle opposition municipale ?
Deux articles du journal illustrent parfaitement la manière dont le maire traite l’opposition municipale :
1 - Page 13, une photo de groupe présente les jeunes qui viennent de recevoir leur passeport citoyen, lors d’une cérémonie organisée en mairie le 16 octobre. Ils sont entourés par le maire et une quinzaine d’élus… mais sans aucun élu d’opposition. Nous avons déjà expliqué sur ce blog que les photos figurant dans le journal ou sur le site étaient choisies de telle façon qu’on ne puisse voir les élus d’opposition présents… mais cette fois c’est encore plus simple : ils n’ont même pas été invités à la cérémonie ! Du jamais vu à Bois d’Arcy pour des manifestations officielles. On est sûr comme cela qu’aucun ne se glissera sur la photo. Sur le site de la ville, cette même cérémonie donne lieu à un reportage photo, ce qui permet au maire d’être photographié, en gros plan, 25 fois… sur 26 photos. C’est encore une sorte de record.
2 - Page 18, les deux tribunes libres sont une fois de plus présentées de façon différente pour mettre en valeur celle de la majorité (ceux qui ont gardé les journaux de la présente mandature pourront vérifier que l’équité était alors respectée). Mais il y a mieux : selon le règlement intérieur du conseil municipal voté le 23 septembre dernier, la tribune libre est réglementée pour les élus minoritaires mais pas pour l’équipe majoritaire qui peut donc faire ce qu’elle veut ! Pourquoi le maire se gênerait-il ? Il est d’ailleurs facile de voir qu’il s’accorde deux colonnes (contre une à l’opposition), des titres plus gros et beaucoup plus de caractères (800 signes seulement pour l’opposition)…Voilà qui donne déjà un bel exemple, vérifiable par tous, de la façon dont sont traités les 7 élus d’opposition.
Ajoutons que la tribune de l’opposition est maintenant exigée pour le 10 du mois, dernier délai, alors qu’on voit que le bouclage du journal est bien plus tardif : pour exemple, on trouve dans ce numéro la photo de la remise des passeports citoyens le 16 octobre, celle du spectacle de la RAA le 17 octobre. (Voir aussi sur ce blog, la façon dont le maire a censuré notre tribune libre d’octobre). Vous l’aurez compris, demander la tribune de l’opposition si tôt permet de préparer la réponse.
Quant au contenu de la tribune de la majorité, nous avons déjà évoqué la prétendue « ardoise » laissée par Claude Vuilliet mais comme cela ne suffit pas, il faut encore prétendre que sa gestion était « mauvaise » avec un « train de vie excessif » (faute de pouvoir porter des accusations concrètes, on laisse planer le sous-entendu : belle méthode !), ou encore l’accuser de « perturber » les services municipaux par sa « présence quotidienne ». Ce sont des mensonges, des procédés pathétiques de la part d’un maire qui non seulement ne sait plus quoi inventer pour salir son prédécesseur, mais qui, une fois de plus, ne s’honore pas avec de telles attaques. Ajoutons que le personnel communal, qui sait à quoi s’en tenir sur l’ancien maire, doit être ainsi parfaitement édifié sur les méthodes de l’actuel.
22:39 Publié dans Journal municipal
Bois d'Arcy l'Autre Journal n°110 (octobre) suite et fin
L'étude : des chiffres discutables
L'équipe majoritaire n'hésite pas à se servir des chiffres pour argumenter ses écrits. Et bien étudions ceux qui ont servi à étayer l'article sur l'étude dirigée dans le numéro d’octobre du journal municipal. Nous avons pris le temps de collecter un certain nombre d’informations, ce qui explique notre retour sur ce point.
Aucun risque de ne pas les voir ! En gras et en police 48, ils sont censés annoncer une vérité ; une vérité, mais qui à ce jour, ne représente pas totalement la réalité. Trop d'empressement sans doute pour annoncer que tout va pour le mieux après les mécontentements des enseignants comme des parents d'élèves suite au remaniement de l'étude.
Regardons ces chiffres :
4 écoles élémentaires : pas moyen de se tromper. Juste une petite rectification : l'école primaire regroupe la maternelle et l'élémentaire. Donc à partir du CP nous sommes en élémentaire et non en primaire comme indiqué.
17 études/jour : 4 à Vigée-Lebrun, 5 à Turpault, 4 à Mistral et 4 à Barrault. Chiffres exacts mais en nette diminution par rapport à l'année dernière où il y avait 6 études à Barrault et 6 à Turpault ce qui faisait au total 20 études. Choix de la majorité ? Manque de volontaires ? Et dans ce cas pourquoi ?
68 études/semaine : 17 x 4 : chiffre exact pour le moment car l'avenir s'annonce incertain sur la pérennisation de ces études sur certains sites.
27 enseignants : nous ne comprenons pas ce chiffre car on a fait appel à du personnel communal et à des étudiants pour maintenir les études. Il ne s'agit donc pas d'enseignants qui font de l'étude dirigée mais de personnels qui font de l'étude surveillée. Il est important de souligner cette différence car les enfants ne sont pas tous traités de façon égale sur ce point.
284 enfants : chiffre discutable, certains parents préférant retirer leur enfant jugeant que dans certaines études le calme n’est pas de rigueur et que le nombre d’enfants dépasse le seuil acceptable. Ce qui nous amène au point suivant :
16 enfants/étude : chiffre inexact. Certaines études accueillent jusqu’à 20 enfants !
Lorsque l’on indique des chiffres avec de tels caractères graphiques il faut être sûr qu’ils soient exacts.
Nous nous employons à une simple vérification qui s’avère nécessaire pour montrer la réalité sur le terrain.
22:38 Publié dans Journal municipal
24/10/2014
Ça se passe comme ça à Bois d'Arcy !
Mercredi 15 octobre 2014 : une réunion de l’UMP a lieu dans la salle des fêtes de la Tremblaye (avec buffet !), ce qui n’est pas prévu par le règlement d’utilisation de cette salle voté par le Conseil Municipal. Le Maire de Bois d’Arcy, celui d’Elancourt, des conseillers généraux des Yvelines ainsi que la responsable départementale de ce parti sont présents : il ne s’agit donc pas d’une réunion strictement arcisienne, organisée par une association locale.
Dans le hall d’entrée, décoré d’affiches UMP, deux personnes reçoivent les participants. Surprise : derrière la banque d’accueil, la directrice de la communication et rédactrice en chef de Bois d’Arcy Le Journal… se tient devant le vestiaire. A toutes fins utiles, nous signalons que nous avons des photos explicites qui confirment nos propos.
Jeudi 16 octobre, Claude Vuilliet a contacté, en vain, le service Vie Associative pour avoir des précisions sur cette mise à disposition de la salle des fêtes à un parti politique national. Le règlement d’utilisation de cette salle est très clair : elle peut être prêtée sans frais aux associations locales, et elle peut être louée (pour 1000 euros la soirée en semaine) mais seulement aux « particuliers, associations, entreprises et CE non arcisiens »… On le voit, les partis politiques nationaux ne sont pas prévus dans ce règlement.
Vendredi 17 octobre, Claude Vuilliet a adressé un courrier au maire de Bois d’Arcy pour poser plusieurs questions :
1) A quel titre la salle des fêtes a-t-elle été prêtée ou louée à l’UMP et, dans ce dernier cas, à quel prix ?
2) A quel titre une employée communale faisait-elle l’accueil lors d’une réunion politique ? En effet, il n’est pas normal que la Ville mette du personnel à disposition des « locataires » de la salle pour s’occuper du vestiaire. Rappelons que tout employé communal a une obligation de réserve et un devoir de neutralité dans la commune pour laquelle il travaille.
Pour toute réponse, le maire de Bois d’Arcy a écrit à Claude Vuilliet pour lui intimer l’ordre de ne plus s’adresser au personnel communal ! Il va même jusqu’à le menacer de prendre des « dispositions » s’il continue de venir « importuner les services ». Si l’on comprend bien, demander des renseignements à un service accueillant quotidiennement du public revient à « importuner » les personnels « par des questions ou des insinuations qui les mettent mal à l’aise »… Est-ce la question ou la réponse à donner qui met « mal à l’aise » ?
Quant aux questions posées sur la réunion UMP et la présence de personnel communal, elles restent sans réponse… Le maire, une fois de plus, semble ignorer les droits des conseillers municipaux d’opposition. Au-delà, les Arcisiens ont aussi le droit de savoir l’usage que l’on fait des équipements communaux. Nous n’en resterons pas là.
Pour conclure, il est bon de comparer une fois encore les paroles du maire et ses actes : dans le journal municipal d’avril dernier il déclarait ceci après son élection : « Je serai donc le Maire de tous les Arcisiens et non pas celui d’un camp politique ». Or dès le mois de juin, il a embauché deux cadres (de catégorie A) qui sont des personnes proches de l’UMP :
- la 2ème adjointe au maire UMP d’Elancourt… (voir article sur ce blog, en date du 2 septembre)
- une personne qui fait, à l’occasion, l'accueil lors de réunions de l’UMP…
Nous pensons - mais nous avons sans doute l’esprit mal tourné - que ce n’est pas un hasard.
22:16 Publié dans Chronique
11/10/2014
6 mois de gestion municipale : un bilan "alarmant"
Nous vous invitons à découvrir ci-dessous notre nouveau document en cours de distribution dans toutes les boîtes aux lettres. C’est l’occasion de faire un résumé des principales décisions de l’équipe municipale, en seulement 6 mois : embauches de complaisance, dépenses inconsidérées, promesses oubliées, mais aussi augmentation cachée des impôts… La liste est édifiante. Nous revenons aussi sur le dernier journal municipal qui n’a plus de journal que le nom : c’est un organe de propagande qui n’hésite pas à présenter les finances locales de façon partielle et partiale. Dans quel but ? Tout simplement pour salir « l’héritage » de Claude Vuilliet et pour tenter de lui faire porter la responsabilité de l’augmentation des impôts.
Cliquez sur les images ou téléchargez le document en PDF :
Vous pouvez retrouver d’autres informations en parcourant les pages de notre blog. Bonne lecture !
23:17 Publié dans Actualités
07/10/2014
Bois d'Arcy l'Autre Journal n° 110
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110 :
Le nouveau numéro du journal de désinformation municipale cible cette fois ses attaques sur le prétendu « héritage alarmant » laissé par Claude Vuilliet : la couverture est rouge, histoire de bien inquiéter les lecteurs. Mais lorsqu’on se rapporte à l’article sur les finances locales, on s’aperçoit vite de la manipulation que constitue cette couverture alarmiste (voir ci-dessous). Dans tous les cas, on a bien compris que le but est de ternir l’image de Claude Vuilliet. Les Arcisiens, qui connaissent bien celui qui les a représentés dignement pendant 19 ans, sont choqués par ces attaques… qui finissent par avoir l’effet contraire à celui recherché : elles discréditent ceux qui les lancent.
L’autre point remarquable de ce journal 110, c’est la façon dont on y traite l’opposition : censure de sa tribune libre, propos méprisants, attaques diverses… tout cela parce que nous avons un blog sur lequel nous disons ce que fait la municipalité. On essaye même de faire croire que l’opposition va mal en évoquant des « démissions en cascade » au sein du conseil ! On trouve d’ailleurs en page 2 un encadré sur fond bleu foncé, bien visible, pour informer de la démission d’une conseillère d’opposition (pour cause de déménagement… !) et de celui qui « devait lui succéder » … qui a simplement préféré laisser sa place à la suivante sur notre liste. C’est une pratique très banale et très fréquente et la majorité actuelle a tort de vouloir en grossir l’importance… : entre 2009 et 2014, le groupe d’opposition de M. Benassaya (3 élus) a fait la même chose : quand sa tête de liste (F. Ribeyre) a démissionné, le numéro 4 de leur liste ne l’a pas remplacé, c’est le n°5 qui est monté au conseil (P. Benassaya). Puis quand la n°2 a démissionné à son tour, les numéros 6, 7 et 8 ont refusé de siéger. C’est donc le n°9 qui est devenu conseiller municipal. Ce n’était pas une « cascade de démissions » mais les chutes du Niagara !
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110, finances locales… manipulations diverses et variées…
« Redresser d’urgence les finances locales » : c’est le titre de l’édito du maire qui en rajoute encore sur « l’héritage …» Vuilliet. Il est question de « folie des grandeurs », pas moins ! Pour « des équipements, certes utiles, mais disproportionnés »… On est heureux que le maire reconnaisse l’utilité de ces équipements, mais on conteste leur dimension « disproportionnée » : une crèche de 50 berceaux, des écoles pour de nouveaux quartiers, une salle de spectacle de 4OO places pour 14000 habitants (Fontenay a la sienne depuis plus de 30 ans)… Rien de choquant. C’est surtout ignorer le retard qu’avait notre ville, en 1995, en matière d’équipements publics.
Le plus grave vient ensuite, mais n’est pas de la responsabilité de Claude Vuilliet : le désengagement de l’Etat va provoquer « un manque à gagner de 656 000 € pour notre ville ». Là, on est d’accord avec le maire : c’est anormal. Les élus d’opposition ont d’ailleurs voté avec la majorité une motion sur ce point lors du dernier conseil municipal.
Mais on n’est plus d’accord avec la suite : il est grotesque d’annoncer un « déficit à venir de nos finances à 1,3 million d’euros pour 2015 ». En effet, le budget 2015 n’est même pas encore à l’état de préparation. Il sera voté en mars prochain. Parler d’un tel déficit aujourd’hui n’est pas raisonnable. C’est une manœuvre.
Prétendre également que le budget 2014 a été équilibré « de justesse », c’est vouloir faire oublier aux Arcisiens que c’est la majorité actuelle qui a voté ce budget le 28 avril dernier… et a engagé des dépenses importantes : 150 000 euros de fleurs, plus de 100 000 euros (salaires+charges) pour le recrutement inutile de deux cadres de catégorie A (des « connaissances »), 200 000 € pour frais d’études au COSEC, sans oublier le million d’euros que coûtera la suppression du cœur de ville…
L’article figurant aux pages 10 et 11 en rajoute encore : « constat alarmant », « investissements démesurés », « charges de fonctionnement déraisonnables », « la commune vivait au-dessus de ses moyens », etc. Pour bien convaincre les lecteurs, on leur fournit deux graphiques :
-le premier présente « des excédents budgétaires en chute libre »… à partir de 2015 ! Malheureusement pour le journal, on voit bien qu’en 2013 (dernier budget Vuilliet) l’excédent budgétaire était encore élevé.
-le deuxième graphique est d’une totale malhonnêteté : sous un titre alarmiste, il présente « L’explosion des dépenses de fonctionnement depuis 1995 »… sans présenter les recettes. Nous allons donc réparer cet « oubli » avec les tableaux ci-dessous :
|
Recettes réelles de fonctionnement |
Dépenses réelles de fonctionnement |
Charges de personnel |
2005 |
15 404 133 |
13 346 401 |
6 731 146 |
2006 |
16 674 674 |
13 609 035 |
7 121 333 |
2007 |
15 361 832 |
12 823 341 |
7 224 431 |
2008 |
15 610 686 |
13 451 503 |
7 528 814 |
2009 |
17 558 502 |
14 299 559 |
7 862 050 |
2010 |
17 691 468 |
15 355 555 |
8 786 708 |
2011 |
19 167 818 |
16 074 259 |
9 204 583 |
2012 |
19 390 655 |
15 984 902 |
9 702 527 |
2013 |
19 650 352 |
16 879 445 |
10 107 743 |
Source : comptes administratifs de la Ville
On constate ainsi qu’il n’est pas grave que les dépenses atteignent 17 millions quand les recettes sont à près de 20 millions d’euros. Les frais de personnel sont, en fait, de 10 millions, ce qui n’est pas démesuré dans une ville de 14 000 habitants. Mais ça le journal ne vous le dit pas.
Le fait de ne pas montrer la courbe des recettes est significatif : on veut discréditer Claude Vuilliet en tentant de le présenter comme un mauvais gestionnaire, alors on parle d’une « explosion » de dépenses, on oriente les chiffres pour qu’ils essayent de dire autre chose que la réalité. Mais celle-ci est difficile à cacher complètement : même le journal est obligé de reconnaître que la dette communale est « faible » (page 11)…
Finalement, en clair, que reproche-t-on à Claude Vuilliet dans ces pages ? Tout simplement d’avoir été un maire « bâtisseur » et d’avoir dû embaucher du personnel pour faire fonctionner nos services publics. C’est tout. Rien de scandaleux, rien de malhonnête contrairement à l’image que veut donner le journal avec ses titres alarmistes.
On atteint d’ailleurs des sommets dans le genre avec la page 11 : « Des solutions courageuses indispensables »… on y détaille les solutions pour trouver des recettes supplémentaires :
> « Revendre des terrains ou des biens communaux non indispensables » : comprenez que les terrains du centre-ville rachetés à l’EPFY (Etablissement Public Foncier des Yvelines) seront revendus à des promoteurs… qui construiront quoi ? Des immeubles.
> « Réduire les avantages fiscaux en abaissant provisoirement le taux d’abattement général de la taxe d’habitation à 5% » : quelle façon « transparente » de présenter les choses ! Il s’agit tout simplement du tour de passe-passe dont nous avons déjà parlé dans ce blog : les Arcisiens vont tous payer 120 euros en plus l’année prochaine, quelle que soit la taille de leur logement, quels que soient leurs revenus. Non seulement le journal ne le reconnait pas ouvertement, mais il veut faire croire que les impôts n’augmenteront pas puisqu’il n’y a pas de « hausse des taux d’imposition ». C’est d’une totale malhonnêteté. Quant au caractère « provisoire » de la « réduction d’avantage fiscal », on en reparlera l’année prochaine et les suivantes…
En matière d’économies, nous suggérons au maire d’en faire sur les dépenses de communication : il n’était pas nécessaire de mensualiser le journal, par exemple… et faut-il envoyer si souvent des lettres aux parents des 1600 élèves ? Ils viennent de recevoir pour la 3ème fois, en trois mois, une lettre sur papier glacé, en couleurs, avec photo du maire, envoyée avec un timbre à 39 centimes. Si la Ville n’a pas les moyens, pourquoi faire de telles dépenses ?
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110, tribune libre : rappel des usages municipaux pour ceux qui connaissent Bois d’Arcy depuis peu…
Nous ne reviendrons pas sur les procédés scandaleux utilisés par le maire pour censurer notre tribune libre, nous les avons décrits dans l’article précédent. Voyons plutôt la tribune du groupe majoritaire : non seulement elle est illégale si le nouveau règlement s’applique déjà, mais en plus elle fait 1208 signes : +50% de ce qui est permis à l’opposition ! Ajoutons un fond bleu et des caractères plus gros, et nous avons un modèle de violation des droits de l’opposition municipale. Mais cela n’empêche pas le maire de donner un titre amusant à sa tribune : « Le respect, ça s’apprend »… Comprenez que pour le maire, c’est lui manquer de respect que de révéler ses embauches complaisantes, l’augmentation des impôts qui ne veut pas dire son nom, etc. Il préfèrerait sans doute une opposition silencieuse, on l’a bien compris.
Quant à son contenu, c’est un modèle de mauvaise foi : le maire est furieux après l’opposition (et son blog) et entend lui donner des leçons de … démocratie ! On croit rêver alors qu’il censure en toute illégalité son opposition sur la page voisine. Mais bon… pour faire simple, il développe un long argumentaire pour expliquer qu’il est plus démocrate que Claude Vuilliet car ce dernier n’aurait pas respecté la loi en ne publiant que 3 tribunes libres par an sur 6 numéros du journal municipal.
Ce que P. Benassaya ignore, c’est que c’était comme cela depuis plus de 40 ans ! Ainsi, entre 1989 et 1995, le maire était Jean Gombert (RPR) et le chef de l’opposition… Claude Vuilliet. Il y avait alors 3 bulletins municipaux par an et 4 magazines « Ville et Village ». Les tribunes libres ne figuraient que dans les bulletins… 3 fois par an.
A partir de 1995, après l’élection de Claude Vuilliet, le journal est devenu bimestriel et « Ville et Village » a disparu. Les tribunes libres sont restées au nombre de trois… avec l’accord de l’opposition de l’époque. Claude Vuilliet n’a fait que prolonger un usage ancien, jamais remis en question par les oppositions successives.
Rappelons qu’après chaque élection municipale, une commission d’élus est créée pour établir un nouveau règlement intérieur du conseil municipal. C’est une obligation. C’est ce règlement qui fixe la fréquence des tribunes libres. Or, en 1995, en 2001 et en 2008, les minorités ont toujours accepté de maintenir la même répartition : 3 tribunes par an.
En 2008, le président du groupe UMP au conseil (et tête de liste aux municipales 2008), François Ribeyre, a participé en personne au groupe de travail qui a élaboré le règlement intérieur. A aucun moment il n’a demandé d’augmenter le nombre de tribunes. Il a d’ailleurs voté le règlement en l’état en conseil municipal.
Mieux : lorsque M. Ribeyre a démissionné du conseil, il a été remplacé par P. Benassaya, fin 2009. Depuis cette date, ce dernier n’a jamais demandé à changer le nombre de tribunes libres. Il parle aujourd’hui de pratiques « illégales »… mais pourquoi n’en a-t-il jamais parlé auparavant ? Il a eu pourtant plus de 4 ans pour s’exprimer ! En fait il n’y avait rien d’illégal puisque le règlement 2008 avait été accepté à l’unanimité du conseil et avait été validé par le contrôle de légalité en Préfecture. Nous verrons si le règlement de P. Benassaya passe sans difficultés cet obstacle.
17:43 Publié dans Journal municipal
03/10/2014
Le maire censure l'opposition... et fait la preuve de son sectarisme
Le maire de Bois d’Arcy ne recule devant rien : dans Bois d’Arcy le journal n°110, il se permet de censurer la tribune libre de l’opposition. Voici les faits :
Acte 1 : le 4 juillet, Claude Vuilliet, président du groupe d’opposition, reçoit un courrier fixant les dates de remise des prochaines tribunes libres du journal municipal. On lui demande celle d’octobre pour le 17 septembre au plus tard. Comme d’habitude, elle doit comprendre 1000 signes (espaces compris).
Acte 2 : le 16 septembre, la tribune du groupe Bien Vivre à Bois d’Arcy est adressée au service communication. Elle comprend exactement 1000 signes.
Acte 3 : le 23 septembre, le conseil municipal adopte un nouveau règlement intérieur : les tribunes libres deviennent mensuelles mais sont réduites à 800 signes, ce qui rend impossible de développer valablement une argumentation. De plus le maire refuse d’appliquer la loi qui prévoit d’accorder une tribune dans tout document municipal faisant la promotion des actions de l’équipe majoritaire. Sont donc dorénavant concernés le site internet de la ville et même le guide municipal car ils sont devenus des moyens de propagande. La jurisprudence est très claire sur ce point.
L’opposition vote « contre » le nouveau règlement intérieur et elle annonce qu’elle saisira la justice. Le maire est furieux.
Acte 4 : le 24 septembre à 16h01, la direction de la communication adresse le mail suivant à Claude Vuilliet :
Suite au vote du nouveau règlement intérieur du Conseil municipal en date du 23 septembre, vous disposez dorénavant d'une tribune libre chaque mois de parution du journal. Cette tribune peut comporter jusqu'à 800 caractères (espaces compris). Le journal du mois d'octobre n'étant pas encore sous presse et le vote du conseil étant effectif depuis hier, je vous invite à nous faire parvenir votre nouvelle tribune pour le journal du mois d'octobre dans le respect de ce règlement.
Le journal de Bois d'Arcy devant être envoyé chez l'imprimeur ce jeudi 25 septembre, nous vous demandons de bien vouloir nous faire parvenir votre nouvelle tribune de 800 caractères demain avant midi.
En l'absence de retour de votre part dans ces délais, nous nous verrons contraints de mettre en œuvre les moyens adéquats pour respecter ce règlement intérieur du conseil municipal.
Claude Vuilliet a donc moins d’une journée pour adresser une « nouvelle tribune » de 800 signes, selon le nouveau règlement intérieur voté la veille, alors que la Préfecture n’a pas encore pu vérifier sa légalité…
Claude Vuilliet ne verra ce mail que le lendemain soir… trop tard donc.
Acte 5 : le journal n°110 publie la tribune libre adressée le 16 septembre… tronquée de près de 200 signes. Il va sans dire que cette « coupure » n’a jamais été soumise au groupe minoritaire. Pourtant il existe le téléphone... C’est le maire qui a décidé tout seul ce qu’il fallait couper !
Voici la fin de notre tribune, la partie coupée figure en gras : « …Enfin il a embauché la 2ème adjointe au maire UMP d’Elancourt, ville où il travaillait encore récemment. Il a créé pour elle un poste inutile (catégorie A avec salaire élevé) : directrice de l’économie… alors que c’est une compétence de Versailles Grand Parc. Mais cette embauche pose d’autres problèmes que nous n’avons pas la place d’exposer ici. Retrouvez plus d’informations sur notre blog : bienvivreaboisdarcy.blogspirit.com. »
Comme c’est curieux, le maire a supprimé l’adresse de notre blog ! Il doit le déranger sérieusement pour qu’il en vienne à ces manœuvres indignes…
Remarquez enfin que le groupe majoritaire se dispense lui-même de respecter le règlement : sa tribune, dans le journal n°110, comporte 1208 signes, 50% de plus que le nombre autorisé ! Pourquoi se gêner ?
Il y a même mieux : selon le règlement voté le 23 septembre, et conformément à la loi, seul le groupe minoritaire a le droit de publier une tribune libre, la majorité ayant tout le reste du journal. Là encore, le maire bafoue le règlement qu’il a lui-même fait voter.
Il n’y a pas à dire, les fameuses « nouvelles méthodes » du candidat Benassaya sont effectivement nouvelles à Bois d’Arcy : elles ne sont pas démocratiques.
Il est bien évident que notre opposition ne va pas en rester là. Quant au contenu de la tribune libre de la majorité, nous y reviendrons dans notre prochain article : Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110.
21:15 Publié dans Chronique
24/09/2014
L'abattement de 10% pour les handicapés : de la poudre aux yeux
L’équipe municipale a voté, lors du conseil du 23 septembre, un abattement de 10% de la valeur locative moyenne de la taxe d’habitation en faveur des handicapés. C’est une très bonne initiative et les élus minoritaires ont voté pour. Le maire a déclaré : « Nous sommes contents et fiers » de baisser les impôts des personnes handicapées.
Oui, mais… en fait cette mesure est totalement annulée par une autre qui a été votée juste après : le passage de l’abattement général forfaitaire de 15 à 5% de la même taxe d’habitation, mesure qui concerne tout le monde, y compris les handicapés. Bref on donne d’une main ce que l’on reprend de l’autre. Les personnes handicapées paieront donc, en 2015, sensiblement la même chose qu’aujourd’hui !
Quand une conseillère d’opposition fait remarquer cela en plein conseil, le maire devient agressif : « Ne cherchez pas la polémique (…) vous faites de la politique ». Ah bon ? Dénoncer un tour de passe-passe aussi grossier, c’est polémiquer à des fins politiciennes ? Quel rapport ?
Comme à son habitude, le maire passe ensuite aux accusations : « Nous on l’a fait, pas vous, vous aviez 19 ans pour le faire »… Malheureusement, toujours peu soucieux de vérifier ses sources, le maire commet une grosse erreur : en fait la mesure fiscale en faveur des handicapés est très récente et n’a été créée qu’en 2009 !
22:56 Publié dans Chronique
L'augmentation des impôts, une réalité pour 2015
Evidemment, quand on affirme dans la délibération n°5 qu’on fait baisser les impôts des handicapés en créant un abattement de 10%, il est difficile, dans la délibération n°6 de ne pas admettre qu’on augmente les impôts quand l’abattement général à la base passe de 15 à 5% !
Mais le maire et son adjoint aux finances ont trouvé une parade qu’ils pensent convaincante : « Nous n’augmentons pas les impôts », ont-ils déclaré « nous réduisons un avantage fiscal » !!! « C’est temporaire » ajoute le maire. Comment ne pas sourire devant une telle mauvaise foi ? Les Arcisiens, qui paieront environ 120 euros de plus l’année prochaine (voir article ci-dessous), vont sûrement être ravis d’apprendre qu’ils avaient un « avantage fiscal » (depuis 1980), et ils trouveront sûrement très normal qu’on le leur supprime.
Enfin, pour justifier cette augmentation des impôts malgré les belles promesses électorales, le maire reprend - on s’en doutait - ses accusations contre la gestion de Claude Vuilliet, déjà parues dans les Nouvelles de Versailles (voir ce blog, 22 septembre). Il prétend même que le budget 2014 n’est pas équilibré et qu’il manque 1,3 million d’euros pour le boucler. C’est tout de même embêtant qu’il oublie que c’est lui-même et son équipe qui ont voté ce budget en avril dernier… Ils n’avaient rien remarqué ? Et si la situation est si grave, pourquoi avoir multiplié les dépenses et les embauches nouvelles depuis cette date ? Et pourquoi ne pas parler du million qu’il va falloir débourser pour la suppression du cœur de ville ?
Cette accusation est d’autant plus grossière que, durant le même conseil, le maire a fait voter une motion dénonçant les baisses de plus en plus importantes des dotations de l’Etat : 110 000 € pour Bois d’Arcy en 2014. C’est encore à cause de Claude Vuilliet ?
Devant les protestations des élus d’opposition, le maire a encore une fois multiplié les remarques méprisantes. Il s’arrange aussi pour interrompre sans cesse ses opposants, ou bien il parle en même temps qu’eux pour couvrir leurs voix. Quelques exemples :
- à Claude Vuilliet : « C’est moi qui donne la parole (…) Ne vous inquiétez pas, vous allez trouver votre place »
- à Martine Arnal, ancienne adjointe aux finances, notamment lorsqu’elle donne lecture d’une déclaration à joindre au compte-rendu du conseil : « Vous n’y connaissez rien (…) Vous avez un QI financier que nous n’avons pas ! », « Lisez ! Lisez ! Prenez votre temps ! Vous vous faites des amis ! ».
Il est bien dommage que le maire, féru de nouvelles technologies, ne fasse pas diffuser les séances du conseil sur Internet. Cela permettrait à ses administrés de le découvrir au naturel.
22:56 Publié dans Chronique