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06/02/2015

P. Benassaya, un maire qui cache ses opinions très à droite de la droite

Nous avons déjà, sur ce blog, révélé que le maire de Bois d’Arcy avait prêté gratuitement la salle des fêtes à l’UMP, le 15 octobre dernier. C’est pourtant payant pour un Arcisien (1000€ un soir en semaine), mais c’est surtout contraire au règlement d’utilisation de la salle. Le maire n’en a que faire. Il pense qu’il a tous les droits. La preuve, il vient de récidiver.

Mardi 3 février, c’est cette fois un « mouvement » politique proche de l’UMP qui a bénéficié de la salle des fêtes : « Sens commun ». Pas une association ni un parti, non un « mouvement ».  

Voici l’annonce de cette réunion :

Sens_com1.PNG

Au fait, c’est quoi « Sens commun » ? Eh bien c’est un mouvement qui est issu de la « manif pour tous », animé par des représentants de la droite qui se dit « forte » et « décomplexée »… On comprend très bien ce que cela veut dire. Leur principale motivation est la suppression de la loi dite « Taubira » autorisant le mariage homosexuel. Ils se sont fait connaître du grand public en novembre dernier : c’est pendant leur meeting que Nicolas Sarkozy, sous la pression de la foule hurlant « abrogation, abrogation », avait déclaré qu’il abrogerait la loi Taubira s’il revenait au pouvoir un jour.

Ce sont donc ces braves gens qui ont bénéficié de la salle des fêtes, sans que le règlement ne l’autorise naturellement. Et cela ne leur a rien coûté : confirmation a été obtenue par le cabinet du maire.

Mais ce n’est pas tout. Le maire n’a pas seulement offert la salle…. il a participé à la réunion et a même fait un discours, seul sur scène.

Ben_sens_com1.PNG

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Vous aurez remarqué que l’image projeté sur le mur derrière lui fixe le cadre de cette réunion : « élections départementales et régionales ». Le maire fait donc une fois de plus cadeau d’une salle payante au candidat d’une élection… qui est lui-même. C’est une habitude.                                                                          

Mais ce n’est toujours pas tout : si vous observez bien la photo, vous Ben_sens_com3.PNGreconnaîtrez sans mal le matériel de la ville : le pupitre, la sono, les plantes et l’estrade… Eh oui, tout cela a été installé le jour-même par les services de la ville.  Si vous avez un doute, voici de quoi le dissiper. La photo suivante montre le maire de Bois d’Arcy accueillant les enseignants : c’est le même matériel, à la plante près !

Faut-il encore rappeler qu’un candidat à des élections n’a pas le droit d’utiliser le personnel communal pour ses réunions de campagne ?  

Ben_sens_com4.jpgEnfin, ce qui est grave également, c’est que le maire de Bois d’Arcy se garde bien de révéler à ses administrés son « cousinage » avec ce mouvement « très » droitier. Rappelons qu’il s’est présenté, au lendemain de son élection, comme n’étant l’homme d’aucun clan (journal hors-série d’avril 2014). On voit bien que c’est faux. Et qu’il ne vienne pas prétendre qu’il n’est pas proche de cette mouvance à la droite de la droite. Voici ce qu’on peut trouver sur le site de « Sens commun » : les photos « facebook » des internautes qui « aiment ». On peut découvrir sans mal le visage de P. Benassaya.

D’ailleurs, ses amis de « sens commun » lui sont très reconnaissants :

Sens_com2.PNG

Aux prochaines élections départementales, le maire est candidat et revendique le soutien de l’UDI. Or ce parti centriste refuse habituellement de soutenir la droite de l’UMP et ne veut pas entendre parler de l’abrogation de la loi Taubira. Les représentants UDI des Yvelines sont-ils au courant de la proximité du maire de Bois d’Arcy avec la droite « décomplexée », en fait à l’extrême droite de la droite ?

En tous cas jusqu’à ce jour les Arcisiens l’ignoraient. Voilà qui est réparé.

Précision utile : toutes les photos que nous présentons sont librement accessibles sur internet.

19:04 Publié dans Chronique

05/02/2015

Bois d'Arcy L'Autre magazine n° 2

Bois d’Arcy le magazine n°2 : toujours plus loin dans le mensonge

Le nouveau magazine de février aborde les mêmes sujets que les  numéros précédents : encore une louche sur le numérique, sur les pots de fleurs,  sur la « modernisation » de la ville; encore une pincée de police municipale (on est prié de ne pas rire…) et de camions de restauration rapide ; encore plus de louanges sur l’équipe actuelle (oui, c’est possible…) et toujours plus de critiques sur l’équipe précédente (c’est également possible…). Et bien entendu encore et toujours des mensonges, c’est même la marque de fabrique de ce journal. Cette fois, il s’est encore surpassé avec un article scandaleux sur  la ferme Sainte-Marie (voir ci-dessous).

Décidément l’imagination n’est pas au pouvoir à Bois d’Arcy : non seulement on ne sait pas avec quoi remplir le journal, mais en plus on n’a qu’une ambition : faire la promotion du maire (qui est le directeur de la publication). Et quand on sait qu’il est candidat aux prochaines élections départementales… Mais les Arcisiens ne sont pas aveugles  ni dupes : ils sont parfaitement lucides quant à cette entreprise permanente de marketing, à ce matraquage pesant de messages et de photos (encore 8 fois celle du maire, 9 si on compte celle de la couverture) qui envahissent même les rues de notre ville (voir plus loin).

Tout cela est d’autant plus choquant qu’il y a au moins un sujet que le journal n’a jamais abordé : l’ouverture du nouveau Centre Technique Municipal. Depuis octobre, les services techniques de la Ville ont emménagé dans ce nouvel espace flambant neuf, moderne et fonctionnel. Il y a pourtant de quoi faire un bel article avec beaucoup de photos…. Les Arcisiens aimeraient certainement voir à quoi ressemble cet équipement communal. Mais non, pas une ligne, pas une photo, encore moins une quelconque inauguration, comme c’est de tradition quand on réceptionne un nouvel équipement.  Vous l’avez compris, si le journal pratique une telle omerta sur le CTM, c’est parce qu’on le doit à Claude Vuilliet et à son équipe. Il est bien entendu hors de question de leur reconnaître le moindre mérite.

Comme chaque mois, nous vous proposons un tour d’horizon des aberrations de ce nouveau magazine, au risque de nous répéter…forcément !

 

Dernière minute (page 3) : ça commence fort !

Un encadré martial nous apprend ceci : « Grâce à la détermination de Bois d’Arcy, de Versailles Grand-Parc et de ses communes membres, le projet d’intercommunalité de 800 000 habitants ne verra pas le jour ». Rendez-vous compte : c’est Bois d’Arcy, en tête, qui a réussi à faire échouer le projet préfectoral de réunion de 4 intercommunalités ! Derrière Bois d’Arcy, le magazine cite quand même   Versailles Grand-parc et ses 17 autres communes (dont de petites bourgades comme Versailles, Le Chesnay ou encore Viroflay… des rigolos à côté de Bois d’Arcy). Bois d’Arcy c’est donc encore mieux que le village gaulois. Quelle chance ont les Arcisiens d’avoir un maire qui, sans potion magique, réussit un tel tour de force ! Ce n’est pas sous Vuilliet qu’on aurait vu cela !

Non, sous Vuilliet on aurait simplement exposé les faits, sans chercher à se faire passer pour plus musclé qu’on ne l’est : le 22 janvier dernier, la Commission Régionale de la Coopération Intercommunale (CRCI) a rejeté le projet de création d’une intercommunalité de 800 000 habitants (69 voix et deux abstentions), grâce  à un amendement déposé par les  4 Présidents des 4  Communautés d’Agglomérations concernées : Versailles Grand-Parc ,  Saint-Quentin en Yvelines (CASQY), le Plateau de Saclay (CAPS) et Europ’ Essonne, ce qui représente 50 communes au total et 800 000 habitants, excusez du peu.  Que  pèse la « détermination » de Bois d’Arcy dans tout cela ?

Décidément on n’a pas peur du ridicule à la Direction du magazine municipal.

 

Edito du maire : du vent, toujours du vent !

Particulièrement inspiré, le maire nous gratifie de quelques déclarations amusantes dont il a le secret :

  • A propos des attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier : « Les élus ont souhaité affirmer leur volonté de combattre toute forme de fanatisme et de terrorisme ». C’est très  bien, on ne peut qu’être d’accord, mais comment vont-ils « combattre » ?
    Réponse : « Aussi, avec courage et détermination, ils ont décidé de poursuivre les projets en cours au service de tous les Arcisiens ».  Ah bon ? C’est tout ? Cela va suffire ? Et quels projets ? L’obtention d’une première fleur au concours des villes fleuries, annoncée comme une priorité lors de la cérémonie des vœux ?  On compte donc montrer sa « détermination » contre « fanatisme et terrorisme » avec la pose de nouveaux arbustes en tire-bouchon ?  Sur un sujet aussi grave, on aurait pu espérer un autre niveau d’intervention de la part du maire de la commune. Pour lutter contre le fanatisme, il faut favoriser la culture (on sait ce qu’il en est à Bois d’Arcy) et l’éducation, c’est-à dire la transmission de valeurs, du maître à l’élève, ce qui ne passe pas par la seule utilisation de tableaux numériques.
  • « Avec l’arrivée prochaine de notre futur brigadier-chef, la Police Municipale sera une réalité à Bois d’Arcy ». Pas de journal sans l’annonce de la création de la police municipale !  C’était pourtant déjà présenté comme fait dans le journal de décembre (titre page 6 : « La police municipale s’installe à Bois d’Arcy »).
    Mais non, ça devient un gag : la date d’arrivée est « prochaine » donc elle n’est pas connue… il s’agit d’un « futur »  brigadier-chef, donc  il n’a toujours pas été recruté ni même auditionné… Remarquez enfin l’emploi du futur : « la police municipale sera une réalité »… Eh oui ! C’est le maire lui-même qui le reconnait : pour l’instant ce n’est pas une réalité
    Mais au fait, on avait cru comprendre pendant la campagne des municipales que la ville était en danger, que les chiffres d’insécurité étaient alarmants… Comment se fait-il qu’un an plus tard rien n’ait été fait ? Il n’y avait pas urgence alors ? Et qu’on ne vienne pas prétendre que le budget de la ville ne permettait pas cette embauche du brigadier-chef : en juin dernier, le maire a embauché une de ses connaissances sur un poste inutile (une compétence intercommunale), et pour un coût de plus de 50 000 € par an pour la ville (salaire + charges). A ce prix, on aurait pu obtenir un brigadier-chef, non ? et même plus…
  • « Grâce à un état d’esprit nouveau et en appliquant des méthodes de travail plus modernes, nous allons pouvoir offrir aux Arcisiens des services de qualité mais aussi renouvelés ».  Du nouveau, encore et toujours du nouveau !  Quelles sont les caractéristiques de cet « état d’esprit nouveau » ?  De ces « méthodes de travail plus modernes » ? Ça marche comment ? De quels  services « renouvelés » s’agit-il ? S’ils sont « renouvelés » c’est qu’ils existaient déjà, non ? Bref, pourrait-on avoir des exemples concrets et non du verbiage ?
  • Sous le titre « Pas d’augmentation d’impôts » cette déclaration : « Grâce à des choix courageux, nos actions seront réalisées sans augmenter les taux d’imposition en 2015 ». La bonne blague ! Il est bien possible que les taux 2015 restent les mêmes, on ne le saura que lors du vote du budget en mars prochain, mais l’augmentation des impôts aura quand même lieu. Nous l’avons déjà révélé sur ce blog : à l’automne dernier, le maire a baissé de 15 à 5% un abattement général sur le montant de la taxe d’habitation, ce qu’il appelle « réduction d’un avantage fiscal ».... Résultat : +120€ de plus pour tout le monde en 2015. Attendons les feuilles d’impôts en septembre et on en reparlera…
  • L’éditorial se termine par cette forte déclaration «  Nous ne manquerons pas d’imagination pour faire évoluer nos projets ». Lesquels ? On l’ignore. Voilà encore un bel exemple de verbiage qui ne coûte pas grand-chose et qui relève juste de l’incantation. Si l’imagination est à la hauteur de celle qui a présidé à la « création » du nouveau logo de la ville, on peut s’interroger !

 

Les vœux du maire (page 4) : du marketing, toujours du marketing.

Nous avons déjà abordé ce sujet récemment (voir article du 23 janvier), nous ne reviendrons pas sur le cirque promotionnel organisé à cette occasion malgré le contexte national. Remarquons simplement que le magazine n’évoque bien entendu à aucun moment les attaques à l’égard de Claude Vuilliet, présent sur la scène de la Grange afin de faire croire aux lecteurs que le maire avait respecté ce soir-là l’unité nationale durant cette période de deuil.

Pour justifier le maintien de la cérémonie deux heures après la fin dramatique de la prise d’otages de la Porte de Vincennes, le journal écrit ceci : « Le maire et les élus ont ainsi souhaité afficher leur détermination face au terrorisme et continuer à vivre normalement ».  Effectivement, vu le show présenté aux invités, ces derniers ne risquaient pas de confondre la soirée avec un moment de recueillement. De là à y voir de la « détermination », il y a une grande marge… Remarquez que c’est la 3ème fois en 2 pages que le mot « détermination » apparait ! S’agit-il de la méthode Coué ?

 Le ridicule est encore une fois atteint quand le journal évoque les vidéos de « micros-trottoirs permettant aux Arcisiens de poser des questions au maire qui a répondu en toute transparence sur des sujets comme la sécurité, l’urbanisme et l’école ». On veut nous faire croire que tout cela était spontané alors que les réponses aux questions des Arcisiens  figurent dans le texte que le maire a lu ce soir-là.  Il est amusant de noter que le journal croit nécessaire d’insister sur la « transparence » des réponses du maire : pourquoi, cela ne va pas de soi ? Il est donc capable d’opacité sur des sujets comme la sécurité, l’urbanisme et l’école ? Les lecteurs de ce blog connaissent la réponse !

Comme nous l’avons déjà indiqué, il n’a été fait aucune mention de la livraison du centre technique municipal en octobre 2014. Quant au gymnase de la Tremblaye, dont la livraison est pourtant prévue cette année, pas un mot non plus puisque c’est encore une réalisation  de l’équipe précédente. C’est curieux, aucun Arcisien n’a posé de questions sur ces deux sujets dans les vidéos de micros-trottoirs. Tout cela a pourtant été préparé en « toute transparence », non ?

Parmi les réalisations de 2014, on remarque encore une fois la même affirmation mensongère sur la politique culturelle de la ville (il n’y en a plus !) : « redéfinition de l’offre culturelle désormais plus populaire et plus accessible ». Parler de « redéfinition » alors qu’on a juste fait des coupes à la hache dans le budget de ce secteur, avec pour conséquence la suppression de  nombreux spectacles et ateliers, c’est bien se moquer du monde.
 C’est aussi prendre les  spectateurs arcisiens pour des imbéciles que de leur dire que les spectacles proposés par l’ancienne équipe étaient  moins « populaires et accessibles ». Rappelons quand même au maire actuel - ou plutôt apprenons-lui - qu’entre 1995 et 2014, Bois d’Arcy a accueilli un certain nombre d’artistes, comédiens,  cinéastes ou écrivains. Parmi eux : Maxime Le Forestier (2 fois), Georges Moustaki, Claude Nougaro, Robert Charlebois, Graeme Allwright, Michel Fugain, Alain Chamfort, Yves Duteil, Lio,  Guy Béart, Marie-Paule Belle, Juliette, Jacques Higelin (2 fois), Charlélie Couture (2 fois), Maurane, Michael Jones, Pierre Perret, Le Grand Orchestre du Splendid, Guy Bedos, Michel Boujenah, Pierre Richard, Didier Gustin, Marc Jolivet (2 fois), Sylvie Joly, les Frères Taloche, le Golden Gate Quartet (2 fois), Guy Marchand, Dee Dee Bridgewater (avec Fontenay), Murray Head,  Les Wriggles, Jean-Luc Lemoine, Renan Luce, Louis Chedid, Luce, Joël Favreau, Jacques Weber, Jean Piat, Francis Huster, Charles Berling, Richard Bohringer, Patrick Chesnais, Antoine De Caunes, Costa-Gavras (2 fois), Julie Gavras, Bertrand Tavernier, Jean-Michel Ribes, Volker Schlöndorff, Anna Gavalda, Pef, Jean-Bernard Pouy, Thierry Jonquet, Michel Tournier (entretien filmé à son domicile), et la liste est encore longue…

Quant aux objectifs 2015 repris par le journal, on retrouve en tête la volonté de recevoir une fleur au concours des villes fleuries. Pour le reste, c’est la chanson habituelle. Les Arcisiens sont donc rassurés : les ambitions de maire sont à la mesure de leurs attentes, sans aucun doute.

Terminons par cette belle déclaration du maire, censée résumer la politique de l’équipe majoritaire : « Nous sommes arrivés aux responsabilités avec l’énergie du renouveau ». On commence à connaître le refrain : tout est nouveau depuis 10 mois à Bois d’Arcy, on nous le répète sans cesse. Or figurez-vous que pendant son discours, le maire a cité Machiavel (1469-1527), ce « penseur » de la Renaissance dont l’œuvre a pour but d’enseigner à ceux qui ont le pouvoir les façons de le conserver par tous les moyens, le plus souvent au mépris du peuple. Voici une analyse fort intéressante de Machiavel : « Quiconque s’empare d’une ville ou d’un Etat n’a qu’un moyen de s’y maintenir, surtout si son pouvoir n’y est que faiblement assis, et s’il n’entend pas se conformer aux coutumes d’une royauté ni d’une république. Il consiste, puisqu’il est prince nouveau, à établir toutes choses nouvelles comme lui ; ainsi nouvelles magistratures, nouveaux noms, autorités nouvelles, hommes nouveaux ».  Toute ressemblance avec des élus d’aujourd’hui…

 

Le prix de l’eau : deuxième édition !

Dans le journal de janvier, un tableau incompréhensible (une facture de  Véolia, l’ancien fournisseur d’eau et non du nouveau) était censé nous convaincre que la facture d’eau allait baisser de 40%. Le magazine revient sur ce point en février (ce qui lui permet d’asséner une nouvelle fois la bonne nouvelle aux Arcisiens) avec  des chiffres différents. Rien de grave, en soi, tout le monde peut se tromper, mais le problème est que la rédaction du journal préfère jouer l’embrouille plutôt que de dire la vérité. Donc on fait semblant de reproduire le tableau publié en janvier en le rendant flou,  et de faire un zoom qui annonce des chiffres… qui n’étaient pas sur le tableau.

Voici ce que ça donne : ci-dessous les deux tableaux figurant dans les magazines de janvier et février 2015.

 

eau_1.jpg

 

eau_2.jpg

 

 

Evidemment le journal continue de prétendre que cette baisse est le fruit des négociations du maire actuel avec la SMGSEVESC, ce qui est faux : c’est à Versailles Grand-Parc que l’on doit cette baisse, programmée depuis plusieurs années (il fallait attendre que prennent fin les contrats liant certaines villes comme Bois d’Arcy avec d’autres fournisseurs d’eau).  Le maire de Bois d’Arcy ne manque jamais une occasion de se présenter comme « Vice-Président de Versailles Grand-Parc «  (ils sont 14…), mais il ne veut jamais reconnaître ce que la ville doit à l’intercommunalité.

Il n’a malheureusement pas de chance car au moment même où le journal est distribué, les Arcisiens reçoivent un courrier de la SGMSEVESC qui est sans ambiguïté :

 

sevesc.jpg

 

 Merci à la SGMSEVESC pour ces informations que le journal ne donne pas.  On apprend d’ailleurs dans ce même courrier que nous recevrons une première facture « entre avril et juin 2015 », avec cette mention : « le prix du service vous sera précisé ». Par prudence, attendons cette facture pour connaître  le montant de notre économie. On comprend pourquoi le maire de Bois d’Arcy ne pouvait pas attendre jusqu’en avril et a préféré publier une facture de Véolia dès maintenant : en avril, les élections départementales seront passées.

 

La question du mois (page 7) que personne n’a posée à l’adjoint aux finances.

C’est d’actualité, cet adjoint nous apprend que la baisse de la facture d’eau va faire économiser près de 18 000 €  à la ville.  « Un gain non négligeable à l’heure où les finances locales sont limitées », précise-t-il.

Il ne faut pas se moquer du monde, une fois de plus : sans revenir sur les salaires très confortables des « connaissances »  embauchées depuis juin,  tous les Arcisiens voient bien les sommes démesurées qui sont dépensées pour la communication du maire. Dans ce domaine là, pas d’économies : on voit ainsi actuellement « fleurir » partout en ville des affiches annonçant que « Bois d’Arcy fait entrer ses écoles dans l’ère du numérique » (ce qui est faux, voir plus loin). Cette affiche figure aussi en dernière page du magazine de février.  Or c’est la première fois que la ville utilise les panneaux d’informations pour  autre chose que l’annonce d’un spectacle ou d’une cérémonie. Depuis quand fait-on la publicité d’une simple « orientation » de la politique de l’équipe majoritaire ? A quel prix ?  Les élections départementales, pour lesquelles le maire est candidat,  justifieraient-elles ce choix ?

Cette même affiche a été reproduite sous forme de bâche (quel prix, M. L’adjoint aux finances ?)  de 2 m de haut, que l’on peut retrouver en photo dans le journal page 13. Tout ça pour marteler une inexactitude, et le mot est faible.

affiche_Ben.jpgAjoutons que l’affiche « Allô M. le Maire », avec photo, est d’habitude placardée 15 jours avant la date du rendez-vous. Celle du jeudi 26 février est déjà dans tous les panneaux de la ville depuis le mercredi 28 janvier. Sur la photo ci-contre elle côtoie les annonces des spectacles programmés fin janvier. C’est un hasard ? Les élections départementales de mars justifieraient-elles cette « nouveauté » ? Le maire n’a-t-il pas trouvé là une occasion de montrer sa photo en continu jusqu’au jour de l’élection, aux frais des Arcisiens ?  Voilà des questions « du mois » qu’on aimerait bien que l’adjoint aux finances se pose. Mais on peut toujours attendre.

 

 

Le numérique dans les écoles : encore de la désinformation

On sait que l’équipe actuelle a fait de la numérisation complète des salles de classe une de ses priorités.  C’est son droit légitime et nous ne reviendrons pas dessus. Mais prétendre que c’est aujourd’hui que « Bois d’Arcy fait entrer ses écoles dans l’ère du numérique », c’est un mensonge. Encore une fois pourquoi ne pas simplement dire la vérité ? Pourquoi ne pas reconnaître ce qu’ont fait les prédécesseurs ? Pourquoi vouloir faire croire aux Arcisiens, qui ont quand même de la mémoire, que rien ne s’est fait avant le maire actuel ? La réponse est donnée par Machiavel (voir ci-dessus) !

Plutôt que de rappeler ce qui a été fait depuis 2010 à Bois d’Arcy dans le domaine du numérique, nous reproduisons  ci-dessous un article de Bois d’Arcy Le Journal n°97 de septembre 2012, page 8, dans lequel il est rappelé, entre autres, que le premier TNI a été installé à l’école Mistral en 2010.

tableaux_numeriques_2012.pdf

 Rappelons, pour conclure, ce qu’a été la politique de l’équipe Vuilliet en matière de numérique dans les écoles : chaque TNI acheté l’a été en concertation avec lesaffiche_numerique.jpg enseignants et à leur demande, car ce sont eux qui restent maîtres de leur pédagogie. Par ailleurs, personne n’a jamais douté que le numérique était un outil qui pouvait rendre de grands services pour faire travailler les élèves. Mais n’oublions pas que cela reste un outil,  que rien ne remplace le lien entre l’adulte et l’enfant et qu’aucune innovation technologique ne dispensera l’élève d’apprendre ses leçons et de réfléchir par lui-même. L’épanouissement passe par d’autres vecteurs que les écrans. Que doit-on penser d’ailleurs de cette affiche que la ville a placardée partout, qui montre un jeune garçon ébloui, entièrement cerné par de nombreux écrans, sans autre perspective que ces écrans ? Est-ce vraiment une image positive ?

 

La ferme Sainte-Marie : toujours plus loin, toujours plus faux !

Nous l’avons dit en introduction : cet article est tout simplement honteux. Il faut vraiment ne reculer devant aucune malhonnêteté intellectuelle pour écrire de tels mensonges. Jugez plutôt :

Tout d’abord le magazine s’est contenté de « pomper » un article paru dans Bois d’Arcy Le Journal n°91 de septembre 2011, pages 6 et 7.  Même l’illustration a été reprise ! Il suffit de comparer les deux articles pour s’en rendre compte. Nous reproduisons,  en PDF, l’article de 2011, vous pourrez juger par vous-mêmes.

  ferme_Ste_Marie_2011.pdf

Tout cela ne serait pas trop grave s’il n’y avait la suite : le magazine d’aujourd’hui prétend que  Claude Vuilliet est responsable de l’état de « vétusté avancée »  de la ferme, propriété de la Ville depuis 2004, mais « laissée à l’abandon depuis plusieurs années ». Plus loin, on ajoute : « comme pour la maison du 2 rue Danton, » ( ???) « si les bâtiments avaient été entretenus, ils ne seraient pas dans un tel état de délabrement ». Il s’agit de la maison de 1760 léguée à la ville en 2009 mais qui n’en est devenue sa propriété qu’en 2013 (voir ce blog en date du 5 janvier 2015), dont nous parlons d’ailleurs dans notre tribune libre de février (on comprend maintenant les raisons de ces attaques mensongères). Bref, on veut faire croire que Claude Vuilliet n’a pas entretenu le patrimoine de la ville alors que tout le monde peut voir ce qui a été fait à la ferme de la Tremblaye, pour les écoles ou pour l’entretien de l’église.

Or le magazine ment ouvertement : la ferme Sainte–Marie n’a jamais été laissée àcalendrier_ferme_ste_marie.jpg l’abandon depuis 2004, date de l’acquisition par la ville, pour la bonne raison que la Ville l’a cédée en 2005 à l’aménageur de la Croix Bonnet (l’AFTRP) contre la reconstruction du centre équestre (terminée fin 2009) et la réalisation d’un « programme de réhabilitation  de la ferme et de construction de logements mixés ». Cette information figure dans le journal de septembre 2011, mais le magazine d’aujourd’hui, qui l’a pourtant recopié, n’en fait pas état. Il s’arrête en 2004, comme c’est curieux, alors que le tableau figurant page 7 va jusqu’en 2013 ! 

On voit donc bien que le maire de Bois d’Arcy, qui était conseiller municipal d’opposition depuis fin 2009 et qui connait parfaitement toute l’affaire, n’hésite pas à faire imprimer des mensonges. Il n’hésite pas non plus à se donner un rôle de défenseur du patrimoine, totalement imaginaire, à l’époque où il était dans l’opposition.  Encore aujourd’hui on peut douter de son intérêt pour le patrimoine de la ville puisqu’ il a décidé de vendre la maison de 1760 située 1 place Danton (et non au « 2 rue Danton » comme l’écrit le magazine, décidément pas une approximation près).

Mais les mensonges ne s’arrêtent même pas là : le magazine ose prétendre que le maire actuel négocie avec l’aménageur l’implantation d’une fontaine ! C’est faux. C’est Claude Vuilliet qui a obtenu cette construction qui n’était pas prévue initialement. Cette fontaine est une compensation de l’aménageur qui ne pouvait pas restaurer la ferme, comme c’était prévu au départ, en raison de la fragilité des bâtiments anciens (et non de leur abandon). Seules les façades et un pignon pouvaient être sauvés.  Nous avons pour preuve une lettre du 6 décembre 2013 adressé à Claude Vuilliet par le directeur de l’AFTRP, dont voici un extrait :

« Par ailleurs, l'AFTRP s'est engagée à compléter l'aménagement qualitatif de la placette située face à cette nouvelle résidence par la création d'une fontaine dont le projet est à l'étude et vous sera bientôt soumis ».

Conclusion : le maire actuel  ose s’attribuer, sans aucun scrupule, le travail de son prédécesseur.

Une note comique pour terminer : le magazine nous apprend que le Conseil Municipal du 12 février proposera de nommer la place située devant la ferme « place Sacha Guitry », en hommage au cinéaste qui a tourné un film à Bois d’Arcy, Le Trésor de Cantenac. C’est parfaitement vrai,  mais ce que le  magazine ignore c’est que c’est justement la maison située 1 place Danton qui a servi, entre autres, de cadre au tournage du film… cette même maison que le maire a décidé de vendre aujourd’hui ! Il n’a aucune excuse de l’ignorer, tous les renseignements figurent encore  sur le site internet de la ville.

 

La rue Turpault : un problème de bouchons ? Non, de vitesse !

Page 14, le magazine nous apprend que, pour régler les problèmes de la rue Turpault, « la ville étudie actuellement le renforcement de la signalisation par la mise en place d’aménagement ». De quoi s’agit-il ? On pense naïvement que des solutions vont être apportées, ou du moins recherchées, pour régler ce problème difficile à résoudre de bouchons aux heures de pointe. Pas du tout, sur les bouchons, rien. Il s’agit de réduire la vitesse excessive des véhicules à certaines heures. Soit, c’est aussi important, mais à quoi réfléchit-on en mairie ? Quelles sont les « prochaines actions « annoncées ? Un radar pédagogique, des ralentisseurs, un panneau rappelant le respect obligatoire des 50km/h… « ou la création d’une zone 30 km/h ». Tout ça pour ça, une fois de plus ! Le plus important est de laisser entendre, à l’approche des élections départementales, que le maire se penche sur le problème de la rue Turpault et de ses embouteillages, alors qu’il n’en est rien.

Un détail : sur cette même page, la mairie annonce qu’elle recherche des « bénévoles » pour assurer la sécurité devant les écoles, bénévoles qui seront « rattachés à la police municipale ».  Celle qui « sera » bientôt « une réalité ». En attendant la sécurité des enfants mérite peut-être qu’on dépense un peu d’argent pour avoir du personnel devant les écoles ? C’est peut-être plus sûr que des bénévoles ?

 

La tribune libre : toujours moins démocratique

C’est maintenant acté : le maire répond directement à notre tribune sur la même page. Et après cela il veut faire croire aux Arcisiens qu’il agit démocratiquement ? Il a également le culot de nous accuser de ne pas respecter « l’élan d’unité nationale » à la suite des attentats.  Quand on sait que notre tribune a été écrite début janvier pour être publiée début février, il ne faut pas manquer d’air.  Quand on sait comment il a présenté ses vœux aux Arcisiens, le 9 janvier,  alors que la prise d’otages de la Porte de Vincennes s’achevait tout juste, on croit rêver. Quand on sait comment il a attaqué Claude Vuilliet ce soir-là, ce qui a choqué les invités, on se dit qu’il ne recule devant aucune bassesse.

Mais il ne s’arrête pas là. La censure dont nous avons été victime ? Une invention de notre part. Il suffit de reprendre le journal d’octobre pour voir ce qu’il en est (voir aussi ce blog en date du 3 octobre 2014). Le maire n’avait pas hésité alors à rendre rétroactive une décision du conseil municipal en date du 23 septembre (non validée par la Préfecture à cette date)  pour couper 200 signes de notre tribune libre demandée au préalable pour le 17 septembre.

Laisser 800 signes (espaces compris !) à l’opposition chaque mois, c’est une limitation de son expression puisque tout le monde sait bien qu’il est difficile de développer une argumentation en si peu de mots. Nous avons déjà expliqué sur ce blog (en date du 7 octobre 2014) que l’ancien règlement du conseil municipal prévoyait effectivement 3 tribunes par an, mais de 1000 signes chacune. Le maire prétend que c’était « illégalement ». Il oublie que cette disposition existait avant Claude Vuilliet,  notamment sous des majorités de droite, de 1983 à 1995. Il oublie qu’en 2008, les deux groupes d’opposition n’ont pas souhaité augmenter le nombre de tribunes libres, alors que la question leur a été posée. La preuve : le règlement du Conseil a alors été voté à l’unanimité. Le maire actuel oublie enfin qu’il n’a jamais protesté quand il est devenu conseiller fin 2009. Pourquoi ne pas avoir alors demandé une révision du règlement du conseil ?

Enfin, le maire semble mettre en doute notre parole : « Si un recours a été déposé au tribunal administratif… », comme s’il pouvait l’ignorer puisque il a reçu un avis du greffe du Tribunal.
A quoi bon chercher à discréditer l’opposition quand la vérité est si facile à démontrer ? Mais c’est comme les mensonges du journal, il sait que ça va lui retomber dessus mais il ne peut pas s’en empêcher.

11:49 Publié dans Journal municipal

03/02/2015

Périscolaire : quotients familiaux équitables ? Tarifs plus justes ?

Lors du dernier conseil municipal nous avons voté les nouveaux quotients familiaux. Rien n’a été inventé ! Les anciens quotients ont été divisés par deux ce qui nous donne le tableau ci-dessous (qui ne figurait pas dans le magazine municipal) :

 

ANCIENS

NOUVEAUX

QUOTIENT

TRANCHES

QUOTIENT

TRANCHES

A

0≤QF<386

QF1

QF2

0≤QF<200

200≤QF<400

B

386≤QF<575

QF2

QF3

200≤QF<400

400≤QF<600

C

575≤QF<764

QF3

QF4

400≤QF<600

600≤QF<800

D

764≤QF<952

QF4

QF5

600≤QF<800

800≤QF<1000

E

F

952≤QF<1141

QF≥1141

QF5

QF6

800≤QF<1000

1000≤QF<1200

 

 

QF7

1200≤QF<1400

 

 

QF8

QF≥1400

Il est écrit dans Bois d’Arcy le magazine n°1 de janvier 2015 : « la ville instaure également deux tranches supplémentaires de quotient familial afin de permettre aux moins aisés d’accéder aux services scolaires… ».

Vous avez dit : deux tranches supplémentaires ?

Comme mentionné ci-dessus : tous les anciens quotients ont été divisés… Où sont donc les deux tranches supplémentaires si ce n’est en fin de tableau où effectivement elles ont été rajoutées ? QF7 et QF8 n’existaient pas et concernent les tranches comprises entre 1200 et 1400 pour le premier, et supérieur ou égal à 1400 pour le deuxième.

 Nous avions établi ces quotients et ils avaient donc le mérite d’exister et de servir de base à un réajustement : chose faite.

Mais était-il nécessaire de tout calculer dorénavant au réel et de mettre les forfaits aux oubliettes ?  Est-ce judicieux ?

Lors de la commission scolaire, début décembre, les représentants de parents d’élèves ont mis en garde la municipalité et ont demandé à ce que soit revu ce dernier point.

L’adjointe au Maire, déçue de cette remise en question, a donc dit qu’elle « reverrait » sa copie. Que nenni ! Lors du conseil municipal nous avons appris que rien ne serait modifié.

Nous savons que les commissions n’ont qu’un rôle consultatif mais lorsque tous les parents émettent un désaccord, ils pourraient être entendus.

Afin d’étayer ces écrits voici un exemple :

Accueils de loisirs : avant il y avait un forfait au mois. Chaque foyer dans la tranche D  (764 < QF < 952) payait pour un mois complet 46,59 €. Maintenant il paiera : soit 56,80 € pour un quotient QF4, soit 58,24 € pour un quotient QF5 s’il met son  enfant matin et soir (exemple de calcul fait sur le mois de janvier 2015). Cela n’a pas échappé aux représentants de parents d’élèves, cette tranche étant la plus représentative de la population arcisienne.

 Alors attendons de voir si cette remise en question du forfait est judicieuse…

Certains parents risquent peut-être de faire le choix de ne plus mettre leurs enfants à l’accueil périscolaire.

18:16 Publié dans Chronique

23/01/2015

Le "renouveau" des vœux : ce sont les vœux du cirque...

Suite aux tragiques événements qui ont endeuillé notre pays, on a pu voir la plupart des personnalités politiques appeler à l’union nationale. Les divergences d’opinion, naturelles en démocratie, ont donc été mises de côté durant cette période de recueillement.

Malheureusement, au plan communal, il n’en a rien été. Le maire de Bois d’Arcy a bien annulé ses vœux, prévus le 8 janvier, en raison de la journée de deuil national.  Mais il les a simplement repoussés au lendemain, sur la scène du théâtre de la Grange. On aurait pu espérer au moins une cérémonie digne et surtout sans polémique dans ces circonstances... Bien au contraire, il a fallu qu’il fasse une sorte de show en musique, lumières et vidéos et qu’il s’en prenne une fois de plus à son prédécesseur… alors que celui-ci était présent sur scène, avec plusieurs de ses colistiers d’opposition.  Pour notre part, nous avons préféré attendre un délai raisonnable avant de revenir sur la façon honteuse dont le maire a présenté ses vœux aux Arcisiens. Nous le faisons aujourd’hui.

Le maire a d’abord jugé utile de justifier le maintien d’une cérémonie certes traditionnelle mais supprimée dans un grand nombre de communes : « le cœur n’y est pas trop…. dans un contexte un peu lourd. J’ai pensé à annuler cette cérémonie de vœux. Mais très vite, nous avons décidé de ne pas modifier nos usages tout en faisant preuve de dignité et de sobriété… Oui, très vite nous avons décidé de ne pas verser dans une sorte de neurasthénie collective… ». Qu’en termes délicats ces choses-là sont dites : « contexte un peu lourd » pour évoquer 17 morts en deux jours, « neurasthénie collective » pour qualifier l’émotion de tout un pays… Quant à la « dignité » et la « sobriété »…. ! Mais on a bien compris que « très vite » le maire a su se ressaisir  et revenir à l’essentiel… Voyez plutôt :

 L’essentiel, c’est attaquer Claude Vuilliet, présent sur scène, nous l’avons dit. Même le journaliste des Nouvelles de Versailles en a été surpris et s’en est fait l’écho, dans son édition du 14 janvier : « la politique est vite revenue à l’ordre du jour par la bouche d’un maire qui n’a pas ménagé ses prédécesseurs ». Effectivement P. Benassaya a déclaré ainsi : « L’alternance… s’est longtemps fait attendre mais elle est enfin arrivée (…) ». Ce journaliste aurait pu ajouter d’autres « sorties » comme celles-ci : « L’alternance est un joli mot. Il y a dans ce mot un soupçon de liberté Elle permet de tourner le dos aux « schémas du passé ». Vuilliet c’était la préhistoire et en plus le goulag ?

Ensuite, il ne faut pas croire qu’adresser des vœux à ses concitoyens interdit de leur mentir. Non, quand on ment dans chaque numéro du journal et en Conseil, pourquoi changer ses bonnes habitudes ? Le maire a pourtant affirmé ceci : « Etre un élu de terrain… c’est dire la vérité ».

Pour le vérifier, dans la colonne de gauche,  voici quelques déclarations qu’il a faites  ce soir-là (avec à droite quelques brefs  commentaires, tout ayant déjà été évoqué sur ce blog) :

 

  • « Nous avons été rattrapés par la situation financière de Bois d’Arcy qui a trop longtemps vécu au-dessus de ses moyens »
  • Depuis 10 mois dépenses excessives en communication et en fleurs, entre autres, embauches très coûteuses  de « connaissances » sur des postes inutiles…
  • « Mon adjoint aux finances (…) fait un travail remarquable pour redresser et rationnaliser nos comptes »
  • (voir ci-dessus et ci-dessous)
  • « En 2014, nous n’avons pas augmenté les impôts. En 2015, nous ne le ferons pas non plus »
  • 120 euros pour tous en octobre prochain sur la taxe d’habitation
  • « Nous mettons toute notre énergie pour protéger le pouvoir d’achat des Arcisiens »
  • Voir ci-dessus et ci-dessous, sans oublier les suppressions de nombreuses aides au CCAS
  • « Tarifs plus justes et plus équitables pour les familles »
  • Accueil périscolaire : suppression du forfait et facturation au réel
  • « Maîtrise de notre urbanisme »
  • 41 logements près de la mairie + achats de grands terrains par des promoteurs rues Paul-Vaillant Couturier et Jean Jaurès
  • Suppression du « projet immobilier de 400 logements sur le carrefour de la mairie »
  • En vérité, 370, bien au-delà du carrefour, c’est un mensonge obsessionnel
  • Le quartier de la  Croix-Bonnet : « Promis à 770 logements, il y en a aujourd’hui 1200 »
  • C’est une nouveauté, il y en avait 1100 de prévus il y a un an. D’où viennent ces 100 logements supplémentaires ? Il est déjà en train de les attribuer à Claude Vuilliet ?
  • « Le temps des grands ensembles est terminé »
  • Voir ci-dessus + départ de Fuji dans un an
  • « Au moins 10 caméras supplémentaires seront installées »
  • Un jour c’est 9, puis 7… les seules qui existent à ce jour ont été installées par l’équipe précédente
  • « Jamais l’école n’a autant bougé en si peu de temps à Bois d’Arcy »
  • Gestion calamiteuse de la réforme des rythmes scolaires, désorganisation de l’étude, augmentation des tarifs de l’accueil
  • « Le respect des opinions, la concertation et l’écoute »
  • Voir chaque tribune libre du journal et l’attitude du maire en Conseil Municipal
  • Les Arcisiens « méritent d’être associés aux grandes décisions. C’est déjà le cas avec les consultations en ligne »
  • Un seul sondage réalisé pendant les vacances de la Toussaint pour déplacer de 15 minutes le temps de pause du midi dans les maternelles. 129 réponses seulement sur près de 700 familles concernées
  • « La baisse du prix de l’eau que nous venons d’obtenir avec nos partenaires »
  • Le prix au m3 augmente, c’est la facture globale qui baisse grâce à l’intercommunalité, processus engagé depuis plusieurs années. Le maire actuel n’y est pour rien.
  • « Tous nos bâtiments publics qui sont vétustes »
  • Toutes les écoles de Bois d’Arcy ont été rénovées ou reconstruites par les équipes Vuilliet + création du pôle jeunesse et du pôle culture de la Tremblaye + construction de deux salles au COSEC, du terrain de football synthétique… la liste est encore longue
  • Culture : « Nous avons revu nos événements en général, pour les rendre plus populaires, plus accessibles »
  • Suppression de 10 spectacles, de la moitié du festival de cinéma, des ateliers théâtre et des ateliers de lecture avec le collège, +220% d’augmentation des tarifs des ateliers d’écriture, suppression de deux festivals : celui des contes et celui des marionnettes… là encore la liste est longue.

 

On peut ajouter qu’à aucun moment le maire n’a évoqué la livraison, en octobre, du Centre Technique Municipal ni le lancement de la construction du gymnase du collège… On sait pourquoi : ce sont deux réalisations de l’équipe Vuilliet. 

Mensonges, attaques, « oublis » : voilà pour la « dignité »Passons maintenant à la « sobriété » :

Spectacle clinquant avec vidéos, éclairages et musique  de foire tonitruante : voilà à quoi les Arcisiens ont eu droit… un show boursouflé et vide de contenuet pour quel coût ? Beaucoup sont sortis sidérés d’un tel cirque promotionnel qui ne ressemble pas à Bois d’Arcy, et qui surtout tombait bien mal tout juste deux heures après la fin dramatique de la prise d’otages  de la Porte de Vincennes. Le moins qu’on puisse dire est que le maire a encore perdu une occasion d’être à la hauteur de sa charge.

Les assistants ont pu également découvrir une vidéo intitulée « Bois d’Arcy en 2014 »… et présentant les réalisations de l’équipe précédente : le canal de la Croix Bonnet, le belvédère, les pistes cyclables… ou encore la forêt ou les événements traditionnels de Bois d’Arcy : la Saint-Gilles, le semi-marathon, l’ouverture de la saison culturelle... En fait,  cette « cérémonie » n’a pas eu d’autre but que de faire du « bruit » et d’assurer la promotion du maire tout en tapant sur son prédécesseur… tout cela pour cacher ce qui malgré tout a sauté aux yeux : en 10 mois, il ne s’est pas passé grand-chose, on a beaucoup détruit et cependant beaucoup dépensé, notamment  en fleurs et en communication. Enfin, pour 2015, il n’y a pas de véritable projet pour la ville : l’objectif principal annoncé est d’obtenir « une première fleur » au concours « régional » des villes fleuries ! Quelle ambition ! Pour le reste, c’est toujours la même annonce depuis dix mois : la police municipale, des caméras et surtout, prière de ne pas rire, aucune augmentation d’impôt.

Si l’on se reporte au site officiel de Bois d’Arcy, on peut découvrir que la cérémonie est présentée comme  « digne et sobre » et pour bien le démontrer, on a ajouté 55 photos du maire durant ses vœux, dont plus de 30 en gros plan ! Mieux : le photographe s’est arrangé pour toujours photographier la scène de la Grange sous le même angle : celui qui permet de ne pas voir les conseillers d’opposition assis sur la gauche.

17:50 Publié dans Chronique

05/01/2015

Bois d'Arcy L'Autre magazine n° 1

Bois d’Arcy L’Autre magazine n°1

L’obsession du « renouveau »  a encore frappé : le journal municipal change de nom.  Bois d’Arcy  Le Journal  devient  Bois d’Arcy… le magazine. Quelle originalité ! « Le magazine est désormais plus dynamique et moderne », précise le maire dans son éditorial. Ah bon ? Personne ne voit la différence avec ceux qu’il fabrique depuis avril dernier… Il annonce, pour justifier ce numéro 1 : « nous avons décidé de marquer ce changement d’ère, symbole du renouveau, par une remise à zéro du compteur ». On change le titre, et le tour est joué : nous voilà dans le « renouveau », nous changeons « d’ère », pas moins !

 En fait, il suffit de reprendre les journaux municipaux antérieurs aux élections municipales pour s’apercevoir que c’est en avril qu’il y a eu « remise à zéro du compteur ». Avec  l’ancien  titre  Bois d’Arcy Le Journal,  on mettait l’accent sur l’information. Le terme de « magazine » s’emploie plutôt pour un périodique privilégiant les illustrations… Effectivement les objectifs du journal municipal et son contenu ne sont plus les mêmes.

Tout le monde a compris : ce qui est visé une fois de plus c’est l’ancien Maire et son équipe, qui ont créé  Bois d’Arcy Le Journal  en septembre 1996. Claude Vuilliet c’est l’ère précédente, la Préhistoire… Avec P. Benassaya, c’est la modernité : la preuve, il pose en photo avec une tablette devant lui (sans se soucier de faire de la publicité pour la marque, clairement visible).

Pas de surprise néanmoins dans le contenu. Le maire a beau promettre (édito) des « informations claires, précises et complètes sur toute l’actualité de notre commune », on retrouve toujours les habituelles manipulations ou répétitions des mêmes annonces, le même déferlement de photos (avec 8 fois le maire)... Tout est fait pour représenter l’équipe municipale sous son « meilleur jour »…et pour faire la campagne du candidat Benassaya pour les élections départementales de mars prochain.

Avant de vous inviter à parcourir son analyse du « magazine » municipal, toute l’équipe de rédaction de ce blog vous adresse ses meilleurs vœux de bonheur et de santé pour cette année 2015.

 

 Editorial : rien de nouveau, toujours le même marketing

Dans son édito, le maire pratique une fois de plus son habituel exercice d’autosatisfaction : « Grâce à notre persévérance et notre réactivité, nous proposons aux familles des services de qualité et de nouvelles actions » , « En bons dirigeants, nous anticipons l’avenir » », « Depuis 10 mois nous avons pris des décisions majeures », « Nous modernisons les services publics et donnons un nouvel élan à Bois d’Arcy »… La brosse à reluire, c’est encore plus simple quand on la passe soi-même.

Mais quels exemples donne-t-il de « nouvelles actions », de « décisions majeures » ? L’école numérique (encore) et le fleurissement (une fois de plus), la « rénovation de la voirie » (voir derniers articles sur ce blog) et pour finir la « création de la police municipale »… qui n’existe toujours pas… et le « renforcement de la vidéo-protection »… alors que les caméras installées et celles prévues sont dues à l’équipe Vuilliet. Bien évidemment il n’évoque pas les autres « décisions majeures » qu’il a prises : l’augmentation des impôts en 2015 (+120 €), les embauches coûteuses et inutiles de « connaissances », la réduction drastique des aides sociales et du budget de la culture, sans oublier évidemment le désordre (le mot est faible !) qu’il a provoqué dans les nouveaux horaires des écoles et dans l’organisation de l’étude…

Il n’y a pas non plus de marketing sans l’annonce de « nouveaux » produits. L’astuce ici consiste à affirmer ceci : « Défendre le pouvoir d’achat des familles, tel est notre engagement », avec deux exemples à l’appui : la baisse de « 13 % » de la facture d’eau » et la « révision complète des tarifs pour les prestations périscolaires » (présentée comme une « bonne nouvelle »). Nous avons déjà signalé sur ce blog que la plupart des familles vont en fait subir une augmentation de leur facture d’accueil périscolaire (voir ci-dessous également). Comme « bonne nouvelle », ça se pose là !

Quant à la baisse de 13% de la facture d’eau (voir plus de détails ci-dessous) c’est à Versailles Grand-Parc qu’on la doit, et non à de prétendues « négociations » de l’équipe actuelle. A aucun moment le maire ne le dit, il se contente de faire allusion au fait que « d’autres communes sont également concernées par cette réduction, mais dans des proportions moindres ». Les autres communes sont bien évidemment celles de Versailles Grand Parc qui changent de prestataire au 1er janvier 2015, comme Bois d’Arcy, processus engagé depuis plusieurs années. Quant aux « proportions moindres », c’est encore un mensonge. Il suffit de prendre Versailles comme exemple, qui voit sa facture d’eau baisser de 15%... ! Mieux : la ville de Versailles annonce clairement à ses administrés ce qui les attend : 28 euros TTC de moins par an pour une facture de 120 m3 (source : site de la ville).

Cela ne coûterait pourtant pas grand-chose au maire de Bois d’Arcy de présenter les choses simplement et honnêtement : on peut dire aux Arcisiens que l’Intercommunalité leur est bénéfique et leur donner justement des chiffres et des  « informations claires, précises et complètes »…Mais non, c’est  systématique, il faut qu’il tente de tout ramener à sa personne, peu importe la vérité.

 

 La facture d’eau : des « informations claires, précises et complètes » ?

C’est là le plus étonnant : alors que le maire annonce ces fameuses informations « claires, précises et complètes », il suffit de tourner la page pour découvrir un document totalement confus, imprécis et partiel… on pourrait même dire mensonger. On peut constater qu’il n’y a aucun comparatif de prix d’une année sur l’autre. On est donc prié de croire le « magazine » quand il nous annonce -40% ! Quand on sait de quelle façon les chiffres y sont truqués habituellement, on peut s’inquiéter raisonnablement… En définitive la facture révèle une augmentation du prix du m3 : 2,0057 € HT en 2015 contre  1,9883 € HT en janvier 2014.

En fait, la gestion de l’eau d’une ville comporte deux parties :

1) la distribution de l’eau potable

L’eau potable était du ressort des villes jusqu’en 2010, date à laquelle elle est devenue une compétence de Versailles Grand Parc. Les contrats des villes de VGP ont été prorogés jusqu’à fin 2014 aux fins d’harmonisation et pour permettre un nouveau contrat global pour l’ensemble de VGP par l’intermédiaire de son syndicat mixte, le SMGSEVESC, à partir de janvier 2015. C’est donc ce qui vient d’être fait, ce qui explique la baisse annoncée.
Plutôt que de s’en attribuer le mérite, la municipalité et son adjoint en charge de l’environnement auraient pu valoriser l’intérêt d’appartenir à une communauté d’agglomération. En en effet, c’est bien grâce à la mutualisation que le marché a pu être revu à la baisse.

2) la collecte et le traitement des eaux usées

Ils sont restés,  eux, une compétence de la Ville, déléguée en novembre 2013 à la société VEOLIA pour 8 ans. Comment peut-on alors annoncer des négociations en cours ? 

D’où viennent les 40% d’économie annoncés par le magazine ? Par rapport à quoi ? Comment passe-t-on de 40% d’économie sur le poste 1 (distribution eau) à 13% sur le total ?  Si ce n’est parce que l’on sait que le poste 2 (assainissement) risque d’augmenter en raison d’investissements lourds en cours de réalisation sur l’usine de traitement des eaux usées dont dépend la Ville? Pourquoi ne pas le dire ?

Les Arcisiens sont de nouveau en droit de s’interroger sur le peu de sérieux avec lequel le journal/magazine de la ville (financé en conséquence  par leurs impôts)  les « informe »…

Regardez bien vos prochaines factures !

 

Les nouveaux tarifs de l’accueil périscolaire : des « informations claires, précises et complètes » ?

Là non plus, pas de miracle, les informations données sont volontairement imprécises. Les lecteurs comprennent que la facturation se fera désormais au réel et non plus au forfait… mais ils sont priés de croire qu’ils seront gagnants. On ne communique aucun chiffre sur les tarifs votés en conseil municipal, ni de comparaison avant/après, aucune information détaillée sur les nouvelles tranches des quotients familiaux ni sur la nouvelle répartition de ces quotients… Pour notre part, nous communiquerons prochainement sur ce blog des éléments concrets.

Sous la photo d’une famille en extase, on se contente d’affirmer que les tarifs sont « plus justes pour les familles » et que 95% d’entre elles verront leur facture baisser. Dans la mesure où la plupart des parents qui ont des horaires de travail  fixes utilisent chaque jour l’accueil périscolaire, on voit mal comment ils verraient leur facture diminuer en passant d’un forfait à une consommation réelle. Nous l’avons déjà signalé, c’est à une hausse qu’ils doivent s’attendre.

Pour ne pas donner les tarifs exacts, le « magazine » a trouvé une parade : il donne deux exemples de familles imaginaires (finement appelées Dubois et Darcy!) et présente leur future facture « mensuelle moyenne » ( ?) où apparaît une diminution de 6,5 à 8%. On évoque des prestations utilisées « régulièrement » pour l’une des familles et « occasionnellement » pour l’autre. On mélange les tarifs de l’accueil avec ceux de la restauration… C’est vraiment « précis » !

 extraitjournal janv2015.jpg

En clair, pourquoi cette nouvelle tarification ? La vérité est simple, et c’est l’adjointe au scolaire qui apporte la réponse : « Nous avons mené une étude précise… qui prend en compte les coûts pour la ville de chaque service ».

Eh oui ! Il s’agit bien de diminuer le coût pour la ville, ce qui revient à dire que le système du forfait était trop coûteux pour elle. Maintenant ce sont bien les parents qui vont payer plus.

 

La question du mois : des « informations claires, précises et complètes » ?

eclairage_noel.jpgOn retrouve pour la 3ème fois la question que l’adjoint aux finances se pose à lui-même (page 6).  Cette fois il s’en prend à l’équipe Vuilliet (la ficelle a déjà beaucoup servi). C’est encore un festival de désinformation pour simplement tenter de justifier la pauvreté des illuminations de Noël cette année. Il faut bien dire qu’on n’avait jamais vu un éclairage aussi minable pour les fêtes et que les Arcisiens s’en sont plaints. Il suffit, encore aujourd’hui, de sortir de Bois d’Arcy pour voir ce que les autres communes ont fait pour décorer leur ville. A Bois d’Arcy, on a eu droit à des pots de fleurs énormes disposés devant la mairie, mais quasiment rien en matière d’illuminations. Comment essayer de rattraper le coup ? Vite, une question du mois pour justifier le fait que « certaines rues étaient moins décorées que les années passées » :

  • 33 000 € ! C’est le chiffre annoncé par l’adjoint pour « la pose et la dépose des illuminations ». Il n’aurait pas oublié la consommation d’électricité par hasard ? On comprend en tous cas qu’il a trouvé ce poste trop élévé.
  • « En 2014, nous avons dû nous acquitter de la facture de réparation de 2013 non réglée par l’ancienne municipalité  et, de ce fait, nous n’avons pas pu réparer toutes les guirlandes défectueuses cette année ». Quelle bonne blague ! Il y avait donc tant de guirlandes endommagées en 2013 ? Ce serait pour ça qu’il y en a si peu cette année ? Et à combien se monte cette facture ? Pourquoi ne pas donner le chiffre ? Notons au passage que les décorations de Noël étant chaque année décrochées après le 15 janvier, leur réparation éventuelle ne peut se faire qu’après. La facture ne pouvait donc être payée avant ! CQFD.
  • Avenue Paul-Vaillant Couturier, « l’adaptation des illuminations aux nouveaux mobiliers urbains n’a pas été anticipée ». Et voilà! C’est encore la faute de Vuilliet ! Quand il a fait rénover la rue Paul-Vaillant Couturier l’année dernière, il a oublié d’acheter les guirlandes de Noël ! Comment peut-on dire une telle énormité ? Il y avait des décorations sur cette avenue l’année dernière et il y en a encore (seulement trois) cette année.
  • « Une étude sera menée pour l’achat ou la location de guirlandes « led » afin de contribuer à faire des économies d’énergie dès 2015 »… Voilà donc la vraie raison. On avait compris : il s’agit bien de faire des économies et rien d’autre, alors qu’on dépense sans compter ailleurs (en matière de communication par exemple). Tant pis si la ville semble triste au moment des fêtes.

Au fait, nous avons aussi une question du mois à poser à l’adjoint aux finances : combien ont coûté les 6 premiers énormes bacs à fleurs posés devant la Mairie avec leurs arbustes en tire-bouchon ? Voilà un prix que le journal ne donne pas… Pourtant cela intéresserait les Arcisiens. Nous allons réparer cet « oubli » : 22 000 euros. Ce qui prouve bien que l’on sait dépenser sans compter en Mairie.

 

Les séances du Conseil Municipal : des « informations claires, précises et complètes » ?

Toujours page 6, le « magazine » présente quelques délibérations votées lors des conseils des 27 novembre et 16 décembre. Pour tout savoir ou presque, il vaut mieux lire ce blog. Deux exemples :

- Il n’est pas fait mention d’une délibération pourtant importante votée le 16 décembre : le remboursement à l’EPFY de terrains situés rue Jean Jaurès,  achetés par cet organisme dans le cadre du projet « cœur de ville ». Il y en a pourtant pour près de 800 000 euros ! On comprend pourquoi les impôts augmentent.  Que vont devenir ces terrains ? Ils seront forcément revendus. A qui et pour construire quoi ? 

- Il est fait en revanche mention de la décision de vendre deux maisons appartenant à la ville. L’une d’elles est située 1 place Danton. Il s’agit d’une des plus anciennes maisons de Bois d’Arcy, construite en 1760. Elle appartient donc au patrimoine de la commune. Le maire n’en a cure. Il faut savoir également que cette maison a été léguée à la Ville en 2009, par un Arcisien qui voulait qu’elle devienne un lieu culturel.

Lors du Conseil du 27 novembre, le maire a prétendu que l’ancienne équipe avait laissé cette maison à l’abandon entre 2009 et 2014, que le toit s’écroulait et menaçait maisonThiebault.JPGde tomber dans la rue, que l’escalier s’était aussi écroulé et que l’herbe poussait partout à l’intérieur. Conclusion : si l’on ne peut la garder, c’est la faute de Vuilliet !

Malheureusement, la maison n’est devenue la propriété de la ville qu’en 2013 (la succession a duré 4 ans car la ville héritait de la maison mais pas de son contenu, que le notaire a dû faire estimer avant répartition aux autres héritiers).  Il est facile de vérifier que, dans son programme,  Claude Vuilliet avait prévu de faire de cette maison une annexe du pôle jeunesse ainsi qu’un lieu associatif. P. Benassaya n’avait rien annoncé dans son programme pour sa part. Quant à l’état de la maison, le maire a beaucoup exagéré : le toit va bien et les murs faisant 70 cm d’épaisseur, rien ne tombe en ruine. Vous pouvez le vérifier sur la photo ci-dessus. Après le conseil, Claude Vuilliet a demandé à visiter la maison, afin de se rendre compte par lui-même. Le maire a refusé. Pourquoi ? Il aurait encore menti ?

 

Fréquentation de la Grange  : des « informations claires, précises et complètes » ?

Page 9, le journal affirme ceci : « Le début de la saison (du 27/09 au 27/11) à la Grange de la Tremblaye est marqué par une sensible hausse de la fréquentation par rapport à la saison complète 13/14 : Spectacles tout public et Café concert : +7% de hausse ».

Une fois de plus, aucun chiffre n’est donné, on doit se contenter d’un simple pourcentage. Et pour cause, il s’agit encore d’une manipulation, surtout si l’on se souvient qu’il y a maintenant 10 spectacles de moins (et 62 abonnés de moins également !) :

  • Du 27 septembre au 27 novembre (dates données par le journal), il y a eu  4 spectacles à la Grange dont deux gratuits : l’ouverture de saison le 27 septembre et la soirée offerte aux adhérents le 3 novembre. Rien d’étonnant donc au fait que ces soirées gratuites accueillent beaucoup de monde, ce qui a toujours été le cas.
  • Cependant, l’ouverture de saison cette année (Elodie Frégé) n’a pas bien marché (la salle était à moitié pleine) alors que Maurane avait fait complet en septembre 2013, ainsi que les Frères Taloche en janvier ou Pierre Perret en avril. Comment peut-on prétendre dans ce cas que la fréquentation est en hausse « par rapport à la saison complète 13/14 » ?
  • Interrogé par l’opposition lors du conseil du 27 novembre, le maire a également refusé de donner des chiffres mais seulement une « moyenne » de fréquentation faisant apparaître 18 spectateurs de plus (285 au lieu de 267)… Voilà d’où il sort ces 7%. Mais il a oublié de préciser que la « moyenne » est faite sur 4 spectacles dont deux gratuits pour cette année, alors qu’elle est faite sur 28 spectacles l’année dernière. Ça change tout !
  • Il y a pire : lors du même conseil, le maire a aussi donné les chiffres de fréquentation des Cafés concerts au bar de la Grange : il était très fier d’annoncer une augmentation de spectateurs de 100 à 110 par concert. Il y a juste un problème : la Commission Départementale de Sécurité a fixé la jauge maximale à 100… Le maire n’est donc pas au courant ?

 

« Identité visuelle : Une nouvelle dynamique pour Bois d’Arcy  » ?

Le maire a décidé de changer le logo de la Ville. Libre à lui, bien évidemment. Mais il en profite encore pour diffuser le même message, qui relève juste de l’incantation et non de la réalité : « L’année 2014 marque le renouveau pour Bois d’Arcy », « Bois d’Arcy change »… Le nouveau logo est présenté comme le « reflet d’une image plus contemporaine de la commune »… Il est ainsi expliqué :

  • « Un bleu plus profond et lumineux symbolisant l’ouverture et le dynamisme »… Ah bon ? Quel rapport avec l’ouverture ? Et quelle ouverture ? L’ancien logo était déjà bleu. Il faisait moins « ouvert » ? Moins dynamique ?
  • « Une feuille d’arbre pour l’univers boisé de Bois d’Arcy », « Deux brins d’herbe « vert nature » pour la préservation du cadre de vie »… Quelle originalité !
  • Enfin « une police de texte plus moderne et plus douce ». Encore la modernité ! Elle est mise à toutes les sauces, celle-là ! On ignore cependant ce qu’est une police « plus douce »…  

Tout cela pour dire que ces justifications sont de la simple poudre aux yeux : on prétend avoir réfléchi à une image « moderne », « douce », « contemporaine », logoBApourtous.jpgsigne de « renouveau »…mais en fait le maire a tout simplement ressorti et aménagé le logo qu’il a fabriqué pour son groupe UMP « Bois d’Arcy pour tous », logo qu’il a utilisé jusqu’en 2012.

 

logoVille.jpgOn peut voir qu’on a simplement déplacé la feuille, doublé le  brin d’herbe et inversé son sens. Voilà comment le maire fait du réchauffé tout en prétendant faire du neuf. Le plus embêtant est qu’il prétend que ce logo représente la Ville alors qu’avant il représentait juste son groupe politique. Ferait-il des confusions entre les deux ?

 

Solidarité : encore des diminutions des prestations.

« Le renouveau » n’est pas toujours assumé : il y a des changements que le maire se garde bien de revendiquer. Il commence son édito par ces mots : « Ce début d’année s’annonce bien puisque de bonnes nouvelles attendent les Arcisiens ». Or, il y en a pourtant une qu’il se garde bien d’annoncer, et pour cause… Il faut aller à la dernière page du journal pour l’apprendre : « A compter du 1er janvier 2015, les conditions d’inscriptions sur le registre des retraités du Centre Communal d’Action sociale évoluent : -les actions proposées à partir de 60 ans passent à 62 ans, -les actions proposées à partir de 65 ans passent à 67 ans ». Une fois de plus on nous parle de « nouvelles dispositions » qui « concordent avec l’évolution de notre société » pour ne pas avouer tout simplement qu’on restreint l’action sociale à Bois d’Arcy.

Le CCAS a déjà beaucoup subi depuis 10 mois (suppression de plusieurs postes dont celui de la directrice, diminution des aides sociales, diminution des aides pour l’adhésion des enfants à des associations arcisiennes et suppression  de ces aides pour les adultes…) Mais ça, ne comptez pas sur le journal … pardon, le « magazine » pour vous l’expliquer.

 

Tribune libre : journal ou magazine, rien n’a changé

Rien n’arrête le maire (qui écrit lui-même les tribunes de son groupe) dans le non-respect de la démocratie : il se permet de répondre directement à la tribune  de l’opposition dans la sienne : c’est tellement plus commode, plutôt que d’attendre le mois prochain comme c’est forcément le cas pour ses opposants ! C’est aussi une première dans le journal municipal. Mais pourquoi se gêner ? Tout le monde peut déjà constater la différence honteuse de traitement des deux tribunes, alors un peu plus ou un peu moins de mépris de l’opposition…

Donc le maire essaie de démentir nos informations sur la réunion UMP du 15 octobre dans la salle des fêtes, mais il s’y  prend bien mal et puisque les deux tribunes sont accolées, tout le monde peut constater qu’il tente piteusement d’embrouiller les esprits :

  • Personne ne prétend qu’il est anormal d’accorder des salles aux partis politiques pendant les périodes électorales : nous avons simplement rappelé que le règlement de LA salle des fêtes, qui dépend du seul Conseil Municipal et pas du maire, ne le permet pas. Par ailleurs ce n’est pas gratuit : 1000€ pour un Arcisien en semaine. Or l’UMP n’a rien versé.
  • Personne n’accuse  la « directrice de cabinet » d’avoir « une responsabilité politique »… nous avons indiqué qu’une « employée communale » faisait l’accueil lors de cette réunion. Or il est interdit à un maire d’employer du personnel communal lors de réunions électorales. Mais nous avons déjà expliqué tout cela…On verra bien ce qu’en pensera la commission électorale qui examinera les comptes du candidat Benassaya après les élections de mars prochain.

Mais cette tribune du maire est aussi l’occasion d’insulter une fois de plus ses opposants (tout en se prétendant démocrate !) : « attaques et (…) insinuations abjectes », « méthodes d’un autre âge », « opposition revancharde », « calomnie »… c’est une habitude et nous avions déjà eu droit à d’autres gentillesses  dans les précédentes  tribunes : « image agressive et revancharde », « mauvais perdants », « vengeance malsaine », « opposition brutale qui a la défaite mauvaise », « insulte grotesque à travers une prose pathétique et nauséabonde », « discours radicaux et violentes attaques », « services de la ville (…) perturbés quotidiennement par la présence insistante de l’ancien maire »…Tout cela parce que nous avons la mauvaise idée de dénoncer les mensonges et manipulations de l’équipe municipale, bref de faire notre travail normal d’opposition !

On ne peut conclure sans signaler l’autre nouveauté de cette tribune : le maire donne maintenant dans la théorie du complot, de l’ennemi caché. Il écrit que l’opposition a confié sa communication  « à un proche de l’ancien maire, qui se cache, et qui a décidé, par haine, de « pourrir » ce nouveau mandat »… !!! Tremblez Arcisiens, une menace plane sur votre ville ! Un ennemi haineux guette dans l’ombre !!!  Soyons sérieux : de quoi ou de qui se cacherait-on ? Et pourquoi ? C’est une honte d’être opposant ? La présentation de ce blog est parfaitement explicite : c’est celui d’une association Loi 1901 existant depuis 1989 (le CLG), enregistrée en Préfecture, et dont les statuts sont même déposés en Mairie. 

P. Benassaya est bien mal placé pour donner des leçons de démocratie à ses opposants : nous avons retrouvé un article fort intéressant publié en janvier 2010 dans le numéro 628 du journal de la LICRA,  Le droit de vivre. Cet article n’est pas signé par n’importe qui : c’est le Secrétaire Général de cette respectable  association, Richard Séréro, qui dénonce avec indignation les pratiques peu démocratiques de l’équipe du candidat…Benassaya, lors de la campagne pour l’élection du président de cette association. Selon M.Séréro, on n’avait jamais vu cela à la LICRA. Vous pouvez  retrouver l’intégralité de cet article (de 3 pages !) sur internet : LICRA «Le droit de vivre » n°628, pages 8,9,10. Le titre de l’article est évocateur : «ELECTION 2010. NON DECIDEMENT NON ».   cliquez ici
Vous pourrez même retrouver dans ce numéro, page 11, la profession de foi, avec photo, du candidat Benassaya. Pas de doute, c’est bien le même.

17:31 Publié dans Journal municipal

20/12/2014

Les conseils municipaux se suivent et se ressemblent.

Chaque conseil municipal réserve de nouvelles surprises. Celui du 16 décembre n’a pas dérogé à la règle :

- Tout d’abord en matière de voirie : une décision modificative au budget 2014 est proposée au vote, dans laquelle il apparait que les travaux de réfection des rues Gauguin et Toulouse-Lautrec (bande de roulement uniquement !) ont été inscrits en dépenses d’investissement (au lieu de fonctionnement) pour 170 000 €. Le problème est qu’il existe bien dans le budget fonctionnement une somme de 440 000€ pour les dépenses de ce type… mais que la somme a été déjà dépensée ! Question posée par une conseillère d’opposition : à quoi ont servi ces 440 000€ puisqu’il n’y a pas eu d’autres réfections de chaussées en 2014 (celles de la Croix-Bonnet étaient à la charge de l’AFTRP) ? Réponse de l’adjoint aux finances : « à combler des nids de poule » !!! C’est évidemment invraisemblable quand on sait qu’avec une telle somme on peut refaire une rue complète, avec enfouissement des réseaux et reprise complète des trottoirs : pour mémoire, l’équipe Vuilliet avait prévu 350 000€ en 2014 pour la seule rue Camélinat. Que cache donc une telle réponse ? Qu’a-t-on acheté pour une telle somme ? Encore des fleurs ? Réponse peut-être au moment du compte administratif 2014. En attendant, on peut juger une fois de plus de l’opacité de la gestion de la majorité actuelle et de son mépris pour l’opposition puisqu’on n’hésite même plus à dire n’importe quoi quand  une question gêne.

 - Une nouvelle surprise attend les parents dès le mois de janvier : ils vont voir s’envoler leur facture d’accueil périscolaire ! En effet, sous prétexte de rajouter deux nouvelles tranches pour le calcul du quotient familial, le maire en profite pour supprimer les forfaits qui étaient pratiqués jusque là. Selon son adjointe au scolaire, ceux qui utilisaient le moins cet accueil payaient pour ceux qui l’utilisaient le plus !!! Le résultat est épatant : les parents vont payer au réel et verront la différence le mois prochain : par exemple une famille située auparavant dans la tranche D aurait dû payer 46,54 € pour 16 jours en janvier… elle paiera 56,80 € ou 58,24  (Tranche 4 ou 5) avec la nouvelle répartition : +25%... et sans compter les mercredis ! Un beau succès. « Nous avons voulu coller aux attentes des familles. C’est une question de justice » a ajouté le maire. Ben voyons ! Il est évident que les familles attendaient qu’on augmente de 25% le prix de l’accueil périscolaire. On peut parier que le prochain journal présentera encore cette décision comme un progrès. Signalons enfin que les parents participant à la commission « réussite éducative » avaient rejeté ce projet. On n’a donc tenu aucun compte de leurs remarques.

 - Le conseil du 16 décembre s’est terminé avec un numéro de mauvaise foi comme seul le maire en est capable, mais il faut reconnaître qu’il a battu cette fois un record. Jugez-en plutôt :

L’opposition municipale a le droit de poser 3 questions diverses à chaque conseil, qu’elle doit adresser par courrier 48 heures avant la date du conseil. 3 questions ont donc été adressées au maire samedi midi, 13 décembre, par courriel.

Les voici :

1 - Des Arcisiens nous ont interrogés sur le sondage réalisé pendant les vacances de la Toussaint concernant l’avance d’1/4 d’heure de la pause méridienne dans les écoles maternelles. Nous vous demandons les résultats précis de ce sondage :

- nombre total de votes et nombre de votes pour chaque école,

- nombre de votes pour l’avance d’1/4h école par école,

- nombre de votes contre l’avance d’1/4h école par école.

 

2 - Les familles s’inquiètent du devenir de la crèche Les Oursons. Pouvez-vous nous préciser vos intentions ?

La subvention sera-t-elle reconduite en 2015 ? Pour quel montant ?

 

3 - Quel est l’état actuel des réalisations et des projets à la Croix Bonnet ?

- en ce qui concerne l’habitat : avancement des travaux et livraisons prochaines,

- en ce qui concerne les équipements : classes, équipements sportifs en lisière de forêt,

        - en ce qui concerne la zone d’activités : nouvelles installations d’entreprises.

Il faut croire que ces questions gênaient beaucoup le maire car il a refusé d’y répondreen prétextant que cela faisait en tout 9 questions ! Se rendant compte sans doute que sa réponse était grotesque et d’une mauvaise foi inqualifiable, il a ensuite affirmé que les questions n’étaient pas parvenues 48 heures avant le conseil et qu’il n’avait pas eu le temps de préparer ses réponses ! Pour lui, de samedi midi à mardi soir, cela ne fait pas 48 heures. Il a ainsi expliqué que le samedi midi il était déjà parti, que le dimanche il ne « travaillait pas » et qu’il ne lui restait que lundi et mardi pour préparer ses réponses. Conclusion : « Je vous répondrai quand vous les enverrez plus tôt, pas la veille du conseil ». Voilà : la veille de mardi, c’est samedi, et lundi+mardi ne font pas deux jours... Quand on vous dit qu’il ose tout ! Il s’est même permis d’intimer le silence à l’opposition qui protestait : « Ne m’interrompez pas quand je parle ! », alors qu’il ne cesse d’interrompre lui-même ses opposants ou de parler en même temps qu’eux pour les empêcher de s’exprimer. Un vrai démocrate, comme on peut le constater.

Finalement, il s’est contenté de répondre qu’il recevait les parents de la crèche les oursons, sans autre précision. On peut donc avoir des craintes sur la suite, surtout quand on sait qu’il tient des propos contradictoires sur ce sujet selon ses interlocuteurs.

Pour la Croix Bonnet, pas de réponse. Là encore, un tel refus ne peut que surprendre. Y a-t-il quelque chose à cacher ?

Quant au fameux sondage auprès des parents d’élèves de maternelle, le maire a donné un chiffre, un seul : 129 parents ont répondu, environ 20% selon lui (ce qui ferait donc 645 familles). Il a ajouté que c’était un taux de participation normale. C’est curieux, en novembre il avait pourtant annoncé à certains parents un chiffre de 220 votants. Une erreur ? Ou encore une fois un manque total de franchise et de transparence ?
Il y a en tous cas de quoi rire quand on se souvient que le dernier journal municipal a présenté ce sondage comme un grand succès : « très large consultation… 79% des familles approuvent la modification des horaires en maternelle ». Nous avions déjà pour notre part, sur ce blog, émis des doutes sur ce sondage dans la mesure où aucun chiffre de participation n’était donné. Nous avions raison. Faisons le calcul : il y a donc 645 familles, selon le maire, qui étaient concernées : 129 ont répondu (20% selon le maire). Si 79% de 129 ont répondu « oui » au changement proposé, cela représente 100 familles… sur 645... Ça fait tout de suite moins crédible… c’est même franchement un échec (il faut dire que lancer un sondage pendant les vacances… !) mais le journal de la ville n’est pas à ça près, et son directeur non plus… un certain  P. Benassaya.

15:54 Publié dans Conseil municipal

03/12/2014

Requête au tribunal administratif

Dans l’article « Le maire censure l’opposition et fait preuve de son sectarisme » (blog 3 octobre 2014) et dans  Bois d’Arcy l’Autre Journal n° 110 (blog 7 octobre 2014) nous avons expliqué toutes les difficultés que nous rencontrons pour faire respecter nos droits d’élus minoritaires.

Rappelons que le règlement intérieur présenté lors du conseil municipal du 23 septembre dernier restreint de façon  drastique l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale. Le texte a été adopté malgré notre intervention en conseil  demandant le respect de nos droits conformément à la loi. Nous n’avons pas été entendus et avons alors annoncé que nous n’en resterions pas là.

Nous avons donc déposé une requête auprès du tribunal administratif de Versailles le 19 novembre 2014 par laquelle nous demandons l’annulation du règlement intérieur et l’adoption d’un nouveau règlement ne portant pas illégalement atteinte aux droits d’expression des conseillers municipaux. Nous demandons notamment :

- que tout conseiller municipal puisse poser des questions orales en conseil municipal, en séance et lors du débat d’orientation budgétaire conformément à la loi,

- qu’un espace soit réservé pour l’expression des conseillers municipaux n’appartenant pas à la majorité municipale sur toutes les publications de la Ville à caractère politique y compris sur le site internet,

- que ces espaces comportent une place suffisante pour permettre l’expression des élus minoritaires, et une égalité de traitement avec la tribune de la majorité municipale (charte visuelle, taille de la police, mise en page, etc.).

Ces demandes s’appuient sur la législation en vigueur (article 2121-27-1 du Code Général des Collectivités Territoriales) et sur la jurisprudence, notamment celle du tribunal administratif de Versailles qui a jugé illégal en 2005 le fait de ne pas réserver d’espace à l’opposition sur le site internet de la ville de Versailles.

Nous avons par conséquent bon espoir d’être entendus, même si nous devons être patients car les délais de réponse peuvent être longs (plusieurs mois, voire un an). Mais nous saurons attendre pour faire respecter nos droits.

22:55 Publié dans Chronique

02/12/2014

Bois d'Arcy, l'Autre Journal n° 112

Bois d’Arcy l’Autre Journal n°112

Encore un journal municipal pour (presque) rien…

Comme nous l’avons déjà dit, la mensualisation du journal municipal est inutile (et très coûteuse) : l’actualité mensuelle pour une petite ville comme la nôtre ne suffit pas à remplir 20 pages chaque mois. Alors fatalement, à côté des informations pratiques du mois, on retrouve chaque fois les mêmes sujets....

C’est encore le cas en décembre : on nous répète que la ville va s’équiper d’une police municipale (voir plus loin), que les classes vont être dotées de tableaux numériques,  que les finances vont mal, que la ville est plus propre (???) et plus fleurie (à quel prix !), que le service emploi est ouvert depuis 3 mois (il était avant rattaché au CCAS…), sans oublier les réunions du club des entrepreneurs !!! Ce doit être très important car, chaque mois, le journal en parle… Mais qu’en sort-il de concret pour les Arcisiens ?

Mais la raison de tout cela est maintenant connue : le maire est candidat aux élections départementales de mars 2015 et les Arcisiens doivent être convaincus que tout va pour le mieux, grâce à lui, à Bois d’Arcy. Donc on mensualise le journal, on répète toujours les mêmes choses, on crée de nouveaux supports de communication avec photo du maire à quelques mois des élections… ce qui est  illégal (voir sur ce blog au 25/11/14).

Souvenons-nous pourtant de ce qu’écrivait P. Benassaya, alors dans l’opposition, dans la tribune libre du journal n°104, en janvier 2014 : « En période électorale, la communication institutionnelle est strictement encadrée. Soucieux de respecter la loi et de ne pas détourner les moyens de communication à des fins purement électorales (…) nous avons décidé de ne pas publier un message à caractère politique. C’est une question d’équité entre les candidats déclarés et de respect de toutes les opinions dans cette période sensible. » Un an plus tard, les belles déclarations sont oubliées ! Ce qui semblait sacré pour les municipales ne l’est plus pour les départementales. Quant aux tribunes libres actuelles, on sait ce qu’il en est de « l’équité » et du « respect de toutes les opinions ». Une fois de plus, il y a les paroles… et puis la réalité des actes.

Edito du maire : un bel exemple de non-respect de la démocratie locale

Une fois n’est pas coutume, l’ancienne équipe n’est pas attaquée… C’est au gouvernement que s’en prend le maire ! Il consacre une pleine page à une critique excessive et caricaturale  du projet de regroupement des intercommunalités. Si l’on peut être d’accord avec certains risques évoqués (par exemple la création d’une « super technostructure, ou la distance accrue entre population et services publics), on ne peut cependant que regretter que la présentation faite n’ait d’autre but que d’inquiéter les lecteurs en laissant planer la menace, purement spéculative, d’une augmentation des impôts ou de la perte de compétences communales. Pas un mot non plus sur les raisons de ce projet : tout simplement faire le poids face au futur « Grand-Paris »… ah mais !  c’est un projet initié par l’ancien président de la République. Alors défense de critiquer.

Mais le plus étonnant est de découvrir dans cet éditorial la phrase suivante : « le conseil municipal de Bois d’Arcy vient de voter un avis défavorable à cette proposition » (de regroupement des intercommunalités). C’est vrai, ce vote a eu lieu lors du conseil du jeudi 27 novembre, vers 21h10…mais le problème est que le journal était déjà en cours de distribution le vendredi 28. Il aurait donc été achevé, imprimé (en province) et remis au distributeur durant la nuit ? Trêve de plaisanterie : les décisions du conseil sont déjà annoncées avant même qu’elles ne soient votées ! Voilà encore une belle preuve de « respect » des règles démocratiques. Qu’en pensent les colistiers de P. Benassaya ?

Cela aurait même pu tourner au ridicule : en effet les élus majoritaires ont d’abord rejeté la délibération, car elle était mal formulée : il fallait voter « pour » le fait d’être « contre » le projet… Or ils ont voté « contre »…  Il a donc fallu voter une 2nde fois pour rétablir cette erreur.

On ne peut pas non plus passer sous silence ce qui s’est passé durant ce conseil du 27 novembre, à propos de cette délibération : Claude Vuilliet a lu une déclaration du groupe d’opposition… sous les ricanements du maire, suivi d’une partie de ses colistiers. Tout simplement parce qu’il lit ses fiches au lieu d’improviser. Où est le problème ? Quand Claude Vuilliet a conclu sa lecture en annonçant que le groupe d’opposition s’abstiendrait au moment du vote, le maire a commenté : « Tout ça pour ça ? » puis il a ajouté « Sur un projet comme ça, on est pour ou contre, on ne s’abstient pas ». De quoi se mêle-t-il ? Depuis quand un maire est-il autorisé à commenter le vote de ses opposants ? Qui parlait, il y a peu, de « respect de toutes les opinions » ? Le maire a continué ensuite sur le même ton à l’égard de son prédécesseur : « Vous êtes content ? Je vous ai donné la parole… D’ailleurs je vous la donne toutes les deux minutes ».

Il est franchement dommage que les Arcisiens ne puissent suivre le conseil en ligne, et cette disposition n’est justement pas dans les projets de « modernisation » de l’équipe actuelle. On se demande bien pourquoi.

Du nouveau ! Toujours du nouveau ! Puisqu’on vous dit que c’est nouveau !

La moindre petite nouveauté est présentée à grand fracas. Un exemple en page 11 : « Nouveaux horaires en maternelle »... « Après une très large consultation de l’ensemble des acteurs éducatifs de Bois d’Arcy, la Ville a mis en place de nouveaux horaires en maternelle depuis le 17 novembre. La pause méridienne est avancée d’un quart d’heure.»
 Evidemment, on ne rappelle pas que tout le problème vient à l’origine du refus de mettre en place les rythmes scolaires avec TAP, ce qui a conduit à proposer aux enfants une pause trop longue le midi. Devant les protestations des familles, il a fallu corriger cela.  Mais on préfère présenter cet ajustement comme une « nouveauté » et préciser en caractères gras que « 79% des familles approuvent la modification des horaires en maternelle ». Ajoutons que le « sondage » auprès des familles a été fait par internet, durant les vacances de la Toussaint ( !?!) et qu’aucun chiffre de participation n’est communiqué par le journal. C’est pourtant le minimum pour qu’un sondage soit valide, car un pourcentage ne veut strictement rien dire. Il y a fort à parier que le nombre de votants aurait été donné s’il était important.   

Par ailleurs, plusieurs articles de ce journal essayent de nous faire croire que le (re)nouveau est partout… même quand c’est faux. Quelques exemples :

- page 5, pour la voirie :
- « un grand nettoyage a été réalisé dans les quartiers cet automne » : il s’agit juste du ramassage des feuilles… comme chaque année. Avec photos à l’appui.
- « l’équipe municipale engage un grand plan pluriannuel de rénovation de nos rues » : il s’agit en fait de la poursuite du contrat d’entretien signé par Claude Vuilliet, il y a longtemps, avec l’entreprise Watelet (voir sur ce blog à la date du 25/11). Remarquez que tout est « GRAND » dans ces annonces, même si les chiffres annoncés sont… petits : 600 mètres de « couche de roulement » cette année pour 170 000 €, et la rue d’Arcy (qui fait 350 mètres environ) au « second semestre 2015 ». A ce rythme,  le « grand plan » va prendre quelques dizaines d’années. Rappelons que la réfection de la rue Camélinat avait été prévue en 2014 par l’ancienne équipe pour 350 000 €… et a été annulée par le maire actuel.

- page 11, pour les  « nouveaux tableaux numériques à Vigée-Lebrun »
L’article affirme que « toutes les classes sont maintenant équipées en numérique ». Il suffit de le lire en entier pour découvrir que les 4 tableaux numériques ne sont pas encore installés mais arriveront « en décembre »… Il faut donc s’attendre à un nouvel article en janvier ! Par ailleurs le journal ne s’embarrasse pas avec l’exactitude : le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques, le CANOPE, devient ici « l’établissement Canopée » et le cycle 3 (CE2, CM1, CM2) est devenu « cycle 2 ». On voit avec quel sérieux tout cela est relu ! Mais l’important pour le maire, directeur de la publication et seul responsable de la communication de la Ville, c’est qu’on comprenne bien qu’avec lui, tout est simple : les écoles reçoivent des VNI, des boitiers numériques, les élèves prennent enfin conscience de leurs “lacunes” et les enseignants sont parfaitement formés ! Bref on n’attendait que lui pour combattre l’échec scolaire !

- page 8, pour le marché couvert :
« L’équipe municipale accompagne les commerçants déjà présents et dynamise le lieu en le rendant plus attractif »… Et qu’apprend-on dans l’article ? Que le marché se tient le mercredi et le samedi matin… ça c’est un scoop ! Que « l’équipe municipale est à l’écoute des marchands pour recueillir leurs besoins ». Mais encore ? « Des axes d’amélioration ont déjà été mis en place pour embellir le bâtiment ». Des axes d’amélioration ? Qu’est-ce que c’est ? Et lesquels ? « Unmarchecouvert.jpg effort de nettoyage et de fleurissement est déjà engagé pour rendre notre marché couvert plus joli et plus attractif », déclare l’adjoint en charge du développement économique… Effectivement, des fleurs ont été placées sur le bâtiment. Si vous ne les avez pas vues, les voici en photo : jugez par vous-mêmes.
Autre grande nouveauté : « la Ville a également décidé d’accompagner les commerçants dans des animations régulières. Les premières se dérouleront dès le mois de décembre ». Cela tombe bien, c’est  pour Noël, et ces animations ont lieu chaque année. La communication, c’est tout un métier !
Mais ce n’est pas tout ! « Des travaux de peinture » sont prévus « dans les semaines à venir ». Pourquoi ne pas préciser ? S’agit-il de la façade ? Lors du conseil du 27 novembre, suite à une question de l’opposition sur la suppression des panneaux d’information situés devant le marché (voir blog, 25/11), le maire a prétendu qu’ils avaient été retirés en raison des travaux prévus au marché, notamment sur le petit muret qui le clôture. Pourquoi les avoir retirés si tôt puisque les travaux n’auront lieu que « dans les semaines à venir » ? Pourquoi le journal n’en parle-t-il pas ? Le maire a affirmé en conseil que les panneaux seront remis… mais « peut-être pas à la même place »… On n’en sait pas plus, mais on veut bien parier que ce ne sera pas avant les élections départementales.

La police municipale : 3ème édition

C’est en effet la 3ème fois (n°107, 108 et 112) que le journal annonce la création de la police municipale… sans rien de bien nouveau pour l’instant (à part que les contraventions seront mises après un avertissement… au lieu de deux auparavant).

Dans le n° 108, on promettait pourtant l’arrivée d’un brigadier-chef fin septembre ainsi que 5 nouvelles caméras avant la fin de l’année. Aujourd’hui, sous le titre « Démocratie locale » (???) le journal n°112 annonce en page 6 : « La police municipale s’installe à Bois d’Arcy »… Alors c’est fait ? Euh non, pas exactement. En fait « la municipalité débute le déploiement progressif d’une police de proximité dès la fin de cette année ». Autrement dit elle va tenter d’essayer de faire en sorte de réussir peut-être éventuellement… Plus sérieusement, qu’a donc fait le maire à ce jour avec les 50 000€ prévus au budget ? Il a créé un « poste d’assistante de police municipale chargée de l’accueil et de la gestion administrative (par redéploiement des effectifs communaux) » : comprenez que l’employée municipale qui était chargée du prêt de salles aux associations a changé de service. Ensuite le maire a décidé « l’intégration des trois agents de sécurité de la voie publique (ASVP) ». On voit mal ce que cela va changer puisqu’ils sont à ce poste de sécurité depuis plusieurs années. Ensuite le fameux brigadier-chef « sera recruté au premier trimestre 2015 », ce qui laisse encore le temps de faire deux ou trois articles puis d’annoncer enfin son arrivée… juste au moment des élections départementales ? Enfin « à terme, 3 autres policiers municipaux viendront renforcer la brigade ». Que de beaux reportages en perspective ! Mais si vous êtes impatients, vous pouvez déjà questionner la police municipale, même si elle n’existe pas encore : le journal communique une adresse courriel. Réponse espérée courant 2015, sans doute.

En ce qui concerne les caméras, c’est encore plus difficile à suivre ! Dans le journal de juillet, on pouvait lire : « D’ici 2015, 5 nouvelles caméras seront installées ». On pouvait y croire puisqu’elles sont financées par Versailles Grand Parc et, de plus, leur emplacement avait déjà été fixé par l’ancienne équipe (avec délibération votée en conseil). Elles s’ajoutaient ainsi aux quatre caméras installées précédemment, ce qui portait le nombre à 9.

Mais aujourd’hui, toujours rien. Au lieu de cela, l’adjoint chargé de la sécurité déclare : « Notre objectif est de multiplier par trois le nombre de caméras durant l’année 2015 ». 3 fois 4 ? ou 3 fois 9 ? En fait on comprend en lisant l’article qu’il n’y en a toujours que 4 installées. Que deviennent les 5 autres ? et qu’en est-il des 3 suivantes (si l’on compte bien…) pour arriver donc à 12 ? Finalement on ne multiplie pas par 3 le nombre de caméras, on en ajoute 3 au nombre de 9 fixé depuis fort longtemps par Claude Vuilliet et son équipe. Quand on vous dit que tout est bon pour manipuler les chiffres !

Mais ça se complique encore dans la suite de l’article : « Sept nouveaux emplacements sont actuellement en cours d’étude (…) D’autres sont déjà envisagés ». N’en jetez plus, on n’arrive plus à compter ! Mais on a bien compris ce qu’il fallait comprendre : la suite au prochain numéro.

Finances locales : c’est toujours la faute des autres !

Dans les deux derniers numéros du journal, l’adjoint aux finances propose une « nouvelle » rubrique, présentée comme « la question du mois » et intitulée « Le saviez vous ? ». Dans le n°111, cet adjoint expliquait brièvement ce qu’est le FPIC (Fonds de Péréquation Intercommunale), mais c’était juste pour signaler que la dotation demandée à Bois d’Arcy par VGP allait passer de 140 000 à 210 000€ en 2015. Dans le dernier numéro, il nous présente la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) versée par l’Etat aux collectivités locales, mais c’est encore une fois pour  signaler que cette dotation est « en chute libre » et que Bois d’Arcy a reçu 2 211 000€ en 2014 au lieu de 2 380 000 € en 2013. Il sait même déjà que la Ville recevra  moins « en 2015 et les années suivantes ». Conclusion : la « question du mois » n’est qu’un prétexte pour reporter sur d’autres la responsabilité de futures augmentations d’impôts.

A ce sujet, nous sommes sûrs que beaucoup d’Arcisiens aimeraient eux aussi poser une « question du mois » à l’adjoint aux finances. Par exemple : « Qu’est-ce que le taux d’abattement général de la taxe d’habitation ? ». Réponse : « C’est le taux d’abattement que nous venons de réduire (de 15 à 5%), ce qui aura pour conséquence d’augmenter les impôts des Arcisiens de 120 euros en octobre 2015. »

Dans un autre genre, on continue de pratiquer la désinformation pour justifier ces futures hausses d’impôt. Ainsi, en page 11, un encadré indique en gros caractères « Le coût de la réforme des rythmes scolaires », à savoir 113 000 € pour notre commune. Mais curieusement on ne dit pas un mot des dotations de l’Etat qui représentent environ 50 € par élève chaque année (au moins jusqu’en 2016). A Bois d’Arcy, il y a 1649 élèves (source : journal n°109), ce qui doit donc représenter une recette annuelle de 82 450€…C’est curieux comme on oublie de donner des informations importantes dans le journal de la ville.

Tribune libre… de trafiquer des citations

Il est inutile de rappeler encore une fois le manque d’équité dans la présentation et le nombre de signes des tribunes libres. Chacun peut le constater par lui-même et avoir ainsi confirmation du mépris du maire actuel pour son opposition. De même, les informations que nous apportons, par ce blog ou au moyen de tracts, sont systématiquement assimilées à des dénigrements. « Quelle triste vision de la démocratie ! » conclut le maire dans sa tribune, comme s’il était bien placé pour donner des leçons dans ce domaine (ce blog est là pour témoigner du contraire).

Mais la nouveauté cette fois est qu’il est allé rechercher une tribune libre de janvier 2009 dans laquelle il aurait déjà averti l’équipe Vuilliet des prétendues difficultés financières que la ville est censée traverser aujourd’hui (il n’était pas encore conseiller municipal à l’époque !). Quand on reprend cette tribune de janvier 2009, on s’aperçoit que le texte original a été coupé en son milieu et modifié, sans que cela soit signalé dans la tribune d’aujourd’hui (ce qui est pour le moins une pratique malhonnête).

Voici le passage complet (en gras, les mots coupés) : « En ce début d’année, nous incitons fortement l’équipe municipale à prendre de bonnes résolutions de gestion et à faire attention aux finances préoccupantes de notre ville. La tentation est grande pour M. Vuilliet d’augmenter fortement les taxes communales en 2009. Il a déjà commencé à pointer du doigt comme bouc émissaire la crise (pourtant récente) ou le Conseil Général (pourtant parmi les 1ers financeurs de la Ville : salle des fêtes, COSEC, logements sociaux). Alors que ce sont les choix politiques et la gestion de l’équipe dirigeante depuis des années qui risquent d’amener notre commune dans une tourmente financière dont nous paierons tous les conséquences. »    On comprend les raisons de cette coupe et des modifications du texte : d’abord les impôts n’ont pas du tout augmenté en 2009, et il n’y a jamais eu d’attaques contre le Conseil Général… quant à la crise « récente » on sait ce qu’il en est aujourd’hui. Au fait, cette méthode qui consiste à chercher des « boucs émissaires », ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?

20:26 Publié dans Journal municipal

25/11/2014

Ça se passe comme ça à Bois d'Arcy... suite mais pas fin

Il aura fallu deux courriers de Claude Vuilliet (dont un recommandé avec accusé de réception) pour que le maire se décide enfin à répondre à ses questions sur la réunion de l’UMP dans la salle des fêtes le 15 octobre dernier (voir sur ce blog en date du 24/10).

N’allez pas croire qu’il réponde de bonne grâce aux questions de l’opposition… Voilà comment il présente la chose : « Je n’ai pas pour habitude de répondre à vos injonctions comminatoires, mais votre acharnement (plusieurs courriers) m’oblige, à titre exceptionnel, à vous adresser les éléments suivants… ».  Tout est dit sur le respect de la démocratie locale !

Dans cette lettre du 6 novembre (reçue le 14), le maire de Bois d’Arcy écrit : « Je vous confirme, en effet, que la salle des fêtes a bien été mise à disposition de l’UMP78 dans le cadre de la campagne des élections départementales ». Nous avons donc confirmation des points suivants :

·    - Le maire a bien accordé la salle des fêtes à un parti politique, ce qui n’est pas autorisé par le règlement de prêt de cette salle. Il précise d’ailleurs : « J’autorise désormais le prêt de la salle des fêtes ». Problème : cette autorisation ne lui appartient pas, elle dépend du vote du conseil, seul habilité à modifier les conditions de prêt des salles. Le maire semble croire qu’il peut s’en passer… Qu’en pensent ses colistiers ?

·   - L’UMP n’a rien payé pour occuper cette salle. Un simple Arcisien aurait dû débourser, en semaine, 1000 euros pour l’obtenir. Le Maire vient donc de faire un beau cadeau à son parti politique, et il prive la Ville, par la même occasion, d’une recette de 1000 euros… Qui, pourtant, ne cesse de répéter que nos finances vont mal ? Mais le maire pense avoir réponse à tout : il affirme qu’il va ainsi « encore plus loin dans la liberté d’expression démocratique ». Il faut oser… mais on savait déjà qu’il ose tout.

Quant à la présence de la directrice de la communication à l’accueil ce soir-là, le Maire se défend ainsi : « Les agents ont le droit, en démocratie, à une liberté d’opinion et d’expression en dehors de leur temps de travail ». C’est tout à fait vrai, on en convient parfaitement… mais il ne s’agit pas de cela ici. Libre à cette personne, effectivement, d’assister à toute réunion politique en dehors de ses heures de travail… malheureusement nous avons des témoins et des photos pour affirmer qu’elle n’assiste pas à la réunion mais qu’elle reste à l’accueil, devant le vestiaire.

Au-delà du non-respect des règles, le problème posé ici est plus lourd de conséquences qu’il n’y paraît. En effet, le maire reconnait que cette réunion a eu lieu dans le cadre de « la campagne des élections départementales ». Or, depuis le 20 novembre, il est le candidat désigné par l’UMP sur notre canton. Il a donc déjà bénéficié du prêt gratuit (par lui-même) d’une salle qui n’est pas prévue pour des réunions politiques, et de la présence de personnel communal pour accueillir les participants, ce que la loi interdit.

08:31 Publié dans Chronique