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01/05/2014

Le silence est d'or...

Dans la liste des décisions du maire présentées au conseil municipal du 28 avril, figurent 1350 euros pour un concert qui devait avoir lieu à La Grange, le 11 avril, en 1ère partie du film Playtime de J. Tati. Ce concert n’a pas eu lieu, annulé le soir même, alors que les spectateurs attendaient de pouvoir entrer dans la salle. Interrogé sur ce point, le maire a été incapable de donner la moindre explication, et notamment de préciser si, au regard du contrat signé et sachant que l’annulation était du fait de la Ville, les 1350 euros seraient malgré tout déboursés. Il n’était pas au courant. L’adjointe à la culture non plus, apparemment. « On va regarder et on vous dira », réponse déjà entendue (voir chronique « On va voir » du 08/04/14)… Quelle maîtrise de la gestion des deniers publics !

22:40 Publié dans Chronique

La "main de fer" a encore frappé !

« Une main de fer… » Nous l’avons déjà signalé, c’est par cette image musclée que le maire de Bois d’Arcy a défini sa gestion des impôts des Arcisiens (Le Parisien, 23/04/14). C’est de la com et rien d’autre, on l’a déjà compris au vu des premières dépenses en matière de communication (deux journaux en 15 jours, deux dépenses au lieu d’une), mais ce n’était qu’un début. Le maire, qui n’a pas cessé pendant la campagne de critiquer les « dépenses de personnel »  en mairie de  Bois d’Arcy, vient de créer un poste d’attaché principal (ça coûte cher !) pour superviser les services culture, vie associative, communication et événementiel… Auparavant, c’est la direction du cabinet qui se chargeait de ces missions, sans que cela coûte un euro de plus à la ville. Interrogé durant le conseil du 28 avril, le maire n’a pas pu garantir qu’il n’embaucherait pas également un directeur ou un collaborateur de cabinet… Drôle de conception du recrutement, de la part de quelqu’un qui se présente comme un « dirigeant »… Le b.a.ba d’une gestion efficace et compétente des ressources humaines n’est-il pas d’anticiper, d’envisager les choses globalement, avec une réflexion d’ensemble sur les profils des différents postes et une répartition précise des missions ? Or, il n’a pas pu donner de justification à cette création de poste : pour quelle raison une telle direction ? Pour quel projet ? Avec quelles fonctions précises ? Réponse : pas de réponse. On espère que ce poste sera largement ouvert à candidatures, comme c’est la règle dans la fonction publique… Espérons notamment que cette création ne soit pas destinée à cette ancienne employée de la ville, actuellement en détachement,  dont nous parlions il y a quelques jours (voir l’article « Une nouvelle ( ?) recrue en mairie »). Rappelons que les démarches visant une procédure disciplinaire contre cette personne ont été lancées par Claude Vuilliet, pour falsification de documents. Le maire actuel le sait, a le dossier entre les mains, mais semble passer outre : on voit quelle vision du service public est la sienne.

22:38 Publié dans Chronique

La "main de fer" a encore frappé ! (bis)

Au budget 2014 ont été inscrits 11 000 euros destinés à la rémunération (après recrutement) d’un brigadier chef, dans le cadre de la création d’une police municipale. Rémunération calculée, comme cela a été précisé lors du conseil du 29 avril, à partir de l’automne prochain. La somme sera donc largement supérieure en 2015, sur une année pleine. Le candidat Benassaya n’avait-il pas prétendu, lors de sa réunion publique de campagne, que le projet de police municipale se ferait sur la base des effectifs municipaux existants, sans recrutements supplémentaires ? Ignorait-il, à l’époque, qu’une police municipale ne se crée pas comme cela ? Qu’elle est soumise à un certain nombre de critères spécifiques, pour les personnels, en termes de concours / formation, etc. ? Sans doute, là encore, une preuve de la « compétence » si souvent vantée…

22:37 Publié dans Chronique

Une histoire de girouettes...

Lors du vote du budget 2013, l’opposition d’alors (et donc P. Benassaya) avait voté contre les taux d’imposition proposés (ce sont ces taux qui fixent le montant des impôts locaux), alors qu’ils étaient stables depuis plusieurs années. Pour quelle raison ? Parce que les opposants d’alors considéraient qu’il aurait fallu les baisser pour diminuer les impôts des Arcisiens. Le 29 avril 2014, lors du vote du budget 2014, ce sont les mêmes taux qui sont proposés par la nouvelle majorité, sans aucune diminution donc, et sans que cela semble poser problème. Ce qui était inacceptable hier est devenu tout à fait banal aujourd’hui. Où est la cohérence ?  Les 7 élus de l’opposition actuelle ont montré bien au contraire leur sens des responsabilités : ils ont voté pour, aujourd’hui comme il y a un an.

22:35 Publié dans Chronique

Les écrits restent (bis)

En juin 2011, dans un tract de son groupe d’opposition, M. Benassaya critiquait par des mots très durs l’état de la voirie : « La voierie est dans un état déplorable », « Des rues et des trottoirs défoncés ».  Il nous reprochait de ne pas faire assez dans ce domaine, ce qui était inexact puisque chaque année, outre les travaux liés au bail d’entretien régulier, deux rues étaient refaites (requalification complète pour l’une, traitement du revêtement pour l’autre). Nous avions justement prévu dans le budget 2014 la rénovation de la rue Camélinat. Il y a même un véritable problème de stationnement et de sécurité pour les piétons à régler. Ce projet a été purement et simplement supprimé par le maire actuel, notamment pour pouvoir inscrire 200 000 euros de frais d’étude pour des travaux au COSEC.  Certes, une équipe majoritaire est libre de faire des choix, mais gageons que personne n’entendra parler, dans Bois d’Arcy le Journal, de l’abandon de la rue Camélinat.

22:34 Publié dans Chronique

Un "gel" de - 28% ! Coup de froid sur la Médiathèque...

Les services culturels ont vu aussi leur budget revu sévèrement à la baisse. Ainsi le budget d’achat de livres, revues et DVD, à la médiathèque, a été amputé de plus de 11 000 euros (- 28,25 %), et peu importe les conséquences sur la qualité du service rendu aux Arcisiens. Pour le maire et son adjointe à la culture, c’est simplement un « gel ». Ah bon ? Nous, nous pensions qu’un « gel », c’était le maintien d’une somme, sans augmentation donc, et non une baisse de 28 % !

Le budget de la programmation culturelle a également été raboté (sans que les recettes prévues soient, elles, revues à la baisse). De combien ? En tablant sur quoi ? Des prix de places plus élevés ? La suppression de certains spectacles ? Interrogé sur le sujet, l’adjoint aux finances a fini par reconnaître, de manière floue, qu’une hausse des tarifs était effectivement prévue. On sait déjà que le festival de cinéma a été réduit à une seule semaine ; on découvrira sûrement d’autres « nouveautés » au fur et à mesure.

22:32 Publié dans Chronique