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05/02/2015

Bois d'Arcy L'Autre magazine n° 2

Bois d’Arcy le magazine n°2 : toujours plus loin dans le mensonge

Le nouveau magazine de février aborde les mêmes sujets que les  numéros précédents : encore une louche sur le numérique, sur les pots de fleurs,  sur la « modernisation » de la ville; encore une pincée de police municipale (on est prié de ne pas rire…) et de camions de restauration rapide ; encore plus de louanges sur l’équipe actuelle (oui, c’est possible…) et toujours plus de critiques sur l’équipe précédente (c’est également possible…). Et bien entendu encore et toujours des mensonges, c’est même la marque de fabrique de ce journal. Cette fois, il s’est encore surpassé avec un article scandaleux sur  la ferme Sainte-Marie (voir ci-dessous).

Décidément l’imagination n’est pas au pouvoir à Bois d’Arcy : non seulement on ne sait pas avec quoi remplir le journal, mais en plus on n’a qu’une ambition : faire la promotion du maire (qui est le directeur de la publication). Et quand on sait qu’il est candidat aux prochaines élections départementales… Mais les Arcisiens ne sont pas aveugles  ni dupes : ils sont parfaitement lucides quant à cette entreprise permanente de marketing, à ce matraquage pesant de messages et de photos (encore 8 fois celle du maire, 9 si on compte celle de la couverture) qui envahissent même les rues de notre ville (voir plus loin).

Tout cela est d’autant plus choquant qu’il y a au moins un sujet que le journal n’a jamais abordé : l’ouverture du nouveau Centre Technique Municipal. Depuis octobre, les services techniques de la Ville ont emménagé dans ce nouvel espace flambant neuf, moderne et fonctionnel. Il y a pourtant de quoi faire un bel article avec beaucoup de photos…. Les Arcisiens aimeraient certainement voir à quoi ressemble cet équipement communal. Mais non, pas une ligne, pas une photo, encore moins une quelconque inauguration, comme c’est de tradition quand on réceptionne un nouvel équipement.  Vous l’avez compris, si le journal pratique une telle omerta sur le CTM, c’est parce qu’on le doit à Claude Vuilliet et à son équipe. Il est bien entendu hors de question de leur reconnaître le moindre mérite.

Comme chaque mois, nous vous proposons un tour d’horizon des aberrations de ce nouveau magazine, au risque de nous répéter…forcément !

 

Dernière minute (page 3) : ça commence fort !

Un encadré martial nous apprend ceci : « Grâce à la détermination de Bois d’Arcy, de Versailles Grand-Parc et de ses communes membres, le projet d’intercommunalité de 800 000 habitants ne verra pas le jour ». Rendez-vous compte : c’est Bois d’Arcy, en tête, qui a réussi à faire échouer le projet préfectoral de réunion de 4 intercommunalités ! Derrière Bois d’Arcy, le magazine cite quand même   Versailles Grand-parc et ses 17 autres communes (dont de petites bourgades comme Versailles, Le Chesnay ou encore Viroflay… des rigolos à côté de Bois d’Arcy). Bois d’Arcy c’est donc encore mieux que le village gaulois. Quelle chance ont les Arcisiens d’avoir un maire qui, sans potion magique, réussit un tel tour de force ! Ce n’est pas sous Vuilliet qu’on aurait vu cela !

Non, sous Vuilliet on aurait simplement exposé les faits, sans chercher à se faire passer pour plus musclé qu’on ne l’est : le 22 janvier dernier, la Commission Régionale de la Coopération Intercommunale (CRCI) a rejeté le projet de création d’une intercommunalité de 800 000 habitants (69 voix et deux abstentions), grâce  à un amendement déposé par les  4 Présidents des 4  Communautés d’Agglomérations concernées : Versailles Grand-Parc ,  Saint-Quentin en Yvelines (CASQY), le Plateau de Saclay (CAPS) et Europ’ Essonne, ce qui représente 50 communes au total et 800 000 habitants, excusez du peu.  Que  pèse la « détermination » de Bois d’Arcy dans tout cela ?

Décidément on n’a pas peur du ridicule à la Direction du magazine municipal.

 

Edito du maire : du vent, toujours du vent !

Particulièrement inspiré, le maire nous gratifie de quelques déclarations amusantes dont il a le secret :

  • A propos des attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier : « Les élus ont souhaité affirmer leur volonté de combattre toute forme de fanatisme et de terrorisme ». C’est très  bien, on ne peut qu’être d’accord, mais comment vont-ils « combattre » ?
    Réponse : « Aussi, avec courage et détermination, ils ont décidé de poursuivre les projets en cours au service de tous les Arcisiens ».  Ah bon ? C’est tout ? Cela va suffire ? Et quels projets ? L’obtention d’une première fleur au concours des villes fleuries, annoncée comme une priorité lors de la cérémonie des vœux ?  On compte donc montrer sa « détermination » contre « fanatisme et terrorisme » avec la pose de nouveaux arbustes en tire-bouchon ?  Sur un sujet aussi grave, on aurait pu espérer un autre niveau d’intervention de la part du maire de la commune. Pour lutter contre le fanatisme, il faut favoriser la culture (on sait ce qu’il en est à Bois d’Arcy) et l’éducation, c’est-à dire la transmission de valeurs, du maître à l’élève, ce qui ne passe pas par la seule utilisation de tableaux numériques.
  • « Avec l’arrivée prochaine de notre futur brigadier-chef, la Police Municipale sera une réalité à Bois d’Arcy ». Pas de journal sans l’annonce de la création de la police municipale !  C’était pourtant déjà présenté comme fait dans le journal de décembre (titre page 6 : « La police municipale s’installe à Bois d’Arcy »).
    Mais non, ça devient un gag : la date d’arrivée est « prochaine » donc elle n’est pas connue… il s’agit d’un « futur »  brigadier-chef, donc  il n’a toujours pas été recruté ni même auditionné… Remarquez enfin l’emploi du futur : « la police municipale sera une réalité »… Eh oui ! C’est le maire lui-même qui le reconnait : pour l’instant ce n’est pas une réalité
    Mais au fait, on avait cru comprendre pendant la campagne des municipales que la ville était en danger, que les chiffres d’insécurité étaient alarmants… Comment se fait-il qu’un an plus tard rien n’ait été fait ? Il n’y avait pas urgence alors ? Et qu’on ne vienne pas prétendre que le budget de la ville ne permettait pas cette embauche du brigadier-chef : en juin dernier, le maire a embauché une de ses connaissances sur un poste inutile (une compétence intercommunale), et pour un coût de plus de 50 000 € par an pour la ville (salaire + charges). A ce prix, on aurait pu obtenir un brigadier-chef, non ? et même plus…
  • « Grâce à un état d’esprit nouveau et en appliquant des méthodes de travail plus modernes, nous allons pouvoir offrir aux Arcisiens des services de qualité mais aussi renouvelés ».  Du nouveau, encore et toujours du nouveau !  Quelles sont les caractéristiques de cet « état d’esprit nouveau » ?  De ces « méthodes de travail plus modernes » ? Ça marche comment ? De quels  services « renouvelés » s’agit-il ? S’ils sont « renouvelés » c’est qu’ils existaient déjà, non ? Bref, pourrait-on avoir des exemples concrets et non du verbiage ?
  • Sous le titre « Pas d’augmentation d’impôts » cette déclaration : « Grâce à des choix courageux, nos actions seront réalisées sans augmenter les taux d’imposition en 2015 ». La bonne blague ! Il est bien possible que les taux 2015 restent les mêmes, on ne le saura que lors du vote du budget en mars prochain, mais l’augmentation des impôts aura quand même lieu. Nous l’avons déjà révélé sur ce blog : à l’automne dernier, le maire a baissé de 15 à 5% un abattement général sur le montant de la taxe d’habitation, ce qu’il appelle « réduction d’un avantage fiscal ».... Résultat : +120€ de plus pour tout le monde en 2015. Attendons les feuilles d’impôts en septembre et on en reparlera…
  • L’éditorial se termine par cette forte déclaration «  Nous ne manquerons pas d’imagination pour faire évoluer nos projets ». Lesquels ? On l’ignore. Voilà encore un bel exemple de verbiage qui ne coûte pas grand-chose et qui relève juste de l’incantation. Si l’imagination est à la hauteur de celle qui a présidé à la « création » du nouveau logo de la ville, on peut s’interroger !

 

Les vœux du maire (page 4) : du marketing, toujours du marketing.

Nous avons déjà abordé ce sujet récemment (voir article du 23 janvier), nous ne reviendrons pas sur le cirque promotionnel organisé à cette occasion malgré le contexte national. Remarquons simplement que le magazine n’évoque bien entendu à aucun moment les attaques à l’égard de Claude Vuilliet, présent sur la scène de la Grange afin de faire croire aux lecteurs que le maire avait respecté ce soir-là l’unité nationale durant cette période de deuil.

Pour justifier le maintien de la cérémonie deux heures après la fin dramatique de la prise d’otages de la Porte de Vincennes, le journal écrit ceci : « Le maire et les élus ont ainsi souhaité afficher leur détermination face au terrorisme et continuer à vivre normalement ».  Effectivement, vu le show présenté aux invités, ces derniers ne risquaient pas de confondre la soirée avec un moment de recueillement. De là à y voir de la « détermination », il y a une grande marge… Remarquez que c’est la 3ème fois en 2 pages que le mot « détermination » apparait ! S’agit-il de la méthode Coué ?

 Le ridicule est encore une fois atteint quand le journal évoque les vidéos de « micros-trottoirs permettant aux Arcisiens de poser des questions au maire qui a répondu en toute transparence sur des sujets comme la sécurité, l’urbanisme et l’école ». On veut nous faire croire que tout cela était spontané alors que les réponses aux questions des Arcisiens  figurent dans le texte que le maire a lu ce soir-là.  Il est amusant de noter que le journal croit nécessaire d’insister sur la « transparence » des réponses du maire : pourquoi, cela ne va pas de soi ? Il est donc capable d’opacité sur des sujets comme la sécurité, l’urbanisme et l’école ? Les lecteurs de ce blog connaissent la réponse !

Comme nous l’avons déjà indiqué, il n’a été fait aucune mention de la livraison du centre technique municipal en octobre 2014. Quant au gymnase de la Tremblaye, dont la livraison est pourtant prévue cette année, pas un mot non plus puisque c’est encore une réalisation  de l’équipe précédente. C’est curieux, aucun Arcisien n’a posé de questions sur ces deux sujets dans les vidéos de micros-trottoirs. Tout cela a pourtant été préparé en « toute transparence », non ?

Parmi les réalisations de 2014, on remarque encore une fois la même affirmation mensongère sur la politique culturelle de la ville (il n’y en a plus !) : « redéfinition de l’offre culturelle désormais plus populaire et plus accessible ». Parler de « redéfinition » alors qu’on a juste fait des coupes à la hache dans le budget de ce secteur, avec pour conséquence la suppression de  nombreux spectacles et ateliers, c’est bien se moquer du monde.
 C’est aussi prendre les  spectateurs arcisiens pour des imbéciles que de leur dire que les spectacles proposés par l’ancienne équipe étaient  moins « populaires et accessibles ». Rappelons quand même au maire actuel - ou plutôt apprenons-lui - qu’entre 1995 et 2014, Bois d’Arcy a accueilli un certain nombre d’artistes, comédiens,  cinéastes ou écrivains. Parmi eux : Maxime Le Forestier (2 fois), Georges Moustaki, Claude Nougaro, Robert Charlebois, Graeme Allwright, Michel Fugain, Alain Chamfort, Yves Duteil, Lio,  Guy Béart, Marie-Paule Belle, Juliette, Jacques Higelin (2 fois), Charlélie Couture (2 fois), Maurane, Michael Jones, Pierre Perret, Le Grand Orchestre du Splendid, Guy Bedos, Michel Boujenah, Pierre Richard, Didier Gustin, Marc Jolivet (2 fois), Sylvie Joly, les Frères Taloche, le Golden Gate Quartet (2 fois), Guy Marchand, Dee Dee Bridgewater (avec Fontenay), Murray Head,  Les Wriggles, Jean-Luc Lemoine, Renan Luce, Louis Chedid, Luce, Joël Favreau, Jacques Weber, Jean Piat, Francis Huster, Charles Berling, Richard Bohringer, Patrick Chesnais, Antoine De Caunes, Costa-Gavras (2 fois), Julie Gavras, Bertrand Tavernier, Jean-Michel Ribes, Volker Schlöndorff, Anna Gavalda, Pef, Jean-Bernard Pouy, Thierry Jonquet, Michel Tournier (entretien filmé à son domicile), et la liste est encore longue…

Quant aux objectifs 2015 repris par le journal, on retrouve en tête la volonté de recevoir une fleur au concours des villes fleuries. Pour le reste, c’est la chanson habituelle. Les Arcisiens sont donc rassurés : les ambitions de maire sont à la mesure de leurs attentes, sans aucun doute.

Terminons par cette belle déclaration du maire, censée résumer la politique de l’équipe majoritaire : « Nous sommes arrivés aux responsabilités avec l’énergie du renouveau ». On commence à connaître le refrain : tout est nouveau depuis 10 mois à Bois d’Arcy, on nous le répète sans cesse. Or figurez-vous que pendant son discours, le maire a cité Machiavel (1469-1527), ce « penseur » de la Renaissance dont l’œuvre a pour but d’enseigner à ceux qui ont le pouvoir les façons de le conserver par tous les moyens, le plus souvent au mépris du peuple. Voici une analyse fort intéressante de Machiavel : « Quiconque s’empare d’une ville ou d’un Etat n’a qu’un moyen de s’y maintenir, surtout si son pouvoir n’y est que faiblement assis, et s’il n’entend pas se conformer aux coutumes d’une royauté ni d’une république. Il consiste, puisqu’il est prince nouveau, à établir toutes choses nouvelles comme lui ; ainsi nouvelles magistratures, nouveaux noms, autorités nouvelles, hommes nouveaux ».  Toute ressemblance avec des élus d’aujourd’hui…

 

Le prix de l’eau : deuxième édition !

Dans le journal de janvier, un tableau incompréhensible (une facture de  Véolia, l’ancien fournisseur d’eau et non du nouveau) était censé nous convaincre que la facture d’eau allait baisser de 40%. Le magazine revient sur ce point en février (ce qui lui permet d’asséner une nouvelle fois la bonne nouvelle aux Arcisiens) avec  des chiffres différents. Rien de grave, en soi, tout le monde peut se tromper, mais le problème est que la rédaction du journal préfère jouer l’embrouille plutôt que de dire la vérité. Donc on fait semblant de reproduire le tableau publié en janvier en le rendant flou,  et de faire un zoom qui annonce des chiffres… qui n’étaient pas sur le tableau.

Voici ce que ça donne : ci-dessous les deux tableaux figurant dans les magazines de janvier et février 2015.

 

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eau_2.jpg

 

 

Evidemment le journal continue de prétendre que cette baisse est le fruit des négociations du maire actuel avec la SMGSEVESC, ce qui est faux : c’est à Versailles Grand-Parc que l’on doit cette baisse, programmée depuis plusieurs années (il fallait attendre que prennent fin les contrats liant certaines villes comme Bois d’Arcy avec d’autres fournisseurs d’eau).  Le maire de Bois d’Arcy ne manque jamais une occasion de se présenter comme « Vice-Président de Versailles Grand-Parc «  (ils sont 14…), mais il ne veut jamais reconnaître ce que la ville doit à l’intercommunalité.

Il n’a malheureusement pas de chance car au moment même où le journal est distribué, les Arcisiens reçoivent un courrier de la SGMSEVESC qui est sans ambiguïté :

 

sevesc.jpg

 

 Merci à la SGMSEVESC pour ces informations que le journal ne donne pas.  On apprend d’ailleurs dans ce même courrier que nous recevrons une première facture « entre avril et juin 2015 », avec cette mention : « le prix du service vous sera précisé ». Par prudence, attendons cette facture pour connaître  le montant de notre économie. On comprend pourquoi le maire de Bois d’Arcy ne pouvait pas attendre jusqu’en avril et a préféré publier une facture de Véolia dès maintenant : en avril, les élections départementales seront passées.

 

La question du mois (page 7) que personne n’a posée à l’adjoint aux finances.

C’est d’actualité, cet adjoint nous apprend que la baisse de la facture d’eau va faire économiser près de 18 000 €  à la ville.  « Un gain non négligeable à l’heure où les finances locales sont limitées », précise-t-il.

Il ne faut pas se moquer du monde, une fois de plus : sans revenir sur les salaires très confortables des « connaissances »  embauchées depuis juin,  tous les Arcisiens voient bien les sommes démesurées qui sont dépensées pour la communication du maire. Dans ce domaine là, pas d’économies : on voit ainsi actuellement « fleurir » partout en ville des affiches annonçant que « Bois d’Arcy fait entrer ses écoles dans l’ère du numérique » (ce qui est faux, voir plus loin). Cette affiche figure aussi en dernière page du magazine de février.  Or c’est la première fois que la ville utilise les panneaux d’informations pour  autre chose que l’annonce d’un spectacle ou d’une cérémonie. Depuis quand fait-on la publicité d’une simple « orientation » de la politique de l’équipe majoritaire ? A quel prix ?  Les élections départementales, pour lesquelles le maire est candidat,  justifieraient-elles ce choix ?

Cette même affiche a été reproduite sous forme de bâche (quel prix, M. L’adjoint aux finances ?)  de 2 m de haut, que l’on peut retrouver en photo dans le journal page 13. Tout ça pour marteler une inexactitude, et le mot est faible.

affiche_Ben.jpgAjoutons que l’affiche « Allô M. le Maire », avec photo, est d’habitude placardée 15 jours avant la date du rendez-vous. Celle du jeudi 26 février est déjà dans tous les panneaux de la ville depuis le mercredi 28 janvier. Sur la photo ci-contre elle côtoie les annonces des spectacles programmés fin janvier. C’est un hasard ? Les élections départementales de mars justifieraient-elles cette « nouveauté » ? Le maire n’a-t-il pas trouvé là une occasion de montrer sa photo en continu jusqu’au jour de l’élection, aux frais des Arcisiens ?  Voilà des questions « du mois » qu’on aimerait bien que l’adjoint aux finances se pose. Mais on peut toujours attendre.

 

 

Le numérique dans les écoles : encore de la désinformation

On sait que l’équipe actuelle a fait de la numérisation complète des salles de classe une de ses priorités.  C’est son droit légitime et nous ne reviendrons pas dessus. Mais prétendre que c’est aujourd’hui que « Bois d’Arcy fait entrer ses écoles dans l’ère du numérique », c’est un mensonge. Encore une fois pourquoi ne pas simplement dire la vérité ? Pourquoi ne pas reconnaître ce qu’ont fait les prédécesseurs ? Pourquoi vouloir faire croire aux Arcisiens, qui ont quand même de la mémoire, que rien ne s’est fait avant le maire actuel ? La réponse est donnée par Machiavel (voir ci-dessus) !

Plutôt que de rappeler ce qui a été fait depuis 2010 à Bois d’Arcy dans le domaine du numérique, nous reproduisons  ci-dessous un article de Bois d’Arcy Le Journal n°97 de septembre 2012, page 8, dans lequel il est rappelé, entre autres, que le premier TNI a été installé à l’école Mistral en 2010.

tableaux_numeriques_2012.pdf

 Rappelons, pour conclure, ce qu’a été la politique de l’équipe Vuilliet en matière de numérique dans les écoles : chaque TNI acheté l’a été en concertation avec lesaffiche_numerique.jpg enseignants et à leur demande, car ce sont eux qui restent maîtres de leur pédagogie. Par ailleurs, personne n’a jamais douté que le numérique était un outil qui pouvait rendre de grands services pour faire travailler les élèves. Mais n’oublions pas que cela reste un outil,  que rien ne remplace le lien entre l’adulte et l’enfant et qu’aucune innovation technologique ne dispensera l’élève d’apprendre ses leçons et de réfléchir par lui-même. L’épanouissement passe par d’autres vecteurs que les écrans. Que doit-on penser d’ailleurs de cette affiche que la ville a placardée partout, qui montre un jeune garçon ébloui, entièrement cerné par de nombreux écrans, sans autre perspective que ces écrans ? Est-ce vraiment une image positive ?

 

La ferme Sainte-Marie : toujours plus loin, toujours plus faux !

Nous l’avons dit en introduction : cet article est tout simplement honteux. Il faut vraiment ne reculer devant aucune malhonnêteté intellectuelle pour écrire de tels mensonges. Jugez plutôt :

Tout d’abord le magazine s’est contenté de « pomper » un article paru dans Bois d’Arcy Le Journal n°91 de septembre 2011, pages 6 et 7.  Même l’illustration a été reprise ! Il suffit de comparer les deux articles pour s’en rendre compte. Nous reproduisons,  en PDF, l’article de 2011, vous pourrez juger par vous-mêmes.

  ferme_Ste_Marie_2011.pdf

Tout cela ne serait pas trop grave s’il n’y avait la suite : le magazine d’aujourd’hui prétend que  Claude Vuilliet est responsable de l’état de « vétusté avancée »  de la ferme, propriété de la Ville depuis 2004, mais « laissée à l’abandon depuis plusieurs années ». Plus loin, on ajoute : « comme pour la maison du 2 rue Danton, » ( ???) « si les bâtiments avaient été entretenus, ils ne seraient pas dans un tel état de délabrement ». Il s’agit de la maison de 1760 léguée à la ville en 2009 mais qui n’en est devenue sa propriété qu’en 2013 (voir ce blog en date du 5 janvier 2015), dont nous parlons d’ailleurs dans notre tribune libre de février (on comprend maintenant les raisons de ces attaques mensongères). Bref, on veut faire croire que Claude Vuilliet n’a pas entretenu le patrimoine de la ville alors que tout le monde peut voir ce qui a été fait à la ferme de la Tremblaye, pour les écoles ou pour l’entretien de l’église.

Or le magazine ment ouvertement : la ferme Sainte–Marie n’a jamais été laissée àcalendrier_ferme_ste_marie.jpg l’abandon depuis 2004, date de l’acquisition par la ville, pour la bonne raison que la Ville l’a cédée en 2005 à l’aménageur de la Croix Bonnet (l’AFTRP) contre la reconstruction du centre équestre (terminée fin 2009) et la réalisation d’un « programme de réhabilitation  de la ferme et de construction de logements mixés ». Cette information figure dans le journal de septembre 2011, mais le magazine d’aujourd’hui, qui l’a pourtant recopié, n’en fait pas état. Il s’arrête en 2004, comme c’est curieux, alors que le tableau figurant page 7 va jusqu’en 2013 ! 

On voit donc bien que le maire de Bois d’Arcy, qui était conseiller municipal d’opposition depuis fin 2009 et qui connait parfaitement toute l’affaire, n’hésite pas à faire imprimer des mensonges. Il n’hésite pas non plus à se donner un rôle de défenseur du patrimoine, totalement imaginaire, à l’époque où il était dans l’opposition.  Encore aujourd’hui on peut douter de son intérêt pour le patrimoine de la ville puisqu’ il a décidé de vendre la maison de 1760 située 1 place Danton (et non au « 2 rue Danton » comme l’écrit le magazine, décidément pas une approximation près).

Mais les mensonges ne s’arrêtent même pas là : le magazine ose prétendre que le maire actuel négocie avec l’aménageur l’implantation d’une fontaine ! C’est faux. C’est Claude Vuilliet qui a obtenu cette construction qui n’était pas prévue initialement. Cette fontaine est une compensation de l’aménageur qui ne pouvait pas restaurer la ferme, comme c’était prévu au départ, en raison de la fragilité des bâtiments anciens (et non de leur abandon). Seules les façades et un pignon pouvaient être sauvés.  Nous avons pour preuve une lettre du 6 décembre 2013 adressé à Claude Vuilliet par le directeur de l’AFTRP, dont voici un extrait :

« Par ailleurs, l'AFTRP s'est engagée à compléter l'aménagement qualitatif de la placette située face à cette nouvelle résidence par la création d'une fontaine dont le projet est à l'étude et vous sera bientôt soumis ».

Conclusion : le maire actuel  ose s’attribuer, sans aucun scrupule, le travail de son prédécesseur.

Une note comique pour terminer : le magazine nous apprend que le Conseil Municipal du 12 février proposera de nommer la place située devant la ferme « place Sacha Guitry », en hommage au cinéaste qui a tourné un film à Bois d’Arcy, Le Trésor de Cantenac. C’est parfaitement vrai,  mais ce que le  magazine ignore c’est que c’est justement la maison située 1 place Danton qui a servi, entre autres, de cadre au tournage du film… cette même maison que le maire a décidé de vendre aujourd’hui ! Il n’a aucune excuse de l’ignorer, tous les renseignements figurent encore  sur le site internet de la ville.

 

La rue Turpault : un problème de bouchons ? Non, de vitesse !

Page 14, le magazine nous apprend que, pour régler les problèmes de la rue Turpault, « la ville étudie actuellement le renforcement de la signalisation par la mise en place d’aménagement ». De quoi s’agit-il ? On pense naïvement que des solutions vont être apportées, ou du moins recherchées, pour régler ce problème difficile à résoudre de bouchons aux heures de pointe. Pas du tout, sur les bouchons, rien. Il s’agit de réduire la vitesse excessive des véhicules à certaines heures. Soit, c’est aussi important, mais à quoi réfléchit-on en mairie ? Quelles sont les « prochaines actions « annoncées ? Un radar pédagogique, des ralentisseurs, un panneau rappelant le respect obligatoire des 50km/h… « ou la création d’une zone 30 km/h ». Tout ça pour ça, une fois de plus ! Le plus important est de laisser entendre, à l’approche des élections départementales, que le maire se penche sur le problème de la rue Turpault et de ses embouteillages, alors qu’il n’en est rien.

Un détail : sur cette même page, la mairie annonce qu’elle recherche des « bénévoles » pour assurer la sécurité devant les écoles, bénévoles qui seront « rattachés à la police municipale ».  Celle qui « sera » bientôt « une réalité ». En attendant la sécurité des enfants mérite peut-être qu’on dépense un peu d’argent pour avoir du personnel devant les écoles ? C’est peut-être plus sûr que des bénévoles ?

 

La tribune libre : toujours moins démocratique

C’est maintenant acté : le maire répond directement à notre tribune sur la même page. Et après cela il veut faire croire aux Arcisiens qu’il agit démocratiquement ? Il a également le culot de nous accuser de ne pas respecter « l’élan d’unité nationale » à la suite des attentats.  Quand on sait que notre tribune a été écrite début janvier pour être publiée début février, il ne faut pas manquer d’air.  Quand on sait comment il a présenté ses vœux aux Arcisiens, le 9 janvier,  alors que la prise d’otages de la Porte de Vincennes s’achevait tout juste, on croit rêver. Quand on sait comment il a attaqué Claude Vuilliet ce soir-là, ce qui a choqué les invités, on se dit qu’il ne recule devant aucune bassesse.

Mais il ne s’arrête pas là. La censure dont nous avons été victime ? Une invention de notre part. Il suffit de reprendre le journal d’octobre pour voir ce qu’il en est (voir aussi ce blog en date du 3 octobre 2014). Le maire n’avait pas hésité alors à rendre rétroactive une décision du conseil municipal en date du 23 septembre (non validée par la Préfecture à cette date)  pour couper 200 signes de notre tribune libre demandée au préalable pour le 17 septembre.

Laisser 800 signes (espaces compris !) à l’opposition chaque mois, c’est une limitation de son expression puisque tout le monde sait bien qu’il est difficile de développer une argumentation en si peu de mots. Nous avons déjà expliqué sur ce blog (en date du 7 octobre 2014) que l’ancien règlement du conseil municipal prévoyait effectivement 3 tribunes par an, mais de 1000 signes chacune. Le maire prétend que c’était « illégalement ». Il oublie que cette disposition existait avant Claude Vuilliet,  notamment sous des majorités de droite, de 1983 à 1995. Il oublie qu’en 2008, les deux groupes d’opposition n’ont pas souhaité augmenter le nombre de tribunes libres, alors que la question leur a été posée. La preuve : le règlement du Conseil a alors été voté à l’unanimité. Le maire actuel oublie enfin qu’il n’a jamais protesté quand il est devenu conseiller fin 2009. Pourquoi ne pas avoir alors demandé une révision du règlement du conseil ?

Enfin, le maire semble mettre en doute notre parole : « Si un recours a été déposé au tribunal administratif… », comme s’il pouvait l’ignorer puisque il a reçu un avis du greffe du Tribunal.
A quoi bon chercher à discréditer l’opposition quand la vérité est si facile à démontrer ? Mais c’est comme les mensonges du journal, il sait que ça va lui retomber dessus mais il ne peut pas s’en empêcher.

11:49 Publié dans Journal municipal