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29/05/2014

Un enterrement de 1ère classe !

 

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La municipalité actuelle est de train de démolir tout le secteur culturel de Bois d’Arcy. Nous avons déjà eu l’occasion sur ce blog d’évoquer la réduction de moitié du festival de cinéma (nous en reparlerons prochainement) ou la baisse de 28% du budget d’achat de livres à la médiathèque (on a d’ailleurs échappé au pire puisque le maire avait d’abord envisagé de supprimer totalement cette ligne budgétaire pour cette année, sans penser qu’une médiathèque qui n’achète pas de livres est condamnée à perdre ses lecteurs et donc à disparaître…).

Aujourd’hui, ce sont les ateliers théâtre qui sont en passe d’être enterrés. Ils ont été créés en 1996. La compagnie des Cintres qui les anime travaille sur Bois d’Arcy depuis 12 ans. Cela représente 4 comédiens professionnels donnant 15 heures hebdomadaires de cours pour 70 à 80 élèves chaque année, de 8 à 70 ans (certains sont inscrits depuis 13 ans !). A cela, il faut ajouter les spectacles de fin d’année à La Grange, avec décor, lumières et costumes. Cette année, 7 spectacles ont été proposés en 3 séances, du 23 au 28 mai. Plusieurs centaines de spectateurs, ravis, ont assisté à ces représentations de grande qualité. Mais ni le maire ni son adjointe à sa culture n’ont jugé bon de venir, ne serait-ce qu’à une seule représentation. Sans doute pour éviter d’avoir à s’expliquer devant les nombreux parents très surpris et très mécontents d’apprendre que ces ateliers ne sont pas reconduits. Cette absence laisse songeur, à la fois sur la manière dont l’équipe municipale semble réticente à assumer ses choix face aux Arcisiens, mais aussi sur la façon dont ces mêmes choix s’opèrent : n’est-on pas en droit d’attendre d’un « décideur » qu’il se soit fait une idée précise et personnelle d’une activité, avant même d’en envisager sa suppression ? Loin de tout arbitraire et de tout a priori idéologique ?

Car quelle est la raison de cette suppression ? C’est simple : pour la nouvelle municipalité, la culture n’est pas un service public, la Ville n’a pas à dépenser de l’argent pour cela. Les ateliers coûtent chaque année 35 000 euros à la ville, desquels il faut décompter le prix payé par chaque inscrit (150 euros pour un adulte, 70 euros pour les jeunes) plus les recettes des  spectacles. Sur un budget de fonctionnement de plus de 19 millions d’euros, 35 000, c’est donc trop. Offrir aux jeunes Arcisiens des activités culturelles dont les bienfaits ne sont plus à démontrer, ce n’est pas dans les objectifs du maire actuel. Pourtant, dans son programme (page 8), le candidat Benassaya avait écrit : « il s’agit de transmettre le goût et la passion pour la culture ». On n’en prend pas le chemin. Il avait aussi écrit, toujours page 8 de son programme : « l’offre culturelle est importante à Bois d’Arcy ». On pensait qu’il en était satisfait… mais non, c’était en fait une critique. Il fallait comprendre qu’il allait remédier d’urgence à cette « anomalie », en multipliant les coupes sombres dans le secteur culturel.

On se demande  d’autant plus pour quelle raison le maire a créé, à compter du 1er juin, un poste d’attaché(e) principal(e) chargé(e) de la « direction des affaires culturelles », qui va coûter cher aux Arcisiens, et qui représente plus que le coût annuel des ateliers théâtre ! Tout cela alors qu’on démolit tout ce qui existe : les ateliers théâtre ne sont qu’un exemple, nous aurons bientôt l’occasion d’évoquer d’autres suppressions dans le secteur culturel…

A ce jour, la compagnie des Cintres n’a toujours pas été reçue en mairie malgré ses demandes. On lui a annoncé qu’elle allait recevoir une lettre, mais on lui a déjà demandé de vider les locaux prêtés par la Ville pour ranger les costumes. Plusieurs pétitions circulent, des parents se mobilisent. Seront-ils entendus ?

22:15 Publié dans Chronique

26/05/2014

Y a-t-il un journaliste dans la salle ?

L’hebdomadaire « les Nouvelles » est véritablement un surprenant « journal ». Quand il s’agit de Bois d’Arcy, l’impartialité des informations est plutôt discutable :

- 1er exemple : dans l’édition du 7 mai, le journaliste déclare que le budget de la ville a été voté, lors du conseil du 29 avril, sans que l’opposition ne proteste, sauf pour critiquer « la restriction du budget d’achat de livres à destination de la médiathèque ». Un tout petit détail, quoi ! Le journaliste poursuit et cite Claire Duval, élue d’opposition : « Nous ne partageons pas ce choix de baisser le budget d’achat de 28%, de 40 000 à 28 000 euros ». C’est tout ? Nous ignorons s’il y avait un journaliste présent dans la salle, mais s’il avait pris la peine d’interroger les élus d’opposition, il aurait appris que bien d’autres critiques ont été faites, également la veille, lors du conseil du 28 avril, au cours duquel se tenait le débat d’orientation budgétaire. Il suffit de parcourir ce blog pour les découvrir. Parmi elles, l’absence, pour cette année 2014, d’opération importante en matière de voirie – une première, depuis des années.

- 2ème exemple dans l’édition du 14 mai : il est indiqué que, lors de ce même conseil du 29 avril, « les élus arcisiens ont voté une motion pour demander le report de la réforme des rythmes scolaires ». Mille excuses, mais il s’agit seulement des élus majoritaires. Décidément, y avait-il un journaliste dans la salle ? Une information objective et pluraliste  aurait dû préciser que les élus minoritaires ont refusé de prendre part à ce vote. Et pour cause : quelques jours plus tôt, le ministre de l’éducation avait indiqué sans aucune ambiguïté le calendrier de la réforme : cinq matinées obligatoires (dont le mercredi) et une date limite, le 6 juin, pour que les villes remettent leur projet éducatif…  A quoi bon ce vote ? L’attitude du maire est purement politicienne, conformément aux prises de position nationales de l’UMP, et tout cela n’est donc que de la poudre aux yeux. Le maire refuse de reconnaître ce qu’il sait depuis des mois : il n’a pas le pouvoir d’empêcher les écoles d’ouvrir le mercredi matin. C’est dommage, car c’est justement ce qu’il a fait croire à ses électeurs en affirmant qu’il n’appliquerait pas la réforme. Aujourd’hui, il garde le silence, mettant dans l’embarras les parents, les enseignants et les associations qui proposent des activités le mercredi matin et qui vont devoir modifier leurs créneaux horaires au dernier moment. Pour finir, sachez que P. Benassaya a même envoyé un courrier aux directeurs d’école, dans les mêmes termes que ceux du journal, c’est-à-dire en laissant entendre que tous les élus avaient voté pour le report de la réforme. Jocelyne Hannier, adjointe au scolaire de Claude Vuilliet jusqu’en mars dernier, a dû adresser un mail aux directeurs d’école pour rétablir la vérité et rappeler le travail fait par l’ancienne équipe municipale.

- 3ème exemple : Claude Vuilliet a contacté  « Les Nouvelles » pour demander qu’un rectificatif soit apporté au sujet du  vote sur le report des rythmes. Dans l’édition du 21 mai… rien du tout !

- 4ème exemple : dans cette même édition du 21 mai figure un court article au titre affirmatif : « Le service minimum instauré ». Il s’agit du « service minimum » en cas de grève dans les écoles. Le journaliste indique bien qu’une seule école était concernée par la grève du 15 mai et il donne la parole au maire qui se félicite d’offrir « un service de plus pour les Arcisiens ». Quelle est la réalité ? Sur les 9 écoles, une seule était concernée, et il a suffi de faire travailler ce jour-là des animateurs non-grévistes… c’est-à-dire exactement ce qui s’est toujours fait par le passé. Instaurer le « service minimum » consisterait à faire garder les enfants par des personnes volontaires extérieures au personnel des écoles. Rien de tout cela aujourd’hui. Et si cela devait arriver un jour, on verrait alors si les parents acceptent de confier leurs enfants à des non-professionnels.

- 5ème exemple : toujours dans  cette édition du 21 mai figure encore un article (spontané ?) sur le maire de Bois d’Arcy où ce dernier évoque avec fierté la livraison du nouveau centre technique municipal en septembre prochain et la construction du futur gymnase de la Tremblaye. Au passage, il se garde bien d’indiquer qu’il a repoussé de plusieurs mois le début des travaux du gymnase, sans qu’on sache pourquoi… Mais croyez-vous que le maire aurait l’honnêteté de reconnaître que ces deux réalisations, centre technique et gymnase, sont dues à l’ancienne équipe municipale ? Si vous répondez non, vous avez gagné. Quant au journaliste, il fait, dans un encadré, l’inventaire des chantiers en cours ou à venir à la Croix Bonnet : une microcrèche, des jardins familiaux, des aires de jeux, un drive Leclerc… sans préciser que ces projets n’ont nullement été initiés par l’actuelle équipe. Pourtant, n’est-ce pas le rôle d’un journaliste d’être objectif, impartial et tout simplement… d’informer ? De tels articles sont-ils encore de l’information ? 

18:00 Publié dans Chronique

22/05/2014

Elections européennes

Dimanche 25 mai se dérouleront les élections européennes, par lesquelles seront désignés les représentants appelés à siéger au Parlement européen durant les 5 prochaines années. Sur les 74 députés français, 15 représenteront la circonscription Ile-de-France.

Essentiel à notre vie démocratique, le vote est un droit, chèrement acquis, mais aussi un devoir citoyen. Il importe donc que chacun d’entre nous se mobilise, fasse exercice de son droit et accomplisse son devoir pour cette échéance importante au regard de notre avenir commun. Seule cette mobilisation permettra de faire barrage à l’abstention et à l’extrémisme, qui n’a jamais été une solution.

Ce scrutin se déroulera en un seul et unique tour. Dimanche, allez voter !*

Le Conseil Local de la Gauche

*Les bureaux de vote arcisiens seront ouverts de 8h à 20h.

15:13 Publié dans Actualités

20/05/2014

Rythmes scolaires : synthèse janvier 2013 - mars 2014

Proposé par Jocelyne HANNIER, Adjointe au maire en charge du scolaire de 2010 à mars 2014, cet article fait le point sur le travail réalisé de janvier 2013 à mars 2014 sur la réforme des rythmes scolaires.

A l’heure où les rythmes scolaires sont au cœur du débat, revenons sur le travail mené avant les dernières élections municipales par notre équipe, à l’époque majoritaire, afin de comprendre et surtout de mieux maîtriser ce qu’elle aurait mis en place.

Tout d’abord, le Décret du 24 janvier 2013 a pour objet « la modification des rythmes scolaires dans l’enseignement du 1er degré avec la mise en place d’une semaine scolaire de 24 heures d’enseignement réparties sur 9 demi-journées afin d’alléger la journée d’enseignement L’organisation de la semaine scolaire de chaque école du département est décidée par le directeur académique…. ». Cette réforme réduisant le temps scolaire journalier, il y a donc lieu de mettre en place le nouveau « temps d’activités périscolaires » (TAP). Ces nouvelles activités étant de nature périscolaire, celles-ci demeurent facultatives. Les enfants peuvent donc y participer ou non selon le souhait des parents.

Ce qu’il faut avant tout garder à l’esprit, c’est que la réforme veut une meilleure répartition des temps d’apprentissage sur la semaine, un allègement de la journée d’enseignement.

Afin de mener à bien cette réforme en tant qu’élus, car nous nous devons d’appliquer la loi comme les décrets, nous avons commencé le travail dès le début de l’année 2013 avec la constitution d’un comité de pilotage incluant les responsables du service scolaire, enfance, la direction de l’action éducative, la direction des ressources humaines, le directeur général des services, les élus à l’enfance, au scolaire, à la jeunesse et aux associations.

Il fallait, dans un premier temps, déterminer le cadre horaire et en obtenir la validation par le Directeur Académique des services de l’Education Nationale des Yvelines.

Pour connaître l’avis des parents arcisiens face à cette réforme prévoyant le retour à 9 demi-journées d’école, un questionnaire fut établi en concertation avec les fédérations de parents d’élèves. Le taux de participation fut de 75 %, avec 83 % de parents préférant le mercredi matin comme demi-journée d’enseignement supplémentaire contre 11 % le samedi matin. Il ne restait plus qu’à travailler sur le temps imparti aux TAP (temps d’activités périscolaires). Après un travail toujours en concertation avec les fédérations de parents d’élèves et les directeurs des établissements scolaires, nous avions retenu le cadre horaire comme suit, sachant que la demi-journée ne devait pas excéder 3 h 30 et la journée 5 h 30 :

 

lundi

mardi

mercredi

jeudi

vendredi

Cours

8h30 – 12h

8h30 – 12h

8h30 – 12h

8h30 – 12h

8h30 – 12h

Cours

14h – 15h45

14h – 15h45

 

14h - 15h30

14h – 15h30

TAP

15h45 – 16h30

15h45 – 16h30

 

15h30 – 16h30

15h30 – 16h30

 Ce cadre horaire a été validé par le Directeur Académique en décembre 2013.

Pour être en adéquation avec le décret, nous avions fait le choix de la mise en place d’un PEDT (Projet Educatif Territorial) devant garantir une continuité éducative entre les projets des écoles et des établissements et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire.

Pour que ce PEDT soit efficient, nous avons de nouveau sollicité les parents par un questionnaire sur leur organisation dans le cadre des nouveaux rythmes. 69 % des parents ont répondu ; sur ces 69 %, 82 % déclaraient que leurs enfants participeraient aux TAP.

Pour que les modalités de prise en charge des enfants (telles que l’organisation, la responsabilité, la sécurité, l’occupation des locaux…) soient exhaustives, nous avons constitué 3 groupes de travail incluant des directeurs d’école, des enseignants, les directeurs d’accueils de loisirs, des animateurs, des ATSEM, les fédérations de parents d’élèves. Ces groupes travaillaient simultanément et étaient coordonnés par le personnel de l’action éducative de la commune. Deux réunions ont eu lieu avant les élections, la dernière (après les élections) ayant été annulée par la nouvelle municipalité refusant la mise en place de cette réforme.

 « Que met-on dans les TAP ? » - Pour répondre à cette question, nous avions réuni les présidents des associations arcisiennes afin de connaître leurs possibilités pour intervenir pendant ce temps périscolaire. De cette façon, nous donnions la possibilité aux enfants de découvrir différentes activités, qu’elles soient sportives, culturelles, artistiques… Des parents d’élèves s’étaient aussi manifestés pour intervenir sur ces temps avec de vrais projets tels que la découverte de pays, des ateliers lecture, voire théâtre ; certains professeurs des écoles étaient aussi partie prenante sur ces temps. Il ne faut surtout pas oublier les animateurs qui, bénéficiant d’une formation ad hoc, étaient appelés à encadrer et mener des activités en rapport étroit avec le PEDT.

Il va sans dire qu’au moment où cet article est rédigé, il est trop tard pour établir un PEDT pour la rentrée 2014-2015.

Que dit le nouveau décret du 7 mai 2014 ? De 9 demi-journées, les communes peuvent « passer » à  8 demi-journées, dont 5 matinées ne devant pas excéder 3 h 30 et donc, de ce fait, un après midi dévolu aux TAP. Ledit décret ne remet pas en question le cadre déjà défini précédemment (cf. tableau).

Il mentionne que « D’ores et déjà, la quasi-totalité des communes ont élaboré leur projet horaire et l’ont communiqué aux autorités académiques… Cependant, certaines organisations de la semaine scolaire, pourtant fidèles aux principes visant à mieux répartir le temps d’apprentissage, ne peuvent actuellement se mettre en place, alors qu’elles concourent aux objectifs poursuivis… A ce titre, le décret n° 2014-457 du 7 mai 2014 permet, sur la base d’expérimentations autorisées par le recteur, de prendre en compte ces organisations différentes du temps scolaire… »

 Il y est stipulé que « si aucun consensus ne permet de dégager un projet d’expérimentation du temps scolaire, l’Inspection Académique propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu’il arrête ensuite. » Les projets d’expérimentation co-présentés par les conseils d’école concernés et les maires doivent être retournés aux autorités académiques pour le 6 juin prochain.

 Il n’y a plus que 3 semaines à attendre. Nous verrons ce que l’Inspection choisira…

                                                                                Jocelyne HANNIER

09:50 Publié dans Articles

06/05/2014

Les semaines passent... les détritus restent.

 Pendant la campagne électorale, le candidat Benassaya n’avait rien trouvé de plus malin que de mettre sur son site de campagne quelques photos de rues de Bois d’Arcy avec des détritus ou des papiers par terre. Il était même allé jusqu’à photographier un matelas, rue du Parc, une veille d’enlèvement des encombrants… Sa rubrique s’intitulait finement « Que reste-t-il de notre cadre de vie ? », et on n’y comptait  plus les critiques à l’égard de Claude Vuilliet. La morale de tout cela était rue_Jean_Jaures2.JPGqu’il fallait changer de maire pour avoir une ville plus propre, et c’est devenu l’un des thèmes de campagne de ce candidat. Tout cela sentait  très fort la démagogie la plus totale, vous l’avez compris.  Une fois élu, le candidat devenu maire a continué à prétendre faire de la propreté une priorité. On a ainsi eu droit dans le dernier Journal du maire à une déclaration musclée de l’adjoint chargé du cadre de vie, sous le logo « nos premières actions » : « Mise en place, début mai, d’une équipe de 2 agents  dédiée à la propreté qui effectuera au quotidien l’entretien de la voirie sur les avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant-Couturier… ». On allait donc voir ce qu’on allait voir ! Sur la photo ci-dessous, prise le 6 mai en fin d’après-midi  rue Jean Jaurès, on peut admirer cette politique dans sa phase de mise en œuvre. Sans commentaire.

Comprenons-nous bien : nous savons parfaitement que le maire ou ses adjoints, mais également les employés municipaux, ne peuvent pas grand-chose contre les comportements incivils de certains de nos concitoyens. Mais nous n’en aurions jamais fait un axe de campagne, pour notre part, toutes les communes étant confrontées au même problème. Nous savons par ailleurs que le nettoyage est fait avec sérieux.  Si nous produisons cette photo, ce n’est pas pour nous mettre au même niveau que le candidat devenu maire,  c’est encore une fois pour montrer sa démagogie qui veut nous faire croire qu’il a plus de pouvoir que d’autres sur l’incivilité de certains.  Une fois de plus, il fait de la communication et pas grand-chose de plus.

12:12 Publié dans Chronique

02/05/2014

Nouveau coup de gel sur la Tremblaye... cette fois, sur le gymnase.

Les Arcisiens doivent se souvenir que les travaux du gymnase du collège (dit gymnase de la Tremblaye) devaient commencer en avril dernier, très exactement le 14, et se terminer au printemps 2015. L’ancienne équipe municipale avait communiqué largement sur ce sujet dans Bois d’Arcy Le Journal. Cet équipement était très attendu par les élèves, les parents et les professeurs de sport, mais aussi par les associations sportives, qui ont besoin de nouveaux créneaux pour leurs activités et qui pourront également utiliser ce nouvel espace. Mais voilà… sans que l’on ait pu avoir de précisions sur les motifs de cette décision, le nouveau maire a décidé de repousser le début des travaux à l’automne, retardant d’autant l’ouverture de ce gymnase.  Peut-être que le mot « Tremblaye » lui fait penser aux services culturels, sa cible préférée actuellement. Par ailleurs, c’était bien la peine de prétendre que l’ancien maire ne faisait pas assez pour le sport (une contre-vérité de plus, quand on sait qu’un centre équestre, un dojo et un terrain de football synthétique ont vu le jour entre 2008 et 2014). Vous aurez remarqué qu’aucune information sur ce sujet n’a été communiquée dans les deux numéros de Bois d’Arcy Le Journal commis par le maire actuel… Comme nous l’avons déjà signalé, l’important est ce qu’on ne nous dit pas. On préfère nous parler de plantations de petites fleurs, de report imaginaire de la mise en place des rythmes scolaires, ou nous montrer la photo du maire à toutes les pages. Les collégiens attendront. Les sportifs aussi.

11:57 Publié dans Chronique

01/05/2014

La "transparence" : regrets éternels...

Lundi 28 avril, conseil municipal : il est proposé aux élus de fixer le seuil des marchés publics en-dessous duquel le maire peut signer seul dans son bureau sans avoir à réunir le conseil. Ce seuil étant revu à l’échelle nationale, par décret, tous les deux ans, il appartenait au conseil municipal, de manière tout à fait classique, de se prononcer sur le sujet. L’équipe municipale précédente, sous la conduite de Claude Vuilliet, avait pour sa part jugé raisonnable et proposé au conseil de fixer à 90 000 €  le montant maximum des marchés (fournitures, services et travaux) que le maire pouvait signer sans l’avis du conseil. Tenez-vous bien, le nouveau maire a, lui, choisi de fixer ce montant à 207 000 euros pour les marchés de fournitures et services, et à 1 million d’euros pour les marchés de travaux ! Malgré les protestations des 7 élus d’opposition, faisant valoir que ces sommes étaient bien trop importantes et engendreraient un manque de transparence caractérisé, ces montants ont été validés par la majorité municipale. La « transparence » promise dans les tracts de campagne du candidat Benassaya a déjà été enterrée par le maire du même nom.

22:43 Publié dans Chronique

La "transparence"... (bis)

Autre exemple, lors de ce même conseil, les commissions municipales sont créées, alors qu’elles étaient déjà  présentées dans Bois d’Arcy Le Journal  n°107… avant le vote, donc ! C’est une pratique qui devient régulière (voir conseil du 8 avril sur ce blog)… On peut par ailleurs constater que la commission information-communication a tout simplement disparu. Interrogé sur ce point, le maire répond qu’auparavant, elle ne se réunissait que « deux fois par an ». Argument non valable, d’une part parce que c’est le cas de beaucoup de commissions (faut-il les supprimer toutes ?), d’autre part parce que les élus d’opposition (au nombre de 2) siégeaient dans cette commission information et pouvaient proposer des sujets d’articles dans les numéros à venir de Bois d’Arcy Le Journal ou de l’Agend’Arcy et formuler leurs remarques sur le contenu des journaux précédents. On comprend donc que le maire ne veut pas qu’on se mêle de sa chasse gardée. Il est seul aux commandes des publications municipales, ce qui lui permet de choisir tout seul ce dont on va parler aux Arcisiens… et accessoirement de coller sa photo partout (12 photos de sa personne dans les deux numéros du journal sortis à ce jour, sur un total de 20 pages ; un record).

22:42 Publié dans Chronique

Les écrits restent...

Qui critiquait, dans un tract « Bois d’Arcy pour tous » (n°2 Juin 2012), le montant des études préalables à la réalisation du terrain de football synthétique ? Un certain P. Benassaya. « Une dépense absurde », écrivait-il. Dans ce même tract, qui parlait de « mystère » en évoquant les études portant sur la réalisation d’un centre ville ? Vous avez deviné, P. Benassaya.  Et qui, devenu maire, vient d’inscrire la bagatelle de 200 000 euros d’études pour des travaux au gymnase du COSEC, travaux sur lesquels on ne sait rien à ce jour ? Faut-il vraiment préciser ?

22:41 Publié dans Chronique