06/05/2014
Les semaines passent... les détritus restent.
Pendant la campagne électorale, le candidat Benassaya n’avait rien trouvé de plus malin que de mettre sur son site de campagne quelques photos de rues de Bois d’Arcy avec des détritus ou des papiers par terre. Il était même allé jusqu’à photographier un matelas, rue du Parc, une veille d’enlèvement des encombrants… Sa rubrique s’intitulait finement « Que reste-t-il de notre cadre de vie ? », et on n’y comptait plus les critiques à l’égard de Claude Vuilliet. La morale de tout cela était qu’il fallait changer de maire pour avoir une ville plus propre, et c’est devenu l’un des thèmes de campagne de ce candidat. Tout cela sentait très fort la démagogie la plus totale, vous l’avez compris. Une fois élu, le candidat devenu maire a continué à prétendre faire de la propreté une priorité. On a ainsi eu droit dans le dernier Journal du maire à une déclaration musclée de l’adjoint chargé du cadre de vie, sous le logo « nos premières actions » : « Mise en place, début mai, d’une équipe de 2 agents dédiée à la propreté qui effectuera au quotidien l’entretien de la voirie sur les avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant-Couturier… ». On allait donc voir ce qu’on allait voir ! Sur la photo ci-dessous, prise le 6 mai en fin d’après-midi rue Jean Jaurès, on peut admirer cette politique dans sa phase de mise en œuvre. Sans commentaire.
Comprenons-nous bien : nous savons parfaitement que le maire ou ses adjoints, mais également les employés municipaux, ne peuvent pas grand-chose contre les comportements incivils de certains de nos concitoyens. Mais nous n’en aurions jamais fait un axe de campagne, pour notre part, toutes les communes étant confrontées au même problème. Nous savons par ailleurs que le nettoyage est fait avec sérieux. Si nous produisons cette photo, ce n’est pas pour nous mettre au même niveau que le candidat devenu maire, c’est encore une fois pour montrer sa démagogie qui veut nous faire croire qu’il a plus de pouvoir que d’autres sur l’incivilité de certains. Une fois de plus, il fait de la communication et pas grand-chose de plus.
12:12 Publié dans Chronique
02/05/2014
Nouveau coup de gel sur la Tremblaye... cette fois, sur le gymnase.
Les Arcisiens doivent se souvenir que les travaux du gymnase du collège (dit gymnase de la Tremblaye) devaient commencer en avril dernier, très exactement le 14, et se terminer au printemps 2015. L’ancienne équipe municipale avait communiqué largement sur ce sujet dans Bois d’Arcy Le Journal. Cet équipement était très attendu par les élèves, les parents et les professeurs de sport, mais aussi par les associations sportives, qui ont besoin de nouveaux créneaux pour leurs activités et qui pourront également utiliser ce nouvel espace. Mais voilà… sans que l’on ait pu avoir de précisions sur les motifs de cette décision, le nouveau maire a décidé de repousser le début des travaux à l’automne, retardant d’autant l’ouverture de ce gymnase. Peut-être que le mot « Tremblaye » lui fait penser aux services culturels, sa cible préférée actuellement. Par ailleurs, c’était bien la peine de prétendre que l’ancien maire ne faisait pas assez pour le sport (une contre-vérité de plus, quand on sait qu’un centre équestre, un dojo et un terrain de football synthétique ont vu le jour entre 2008 et 2014). Vous aurez remarqué qu’aucune information sur ce sujet n’a été communiquée dans les deux numéros de Bois d’Arcy Le Journal commis par le maire actuel… Comme nous l’avons déjà signalé, l’important est ce qu’on ne nous dit pas. On préfère nous parler de plantations de petites fleurs, de report imaginaire de la mise en place des rythmes scolaires, ou nous montrer la photo du maire à toutes les pages. Les collégiens attendront. Les sportifs aussi.
11:57 Publié dans Chronique
01/05/2014
La "transparence" : regrets éternels...
Lundi 28 avril, conseil municipal : il est proposé aux élus de fixer le seuil des marchés publics en-dessous duquel le maire peut signer seul dans son bureau sans avoir à réunir le conseil. Ce seuil étant revu à l’échelle nationale, par décret, tous les deux ans, il appartenait au conseil municipal, de manière tout à fait classique, de se prononcer sur le sujet. L’équipe municipale précédente, sous la conduite de Claude Vuilliet, avait pour sa part jugé raisonnable et proposé au conseil de fixer à 90 000 € le montant maximum des marchés (fournitures, services et travaux) que le maire pouvait signer sans l’avis du conseil. Tenez-vous bien, le nouveau maire a, lui, choisi de fixer ce montant à 207 000 euros pour les marchés de fournitures et services, et à 1 million d’euros pour les marchés de travaux ! Malgré les protestations des 7 élus d’opposition, faisant valoir que ces sommes étaient bien trop importantes et engendreraient un manque de transparence caractérisé, ces montants ont été validés par la majorité municipale. La « transparence » promise dans les tracts de campagne du candidat Benassaya a déjà été enterrée par le maire du même nom.
22:43 Publié dans Chronique
La "transparence"... (bis)
Autre exemple, lors de ce même conseil, les commissions municipales sont créées, alors qu’elles étaient déjà présentées dans Bois d’Arcy Le Journal n°107… avant le vote, donc ! C’est une pratique qui devient régulière (voir conseil du 8 avril sur ce blog)… On peut par ailleurs constater que la commission information-communication a tout simplement disparu. Interrogé sur ce point, le maire répond qu’auparavant, elle ne se réunissait que « deux fois par an ». Argument non valable, d’une part parce que c’est le cas de beaucoup de commissions (faut-il les supprimer toutes ?), d’autre part parce que les élus d’opposition (au nombre de 2) siégeaient dans cette commission information et pouvaient proposer des sujets d’articles dans les numéros à venir de Bois d’Arcy Le Journal ou de l’Agend’Arcy et formuler leurs remarques sur le contenu des journaux précédents. On comprend donc que le maire ne veut pas qu’on se mêle de sa chasse gardée. Il est seul aux commandes des publications municipales, ce qui lui permet de choisir tout seul ce dont on va parler aux Arcisiens… et accessoirement de coller sa photo partout (12 photos de sa personne dans les deux numéros du journal sortis à ce jour, sur un total de 20 pages ; un record).
22:42 Publié dans Chronique
Les écrits restent...
Qui critiquait, dans un tract « Bois d’Arcy pour tous » (n°2 Juin 2012), le montant des études préalables à la réalisation du terrain de football synthétique ? Un certain P. Benassaya. « Une dépense absurde », écrivait-il. Dans ce même tract, qui parlait de « mystère » en évoquant les études portant sur la réalisation d’un centre ville ? Vous avez deviné, P. Benassaya. Et qui, devenu maire, vient d’inscrire la bagatelle de 200 000 euros d’études pour des travaux au gymnase du COSEC, travaux sur lesquels on ne sait rien à ce jour ? Faut-il vraiment préciser ?
22:41 Publié dans Chronique
Le silence est d'or...
Dans la liste des décisions du maire présentées au conseil municipal du 28 avril, figurent 1350 euros pour un concert qui devait avoir lieu à La Grange, le 11 avril, en 1ère partie du film Playtime de J. Tati. Ce concert n’a pas eu lieu, annulé le soir même, alors que les spectateurs attendaient de pouvoir entrer dans la salle. Interrogé sur ce point, le maire a été incapable de donner la moindre explication, et notamment de préciser si, au regard du contrat signé et sachant que l’annulation était du fait de la Ville, les 1350 euros seraient malgré tout déboursés. Il n’était pas au courant. L’adjointe à la culture non plus, apparemment. « On va regarder et on vous dira », réponse déjà entendue (voir chronique « On va voir » du 08/04/14)… Quelle maîtrise de la gestion des deniers publics !
22:40 Publié dans Chronique
La "main de fer" a encore frappé !
« Une main de fer… » Nous l’avons déjà signalé, c’est par cette image musclée que le maire de Bois d’Arcy a défini sa gestion des impôts des Arcisiens (Le Parisien, 23/04/14). C’est de la com et rien d’autre, on l’a déjà compris au vu des premières dépenses en matière de communication (deux journaux en 15 jours, deux dépenses au lieu d’une), mais ce n’était qu’un début. Le maire, qui n’a pas cessé pendant la campagne de critiquer les « dépenses de personnel » en mairie de Bois d’Arcy, vient de créer un poste d’attaché principal (ça coûte cher !) pour superviser les services culture, vie associative, communication et événementiel… Auparavant, c’est la direction du cabinet qui se chargeait de ces missions, sans que cela coûte un euro de plus à la ville. Interrogé durant le conseil du 28 avril, le maire n’a pas pu garantir qu’il n’embaucherait pas également un directeur ou un collaborateur de cabinet… Drôle de conception du recrutement, de la part de quelqu’un qui se présente comme un « dirigeant »… Le b.a.ba d’une gestion efficace et compétente des ressources humaines n’est-il pas d’anticiper, d’envisager les choses globalement, avec une réflexion d’ensemble sur les profils des différents postes et une répartition précise des missions ? Or, il n’a pas pu donner de justification à cette création de poste : pour quelle raison une telle direction ? Pour quel projet ? Avec quelles fonctions précises ? Réponse : pas de réponse. On espère que ce poste sera largement ouvert à candidatures, comme c’est la règle dans la fonction publique… Espérons notamment que cette création ne soit pas destinée à cette ancienne employée de la ville, actuellement en détachement, dont nous parlions il y a quelques jours (voir l’article « Une nouvelle ( ?) recrue en mairie »). Rappelons que les démarches visant une procédure disciplinaire contre cette personne ont été lancées par Claude Vuilliet, pour falsification de documents. Le maire actuel le sait, a le dossier entre les mains, mais semble passer outre : on voit quelle vision du service public est la sienne.
22:38 Publié dans Chronique
La "main de fer" a encore frappé ! (bis)
Au budget 2014 ont été inscrits 11 000 euros destinés à la rémunération (après recrutement) d’un brigadier chef, dans le cadre de la création d’une police municipale. Rémunération calculée, comme cela a été précisé lors du conseil du 29 avril, à partir de l’automne prochain. La somme sera donc largement supérieure en 2015, sur une année pleine. Le candidat Benassaya n’avait-il pas prétendu, lors de sa réunion publique de campagne, que le projet de police municipale se ferait sur la base des effectifs municipaux existants, sans recrutements supplémentaires ? Ignorait-il, à l’époque, qu’une police municipale ne se crée pas comme cela ? Qu’elle est soumise à un certain nombre de critères spécifiques, pour les personnels, en termes de concours / formation, etc. ? Sans doute, là encore, une preuve de la « compétence » si souvent vantée…
22:37 Publié dans Chronique
Une histoire de girouettes...
Lors du vote du budget 2013, l’opposition d’alors (et donc P. Benassaya) avait voté contre les taux d’imposition proposés (ce sont ces taux qui fixent le montant des impôts locaux), alors qu’ils étaient stables depuis plusieurs années. Pour quelle raison ? Parce que les opposants d’alors considéraient qu’il aurait fallu les baisser pour diminuer les impôts des Arcisiens. Le 29 avril 2014, lors du vote du budget 2014, ce sont les mêmes taux qui sont proposés par la nouvelle majorité, sans aucune diminution donc, et sans que cela semble poser problème. Ce qui était inacceptable hier est devenu tout à fait banal aujourd’hui. Où est la cohérence ? Les 7 élus de l’opposition actuelle ont montré bien au contraire leur sens des responsabilités : ils ont voté pour, aujourd’hui comme il y a un an.
22:35 Publié dans Chronique