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08/06/2014

Le refus de la réforme des rythmes scolaires : de la poudre aux yeux !

Le maire persiste et signe et écrit à tous les parents d’élèves : il ne mettra pas en place la réforme des rythmes scolaires. Mieux : il affirme qu’il n’y aura pas d’école le mercredi matin à la rentrée de septembre. Nous vous invitons à découvrir sur le site de la ville ce chef-d’œuvre de mauvaise foi.

Dans un premier temps, le maire a essayé de faire distribuer sa lettre par le biais des écoles. Refus des directeurs et directrices, avec le soutien de leur inspectrice. Sans doute le courrier manquait-il de neutralité politique ? Ou encore de crédibilité ? Toujours est-il que ce courrier a été adressé aux 1100 familles concernées (pour environ 1680 enfants), avec un timbre à 39cts, et même aux parents d’enfants inscrits en CM2 cette année (environ 200)… c’est dire s’ils sont concernés. C’est dire aussi avec quelle légèreté on dépense l’argent public quand il s’agit de faire de la propagande.

Que faut-il retenir de ce courrier ? Des affirmations infondées ou mensongères sur le projet de réforme des rythmes scolaires. Voici quelques extraits choisis :

- « Aucune étude d’impact n’a été réalisée » : forcément, cette réforme date de la rentrée 2013… Mais le maire parle quand même de « premiers retours négatifs ». Alors, étude ou pas ? Et d’où viennent ces « premiers retours » ? Aucune source, naturellement, n’est citée pour justifier ces affirmations.

- Réforme « absolument pas financée par l’Etat » : et la dotation de 50 euros par enfant ? Et la subvention de la CAF, de 54 euros (pour 3 heures de TAP/semaine), pour les communes ayant rendu leur projet AVANT le 6 juin ? Comprenez bien qu’en ne faisant rien, le maire vient de priver la commune de 54 euros x 1680 enfants = 90.720 euros, rien que pour la CAF. Si on ajoute la dotation de l’état, c’est donc de 174 720 euros qu’il s’agit. Certes ces subventions ne sont pas pérennes, mais c’est déjà une aide conséquente pour démarrer… aide dont notre ville sera privée grâce aux talents de gestionnaire du maire. « Gouverner c’est prévoir » répète-t-il sans cesse... ce n’est qu’une formule, une fois de plus, qu’il est incapable de mettre en application.

- « L’emploi du temps déposé par l’ancienne municipalité (…) n’avait pas été complété par la mise en place et le financement d’un véritable Projet Educatif Territorial. Il nous était alors impossible de réaliser ce travail en moins d’un mois. » : encore une fois, « c’est pas moi, c’est l’autre » ! Il ne faut pas avoir honte d’affirmer de telles contre-vérités : plusieurs réunions avaient eu lieu avant mars avec tous les acteurs locaux (y compris les associations) pour établir ce PEDT, la dernière était prévue en avril et c’est le maire actuel qui l’a supprimée. Par ailleurs, il avait jusqu’au 6 juin pour remettre un projet à l’Inspection Académique, il avait donc plus de deux mois pour agir, et non un seul. Il n’a rien fait.

- « Les concertations passées n’ont pas abouti à l’adhésion des familles » : encore un mensonge ! Les familles ont été sondées et 85% d’entre elles avaient choisi le mercredi matin, de préférence au samedi. Certes, beaucoup préféraient sans doute ne pas changer leur organisation habituelle, mais avaient choisi le mercredi puisqu’on leur avait dit la vérité, à l’époque, sur le caractère inéluctable de la réforme.

 - « L’emploi du temps de la rentrée 2014 sera donc celui qui existe aujourd’hui (sans école le mercredi matin)» : c’est encore une fois une tromperie : le maire n’a pas le pouvoir de décider du temps scolaire. Il sait très bien que les enfants iront à l’école le mercredi matin, la preuve en est qu’il évoque l’intention du gouvernement de demander aux Préfets d’imposer la réforme. Il prend donc un très gros risque, celui de perdre tout crédit auprès de 1100 familles arcisiennes. Que leur dira-t-il quand elles devront au dernier moment changer leur emploi du temps ? Que dira-t-il aux associations qui auront maintenu leurs activités le mercredi matin ? Et tout cela pour quoi ? Pourquoi continuer à affirmer comme il le fait ce qu’il sait être faux ? Pourquoi mettre en difficulté les familles arcisiennes en leur faisant croire à un emploi du temps imaginaire ? Pourquoi s’entêter quand des villes voisines comme Versailles ou Plaisir sont déjà revenues sur leur refus de principe en adoptant la seule attitude raisonnable qui soit ?

 Nous pensons que la réponse est à chercher dans la campagne électorale : le candidat Benassaya a fait campagne en affirmant qu’il refuserait l’école le mercredi matin, alors qu’il savait déjà, au moins depuis fin 2013, que les Préfets l’imposeraient. Il a malgré tout fait miroiter cela aux parents, sachant que c’était électoralement porteur, même si c’était parfaitement irréalisable. Il n’a donc pas d’autre choix aujourd’hui que de faire croire qu’il respecte ses « engagements de campagne » (1ère phrase de son courrier). Il accusera ensuite le gouvernement de lui avoir imposé malgré tout cette réforme. « C’est pas moi, c’est l’autre », une fois de plus ! Il prend d’ailleurs les devants en concluant sa lettre par ces mots : « Nous espérons très sincèrement que l’Etat accepte ce report… », ce qui revient à reconnaître qu’il sait déjà qu’il ne le fera pas. Les Arcisiens apprécieront.

00:05 Publié dans Chronique

07/06/2014

Privés de pique-nique

Le maire écrit beaucoup en ce moment, mais rarement pour annoncer de bonnes nouvelles. Il vient en effet d’adresser une lettre à tout le personnel de la mairie. La raison est plutôt banale au premier abord : informer le personnel de l’avancement des projets. Il se félicite au passage d’une action primordiale : « la stabilisation  des impôts ». On se demande ce qu’il a fait, puisqu’il a proposé au vote les taux prévus par l’ancienne équipe dans la préparation du budget 2014, taux inchangés depuis 2010. Le plus étonnant est qu’il s’imagine qu’il va tromper les membres du personnel communal, alors qu’ils sont particulièrement bien placés pour connaître la réalité.

La lettre continue avec des compliments sur la « compétence », « l’engagement » du personnel. Mais en fait tout cela n’est qu’un prétexte avant d’en venir à l’essentiel : annoncer qu’il a décidé de supprimer - pardon - de« suspendre temporairement le pique-nique du personnel qui avait lieu traditionnellement en juin ». De quoi s’agit-il ? Chaque année, le personnel de la mairie était invité à pique-niquer dans le jardin des services techniques, à côté de la mairie… C’est dire si cela coûtait cher à la Ville ! C’est par ailleurs le b.a. ba de toute bonne gestion du personnel d’une collectivité : remercier les agents de leur travail et leur permettre de tisser des liens étroits en dehors du cadre professionnel. Mais cela n’entre apparemment pas dans la vision du management du maire actuel.

Le pire dans tout cela est la justification donnée par le maire pour expliquer au personnel la fin du pique-nique : d’une part, l’attente « d’un véritable projet de communication interne » ; d’autre part, le fait que le mois de juin soit une « période déjà très chargée pour vous »… Comme cela est prévenant ! La pause conviviale offerte aurait donc été si pesante ? Que les agents se rassurent : on la supprime… mais c’est pour leur bien. Par ailleurs, tout « véritable projet de communication » (qu’il soit du reste interne – vis-à-vis du personnel communal – ou externe – vis-à-vis des Arcisiens) ne commence-t-il pas simplement, au quotidien, par un contact direct, parfois formel, parfois convivial, avec les uns et les autres ? Encore faut-il accepter de se « frotter » à l’exercice, en étant dans une authentique démarche de communication, et non de simple information cadenassée, qui exclut tout retour et préserve de devoir assumer et justifier ses décisions… Les derniers exemples en date sont, en ce sens, tout à fait révélateurs : qu’on supprime les ateliers théâtre, ou qu’on tienne un discours « poudre aux yeux » sur la réforme des rythmes scolaires (voir article du 8 juin), on se retranche derrière un courrier, en évitant tout contact avec les principaux intéressés. Quant au pique-nique du personnel, pourquoi le supprimer ? Pour éviter que les agents n’échangent trop entre eux ? Pour éviter d’avoir à échanger avec eux ? De quoi le maire a-t-il peur, au juste ?

00:03 Publié dans Chronique

06/06/2014

Les Ateliers théâtre : enterrement confirmé.

Dans un récent article, nous évoquions la suppression des ateliers théâtre et la façon brutale dont le maire actuel a mis un terme à la convention qui liait la ville à la compagnie des Cintres depuis 12 ans. Nous avions signalé que de nombreux parents avaient protesté et qu’une pétition circulait. Les signataires ainsi que les élèves des ateliers viennent de recevoir une lettre du maire, c’est déjà ça, mais dans le plus pur style langue de bois.

Que dit cette lettre ?

1.  Le maire regrette que les élèves aient appris la fin des ateliers par la compagnie des Cintres. Il attendait que les représentations (auxquelles il n’a pas assisté)  « soient terminées » pour annoncer ses « décisions en toute sérénité »… c’est-à-dire en évitant les pétitions ?

2.  Il regrette aussi de ne pas avoir « encore échangé avec les responsables des Cintres ». Et pour cause ! Il n’a jamais répondu à leurs demandes de rendez-vous, son adjointe à la culture non plus.

3.  Le montant de la convention est trop élevé selon le maire… D’ailleurs, il se trompe même sur le montant : il annonce 34 367 euros alors qu’il s’agit en fait de 32 367 euros. Il précise que le coût pour la ville est de 470 euros par inscrit. Malheureusement, c’est faux : non seulement il a ajouté 2000 euros sortis on ne sait d’où, mais il « oublie » de soustraire les 6080 euros de cotisations des élèves, sans oublier les recettes des spectacles qui ne sont pas non plus prises en compte.

4.  La Ville serait contrainte à des restrictions budgétaires et devrait « réduire son engagement dans plusieurs domaines ». Alors pourquoi avoir créé un poste d’attaché principal chargé de la culture, plus coûteux que les ateliers et qui ne va pas servir à grand-chose quand on voit les nombreuses coupes sombres faites dans ce secteur ? Et les embauches de policiers municipaux, programmées pour septembre ? Dans ce « domaine », il n’y a pas de restriction, alors qu’on peut toujours se demander à quoi vont servir ces policiers dans une ville calme comme la nôtre.

5.   Au passage - c’est une habitude - le maire tape sur l’ancienne majorité qui « avait vraisemblablement prévu une augmentation d’impôts pour ne pas avoir à décider ». Il a donc une boule de cristal pour lire dans les pensées ? Malheureusement, les faits lui donnent encore tort et il ne peut l’ignorer : il a fait voter le budget 2014 avec les taux d’imposition prévus par l’ancienne majorité (voir article du 1er mai sur ce blog + Les Nouvelles de Versailles du 7 mai), c’est-à-dire sans augmentation. Or, nous avions bien prévu, dans le cadre de la préparation budgétaire 2014, de conserver la convention avec Les Cintres.

6.  Le maire affirme vouloir maintenir « une offre culturelle de qualité » et prétend ne pas vouloir arrêter le théâtre à Bois d’Arcy. Il dit chercher « activement des solutions »… pour en arriver à la conclusion que les amateurs n’ont qu’à créer eux-mêmes une association (qu’il est prêt, dit-il, à subventionner) ! Autre possibilité : rejoindre des associations de théâtre « actives » sur la commune. Dommage qu’il n’ait pas été plus précis, car de quelles associations parle-t-il exactement ? De celle qui était effectivement dédiée au théâtre, mais se trouve en cessation d’activité ? Ou de la – au demeurant très dynamique – Retraite Active Arcisienne (RAA), dont on voit cependant mal, au regard de son intitulé, comment elle pourrait accueillir la soixantaine d’enfants et d’adolescents concernée ?

 7.  Enfin, cerise sur le gâteau, le maire encourage ses destinataires à « se tenir à l’écart d’une agitation politicienne, organisée par un petit groupe… pour attaquer l’équipe municipale en place ». Encore une fois, si les gens sont mécontents, ce n’est pas sa faute, c’est celle de l’opposition. C’est très délicat pour les adolescents et les enfants qui sont intervenus à la fin de plusieurs spectacles pour lire des déclarations écrites par eux-mêmes, afin de demander le maintien de leur activité. Le maire, il est vrai, n’était pas là pour les écouter… Ce qui ne l’empêche pas de laisser entendre, sans vergogne, que ces jeunes gens pourraient bien avoir été influencés, pour ne pas dire manipulés. Cela en dit long… Faut-il préciser au maire qu’être jeune et penser par soi-même ne sont pas incompatibles ? Ou alors, autant supprimer tout de suite le Conseil Municipal des Jeunes, par exemple, dont l’ambition première est justement d’accompagner les jeunes sur le chemin de la citoyenneté, en les encourageant à faire preuve d’esprit critique, à se forger leurs propres convictions et à agir pour le bien de la collectivité…

23:33 Publié dans Chronique

03/06/2014

Parlez-moi de...Moi

Après le journal de Bois d’Arcy qui a été vidé de sa substance pour devenir l’outil de promotion de l’image du maire (12 fois sa photo sur 20 pages en deux numéros, rappelons-le…), c’est maintenant au site de la ville de devenir un moyen de propagande au service du nouveau maire. On peut ainsi lire aujourd’hui, en page d’accueil, sous le titre “Rythmes scolaires”, la phrase suivante : “Fidèles à ses convictions comme à ses engagements de campagne, Philippe Benassaya, Maire de Bois d’Arcy, et son équipe ont décidé de se battre de toutes leurs forces contre la réforme des rythmes scolaires à Bois d’Arcy”. Ce n’est plus de l’information, c’est de l’adulation ! Mais ce n’est pas fini. Quand on tape sur “Lire la suite”, on retrouve la même phrase, suivie deux lignes plus bas de celle-ci : “La Municipalité de Bois d’Arcy dirigée par son Maire, Philippe Benassaya, maintient sa détermination à refuser la réforme des rythmes scolaires”. Les lecteurs du site doivent sans doute avoir des problèmes de mémorisation, il faut leur rappeler toutes les trois lignes le nom de leur maire. Et tout ça pour prétendre une fois de plus qu’il n’y aura pas école le mercredi matin en septembre ! On en reparlera…

Mais revenons à la page d’accueil du site : on peut y trouver un retour en images sur les événements récents à Bois d’Arcy. Sur 10 diaporamas, on nous gratifie 55 fois de la photo du maire ! Il y a fort à parier qu’un tel matraquage va finir par lasser. Mais tout est bon pour le responsable de la communication municipale - un certain Benassaya Philippe - pour soigner son ego. Faisons un pari : Miss France a été invitée par le centre Leclerc mercredi 4 juin pour une séance de dédicaces… Voulez-vous parier que nous aurons droit à la photo du maire avec la miss dans le prochain journal ? Et pourquoi pas en couverture ?

23:30 Publié dans Chronique

02/06/2014

C'est pas moi, c'est l'autre...

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L’Agend’Arcy de juin est  en cours de distribution.  Mis à part le fait qu’il est tristement vide (8 pages, un pauvre record, alors qu’il y a plein d’activités sur la ville en juin), on en apprend de belles en page 2 ! Toujours sous la responsabilité du maire, seul responsable de la communication municipale, on trouve ceci : « Suite aux décisions de la précédente équipe municipale, il n’y a pas de programmation régulière de cinéma en juin. Ce choix a été porté par la volonté de permettre l’accueil des associations locales au théâtre de la Grange pour leurs spectacles et galas de fin d’année, en mai et juin. La Municipalité s’en excuse auprès des cinéphiles arcisiens. » Voilà qui ne manque pas de culot ! Certes, c’est bien l’ancienne municipalité qui a accordé le théâtre aux écoles, ateliers culturels de la ville et associations, en mai et juin, et il est bien normal que ce lieu exceptionnel accueille les Arcisiens sur scène. Mais prétendre que c’est à cause de cela - et donc à cause de l’ancienne équipe - qu’il n’y a pas de cinéma, c’est doublement se moquer du monde : d’abord, parce que les élections ont eu lieu en mars alors que la programmation cinéma se fait d’un mois sur l’autre ; ensuite, parce qu’il y avait des créneaux disponibles pour ouvrir le cinéma en mai et juin. Un exemple parmi d’autres : du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin, la salle était inoccupée. Il y avait donc bien moyen de programmer des séances de cinéma. Alors, qui est responsable?

D’autre part, en juillet, pourquoi la salle est-elle fermée à partir du 5, alors que c’est une période où les gens aiment aller au cinéma, pendant leurs vacances ? Comment font la plupart des villes voisines qui ne ferment leur cinéma qu’en août ? C’est encore la faute de l’ancienne équipe ? Reporter la faute sur les autres, ne pas avoir le courage d’assumer les coupes budgétaires appliquées au secteur culturel, c’est une pitoyable tactique.  Penser  que les Arcisiens vont être dupes, c’est bien mal les connaître.

22:17 Publié dans Chronique

29/05/2014

Un enterrement de 1ère classe !

 

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La municipalité actuelle est de train de démolir tout le secteur culturel de Bois d’Arcy. Nous avons déjà eu l’occasion sur ce blog d’évoquer la réduction de moitié du festival de cinéma (nous en reparlerons prochainement) ou la baisse de 28% du budget d’achat de livres à la médiathèque (on a d’ailleurs échappé au pire puisque le maire avait d’abord envisagé de supprimer totalement cette ligne budgétaire pour cette année, sans penser qu’une médiathèque qui n’achète pas de livres est condamnée à perdre ses lecteurs et donc à disparaître…).

Aujourd’hui, ce sont les ateliers théâtre qui sont en passe d’être enterrés. Ils ont été créés en 1996. La compagnie des Cintres qui les anime travaille sur Bois d’Arcy depuis 12 ans. Cela représente 4 comédiens professionnels donnant 15 heures hebdomadaires de cours pour 70 à 80 élèves chaque année, de 8 à 70 ans (certains sont inscrits depuis 13 ans !). A cela, il faut ajouter les spectacles de fin d’année à La Grange, avec décor, lumières et costumes. Cette année, 7 spectacles ont été proposés en 3 séances, du 23 au 28 mai. Plusieurs centaines de spectateurs, ravis, ont assisté à ces représentations de grande qualité. Mais ni le maire ni son adjointe à sa culture n’ont jugé bon de venir, ne serait-ce qu’à une seule représentation. Sans doute pour éviter d’avoir à s’expliquer devant les nombreux parents très surpris et très mécontents d’apprendre que ces ateliers ne sont pas reconduits. Cette absence laisse songeur, à la fois sur la manière dont l’équipe municipale semble réticente à assumer ses choix face aux Arcisiens, mais aussi sur la façon dont ces mêmes choix s’opèrent : n’est-on pas en droit d’attendre d’un « décideur » qu’il se soit fait une idée précise et personnelle d’une activité, avant même d’en envisager sa suppression ? Loin de tout arbitraire et de tout a priori idéologique ?

Car quelle est la raison de cette suppression ? C’est simple : pour la nouvelle municipalité, la culture n’est pas un service public, la Ville n’a pas à dépenser de l’argent pour cela. Les ateliers coûtent chaque année 35 000 euros à la ville, desquels il faut décompter le prix payé par chaque inscrit (150 euros pour un adulte, 70 euros pour les jeunes) plus les recettes des  spectacles. Sur un budget de fonctionnement de plus de 19 millions d’euros, 35 000, c’est donc trop. Offrir aux jeunes Arcisiens des activités culturelles dont les bienfaits ne sont plus à démontrer, ce n’est pas dans les objectifs du maire actuel. Pourtant, dans son programme (page 8), le candidat Benassaya avait écrit : « il s’agit de transmettre le goût et la passion pour la culture ». On n’en prend pas le chemin. Il avait aussi écrit, toujours page 8 de son programme : « l’offre culturelle est importante à Bois d’Arcy ». On pensait qu’il en était satisfait… mais non, c’était en fait une critique. Il fallait comprendre qu’il allait remédier d’urgence à cette « anomalie », en multipliant les coupes sombres dans le secteur culturel.

On se demande  d’autant plus pour quelle raison le maire a créé, à compter du 1er juin, un poste d’attaché(e) principal(e) chargé(e) de la « direction des affaires culturelles », qui va coûter cher aux Arcisiens, et qui représente plus que le coût annuel des ateliers théâtre ! Tout cela alors qu’on démolit tout ce qui existe : les ateliers théâtre ne sont qu’un exemple, nous aurons bientôt l’occasion d’évoquer d’autres suppressions dans le secteur culturel…

A ce jour, la compagnie des Cintres n’a toujours pas été reçue en mairie malgré ses demandes. On lui a annoncé qu’elle allait recevoir une lettre, mais on lui a déjà demandé de vider les locaux prêtés par la Ville pour ranger les costumes. Plusieurs pétitions circulent, des parents se mobilisent. Seront-ils entendus ?

22:15 Publié dans Chronique

26/05/2014

Y a-t-il un journaliste dans la salle ?

L’hebdomadaire « les Nouvelles » est véritablement un surprenant « journal ». Quand il s’agit de Bois d’Arcy, l’impartialité des informations est plutôt discutable :

- 1er exemple : dans l’édition du 7 mai, le journaliste déclare que le budget de la ville a été voté, lors du conseil du 29 avril, sans que l’opposition ne proteste, sauf pour critiquer « la restriction du budget d’achat de livres à destination de la médiathèque ». Un tout petit détail, quoi ! Le journaliste poursuit et cite Claire Duval, élue d’opposition : « Nous ne partageons pas ce choix de baisser le budget d’achat de 28%, de 40 000 à 28 000 euros ». C’est tout ? Nous ignorons s’il y avait un journaliste présent dans la salle, mais s’il avait pris la peine d’interroger les élus d’opposition, il aurait appris que bien d’autres critiques ont été faites, également la veille, lors du conseil du 28 avril, au cours duquel se tenait le débat d’orientation budgétaire. Il suffit de parcourir ce blog pour les découvrir. Parmi elles, l’absence, pour cette année 2014, d’opération importante en matière de voirie – une première, depuis des années.

- 2ème exemple dans l’édition du 14 mai : il est indiqué que, lors de ce même conseil du 29 avril, « les élus arcisiens ont voté une motion pour demander le report de la réforme des rythmes scolaires ». Mille excuses, mais il s’agit seulement des élus majoritaires. Décidément, y avait-il un journaliste dans la salle ? Une information objective et pluraliste  aurait dû préciser que les élus minoritaires ont refusé de prendre part à ce vote. Et pour cause : quelques jours plus tôt, le ministre de l’éducation avait indiqué sans aucune ambiguïté le calendrier de la réforme : cinq matinées obligatoires (dont le mercredi) et une date limite, le 6 juin, pour que les villes remettent leur projet éducatif…  A quoi bon ce vote ? L’attitude du maire est purement politicienne, conformément aux prises de position nationales de l’UMP, et tout cela n’est donc que de la poudre aux yeux. Le maire refuse de reconnaître ce qu’il sait depuis des mois : il n’a pas le pouvoir d’empêcher les écoles d’ouvrir le mercredi matin. C’est dommage, car c’est justement ce qu’il a fait croire à ses électeurs en affirmant qu’il n’appliquerait pas la réforme. Aujourd’hui, il garde le silence, mettant dans l’embarras les parents, les enseignants et les associations qui proposent des activités le mercredi matin et qui vont devoir modifier leurs créneaux horaires au dernier moment. Pour finir, sachez que P. Benassaya a même envoyé un courrier aux directeurs d’école, dans les mêmes termes que ceux du journal, c’est-à-dire en laissant entendre que tous les élus avaient voté pour le report de la réforme. Jocelyne Hannier, adjointe au scolaire de Claude Vuilliet jusqu’en mars dernier, a dû adresser un mail aux directeurs d’école pour rétablir la vérité et rappeler le travail fait par l’ancienne équipe municipale.

- 3ème exemple : Claude Vuilliet a contacté  « Les Nouvelles » pour demander qu’un rectificatif soit apporté au sujet du  vote sur le report des rythmes. Dans l’édition du 21 mai… rien du tout !

- 4ème exemple : dans cette même édition du 21 mai figure un court article au titre affirmatif : « Le service minimum instauré ». Il s’agit du « service minimum » en cas de grève dans les écoles. Le journaliste indique bien qu’une seule école était concernée par la grève du 15 mai et il donne la parole au maire qui se félicite d’offrir « un service de plus pour les Arcisiens ». Quelle est la réalité ? Sur les 9 écoles, une seule était concernée, et il a suffi de faire travailler ce jour-là des animateurs non-grévistes… c’est-à-dire exactement ce qui s’est toujours fait par le passé. Instaurer le « service minimum » consisterait à faire garder les enfants par des personnes volontaires extérieures au personnel des écoles. Rien de tout cela aujourd’hui. Et si cela devait arriver un jour, on verrait alors si les parents acceptent de confier leurs enfants à des non-professionnels.

- 5ème exemple : toujours dans  cette édition du 21 mai figure encore un article (spontané ?) sur le maire de Bois d’Arcy où ce dernier évoque avec fierté la livraison du nouveau centre technique municipal en septembre prochain et la construction du futur gymnase de la Tremblaye. Au passage, il se garde bien d’indiquer qu’il a repoussé de plusieurs mois le début des travaux du gymnase, sans qu’on sache pourquoi… Mais croyez-vous que le maire aurait l’honnêteté de reconnaître que ces deux réalisations, centre technique et gymnase, sont dues à l’ancienne équipe municipale ? Si vous répondez non, vous avez gagné. Quant au journaliste, il fait, dans un encadré, l’inventaire des chantiers en cours ou à venir à la Croix Bonnet : une microcrèche, des jardins familiaux, des aires de jeux, un drive Leclerc… sans préciser que ces projets n’ont nullement été initiés par l’actuelle équipe. Pourtant, n’est-ce pas le rôle d’un journaliste d’être objectif, impartial et tout simplement… d’informer ? De tels articles sont-ils encore de l’information ? 

18:00 Publié dans Chronique

22/05/2014

Elections européennes

Dimanche 25 mai se dérouleront les élections européennes, par lesquelles seront désignés les représentants appelés à siéger au Parlement européen durant les 5 prochaines années. Sur les 74 députés français, 15 représenteront la circonscription Ile-de-France.

Essentiel à notre vie démocratique, le vote est un droit, chèrement acquis, mais aussi un devoir citoyen. Il importe donc que chacun d’entre nous se mobilise, fasse exercice de son droit et accomplisse son devoir pour cette échéance importante au regard de notre avenir commun. Seule cette mobilisation permettra de faire barrage à l’abstention et à l’extrémisme, qui n’a jamais été une solution.

Ce scrutin se déroulera en un seul et unique tour. Dimanche, allez voter !*

Le Conseil Local de la Gauche

*Les bureaux de vote arcisiens seront ouverts de 8h à 20h.

15:13 Publié dans Actualités

20/05/2014

Rythmes scolaires : synthèse janvier 2013 - mars 2014

Proposé par Jocelyne HANNIER, Adjointe au maire en charge du scolaire de 2010 à mars 2014, cet article fait le point sur le travail réalisé de janvier 2013 à mars 2014 sur la réforme des rythmes scolaires.

A l’heure où les rythmes scolaires sont au cœur du débat, revenons sur le travail mené avant les dernières élections municipales par notre équipe, à l’époque majoritaire, afin de comprendre et surtout de mieux maîtriser ce qu’elle aurait mis en place.

Tout d’abord, le Décret du 24 janvier 2013 a pour objet « la modification des rythmes scolaires dans l’enseignement du 1er degré avec la mise en place d’une semaine scolaire de 24 heures d’enseignement réparties sur 9 demi-journées afin d’alléger la journée d’enseignement L’organisation de la semaine scolaire de chaque école du département est décidée par le directeur académique…. ». Cette réforme réduisant le temps scolaire journalier, il y a donc lieu de mettre en place le nouveau « temps d’activités périscolaires » (TAP). Ces nouvelles activités étant de nature périscolaire, celles-ci demeurent facultatives. Les enfants peuvent donc y participer ou non selon le souhait des parents.

Ce qu’il faut avant tout garder à l’esprit, c’est que la réforme veut une meilleure répartition des temps d’apprentissage sur la semaine, un allègement de la journée d’enseignement.

Afin de mener à bien cette réforme en tant qu’élus, car nous nous devons d’appliquer la loi comme les décrets, nous avons commencé le travail dès le début de l’année 2013 avec la constitution d’un comité de pilotage incluant les responsables du service scolaire, enfance, la direction de l’action éducative, la direction des ressources humaines, le directeur général des services, les élus à l’enfance, au scolaire, à la jeunesse et aux associations.

Il fallait, dans un premier temps, déterminer le cadre horaire et en obtenir la validation par le Directeur Académique des services de l’Education Nationale des Yvelines.

Pour connaître l’avis des parents arcisiens face à cette réforme prévoyant le retour à 9 demi-journées d’école, un questionnaire fut établi en concertation avec les fédérations de parents d’élèves. Le taux de participation fut de 75 %, avec 83 % de parents préférant le mercredi matin comme demi-journée d’enseignement supplémentaire contre 11 % le samedi matin. Il ne restait plus qu’à travailler sur le temps imparti aux TAP (temps d’activités périscolaires). Après un travail toujours en concertation avec les fédérations de parents d’élèves et les directeurs des établissements scolaires, nous avions retenu le cadre horaire comme suit, sachant que la demi-journée ne devait pas excéder 3 h 30 et la journée 5 h 30 :

 

lundi

mardi

mercredi

jeudi

vendredi

Cours

8h30 – 12h

8h30 – 12h

8h30 – 12h

8h30 – 12h

8h30 – 12h

Cours

14h – 15h45

14h – 15h45

 

14h - 15h30

14h – 15h30

TAP

15h45 – 16h30

15h45 – 16h30

 

15h30 – 16h30

15h30 – 16h30

 Ce cadre horaire a été validé par le Directeur Académique en décembre 2013.

Pour être en adéquation avec le décret, nous avions fait le choix de la mise en place d’un PEDT (Projet Educatif Territorial) devant garantir une continuité éducative entre les projets des écoles et des établissements et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire.

Pour que ce PEDT soit efficient, nous avons de nouveau sollicité les parents par un questionnaire sur leur organisation dans le cadre des nouveaux rythmes. 69 % des parents ont répondu ; sur ces 69 %, 82 % déclaraient que leurs enfants participeraient aux TAP.

Pour que les modalités de prise en charge des enfants (telles que l’organisation, la responsabilité, la sécurité, l’occupation des locaux…) soient exhaustives, nous avons constitué 3 groupes de travail incluant des directeurs d’école, des enseignants, les directeurs d’accueils de loisirs, des animateurs, des ATSEM, les fédérations de parents d’élèves. Ces groupes travaillaient simultanément et étaient coordonnés par le personnel de l’action éducative de la commune. Deux réunions ont eu lieu avant les élections, la dernière (après les élections) ayant été annulée par la nouvelle municipalité refusant la mise en place de cette réforme.

 « Que met-on dans les TAP ? » - Pour répondre à cette question, nous avions réuni les présidents des associations arcisiennes afin de connaître leurs possibilités pour intervenir pendant ce temps périscolaire. De cette façon, nous donnions la possibilité aux enfants de découvrir différentes activités, qu’elles soient sportives, culturelles, artistiques… Des parents d’élèves s’étaient aussi manifestés pour intervenir sur ces temps avec de vrais projets tels que la découverte de pays, des ateliers lecture, voire théâtre ; certains professeurs des écoles étaient aussi partie prenante sur ces temps. Il ne faut surtout pas oublier les animateurs qui, bénéficiant d’une formation ad hoc, étaient appelés à encadrer et mener des activités en rapport étroit avec le PEDT.

Il va sans dire qu’au moment où cet article est rédigé, il est trop tard pour établir un PEDT pour la rentrée 2014-2015.

Que dit le nouveau décret du 7 mai 2014 ? De 9 demi-journées, les communes peuvent « passer » à  8 demi-journées, dont 5 matinées ne devant pas excéder 3 h 30 et donc, de ce fait, un après midi dévolu aux TAP. Ledit décret ne remet pas en question le cadre déjà défini précédemment (cf. tableau).

Il mentionne que « D’ores et déjà, la quasi-totalité des communes ont élaboré leur projet horaire et l’ont communiqué aux autorités académiques… Cependant, certaines organisations de la semaine scolaire, pourtant fidèles aux principes visant à mieux répartir le temps d’apprentissage, ne peuvent actuellement se mettre en place, alors qu’elles concourent aux objectifs poursuivis… A ce titre, le décret n° 2014-457 du 7 mai 2014 permet, sur la base d’expérimentations autorisées par le recteur, de prendre en compte ces organisations différentes du temps scolaire… »

 Il y est stipulé que « si aucun consensus ne permet de dégager un projet d’expérimentation du temps scolaire, l’Inspection Académique propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu’il arrête ensuite. » Les projets d’expérimentation co-présentés par les conseils d’école concernés et les maires doivent être retournés aux autorités académiques pour le 6 juin prochain.

 Il n’y a plus que 3 semaines à attendre. Nous verrons ce que l’Inspection choisira…

                                                                                Jocelyne HANNIER

09:50 Publié dans Articles