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25/11/2014

Ça se passe comme ça à Bois d'Arcy... suite mais pas fin

Il aura fallu deux courriers de Claude Vuilliet (dont un recommandé avec accusé de réception) pour que le maire se décide enfin à répondre à ses questions sur la réunion de l’UMP dans la salle des fêtes le 15 octobre dernier (voir sur ce blog en date du 24/10).

N’allez pas croire qu’il réponde de bonne grâce aux questions de l’opposition… Voilà comment il présente la chose : « Je n’ai pas pour habitude de répondre à vos injonctions comminatoires, mais votre acharnement (plusieurs courriers) m’oblige, à titre exceptionnel, à vous adresser les éléments suivants… ».  Tout est dit sur le respect de la démocratie locale !

Dans cette lettre du 6 novembre (reçue le 14), le maire de Bois d’Arcy écrit : « Je vous confirme, en effet, que la salle des fêtes a bien été mise à disposition de l’UMP78 dans le cadre de la campagne des élections départementales ». Nous avons donc confirmation des points suivants :

·    - Le maire a bien accordé la salle des fêtes à un parti politique, ce qui n’est pas autorisé par le règlement de prêt de cette salle. Il précise d’ailleurs : « J’autorise désormais le prêt de la salle des fêtes ». Problème : cette autorisation ne lui appartient pas, elle dépend du vote du conseil, seul habilité à modifier les conditions de prêt des salles. Le maire semble croire qu’il peut s’en passer… Qu’en pensent ses colistiers ?

·   - L’UMP n’a rien payé pour occuper cette salle. Un simple Arcisien aurait dû débourser, en semaine, 1000 euros pour l’obtenir. Le Maire vient donc de faire un beau cadeau à son parti politique, et il prive la Ville, par la même occasion, d’une recette de 1000 euros… Qui, pourtant, ne cesse de répéter que nos finances vont mal ? Mais le maire pense avoir réponse à tout : il affirme qu’il va ainsi « encore plus loin dans la liberté d’expression démocratique ». Il faut oser… mais on savait déjà qu’il ose tout.

Quant à la présence de la directrice de la communication à l’accueil ce soir-là, le Maire se défend ainsi : « Les agents ont le droit, en démocratie, à une liberté d’opinion et d’expression en dehors de leur temps de travail ». C’est tout à fait vrai, on en convient parfaitement… mais il ne s’agit pas de cela ici. Libre à cette personne, effectivement, d’assister à toute réunion politique en dehors de ses heures de travail… malheureusement nous avons des témoins et des photos pour affirmer qu’elle n’assiste pas à la réunion mais qu’elle reste à l’accueil, devant le vestiaire.

Au-delà du non-respect des règles, le problème posé ici est plus lourd de conséquences qu’il n’y paraît. En effet, le maire reconnait que cette réunion a eu lieu dans le cadre de « la campagne des élections départementales ». Or, depuis le 20 novembre, il est le candidat désigné par l’UMP sur notre canton. Il a donc déjà bénéficié du prêt gratuit (par lui-même) d’une salle qui n’est pas prévue pour des réunions politiques, et de la présence de personnel communal pour accueillir les participants, ce que la loi interdit.

08:31 Publié dans Chronique