Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/09/2014

Avant... Après...

Dans un article publié sur notre blog le 2 septembre dernier, nous avons révélé que le maire de Bois d’Arcy a embauché une de ses connaissances de longue date : la 2ème adjointe au maire UMP d’Elancourt, ville où il travaillait lui-même encore récemment.

Il a créé pour elle un poste de catégorie A (personnel cadre, salaire élevé) en tant que directrice de l’économie ! C’est inutile puisque c’est une compétence de Versailles Grand Parc… Est-ce de la « bonne gestion » ?

Mais cette dame est aussi chargée du numérique et donc de l’équipement des écoles de Bois d’Arcy… Problème : sur son compte Linkedin, elle se présentait encore, début septembre, comme « chargée de mission » et donc salariée de l’association fondée par le maire d’Elancourt, Initiatives Terrain, dont la « mission » est notamment d’équiper les écoles en matériel numérique. Jugez par vous-mêmes :

 capiaux 1.png

Mais dès le 3 septembre, dès la publication de notre article, l’information sur le compte Linkedin a changé ! Voilà ce qu’on peut désormais y lire :

capiaux 2.png

 Quelle surprise !  Mme Capiaux déclare depuis le 3 septembre qu’elle aurait quitté  Initiatives Terrain en Juillet 2013 après « 10 ans et 2 mois »… alors que le 2 septembre  elle présentait encore plusieurs « postes actuels » : Directrice à Bois d’Arcy, Maire Adjointe à Elancourt et chargée de mission à Initiatives Terrain… depuis « 11ans et 3 mois »… !

Si l’on comprend bien, cette personne vient seulement de se rendre compte qu’elle ne travaille plus à Initiatives Terrain depuis 14 mois... C’est très surprenant qu’elle n’ait pas pensé un instant à corriger cette information quand elle a ajouté son embauche à Bois d’Arcy en juin dernier. Un oubli ?

Tout cela manque singulièrement de « transparence », comme dirait le maire de Bois d’Arcy.

 

18:59 Publié dans Chronique

13/09/2014

Action sociale : un CCAS en souffrance

Les décisions des conseils d’administration du Centre Communal d’Action Sociale de mai, juin et juillet derniers montrent une forte baisse des aides accordées :

 

  • baisse des aides d’urgence octroyées suite aux demandes des travailleurs sociaux,
  • suppression du bon d’achat « cadeau de Noël » aux enfants de familles monoparentales et aux enfants de demandeurs d’emploi,
  • modification des modalités de l’aide « accès pour tous à la culture et aux loisirs ».

 

L’aide « accès pour tous à la culture et aux loisirs », attribuée sous conditions de ressources, qui permettait à chacun, enfant ou adulte, de pratiquer une activité de sport ou de loisirs a été rebaptisée « aide aux sports, aux langues et à la musique » et est dorénavant exclusivement réservée aux enfants.

Or, l’aide aux adultes permettait de rompre l’isolement, notamment de familles monoparentales, et entrait pleinement dans les missions d’aide sociale.

De plus, à l’exception de la musique, toutes les activités culturelles en sont désormais exclues, dont la danse, qui a pourtant de nombreux adeptes.

Beaucoup plus grave : le départ à la retraite, cet été, de 3 personnes sur les 6 constituant l’équipe administrative, dont la responsable du service, va profondément affecter le fonctionnement du CCAS dans la mesure où le maire a décidé de ne pas les remplacer.

 Or c’est sur ces personnes, et en particulier sur la responsable, que reposait tout le travail, d’une part d’analyse des besoins sociaux permettant de mettre en œuvre une politique adaptée et, d’autre part, de coordination avec les très nombreux partenaires.

Le non remplacement de ces personnels met donc gravement en péril le fonctionnement même du CCAS.

 Le démantèlement d’un CCAS dynamique et  apprécié de tous est en marche.

 

Rappel des missions du CCAS

Le Centre Communal d’Action Sociale est un établissement public autonome, doté de la personnalité morale de droit public. Il est obligatoire et composé d’un conseil d’administration dont le maire est président de droit. Les autres membres sont des conseillers municipaux élus au sein du conseil municipal (3 conseillers majoritaires et 1 conseiller minoritaire) et des membres nommés par le maire représentant diverses associations : de familles, de retraités et de personnes âgées, de personnes handicapées, et d’insertion et de lutte contre les exclusions.

Le C.C.A.S anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune
en liaison étroite avec les institutions publiques et privées.
Il a des missions d’aide sociale :

  •  légale : instruction de divers dossiers en coordination avec l’Etat, le Conseil Général, la Cotorep….
  • facultative : accord d’aides diverses pour la vie quotidienne des arcisiens (aide au paiement de frais de cantine, de facture d’eau ou d’EDF, de loyers…). Ces aides sont octroyées par le conseil d’administration sur demande émanant des travailleurs sociaux.

Pour mener à bien ses missions, le CCAS doit réaliser chaque année une analyse des besoins sociaux. Cette analyse est un outil de pilotage de la politique sociale de la ville.

Elle permet d’avoir un état des lieux annuel de la situation sociale des populations, de nourrir le débat d’orientation budgétaire, de contrôler l’adéquation des besoins avec les aides mises en place et d’adapter ces aides en fonction de l'évolution de ces besoins.

C’est sur la base de ce travail régulier d’analyse que différents services et actions avaient été mis en place :

  • un service emploi
  • un service d’aide au maintien à domicile (aide à domicile, téléassistance)
  • un service logement
  • un service de restauration à destination des personnes âgées
  • un service de portage de repas au domicile des personnes âgées
  • un service d’accompagnement des personnes âgées de plus de 80 ans (courses, médecin)
  • une opération « portage de livres à domicile »
  • une aide pour « l’accès pour tous à la culture et aux loisirs »
  • un bon d’achat « cadeau de Noël » aux enfants de familles monoparentales et aux enfants de demandeurs d’emploi...

 

Textes de références sur le fonctionnement des CCAS et sur l’Analyse des Besoins Sociaux :
     - Code de l’action sociale et des familles articles L123-4 à L123-9 et articles R123-1 à R123-6.
     - Décret n° 95-562 du 6 mai 1995

 

23:59 Publié dans Chronique

16/07/2014

Twitt again...

Décidément, chaque manifestation sur la ville est l’occasion pour le maire de se présenter comme le meilleur, le plus moderne, le plus innovant…Sa permanente autosatisfaction le conduit à s’imaginer que rien ne s’est fait avant lui. Son égocentrisme vient encore de le conduire à écrire de très grosses bêtises sur  les réseaux sociaux à l’occasion du bal du 13 juillet et de la finale de la coupe du monde de football :

twittagain16juillet14.png

Malheureusement pour lui, il se trompe doublement : en fait de « grande première »,  la MJC organise les retransmissions de la coupe du monde depuis…1998, 16 ans donc ! Excusez du peu. Voici deux articles tirés de Bois d’Arcy le journal de juillet 1998 (n°12) et juin 2002 (n°35) :

 

Bda98_16juillet14.jpg

 

CdM_16juillet14.jpg

Quant au bal du 13 juillet, il a été organisé pour la première fois sur l’esplanade DYF en 2002 ! Voici deux affiches extraites de Bois d’Arcy le journal  de juillet 2002 (n°36) et 2003 (n°42) :

bda02_16juillet14.jpg

Bda03_16juillet14.jpg

Par la suite, les travaux du pôle culture ont empêché la tenue du bal à cet endroit, et il est ainsi revenu sur le parking de la mairie (où le public venait par ailleurs plus nombreux).

C’est quand même étonnant de constater que le maire de Bois d’Arcy est capable de dire n’importe quoi et qu’il connait aussi mal sa commune… il parle d’ailleurs de « l’esplanade de la Grange » (!?!)…et ça, pour le coup,  c’est bien une première : cela fait 15 ans qu’elle s’appelle « l’esplanade Dyf ». Il y a même une plaque bien visible sur le lieu et toutes les affiches annonçant le bal mentionnent son nom. Mais c’est plus fort que lui, il est tellement pressé de fanfaronner qu’il ne prend même pas la peine de se renseigner. C’est bien dommage pour quelqu’un qui se dit historien de formation. Le problème (pour lui) est que beaucoup d’Arcisiens ont de la mémoire.

21:44 Publié dans Chronique

15/07/2014

Un donneur de leçon bien mal placé

 Le maire de Bois d’Arcy démontre chaque jour à quel point il n’est pas tolérant : furieux que l’opposition fasse son travail d’information, il multiplie les insultes sur les réseaux sociaux : « corbeaux », « les corbeaux délateurs ont encore étalé leur affligeante bêtise et ignorance qui mènent au sectarisme. », « lâche anonymat pour pratiquer la calomnie, la menace, la délation, dans la pure tradition des "corbeaux" des pires heures de notre Histoire », « cette boue condamnée à disparaître », «  belles heures des procès de Moscou », « pure tradition stalinienne » et ainsi de suite… Que des clichés ! Eh oui, c’est bien le maire qui parle comme cela.  Il laisse même sur sa page Facebook ce commentaire d’internaute : « tenez bon !!!! ce ne sont que des c...qui n’ont pas grand-chose ds le pantalon !!! ». La grande classe ! 
Ses injures et son mépris  ne nous empêcheront pas de continuer à remplir notre rôle.

Dans son dernier twitt, il change de tactique…il veut passer pour « moderne » et tente d’ironiser sur notre prétendue « découverte » du blog…

twitt15juillet1.png

Il faudrait lui expliquer que nous en avions déjà un depuis la campagne des municipales de 2008, mais il ne doit pas être au courant. Dans ce même twitt, il nous propose avec condescendance une « prochaine leçon : le réseau social »… désolé, mais si nous avions besoin d’une leçon, nous prendrions quelqu’un d’expérimenté et non un novice comme lui : il a découvert Twitter le 23 juillet 2013, il y a juste un an (« mieux vaut tard que jamais » dit-il…), et a ouvert son compte Facebook le 2 septembre dernier, comme vous pouvez le constater sur les documents ci-dessous.

twitt15juillet2.png

twitt15juillet3.png

twitt15juillet4.png

De plus, il est bien mal placé pour jouer les professionnels du net : voici ce qu’on peut toujours lire, en juillet 2014, sur la page d’accueil de son propre blog :

twitt15juillet5.png

Il laisse même le logo « Wikipédia » alors qu’il a été radié de cette encyclopédie du net en avril dernier pour « notoriété assez faible » (voir sur ce blog l’article « Wiki c’est fini » en date du 24 avril).

Enfin, il n’a même pas pensé à mettre à jour sa page Facebook : à ce jour, il s’y présente toujours comme « conseiller municipal, candidat UMP aux élections de mars 2014 ». Jugez par vous-mêmes et notez au passage les chiffres de sa « popularité », lui qui se présente comme « personnage public ».

twitt15juillet6.png

En résumé, petit manuel pour bien utiliser les réseaux sociaux, par Monsieur le maire de Bois d’Arcy :

-   - injurier ses opposants en multipliant les clichés,

-   - laisser sur le réseau les injures de ses partisans à l’égard de ses opposants,

-   - se faire passer pour un routard des réseaux,

-   - ne pas mettre à jour ses informations,

-   - oublier sa faible notoriété.

Non vraiment, nous nous voyons obligés de décliner son offre de « leçon ».

 

12:54 Publié dans Chronique

13/07/2014

L'effet conte de fées

Ainsi que nous le faisons remarquer dans l’article « Bois d’Arcy Le Journal…de Pinocchio », de (trop) nombreuses photos du journal n° 108 proviennent (sans mention de la provenance, et cela a son importance…et sans mention d’auteur, ce qui est une infraction au droit d’auteur…) de sites de photos sans originalité, diffusées en grand nombre, gratuitement ou à faible coût. Mais comme ces photos sont censées être prises par le service communication de la Ville, on veut les faire passer pour des photos de vrais gens de la vraie vie, et on pourrait donc penser qu’il s’agit d’Arcisiens qui ont accepté de poser devant l’objectif des photographes municipaux.

Chacun connaît ces photos proposées par divers sites : il suffit de faire une recherche thématique et on trouve ce que l’on désire pour illustrer un journal municipal de propagande ou un programme de campagne électorale ; quelques exemples :

les « seniors » sont de beaux quinquagénaires (ou à la rigueur des sexagénaires bien conservés) sans aucune ride, pas d’embonpoint bien sûr, et qui ne connaissent même pas le sens du mot « arthrose ». Les jeunes couples sont merveilleusement unis autour de très beaux enfants, les écoliers sont épanouis et, dans la salle de classe, pas un élève qui ne lève la main pour répondre. Les salariés des entreprises sont jeunes et beaux, et tellement heureux au travail qu’on imagine difficilement qu’ils puissent désirer rentrer chez eux à la fin de la journée de travail. Et cette solidarité extrême qui se manifeste par des photos de mains tendues l’une vers l’autre… Que tout ceci est beau ! Et que la vie est belle et sans aucun souci : tous sont heureux, leur sourire montre que les caries ne sont plus de notre époque et que le blanchiment dentaire est à portée de toutes les bourses. Et de plus, il fait toujours beau ! Le monde idéal, quoi… On est chez Amélie Poulain.

Bref, vous l’aurez compris : des images d’Epinal, totalement déconnectées de la réalité.

Compte tenu de l’aspect plus que factice et artificiel de ces photos, pourquoi les publier, indépendamment du fait que cela ne demande aucun effort ?

Le candidat Benassaya voulait nous montrer qu’avec lui les Arcisiens allaient connaître le bonheur parfait, le maire Benassaya tente de nous persuader que, depuis qu’il est élu, les Arcisiens connaissent effectivement ce bonheur idéal :

- en page 6, un couple avec enfant heureux, heureux, mais heureux, parce qu’il n’y a pas d’augmentation d’impôts… sur fond de champ où poussent à foison les coquelicots (on ne compte même plus les champs de coquelicots à Bois d’Arcy, d’ailleurs…),

- en page 8, un groupe de jeunes gens super heureux, tout de blanc vêtus, qui rayonnent de joie à l’idée d’ « Un nouveau projet de Ville pour Bois d’Arcy »,

- en page 22,  un couple de « seniors » épanouis qui illustre des articles sur leurs « semblables » qui se « sent[ent] menacé[s] ou vulnérable[s] » ou « qui souffrent d’un grand isolement ». Toutes les souffrances sont balayées par une photo de studio…

C’est un monde de carton pâte qui nous est montré. Ces photos ne nous font pas entrer de plain-pied dans la réalité du monde moderne, mais dans le monde du « Il était une fois »… C’est d’ailleurs ce que semblent nous dire les pantins de bois aux entrées de ville.

Pinocchio nous invite donc à pénétrer dans le monde de Oui-Oui.

Le « renouveau » est décidément en marche !

11:06 Publié dans Chronique

04/07/2014

C'est reparti comme en 82 !

twitt_foot_ben.pngDécidément le twitt est une belle invention ! Ces petits messages courts sont envoyés le plus souvent dans l’instant même où ils sont imaginés. C’est très bien tant que l’on n’a pas la prétention de vouloir faire le malin ou, pire, de montrer la profondeur de sa pensée… car on peut alors laisser apparaître involontairement des aspects très révélateurs de sa personnalité. Le maire de Bois d’Arcy vient d’en faire la démonstration : à l’occasion du quart de finale France Allemagne, il a twitté ceci : « Battiston nous voilà ! »… Pour ceux qui l’ignoreraient, Battiston est le nom de ce joueur français violemment agressé par le gardien de but allemand Schumacher lors d’une célèbre demi-finale de coupe du monde en 1982, il y a 32 ans ! La France avait été alors éliminée de façon très injuste, certes, mais bon… cela reste du sport.

Présenter le match d’aujourd’hui comme une revanche cocardière, voire une vengeance de 1982, peut se comprendre au comptoir du café du commerce, mais sous la « plume » d’un élu, maire de sa commune, c’est proprement consternant. Même les entraîneurs des deux équipes refusent de faire ce rapprochement, surtout que les joueurs actuels n’étaient même pas nés en 1982. Ces relents revanchards et franchouillards  sont d’autant plus choquants quand on pense que Bois d’Arcy est jumelée avec une ville allemande depuis 1997. Nos amis allemands vont sûrement apprécier.

Enfin, tout le monde aura remarqué que la formule « Battiston nous voilà » est calquée sur la chanson  « Maréchal, nous voilà », chantée à la gloire du Maréchal Pétain pendant l’occupation, par les partisans du gouvernement de Vichy. Quel heureux rapprochement ! On a les références que l’on peut.

Conclusion : à l’heure européenne, il y a aujourd’hui à Bois d’Arcy un maire capable d’assimiler le sport à une revanche guerrière, de citer un refrain pétainiste et de verser dans le chauvinisme le plus ringard. Même dans un simple twitt, quand on est maire, on essaye au moins de garder un certain niveau dans ses interventions.

18:08 Publié dans Chronique

01/07/2014

Le festival "Mémoires des toiles" n'est plus qu'un souvenir !

Le candidat Benassaya l’avait pourtant affirmé lors d’une réunion publique : il voulait « amplifier » le festival de cinéma de Bois d’Arcy, devenu au fil des ans un véritable événement rayonnant bien au-delà de Bois d’Arcy.

Il fallait se méfier. Déjà, «Supermenteur » perçait sous le costume du candidat, car ce n’est pas une « amplification » mais une amputation que le festival a subie : une semaine de moins, rien que cela, et 12  films au lieu de 23 ! Décidément, la seule politique culturelle dont est capable le maire actuel est celle du bulldozer (voir articles sur ce blog), au mépris des attentes de nombreux Arcisiens. L’offre culturelle faisait partie de la qualité de vie de Bois d’Arcy, mais le maire s’en moque : il préfère planter quelques fleurs de plus dans les bacs ou installer quelques « Pinocchio » aux entrées de la ville…

Le festival a été réduit à presque rien dans sa durée mais aussi dans son contenu ; regardez le programme qui vient d’être distribué : des blancs, des photos et quelques lignes de présentation des films, copiées sur les jaquettes des DVD (comparez avec les analyses sérieuses et documentées des années précédentes). De plus, les films proposés cette année sont tous postérieurs à l’an 2000, à une exception près ! Auparavant, on arrivait  à couvrir tout le 20ème siècle (et les 5 continents…). Bref, ce que doit proposer un festival qui a pour mission de rendre accessible le patrimoine cinématographique dans toute sa diversité, à plus forte raison quand on a la chance d’accueillir sur son territoire les prestigieuses Archives du film du CNC.”

Des rendez-vous traditionnels ont été supprimés :

- la séance présentée par les Archives du film. Supprimée ! Pourquoi leur demander de présenter quelques-uns de leurs trésors, invisibles autrement ? Non, on demande aux Archives de faire visiter leur site, mais présenter des films anciens, pas question ! Pour « mémoire », l’année dernière, la Directrice des collections des Archives du film, Béatrice de Pastre, avait présenté, entre autres, un court-métrage de 1899 sur l’affaire Dreyfus, réalisé par Georges Méliès, et une séance avait été conçue pour le jeune public avec Jean-Baptiste Garnero, chargé d’études… Comme le dit « Supermenteur » dans le programme du festival, celui-ci est « désormais plus accessible ». Tout s’explique ! On comprend enfin pourquoi le maire actuel ne fréquentait pas les précédents festivals (son adjointe à la culture non plus) : ce n’était pas « accessible »…

- la séance présentée par Claude-Jean Philippe… Supprimée ! Pourquoi continuer de faire venir un véritable spécialiste, présentateur du ciné-club pendant 20 ans sur France 2, auteur de plusieurs ouvrages bien connus des cinéphiles ? Depuis 2003, Claude-Jean Philippe était le parrain du festival. Cette année, il n’a même pas été contacté.

- le partenariat avec les cinémas de Saint-Cyr et Fontenay, avec la MJC, avec  les Ateliers Arcisiens…Terminé ! Le concert de musiques de films proposé par l’école de musique…Terminé !  Les  films présentés  par des spécialistes… Terminé ! Dans Bois d’Arcy le Journal n°107, on nous annonçait la venue « d’invités prestigieux » pour la soirée d’ouverture du 27 juin… Vous pouvez toujours chercher dans le programme…

 - la séance en plein air sur l’esplanade Dyf… Terminée ! Sous prétexte de « faciliter l’accès des familles et du jeune public » au film proposé, il sera projeté à 21h30 au cinéma de la Grange. Blague à part, c’est surtout pour ne pas avoir à louer un écran géant… Il n’y a pas de petites économies… Et encore une fois on utilise des prétextes plutôt que de dire la vérité.

- la Tombola…Supprimée ! On se demande bien pourquoi, puisqu’elle ne coûtait rien à la Ville et permettait aux spectateurs de gagner une télévision, un caméscope ou un home-cinéma (offerts par Leclerc) ou encore des invitations à des spectacles.

- cependant on n’a pas supprimé le cocktail d’inauguration, auquel étaient conviés tous les maires de Versailles Grand-Parc… Malheureusement, aucun n’est venu. C’est ainsi qu’on a pu assister à cet incroyable spectacle : deux employés de la Ville dirigeant les invités arcisiens vers le parking prêté par l’entreprise Fuji et bloquant l’accès au parking de la Tremblaye, réservé aux VIP… mais qui est resté aux trois-quarts vide. A noter au passage que Versailles Grand Parc subventionne depuis trois ans le festival en finançant une manifestation (le concert d’ouverture cette année). Par ailleurs, VGP avait édité, en 2012 et 2013, un petit dépliant de 4 pages destiné aux autres communes de la communauté d’agglomération, permettant ainsi d’élargir le public et de valoriser l’action conduite par Bois d’Arcy. Qu’en sera-t-il l’année prochaine, le partenariat avec les villes voisines étant abandonné ?

En conclusion, on ne peut que constater une fois de plus l’incompétence et l’amateurisme du maire et de son adjointe à la culture. Au mépris de ce qui existe depuis longtemps sur Bois d’Arcy (c’est vrai pour le festival comme pour les ateliers théâtre,  les festivals de marionnettes et de contes…), au mépris des attentes des Arcisiens, on coupe dans le budget culture, en pensant que personne n’y trouvera rien  à redire. On détruit ce qui a été fait patiemment, ce qui s’est construit sur des années, fédérant progressivement un public de plus en plus large, et on détruit sans même prendre le temps de la réflexion, sans même s’interroger sur les conséquences de ses choix, sans même se donner la peine de se renseigner. Le maire vient encore d’en faire la démonstration dans l’éditorial du programme du « festival » : dans ses remerciements, il ne pense même pas à citer la médiathèque, alors que c’est en son sein qu’est né le festival en 2002, et qu’elle en est le moteur depuis cette date. Il est évident qu’il l’ignore (comment pourrait-il le savoir ?), mais il aurait pu lire au moins l’intitulé complet du festival : « De l’écrit à l’écran », ce qui lui aurait peut-être mis la puce à l’oreille. Le plus surprenant est qu’il n’y ait eu personne auprès de lui pour l’en informer… au sein de son cabinet, par exemple.

14:53 Publié dans Chronique

29/06/2014

Aujourd'hui, j'enlève le bas...

Dans son édition du 24 juin, Toutes les Nouvelles a consacré une page entière à Bois d’Arcy. Nous vous invitons à la découvrir ci-joint. Le journaliste était présent lors du conseil du 17 juin et a rendu compte de ce qu’il avait entendu : le haut de la page concerne la suppression de la ZAC du cœur de ville, le bas détaille les nombreuses « coupes franches » effectuées dans le secteur culturel. C’est le reflet exact de ce que nous évoquons régulièrement dans ce blog.

Le maire de Bois d’Arcy a l’habitude de mettre sur ses pages web (site de campagne, facebook, twitter) les articles qui parlent de lui (il est vrai qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même).  Mais cette fois, il n’a mis que le haut de la page, c’est-à-dire l’article sur la suppression de la ZAC. Il n’a pas lu la page entière ou il n’assume pas ses « coupes franches » ?

nouvelles25juin2014_1.jpg

nouvelles 25juin2014_2.jpg

 

19:55 Publié dans Chronique

25/06/2014

Rythmes scolaires : l'art de se moquer du monde.

Le 2 juin, le maire adressait à 1100 familles arcisiennes un courrier avec ce titre martial :

 « Bois d’Arcy n’appliquera pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 ».

Puis on pouvait lire  (morceaux choisis) :

« Fidèles à nos convictions mais aussi à nos engagements lors de la campagne électorale, mon équipe et moi-même avons décidé de nous battre de toutes nos forces contre la réforme des rythmes scolaires (…) Nous souhaitons avoir plus de certitudes quant aux bienfaits réels de son efficacité sur le bien-être des enfants (…) Appliquer cette réforme dans l’urgence ne nous semble pas raisonnable. C’est bien de nos enfants dont il est question et nous sommes responsables de leur bien-être (...) Nous mettons tout en œuvre pour ne pas appliquer cette réforme. L’emploi du temps de la rentrée 2014 sera donc celui qui existe aujourd’hui (sans école le mercredi matin). Nous estimons, et vous estimez aussi, pour un grand nombre d’entre vous, que cet emploi du temps est satisfaisant pour le bien-être de vos enfants »…

Aujourd’hui, 24 juin, le courrier n’est plus disponible sur le site de la ville, et pour cause : il est remplacé par un autre, toujours signé par le maire, simplement daté « juin 2014 » (histoire de faire oublier qu’il arrive à quelques jours des vacances…) et qui a un tout autre titre :

« La Ville, contrainte et forcée, appliquera la réforme en concertation avec les familles pour le bien des enfants »…et plus loin : « Mesdames, Messieurs, Chers parents, soyez assurés de mon engagement au service de toutes les familles arcisiennes ; l’essentiel étant le bien-être des enfants dans nos écoles. »

 Donc, si l’on suit bien, le « bien-être » des enfants était de ne pas appliquer la réforme il y a 15 jours…et de l’appliquer aujourd’hui ! Bel exercice de langue de bois ! Quelle démagogie !  Le plus fort est que le maire fait  semblant de découvrir enfin ce qu’il sait en fait depuis toujours : il n’a pas le pouvoir de s’opposer à cette réforme. Mais comme il avait promis le contraire pendant la campagne électorale, il fallait bien qu’il fasse semblant d’y croire encore un peu. Quant au mercredi matin, il faut chercher un peu plus loin dans le courrier pour trouver enfin l’information, donnée de façon anodine :

 « Les horaires qui seront donc désormais appliqués à partir de la rentrée de septembre 2014 sont les suivants :

Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi : 8h30-12h et 14h15-16h

Mercredi : 8h30-11h30 »

Eh oui, le maire fait comme s’il n’avait jamais rien dit ni promis à propos du mercredi matin, alors que tout le monde a encore en mémoire son courrier du 2 juin !

 Mais comment faire avaler cela aux parents ? Il suffit d’écrire ceci : « En tant qu’élu responsable, mais aussi parce que je suis le Maire de tous les Arcisiens, je dois prendre les meilleures décisions au nom de l’intérêt général » et encore cela : « nous sommes arrivés à la conclusion que nous ne souhaitions pas infliger à nos enfants ce bras de fer. Leur bien-être doit rester notre priorité, au-delà même de nos convictions » !

Et voilà le tour de passe-passe : on cède dans l’intérêt des enfants, pour leur « bien-être »…et non parce qu’on sait qu’on va perdre le prétendu « bras de fer » qui n’aurait d’ailleurs jamais eu lieu : le maire sait très bien qu’il ne peut s’opposer à la réforme et que le Préfet peut même le suspendre s’il n’applique pas la loi.

Bref, tout cela est d’une totale mauvaise foi. Remarquez pour finir que le courrier du 24 juin est en couleurs, ce qui coûte beaucoup plus cher, tout simplement pour placer en tête la photo du maire ! C’est la première fois qu’un maire, à Bois d’Arcy, met sa photo sur les courriers officiels… Tous les moyens sont décidément bons pour faire de la propagande, alors que dans ce cas précis, le maire ferait mieux de se faire tout petit. Mais non, il ose tout !

23:16 Publié dans Chronique