18/06/2014
Les Ateliers d'écriture : qui veut payer 3 fois plus ?
Encore un courrier ébouriffant, cette fois de l'adjointe au maire chargée de la culture, adressé aux membres des Ateliers d'écriture. Ces derniers payaient jusqu'à présent 90 euros par an pour s'adonner au plaisir de l'écriture sous la direction d'une comédienne. Chaque année, ils venaient lire leurs productions, en présence du public, durant deux soirées du mois de juin. Mais encore une fois, quand il s'agit de culture, à la mairie, on sort son revolver... euh, pardon, sa paire de ciseaux, ou plutôt cette fois sa matraque : il est proposé de fixer le montant de la cotisation annuelle à... 290 euros ! Et une fois de plus, au lieu de dire franchement qu'on ne veut rien dépenser pour la culture, on biaise. Voici l'excuse servie aux membres des ateliers : « A ce jour, le prix d'inscription à nos Ateliers est de 90 € par élève ; montant très faible au regard, d'une part, de la qualité du travail réalisé par Mme... » (nous avons retiré le nom de la comédienne)... et donc on propose +220% ! Personne n'est dupe : la comédienne ne sera pas payée plus cher pour son travail de « qualité », c'est surtout que cela ne coûtera quasiment plus rien à la ville.
La suite du courrier n'est pas plus convaincante : la deuxième raison évoquée est le prix pratiqué « en Ile de France pour des activités semblables ». Bien entendu, aucun exemple n'est donné, mais surtout on ne voit pas pourquoi il faudrait s'aligner sur d'autres communes. Justement, à Bois d'Arcy, nous avions fait le choix de proposer des tarifs raisonnables afin que les activités culturelles soient accessibles au plus grand nombre. C'était vrai dans tous les secteurs de l'animation culturelle : lecture publique, cinéma, théâtre, etc. Ce n'est pas l'objectif des élus actuels, on le voit bien.
Pourtant la lettre se termine par une forte déclaration : « Soyez assurés que la promotion de l'activité culturelle fait partie intégrante de nos priorités mais que nous nous devons de rationaliser l'offre qui est faite aujourd'hui aux Arcisiens afin de proposer des actions au plus grand nombre »... Ah, nous voilà rassurés ! Donc fermer les ateliers théâtre, tripler le prix des ateliers d'écriture, diminuer de 28% le budget d'achat de livres, réduire de moitié la durée du festival de cinéma (c'est encore pire que cela, nous y reviendrons bientôt), passer de 28 spectacles à 18 dans la programmation de la saison 2014/2015, supprimer le festival des contes et celui des marionnettes, ne garder que 4 spectacles annuels pour les enfants à la Grange (et ce n'est pas tout....), bref, supprimer les actions culturelles ou augmenter les tarifs de telle façon que la municipalité dépense le moins possible,c'est donc « rationaliser » l'offre culturelle ? On aurait dit plutôt « ratiboiser », « éradiquer », « exterminer », ou encore « disperser, ventiler, éparpiller façon puzzle » comme le dit Audiard dans un film célèbre, mais qui fait rire, lui... Dans ces conditions, on se demande bien ce que seront les futures « actions » proposées « au plus grand nombre », qui seraient donc l'objectif ultime qui justifierait toutes ces suppressions... Nous n'avons aucune information pour l'instant, mais ce qui est sûr, c'est que ces actions ne devront rien coûter à la Ville et qu'elles n'auront pas lieu le mercredi matin puisqu'il y aura école !
19:20 Publié dans Chronique
17/06/2014
Rythmes scolaires : sanction prochaine.
Comme nous le répétons depuis l'ouverture de ce blog, les enfants iront bien à l'école le mercredi matin. Le maire le sait depuis plusieurs mois mais cela ne l'a pas empêché de prétendre le contraire encore récemment dans une lettre envoyée aux frais de la Ville à tous les parents (1100 familles !).
Par ailleurs, l'inspection académique a tranché quant à l’organisation du temps scolaire hebdomadaire : sans proposition différente de la Ville avant le 28 juin, les horaires seront les suivants : 5 matinées de 8h30 à 11h30 (incluant, donc le mercredi), et 4 après-midi de 13h45 à 16h.
En conclusion, en refusant de mettre en place les rythmes scolaires, le maire prive les enfants d'ateliers pédagogiques qui permettaient d'alléger leurs journées de travail et de diversifier leurs activités ; il prive la Ville de rentrées budgétaires importantes (170 000 euros de dotation de l'Etat et de la CAF) et, surtout, il perd toute crédibilité après avoir fait campagne, entre autres, sur la promesse de refuser l'application des rythmes scolaires avec école le mercredi matin.
18:56 Publié dans Chronique
Privés de bâches.
Encore un sujet sur lequel la mairie actuelle se gardera bien de communiquer : le maire a fait supprimer en douce les mâts qui étaient situés à l’angle des rues Turpault et Paul Vaillant-Couturier et qui permettaient de tendre des bâches informant les Arcisiens des événements à venir : fête de la Saint Gilles, festival de cinéma, Ça bouge à Bois d’Arcy, etc. C’est pourtant un endroit stratégique puisque très fréquenté, et c’était un moyen très efficace pour communiquer. La preuve en est qu’un certain nombre d’associations avaient fait réaliser, à leurs frais, leur bâche personnelle pour annoncer leurs manifestations habituelles : salon des Ateliers Arcisiens, bourse aux jouets, gala de danse… Aujourd’hui, elles peuvent les mettre à la poubelle.
Pourquoi avoir enlevé ces mâts ? Tout simplement parce qu’il fallait faire intervenir une entreprise possédant une nacelle pour installer les bâches et ensuite régler la facture. Voilà où on en est à Bois d’Arcy : on supprime des services qui ne coûtaient presque rien et qui étaient pourtant bien utiles. Quitte à faire des économies, on se demande à ce compte-là pourquoi on continue de fabriquer et de placarder dans toute la ville, chaque mois, des affiches en couleurs pour annoncer « Allô M. le Maire ». Après tout, l’Agend’Arcy devrait suffire. Pourquoi dépenser plus ? Vous vous en doutez, cela permet de montrer la photo du maire chaque mois dans tout Bois d’Arcy, on ne va quand même pas s’en priver ! Un petit conseil, cependant, au maire responsable de la communication arcisienne : quand on pose pour la photo avec un téléphone portable à l’oreille (sans doute pour faire « moderne ») afin d’inviter les Arcisiens à vous appeler, on évite de proposer sur la même affiche un numéro de téléphone fixe (01 30 45 …).
18:42 Publié dans Chronique
09/06/2014
Parlez-moi de Moi...(suite) mais pas de l'opposition !
Le site de la Ville réserve tous les jours de nouvelles surprises ! Le “retour en images” sur les événements arcisiens récents n’en finit plus de démontrer à quel point le maire se sert des moyens de communication municipaux pour se montrer sous tous les angles… mais il y a pire : il s’arrange pour faire disparaître des photos la moindre trace des conseillers municipaux minoritaires alors qu’ils sont pourtant 7 : ainsi vous pouvez toujours chercher Claude Vuilliet, toujours présent cependant, il n’apparaît jamais, et c’est le même traitement pour les 6 autres conseillers d’opposition. Nous vous recommandons par exemple les images de la commémoration du 8 mai : le photographe de la ville a réussi à photographier le défilé, la cérémonie au monument aux morts avec plusieurs prises de vue sur les participants sans jamais qu’on puisse voir un seul des conseillers minoritaires. Un oubli ? Le hasard ? Ou un tri des photos qu’on pourrait assimiler à de la censure ? Pour vous aider à trouver la réponse nous vous invitons à jeter un œil sur les photos de la fête des parents (24 mai 2014) qui viennent d’être mises en ligne et vous pouvez chercher : sur 19 photos on n’aperçoit pas un seul conseiller minoritaire et pourtant ils étaient 5 présents ce jour-là ! Quel exploit ! Ces basses méthodes en disent long sur la façon dont le maire considère l’opposition municipale.
15:17 Publié dans Chronique
08/06/2014
Le refus de la réforme des rythmes scolaires : de la poudre aux yeux !
Le maire persiste et signe et écrit à tous les parents d’élèves : il ne mettra pas en place la réforme des rythmes scolaires. Mieux : il affirme qu’il n’y aura pas d’école le mercredi matin à la rentrée de septembre. Nous vous invitons à découvrir sur le site de la ville ce chef-d’œuvre de mauvaise foi.
Dans un premier temps, le maire a essayé de faire distribuer sa lettre par le biais des écoles. Refus des directeurs et directrices, avec le soutien de leur inspectrice. Sans doute le courrier manquait-il de neutralité politique ? Ou encore de crédibilité ? Toujours est-il que ce courrier a été adressé aux 1100 familles concernées (pour environ 1680 enfants), avec un timbre à 39cts, et même aux parents d’enfants inscrits en CM2 cette année (environ 200)… c’est dire s’ils sont concernés. C’est dire aussi avec quelle légèreté on dépense l’argent public quand il s’agit de faire de la propagande.
Que faut-il retenir de ce courrier ? Des affirmations infondées ou mensongères sur le projet de réforme des rythmes scolaires. Voici quelques extraits choisis :
- « Aucune étude d’impact n’a été réalisée » : forcément, cette réforme date de la rentrée 2013… Mais le maire parle quand même de « premiers retours négatifs ». Alors, étude ou pas ? Et d’où viennent ces « premiers retours » ? Aucune source, naturellement, n’est citée pour justifier ces affirmations.
- Réforme « absolument pas financée par l’Etat » : et la dotation de 50 euros par enfant ? Et la subvention de la CAF, de 54 euros (pour 3 heures de TAP/semaine), pour les communes ayant rendu leur projet AVANT le 6 juin ? Comprenez bien qu’en ne faisant rien, le maire vient de priver la commune de 54 euros x 1680 enfants = 90.720 euros, rien que pour la CAF. Si on ajoute la dotation de l’état, c’est donc de 174 720 euros qu’il s’agit. Certes ces subventions ne sont pas pérennes, mais c’est déjà une aide conséquente pour démarrer… aide dont notre ville sera privée grâce aux talents de gestionnaire du maire. « Gouverner c’est prévoir » répète-t-il sans cesse... ce n’est qu’une formule, une fois de plus, qu’il est incapable de mettre en application.
- « L’emploi du temps déposé par l’ancienne municipalité (…) n’avait pas été complété par la mise en place et le financement d’un véritable Projet Educatif Territorial. Il nous était alors impossible de réaliser ce travail en moins d’un mois. » : encore une fois, « c’est pas moi, c’est l’autre » ! Il ne faut pas avoir honte d’affirmer de telles contre-vérités : plusieurs réunions avaient eu lieu avant mars avec tous les acteurs locaux (y compris les associations) pour établir ce PEDT, la dernière était prévue en avril et c’est le maire actuel qui l’a supprimée. Par ailleurs, il avait jusqu’au 6 juin pour remettre un projet à l’Inspection Académique, il avait donc plus de deux mois pour agir, et non un seul. Il n’a rien fait.
- « Les concertations passées n’ont pas abouti à l’adhésion des familles » : encore un mensonge ! Les familles ont été sondées et 85% d’entre elles avaient choisi le mercredi matin, de préférence au samedi. Certes, beaucoup préféraient sans doute ne pas changer leur organisation habituelle, mais avaient choisi le mercredi puisqu’on leur avait dit la vérité, à l’époque, sur le caractère inéluctable de la réforme.
- « L’emploi du temps de la rentrée 2014 sera donc celui qui existe aujourd’hui (sans école le mercredi matin)» : c’est encore une fois une tromperie : le maire n’a pas le pouvoir de décider du temps scolaire. Il sait très bien que les enfants iront à l’école le mercredi matin, la preuve en est qu’il évoque l’intention du gouvernement de demander aux Préfets d’imposer la réforme. Il prend donc un très gros risque, celui de perdre tout crédit auprès de 1100 familles arcisiennes. Que leur dira-t-il quand elles devront au dernier moment changer leur emploi du temps ? Que dira-t-il aux associations qui auront maintenu leurs activités le mercredi matin ? Et tout cela pour quoi ? Pourquoi continuer à affirmer comme il le fait ce qu’il sait être faux ? Pourquoi mettre en difficulté les familles arcisiennes en leur faisant croire à un emploi du temps imaginaire ? Pourquoi s’entêter quand des villes voisines comme Versailles ou Plaisir sont déjà revenues sur leur refus de principe en adoptant la seule attitude raisonnable qui soit ?
Nous pensons que la réponse est à chercher dans la campagne électorale : le candidat Benassaya a fait campagne en affirmant qu’il refuserait l’école le mercredi matin, alors qu’il savait déjà, au moins depuis fin 2013, que les Préfets l’imposeraient. Il a malgré tout fait miroiter cela aux parents, sachant que c’était électoralement porteur, même si c’était parfaitement irréalisable. Il n’a donc pas d’autre choix aujourd’hui que de faire croire qu’il respecte ses « engagements de campagne » (1ère phrase de son courrier). Il accusera ensuite le gouvernement de lui avoir imposé malgré tout cette réforme. « C’est pas moi, c’est l’autre », une fois de plus ! Il prend d’ailleurs les devants en concluant sa lettre par ces mots : « Nous espérons très sincèrement que l’Etat accepte ce report… », ce qui revient à reconnaître qu’il sait déjà qu’il ne le fera pas. Les Arcisiens apprécieront.
00:05 Publié dans Chronique
07/06/2014
Privés de pique-nique
Le maire écrit beaucoup en ce moment, mais rarement pour annoncer de bonnes nouvelles. Il vient en effet d’adresser une lettre à tout le personnel de la mairie. La raison est plutôt banale au premier abord : informer le personnel de l’avancement des projets. Il se félicite au passage d’une action primordiale : « la stabilisation des impôts ». On se demande ce qu’il a fait, puisqu’il a proposé au vote les taux prévus par l’ancienne équipe dans la préparation du budget 2014, taux inchangés depuis 2010. Le plus étonnant est qu’il s’imagine qu’il va tromper les membres du personnel communal, alors qu’ils sont particulièrement bien placés pour connaître la réalité.
La lettre continue avec des compliments sur la « compétence », « l’engagement » du personnel. Mais en fait tout cela n’est qu’un prétexte avant d’en venir à l’essentiel : annoncer qu’il a décidé de supprimer - pardon - de« suspendre temporairement le pique-nique du personnel qui avait lieu traditionnellement en juin ». De quoi s’agit-il ? Chaque année, le personnel de la mairie était invité à pique-niquer dans le jardin des services techniques, à côté de la mairie… C’est dire si cela coûtait cher à la Ville ! C’est par ailleurs le b.a. ba de toute bonne gestion du personnel d’une collectivité : remercier les agents de leur travail et leur permettre de tisser des liens étroits en dehors du cadre professionnel. Mais cela n’entre apparemment pas dans la vision du management du maire actuel.
Le pire dans tout cela est la justification donnée par le maire pour expliquer au personnel la fin du pique-nique : d’une part, l’attente « d’un véritable projet de communication interne » ; d’autre part, le fait que le mois de juin soit une « période déjà très chargée pour vous »… Comme cela est prévenant ! La pause conviviale offerte aurait donc été si pesante ? Que les agents se rassurent : on la supprime… mais c’est pour leur bien. Par ailleurs, tout « véritable projet de communication » (qu’il soit du reste interne – vis-à-vis du personnel communal – ou externe – vis-à-vis des Arcisiens) ne commence-t-il pas simplement, au quotidien, par un contact direct, parfois formel, parfois convivial, avec les uns et les autres ? Encore faut-il accepter de se « frotter » à l’exercice, en étant dans une authentique démarche de communication, et non de simple information cadenassée, qui exclut tout retour et préserve de devoir assumer et justifier ses décisions… Les derniers exemples en date sont, en ce sens, tout à fait révélateurs : qu’on supprime les ateliers théâtre, ou qu’on tienne un discours « poudre aux yeux » sur la réforme des rythmes scolaires (voir article du 8 juin), on se retranche derrière un courrier, en évitant tout contact avec les principaux intéressés. Quant au pique-nique du personnel, pourquoi le supprimer ? Pour éviter que les agents n’échangent trop entre eux ? Pour éviter d’avoir à échanger avec eux ? De quoi le maire a-t-il peur, au juste ?
00:03 Publié dans Chronique
06/06/2014
Les Ateliers théâtre : enterrement confirmé.
Dans un récent article, nous évoquions la suppression des ateliers théâtre et la façon brutale dont le maire actuel a mis un terme à la convention qui liait la ville à la compagnie des Cintres depuis 12 ans. Nous avions signalé que de nombreux parents avaient protesté et qu’une pétition circulait. Les signataires ainsi que les élèves des ateliers viennent de recevoir une lettre du maire, c’est déjà ça, mais dans le plus pur style langue de bois.
Que dit cette lettre ?
1. Le maire regrette que les élèves aient appris la fin des ateliers par la compagnie des Cintres. Il attendait que les représentations (auxquelles il n’a pas assisté) « soient terminées » pour annoncer ses « décisions en toute sérénité »… c’est-à-dire en évitant les pétitions ?
2. Il regrette aussi de ne pas avoir « encore échangé avec les responsables des Cintres ». Et pour cause ! Il n’a jamais répondu à leurs demandes de rendez-vous, son adjointe à la culture non plus.
3. Le montant de la convention est trop élevé selon le maire… D’ailleurs, il se trompe même sur le montant : il annonce 34 367 euros alors qu’il s’agit en fait de 32 367 euros. Il précise que le coût pour la ville est de 470 euros par inscrit. Malheureusement, c’est faux : non seulement il a ajouté 2000 euros sortis on ne sait d’où, mais il « oublie » de soustraire les 6080 euros de cotisations des élèves, sans oublier les recettes des spectacles qui ne sont pas non plus prises en compte.
4. La Ville serait contrainte à des restrictions budgétaires et devrait « réduire son engagement dans plusieurs domaines ». Alors pourquoi avoir créé un poste d’attaché principal chargé de la culture, plus coûteux que les ateliers et qui ne va pas servir à grand-chose quand on voit les nombreuses coupes sombres faites dans ce secteur ? Et les embauches de policiers municipaux, programmées pour septembre ? Dans ce « domaine », il n’y a pas de restriction, alors qu’on peut toujours se demander à quoi vont servir ces policiers dans une ville calme comme la nôtre.
5. Au passage - c’est une habitude - le maire tape sur l’ancienne majorité qui « avait vraisemblablement prévu une augmentation d’impôts pour ne pas avoir à décider ». Il a donc une boule de cristal pour lire dans les pensées ? Malheureusement, les faits lui donnent encore tort et il ne peut l’ignorer : il a fait voter le budget 2014 avec les taux d’imposition prévus par l’ancienne majorité (voir article du 1er mai sur ce blog + Les Nouvelles de Versailles du 7 mai), c’est-à-dire sans augmentation. Or, nous avions bien prévu, dans le cadre de la préparation budgétaire 2014, de conserver la convention avec Les Cintres.
6. Le maire affirme vouloir maintenir « une offre culturelle de qualité » et prétend ne pas vouloir arrêter le théâtre à Bois d’Arcy. Il dit chercher « activement des solutions »… pour en arriver à la conclusion que les amateurs n’ont qu’à créer eux-mêmes une association (qu’il est prêt, dit-il, à subventionner) ! Autre possibilité : rejoindre des associations de théâtre « actives » sur la commune. Dommage qu’il n’ait pas été plus précis, car de quelles associations parle-t-il exactement ? De celle qui était effectivement dédiée au théâtre, mais se trouve en cessation d’activité ? Ou de la – au demeurant très dynamique – Retraite Active Arcisienne (RAA), dont on voit cependant mal, au regard de son intitulé, comment elle pourrait accueillir la soixantaine d’enfants et d’adolescents concernée ?
7. Enfin, cerise sur le gâteau, le maire encourage ses destinataires à « se tenir à l’écart d’une agitation politicienne, organisée par un petit groupe… pour attaquer l’équipe municipale en place ». Encore une fois, si les gens sont mécontents, ce n’est pas sa faute, c’est celle de l’opposition. C’est très délicat pour les adolescents et les enfants qui sont intervenus à la fin de plusieurs spectacles pour lire des déclarations écrites par eux-mêmes, afin de demander le maintien de leur activité. Le maire, il est vrai, n’était pas là pour les écouter… Ce qui ne l’empêche pas de laisser entendre, sans vergogne, que ces jeunes gens pourraient bien avoir été influencés, pour ne pas dire manipulés. Cela en dit long… Faut-il préciser au maire qu’être jeune et penser par soi-même ne sont pas incompatibles ? Ou alors, autant supprimer tout de suite le Conseil Municipal des Jeunes, par exemple, dont l’ambition première est justement d’accompagner les jeunes sur le chemin de la citoyenneté, en les encourageant à faire preuve d’esprit critique, à se forger leurs propres convictions et à agir pour le bien de la collectivité…
23:33 Publié dans Chronique
03/06/2014
Parlez-moi de...Moi
Après le journal de Bois d’Arcy qui a été vidé de sa substance pour devenir l’outil de promotion de l’image du maire (12 fois sa photo sur 20 pages en deux numéros, rappelons-le…), c’est maintenant au site de la ville de devenir un moyen de propagande au service du nouveau maire. On peut ainsi lire aujourd’hui, en page d’accueil, sous le titre “Rythmes scolaires”, la phrase suivante : “Fidèles à ses convictions comme à ses engagements de campagne, Philippe Benassaya, Maire de Bois d’Arcy, et son équipe ont décidé de se battre de toutes leurs forces contre la réforme des rythmes scolaires à Bois d’Arcy”. Ce n’est plus de l’information, c’est de l’adulation ! Mais ce n’est pas fini. Quand on tape sur “Lire la suite”, on retrouve la même phrase, suivie deux lignes plus bas de celle-ci : “La Municipalité de Bois d’Arcy dirigée par son Maire, Philippe Benassaya, maintient sa détermination à refuser la réforme des rythmes scolaires”. Les lecteurs du site doivent sans doute avoir des problèmes de mémorisation, il faut leur rappeler toutes les trois lignes le nom de leur maire. Et tout ça pour prétendre une fois de plus qu’il n’y aura pas école le mercredi matin en septembre ! On en reparlera…
Mais revenons à la page d’accueil du site : on peut y trouver un retour en images sur les événements récents à Bois d’Arcy. Sur 10 diaporamas, on nous gratifie 55 fois de la photo du maire ! Il y a fort à parier qu’un tel matraquage va finir par lasser. Mais tout est bon pour le responsable de la communication municipale - un certain Benassaya Philippe - pour soigner son ego. Faisons un pari : Miss France a été invitée par le centre Leclerc mercredi 4 juin pour une séance de dédicaces… Voulez-vous parier que nous aurons droit à la photo du maire avec la miss dans le prochain journal ? Et pourquoi pas en couverture ?
23:30 Publié dans Chronique
02/06/2014
C'est pas moi, c'est l'autre...
L’Agend’Arcy de juin est en cours de distribution. Mis à part le fait qu’il est tristement vide (8 pages, un pauvre record, alors qu’il y a plein d’activités sur la ville en juin), on en apprend de belles en page 2 ! Toujours sous la responsabilité du maire, seul responsable de la communication municipale, on trouve ceci : « Suite aux décisions de la précédente équipe municipale, il n’y a pas de programmation régulière de cinéma en juin. Ce choix a été porté par la volonté de permettre l’accueil des associations locales au théâtre de la Grange pour leurs spectacles et galas de fin d’année, en mai et juin. La Municipalité s’en excuse auprès des cinéphiles arcisiens. » Voilà qui ne manque pas de culot ! Certes, c’est bien l’ancienne municipalité qui a accordé le théâtre aux écoles, ateliers culturels de la ville et associations, en mai et juin, et il est bien normal que ce lieu exceptionnel accueille les Arcisiens sur scène. Mais prétendre que c’est à cause de cela - et donc à cause de l’ancienne équipe - qu’il n’y a pas de cinéma, c’est doublement se moquer du monde : d’abord, parce que les élections ont eu lieu en mars alors que la programmation cinéma se fait d’un mois sur l’autre ; ensuite, parce qu’il y avait des créneaux disponibles pour ouvrir le cinéma en mai et juin. Un exemple parmi d’autres : du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin, la salle était inoccupée. Il y avait donc bien moyen de programmer des séances de cinéma. Alors, qui est responsable?
D’autre part, en juillet, pourquoi la salle est-elle fermée à partir du 5, alors que c’est une période où les gens aiment aller au cinéma, pendant leurs vacances ? Comment font la plupart des villes voisines qui ne ferment leur cinéma qu’en août ? C’est encore la faute de l’ancienne équipe ? Reporter la faute sur les autres, ne pas avoir le courage d’assumer les coupes budgétaires appliquées au secteur culturel, c’est une pitoyable tactique. Penser que les Arcisiens vont être dupes, c’est bien mal les connaître.
22:17 Publié dans Chronique