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07:50 Publié dans Actualités

04/10/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°19 (octobre 2016)

Ce numéro est sans doute le pire depuis avril 2014 :

  • Pas une information nouvelle. Les articles sont les mêmes que dans le numéro de septembre. La recette est simple : vous revenez en images sur les manifestations annoncées le mois précédent et vous pouvez ainsi remplir deux magazines avec les mêmes éléments, sans faire preuve d’imagination.

  • Il y a encore moins de texte que d’habitude. Certains paragraphes sont écrits en très gros caractères, histoire de faire du remplissage.

  • La promotion du maire et de son équipe n’a jamais été aussi appuyée, jusqu’au matraquage.

  • Les photos sont omniprésentes et envahissent des pages entières (c’est commode quand il n’y a rien à dire). La plupart ne sont même pas retravaillées et certaines sont «illisibles». Au passage, le magazine en profite pour placer 13 fois la photo du maire (parfois en tout petit). La propagande, c’est cela aussi.

Le plus intéressant est naturellement caché : page 2, dans l’ours (c’est le pavé qui contient les informations légales), il n’est plus fait mention des noms des agents municipaux qui ont travaillé à la réalisation du magazine. C’est la première fois. La raison est simple : deux employées ont été changées. L’une a été «remerciée» et l’autre a été changée de service. Deux embauches nouvelles ont été faites : une photographe supplémentaire et une «journaliste». Voilà pourquoi le magazine donne dans la propagande à outrance et se contente de matraquer des messages de promotion... C’est ce que la directrice de la communication appelle avoir un «discours politique». Eh oui, la mi-mandat approche, il faut donc «muscler» le discours. 

Quand on voit le résultat, on a le droit d’être consterné. A la place du maire, c’est  plutôt la direction de la communication que l’on remplacerait.

Une fois n’est pas coutume, nous terminerons par l’édito du maire. La raison est simple : il y répond à notre tribune qui figure en dernière page.

Passons en revue les pages de ce nouveau et pathétique journal municipal.

 

Retour en images (pages 4 et 5)

Voilà sans doute les deux pages les plus affligeantes.

Le lecteur est tout d’abord saisi par la médiocrité des photos : non seulement on croirait un reportage dans un pays minier, mais il est quasiment impossible de reconnaître qui que ce soit. Quant à ces cercles et à ces fragments biseautés de photos, ils sont tellement vilains qu'on se demande qui a pu bien pu trouver cela. Et que dire des deux brins d’herbe inversés du logo de la Ville, constituant une sorte de sourire sur la «photo» centrale ? Certes, un logo a près de 13 000 €, ça doit se rentabiliser.

Le texte, ensuite : les gros caractères ne font pas illusion, il n’y a rien à ajouter au magazine de septembre. Seuls comptent les messages : «dispositif de prévention et sécurité», «spectateurs très nombreux», «dispositif de sécurité exceptionnel» et surtout : «les élus fortement mobilisés». Tout ça pour ça !

 

Dossier sport (pages 6 à 9 + couverture)

  • Il faudra que quelqu’un nous explique l’intérêt de la page 6, dont les photos sont encore très vilaines et qui est fort mal mise en page. Le but est bien entendu de rappeler les projets de la municipalité : «le Cosec réhabilité» (il en est question depuis avril 2014 !) et l’ensemble des équipements qui figureront à la Croix-Bonnet… tous déjà prévus sous l’ancienne mandature puisqu’ils font partie des obligations de l’aménageur. Rien de neuf, donc.

    Au milieu de la page 6, une «pensée» du maireles valeurs sportives, fédératrices, renforcent l’esprit républicain») dont la… profondeur (???) n’échappera à personne et qui ne deviendra jamais un sujet du bac de philo… Quel est l’objectif ? Après «l’heure du Conte» voilà maintenant «la pensée du mois» ? Dire que nous avons en mairie un phare de la pensée européenne du XXIème siècle et que nous ne le savions pas.


  • Page 7 et en couverture, la piste d’athlétisme : «sur la ligne de départ», «bientôt livrée»… Ah bon, mais quand ? Aucune date n’est précisée. Déjà, dans le magazine de septembre, page 5, la piste est annoncée comme «bientôt ouverte»… D’ailleurs, si on lit les deux articles, on s’aperçoit que ce sont les mêmes «informations», au mot près parfois, mais sans aucune nouveauté. Du remplissage, une fois de plus.

  • Page 7 encore figure un rappel d’«actions» engagées depuis 2015 qui n’a d’autre but que de souligner ceci : «la politique municipale fédère les Arcisiens autour du sport». C’est clair, non ? Au milieu de ces «actions» se trouve le gymnase Colette Besson, que l’on doit à l’équipe Vuilliet.  Un détail…

  • Toujours page 7, une interview de l’adjoint aux sports n’a d’autre utilité que de rappeler l’essentiel : «pendant longtemps» (comprenez l’ancienne municipalité) rien de concret n’aurait été fait pour le sport et les équipements existants n’auraient pas été entretenus. Mais c’est du passé, l’adjoint ajoute : «Depuis deux ans, nous agissons pour fédérer l’esprit sportif à Bois d’Arcy». Toujours le même matraquage, avec la reprise des mêmes mots sur deux pages : fédératrices… fédérer… fédérer

    Le magazine ajoute : «L’équipe municipale porte une nouvelle conception de l’offre sportive, plus planifiée et plus transversale». Ça veut dire quoi «plus planifiée et plus transversale» ? On ne sait pas, l’essentiel est que c’est «nouveau».

  • Page 8, les «Trophées du sport». Pas un mot sur l’animateur du service jeunesse qui a présenté et animé toute la soirée. Pas un mot non plus sur le nombre de spectateurs et pas une photo de la salle, et pour cause : l’assistance était nettement moins nombreuse qu’en 2015, beaucoup de places étaient vides car plusieurs associations ont simplement boycotté cette cérémonie.

 

Le scolaire (page 10)

Une page pour presque rien, une de plus :

  • Le «nouveau prestataire pour la restauration scolaire» était déjà présenté dans le magazine de septembre, page 10 également.

  • La rentrée est présentée comme «réussie» ou comme un «succès»… mais on ne voit pas pourquoi il en serait autrement. Ce que l’on voit, c’est le maire 5 fois en photo sur l’ensemble de la page. Autre passage désopilant : le message appuyé sur la sécurité «en cette période de troubles» avec la «police municipale aux entrées et sorties de classes». Quand on sait qu’il y a 5 écoles maternelles et 4 écoles primaires à Bois d’Arcy, on voit mal comment nos 3 policiers municipaux pourraient sécuriser toutes les «entrées et sorties de classe». Faut-il que l’on nous prenne pour des imbéciles à la rédaction du magazine !

  • Quant à l’école numérique, les chiffres sont toujours les mêmes, la seule nouveauté est la visite de représentants de l’Académie. Une bonne occasion de parler du «chemin parcouru par la Ville depuis deux ans» et de «la voie tracée par la municipalité».

 

La jeunesse (page 11)

Là encore, seuls comptent les messages de com’ :

  • Les Passeports citoyens : «la Ville soutient les jeunes qui auraient un projet à dimension citoyenne»… Un détail : nous remercions d’avance toute personne qui pourra nous expliquer le sens précis de la photo : un homme inconnu, en blouse blanche, dans l’encadrement d’une porte inconnue, surmontée d’une sorte de croix rouge toute maigrichonne…

  • «Les bacheliers récompensés» : comme nous l’indiquions en introduction, un même «événement» est utilisé deux fois de suite dans le magazine. Cette cérémonie était annoncée page 9 en septembre, avec une grande photo du maire et elle est reprise en page 11 en octobre avec une toute petite photo des bacheliers. On voit ce qui intéresse le magazine.

  • Les portes-ouvertes du SAJ le 17 septembre sont encore l’occasion de chanter les louanges de la Ville qui «croit en une jeunesse arcisienne dynamique et entreprenante». Et naturellement, «depuis l’année dernière, les adhérents sont de plus en plus nombreux». Elle n’est pas belle, la vie à Bois d’Arcy… depuis deux ans ?

 

Le «soutien à l’activité locale» (page 13)

Encore une page pour rien.

  • On nous rappelle d’abord la création du service développement économique… il y a deux ans. Sans préciser que l’économie est une compétence de Versailles Grand Parc, et que cette création a permis l’embauche d’une «amie» du maire (voir notre article du 2 septembre 2014).

  • Vient ensuite une liste des «missions» de ce service, sans rien de concret mais avec cette affirmation qui justifie à elle seule cet article : «le Maire Philippe Benassaya a impulsé une nouvelle dynamique économique». La bonne blague ! Ce n’est pas lui qui a «impulsé» la Croix-Bonnet, ses entreprises et ses 2000 emplois.

  • Les «outils du développement» présentés ensuite sont à mourir de rire : «la page développement économique dans le magazine de la Ville» vient en premier, suivie de l’annuaire des professionnels sur le site de la Ville et le guide pratique. Cet exposé se termine par le numéro de téléphone du service économique. Quelle impulsion ! Avec tout cela, les acteurs économiques vont tripler leur marge bénéficiaire !

  • La réunion des «acteurs économiques» déjà annoncée en septembre page 12 (avec photo du maire) est de nouveau évoquée page 13, sans photo cette fois car il y avait moins de 30 personnes présentes à ladite réunion (élus compris).

  • Et enfin le salon d’automne, lui aussi annoncé page 12 en septembre, repris en page 13 en octobre. Tout cela pour insister sur ce point : «une manière pour la Ville de montrer sa confiance dans le dynamisme de Bois d’Arcy». C’est beau comme une «pensée du mois» du Blaise Pascal qui siège en mairie.

 

La vidéo protection (page 14)

Cela faisait longtemps que ce sujet n’avait pas été abordé ! Nous ne reviendrons pas sur les chiffres contradictoires qui ont été annoncés à plusieurs reprises dans ce magazine pour l’implantation de nouvelles caméras. Cette fois, on nous en annonce 7 d’ici la fin de l’année ! On en reparlera.

Le but de cet article (mis à part de remplir une demi-page) est de célébrer encore une fois le maire et de rappeler qu’il est vice-président de Versailles Grand-Parc… qui en compte 15 ! Donc la brosse à reluire fonctionne à plein : «il déploie une politique forte en faveur de l’habitat et de la Ville», «Sous l’impulsion de Philippe Benassaya, la vidéo protection a été largement étendue sur la commune», «l’impulsion donnée a permis à d’autres villes faisant partie de VGP d’être accompagnées…». Vous l’avez noté, le maître mot ici est «impulsion».

Nous avons encore droit à une forte pensée du maire dans cet article : «L’efficacité de la vidéoprotection dépend notamment du bon quadrillage des villes, au moins une caméra dans chaque lieu stratégique étant nécessaire». Mais où va-t-il chercher tout cela !

Remarquons enfin la présence étonnante sur cette page d’un encart sur la séance de cinéma en plein air organisée par le Conseil départemental le 26 août dernier. Il parait que «la Ville de Bois d’Arcy a de nouveau conquis les spectateurs», c’est sans doute le plus important. La photo est particulièrement sombre et difficile à analyser. La raison est simple : il y avait beaucoup de transats vides, et ce n’était donc pas un si grand «succès».

 

Sortir (pages 16 et 17)

Enfin des nouveautés : ce sont les programmes de cinéma du mois d’octobre.

Sur l’agenda, page 17, on remarque à la date du 13 octobre, en tout petit, l’annonce du retour d’«Allo Monsieur le Maire». Et le «Facebook live» alors ? C’est déjà fini ? L’expérience du 22 septembre n’a-t-elle pas été concluante ? Ceux qui ont assisté à l’émission ont leur petite idée : couacs techniques multiples, maire embarrassé ne sachant comment occuper le temps, image à l’envers (cf. la marque de l’ordinateur, au premier plan pendant toute la durée de l’émission)… bref un succès. Le maire a surtout été incapable de répondre à certaines questions précises, notamment en ce qui concerne la circulation au centre-ville… sur ce dernier point, il a essayé de noyer le poisson en parlant de futurs parkings… à la Croix-Bonnet ! Heureusement des «proches» sont venus à la rescousse pour le féliciter, notamment l’épouse de l’un de ses adjoints, s’exprimant sous son nom de jeune fille.

 

La culture (page 18)

Encore un article déjà proposé dans le numéro de septembre (page 14) : le Prix des lecteurs à la médiathèque. C’est une façon de faire croire que la Ville a une politique culturelle alors qu’elle a presque tout détruit dans ce secteur. Félicitons d’ailleurs la personne qui a choisi deux fauteuils vides pour l’affiche de la saison culturelle : c’est sans doute un lapsus révélateur.

Il est d’ailleurs tout à fait significatif, mais surtout regrettable, que le magazine n’ait pas rendu hommage à Claude-Jean Philippe, disparu le 11 septembre dernier. Ce passionné du 7ème art, ancien présentateur du ciné-club de France 2 pendant 20 ans, était le parrain du festival de cinéma de Bois d’Arcy, Mémoire des Toiles. De 2003 à 2013, il est venu chaque année présenter un film avant d’échanger longuement avec les spectateurs. En mars 2013, il était encore présent pour le lancement du cinéma régulier à La Grange. Une telle fidélité à notre ville aurait quand même bien mérité quelques mots dans le magazine… mais il aurait alors fallu rappeler ce qui se faisait avant 2014 et ce qu’était Mémoire des Toiles. Le magazine a fait son choix.

 

Nouveau conseiller de quartier (page 19)

Rappel : chaque Conseil de quartier devait être constitué, entre autres, de 6 Arcisiens tirés au sort parmi les habitants ayant fait acte de candidature. Or, dans le magazine de juin, on découvrait que plusieurs Conseils de quartier n’avaient pas fait le plein car il n’y avait pas eu assez de candidats dans la population : ainsi il n’y avait que 2 Arcisiens pour la Tremblaye, 4 pour la Croix Blanche et 5 pour le lotissement Saint-Jean. Un vrai «succès» comme on peut le constater.

Or nous apprenons, page 19, que le 13 septembre, un «nouveau conseiller de quartier… a été tiré au sort pour remplir les fonctions de nouveau conseiller de quartier du lotissement Saint-Jean». Ce tirage au sort aurait été fait «dans le bureau du maire, en présence d’un agent assermenté». Cette précision vient sûrement du fait que nous avions signalé, sur ce blog, qu’aucun élu d’opposition n’avait été invité à participer au tirage au sort des conseillers de quartier.

Mais comment peut-on tirer au sort, le 13 septembre, le nom d’un 6ème conseiller de quartier alors qu’il n’y avait pas eu plus de 5 candidats en mars et qu’aucun appel à candidature n’a été fait depuis ? Pour tirer au sort, il faut au moins qu’il y ait plusieurs candidats. Bref, de qui se moque-t-on avec cette histoire de tirage au sort ?

 

Tribune libre (page 19) et édito du maire (page 3)

Le maire a enfin compris que ce n’était pas très démocratique de répondre à notre tribune dans la sienne. Du coup, il répond à notre tribune… dans son édito. Il pense sans doute que cela ne se verra pas, vu qu’il y a 16 pages entre les deux. Mais il oublie qu’il n’y a rien dans ces 16 pages, et le lecteur n’est donc pas dupe.

La tribune majoritaire se contente donc d’énoncer des banalités tandis que la nôtre évoque des faits : l’augmentation de la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Pour ouvrir un contre feu, le maire a donc choisi d’évoquer ces deux sujets dans son édito, sur une pleine page.

Sous le titre hypocrite «La punition», le maire détaille encore une fois (voir l’édito de mars dernier) les raisons pour lesquelles le département (avec son soutien) a augmenté la taxe foncière de 66%. Evidemment c’est la faute du gouvernement et P. Benassaya ne craint pas d’affirmer que le département «s’est vu retirer, d’un coup en un an, 200 millions d’euros».

Il faut rétablir la vérité, et pour cela il suffit de consulter le site… du département et les propos de son président : en 2016, la dotation de l’Etat a baissé de 38 millions d’euros et non 200.

La somme de 200 millions (195 en réalité) correspondrait au cumul des baisses de dotation entre 2013 et 2017 (132 millions) auxquelles il faut ajouter l’augmentation du RSA (38 millions sur 4 ans)et le système de péréquation (26 millions sur 4 ans) qui fait qu’on vient en aide aux départements défavorisés (et non mauvais gestionnaires). Faire croire aux Arcisiens que c’est ce dernier point qui justifie l’augmentation des impôts est tout simplement scandaleux. Prétendre que la dotation de l’Etat a baissé de 200 millions «d’un coup en un an» est également scandaleux. De deux choses l’une : soit P. Benassaya sait qu’il avance un chiffre totalement faux et c’est donc un menteur. Soit il ne le sait pas et c’est donc de l’incompétence.

Ajoutons que sur 95 départements, 36 ont augmenté leur taxe foncière. Comment ont fait les 59 autres pour ne pas toucher à la fiscalité ?

Dans le classement des départements qui ont augmenté les impôts, les Yvelines arrivent en tête avec leurs 66% de hausse. C’est le Val d’Oise qui vient en 2ème position avec 29,7 %, puis l’Essonne avec 29 %. Comment expliquer un tel écart ? Surtout si les Yvelines sont si bien gérées, comme l’affirme P. Benassaya ?

Les élus LR du département des Yvelines n’auraient-ils pas voulu matraquer les contribuables cette année pour ne plus avoir à le faire l’année prochaine si - c’est ce qu’ils pensent et espèrent- la droite gagne la présidentielle et les législatives ?

Enfin, P. Benassaya se moque de ses lecteurs quand il affirme que le département continue de «garantir l’avenir de ses habitants». En réalité, le département a supprimé toutes les aides pour les crèches (143 000 € de moins pour Bois d’Arcy en 2016) et il a supprimé ses aides pour la carte imagin R des lycéens. Un détail, sans doute.

Enfin, notre maire se surpasse en affirmant que les taux d’imposition de la taxe d’habitation sont inchangés depuis 2014 et qu’il a donc «freiné cette fuite en avant». En fait, les taux sont inchangés depuis… 2010, c’est-à-dire 4 ans avant son élection. Alors comment expliquer l’augmentation de 120 € en moyenne subie depuis deux ans ? Il suffit de lire notre tribune pour l’apprendre : l’équipe actuelle a diminué de 15 à 5% un abattement vieux de 30 ans qui profitait à tous...

Le pire est que le maire s’imagine que les Arcisiens ne se rendent compte de rien. Malheureusement pour lui, il faudra plus d’une « pensée du maire » pour les illusionner.

19:35 Publié dans Journal municipal

13/09/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°18 (septembre 2016)

Ce numéro de rentrée a dû être bien difficile à réaliser, sans doute à cause d’un effectif devenu insuffisant au service communication, sûrement aussi à cause des congés. Peut-être aussi un gros manque d’imagination ? On ne compte plus les pages où l’on fait du remplissage.

Quelques exemples : les dates des vacances scolaires (page 10, avec une belle erreur sur le jour de retour des vacances de la Toussaint), les chiffres de la rentrée des classes (page 10) et de la petite enfance (page 11), ou encore les dates des élections présidentielles et législatives (page 18) avec invitation à s’inscrire sur les listes électorales… avant le 31 décembre.

 Le but est toujours de marteler les mêmes messages pour faire la promotion de l’équipe municipale : alors qu’il n’y a rien de neuf à ajouter, nous avons encore droit aux conseils de quartier (page 15), au numérique dans les écoles (il parait que la Ville «poursuit et complète l’offre numérique» alors que le nombre de VNI n’a pas bougé) et au service de révision en ligne (page 10) avec des chiffres mirobolants que personne ne pourra vérifier. Et quand on sait que le magazine a la spécialité de gonfler et truquer les chiffres…

Mais le plus important est ailleurs :

  • avant 2014, chaque foyer arcisien recevait début septembre une pochette en plastique dans laquelle se trouvaient le journal de septembre, le guide municipal et associatif, le programme de la Saint-Gilles (avec entre autres le plan du forum), le programme de la saison culturelle et la plaquette de la MJC pour la nouvelle saison. Le but était de présenter une large palette d’activités offertes par la Ville et ses associations.

  • Cette année chaque foyer arcisien a trouvé, en vrac dans sa boîte aux lettres, le guide municipal (qui a diminué de volume et de taille), le magazine de septembre (dont on fait le tour en moins de 5 minutes) et une lettre du maire qui reprend exactement les mêmes informations que l’éditorial du magazine (encore une dépense inutile de com’, l’intérêt du document étant nul). Il n’y a plus de programme de la Saint-Gilles, la plaquette culturelle est réduite à peau de chagrin et n’est disponible que sur internet, quant à la  plaquette MJC… elle n’existe plus, la MJC ayant été étranglée financièrement en deux ans, elle n’a plus les moyens de proposer de spectacles.

Conclusion : les dépenses de com du maire restent conséquentes alors que les services aux habitants diminuent et que, cette année, même les affiches souhaitant de bonnes vacances aux Arcisiens ont été oubliées.

 

Facebook live (page 2)

S’il fallait une preuve que ce magazine a été bâclé en quelques jours, la voilà : cette «nouveauté» n’a droit qu’à un encart minuscule et presque invisible en haut de la page 2.

De quoi s’agit-il ? Auparavant, il y avait un rendez-vous mensuel intitulé «Allô Monsieur le maire» qui permettait à chaque Arcisien d’appeler directement le maire pour dialoguer avec lui ou pour lui poser des questions.

Seulement voilà : Le maire ne pouvait toucher qu'une personne à la fois... et c’est frustrant pour un élu prêt à mettre en place n’importe quel gadget pour faire parler de lui.

L’idée est donc de remplacer ce rendez-vous de proximité par une énième opération de com’ : les Arcisiens poseront leurs questions par écrit et le maire y répondra en «live», sans être interrompu, devant un public qu'il espère plus large.

Bien entendu il sera facile de demander à des «proches» d’envoyer des questions préparées à l’avance, ou encore de bloquer les questions gênantes.

C’est le  principe qui avait été utilisé lors des vœux du maire en janvier : les spectateurs  dans la salle pouvaient poser des questions par SMS au maire qui était devant eux sur scène.

L’essentiel est  d’inventer toujours de nouveaux gadgets. On connaissait l’inspecteur Gadget, il y a maintenant le Maire Gadget : la différence est que le premier fait rire les enfants  alors que le second fait rire (jaune) les adultes.

 

Edito (page 3) + Lettre du maire distribuée avec le magazine

On vient de le dire, cette lettre du maire est une copie de l’édito. A quoi bon alors cette dépense inutile, si ce n'est pour insister sur le registre sécuritaire ?

Les fêtes de la Saint-Gilles sont l’occasion de passer un moment convivial et d’éloigner de nos pensées les drames de cet été et le climat d’angoisse dans lequel nous baignons tous.

Quand on est un maire soucieux de ses concitoyens, on cherche avant tout à les rassembler, autour des fêtes de la ville dans le cas présent, tout en les rassurant sur le fait que des mesures de sécurité sont prises, sans insister lourdement.

Mais quand on pense avant tout à son image,  on fait passer la fête au deuxième plan et on se fait mousser en mettant le paquet sur les mesures de sécurité : c’est le choix du maire de Bois d’Arcy qui distille des propos anxiogènes, générateurs d’angoisse, au risque d'inciter les gens à rester chez eux.

Quel besoin de revenir en détails sur les horribles attentas de cet été ? Qui les a oubliés ?

On l’a compris, c’est surtout l’occasion pour le maire de faire le matamore (même pas peur !) et de mettre quelques coups de menton sur l’air de «c’est moi le chef» : «J’ai pris la décision de maintenir les animations de la Saint-Gilles», «J’ai très attentivement étudié et mesuré les risques pour notre commune», «J’ai pris la décision de ne pas céder à la peur»Je, Je, Je Et les autres élus, ils ne comptent pour rien ?

Et tout cela pour quel résultat ? Des «mesures exceptionnelles» affirme le maire dans son édito  alors qu'il ne s'agit que de procédures banales et habituelles (vigiles privés, fouille des sacs, sécurisation des espaces...). Le comble est atteint quand il est question de «déploiement de la police municipale»...qui est constituée de 3 personnes !

La seule décision véritable (et parfaitement justifiable) a été de supprimer la retraite aux flambeaux, difficile à sécuriser. Mais alors dans ce cas pourquoi avoir laissé les courses de vélos ou le semi-marathon, tout aussi difficiles à sécuriser ? Où est la cohérence ?

 

Les travaux (pages 4 et 5)

  • Depuis plus d’un an le maire annonce la mise en place d’un guichet unique à l’accueil de la mairie. Nous découvrons page 4 que des travaux y ont été faits cet été… sans que le guichet unique soit installé. Voilà donc des dépenses inutiles puisqu’il faudra refaire des travaux prochainement. Mais ce qui compte, c’est l’affichage.

  •  «La piste d’athlétisme bientôt ouverte» : on espère bien puisque cela fait deux ans et demi que le magazine l’annonce. C’est toujours la même technique : on rabâche chaque mois les mêmes annonces pour donner l’illusion que la Ville fait beaucoup. Il est amusant de constater, au passage, que le gymnase Colette Besson est présenté comme un signe de «l’engagement de la Ville en faveur du sport»… Quand on pense que c’est l’équipe Vuilliet qui a conçu et lancé ce chantier, et quand on se souvient à quel point elle a été critiquée pour cet investissement par l’équipe actuelle, on se dit que rien ne gêne le magazine.

  •  «L’inauguration de la rue d’Arcy» : même constat que ci-dessus : les travaux de la rue d’Arcy sont annoncés depuis décembre 2014 (page 5 de ce qui s’appelait alors «Bois d’Arcy le journal»). Il en a été question dans un grand nombre de numéros depuis. Nous avons même appris le coût prévisionnel (magazine d’avril 2015 page 11) de 661 000 €… pour des travaux qui devaient se terminer au printemps 2016 et non à la fin de l’été. Quel est le coût définitif ? Vous remarquerez que le magazine est très discret sur ces sujets-là.

    De même il n’est plus question de la sécurité rue Turpault : où sont passés les ralentisseurs, le radar pédagogique et la zone 30 annoncés dans le numéro du magazine de février… 2015 (page 14) ? Et le groupe de travail constitué pour «améliorer la circulation en centre-ville», annoncé dans le magazine demai 2015 ? Aucune nouvelle. Voilà pourtant des sujets qu’il aurait été intéressant de traiter à l’occasion des travaux de cette rue d’Arcy qui débouche sur la rue Turpault, au cœur du problème de circulation aux heures de pointe. Mais non, le magazine ne s’intéresse qu’à l’inauguration, c’est plus festif.

  • On ne remerciera jamais assez le centre Leclerc d’avoir communiqué tout l’été sur la situation dramatique de leur producteur de salades, installé dans un département voisin, qui a vu ses champs transformés en lac… Cela a dû faire réfléchir le service communication qui s’est enfin rendu compte qu’il était ridicule d’attribuer à Claude Vuilliet la responsabilité des débordements du canal de la Croix-Bonnet. Du coup, l’article page 5 n’évoque plus que le curage du bassin de rétention situé derrière Leclerc et l’augmentation du débit de sortie d’eau du canal. Quant à l’affirmation que le maire va maîtriser la «densification du quartier», c’est une grosse plaisanterie : les 400 nouveaux logements qu’il a acceptés seront bien construits.

 

Retour en images (page 6)

Le magazine ne sait plus où il en est avec les chiffres de la fête des familles. Nous avons déjà indiqué qu’après avoir compté 1000 personnes pour cette fête en 2015, le magazine avait affirmé, en mai dernier, qu’il y en avait eu 2000. Le double, excusez du peu !

Cette fois, le magazine a compté 1200 enfants «accompagnés de leurs parents et amis»… Si l’on compte 2 parents par enfant, on arrive à 3600 personnes, et si on ajoute les amis, on doit bien approcher des 5000… «Record d’affluence», commente le magazine… comme chaque année ! Comment va-t-il faire l’année prochaine pour affirmer qu’un nouveau record sera battu ? On ajoutera les grands-parents, les nourrices, les peluches ? Allez, encore un effort et le record du ridicule sera battu aussi.

 

Evénements (page 9)

Des cérémonies en veux-tu, en voilà Tout est bon pour multiplier les occasions de faire de la com : cérémonie des médailles d’honneur du travail, des nouveaux bacheliers, des nouveaux collégiens, des trophées du sport... A Bois d’Arcy, on met le paquet sur l’événementiel. Cela permet des dizaines de photos, sur le site de la Ville, avec toujours le maire au premier plan.

Mais le clou de cette page est évidemment l’énorme logo «NOUVEAU» pour annoncer le forum des associations qui «pour la première fois» a lieu au gymnase Colette Besson… Il faut dire que ce gymnase a ouvert ses portes en janvier dernier, il ne pouvait donc pas accueillir le forum auparavant.

Mais au fait, pourquoi avoir délocalisé le forum, qui se tenait depuis toujours au COSEC ? Les associations, premières concernées par ce forum ont-elles été consultées pour savoir si le nouveau gymnase leur convenait ? La réponse est non. Alors pourquoi ce changement ? Uniquement pour faire «nouveau» ? Sans doute. Pour le montrer aussi aux Arcisiens qui ne le connaissent pas encore… sans rappeler bien entendu que c’est à l’équipe Vuilliet que l’on doit ce gymnase.

Un dernier détail : l’affiche du forum présente un individu assez grotesque qui est entouré d’accessoires sportifs. La rédaction du magazine est-elle au courant que le forum des associations regroupe toutes les associations arcisiennes, qui ne se limitent pas aux associations sportives ?

 

La restauration scolaire (page 10)

Encore du «nouveau» pour annoncer fièrement la création d’une commission «menus» censée se réunir quatre fois par an… histoire sans doute de faire oublier que la commission municipale «restauration scolaire» n’a jamais été convoquée pour choisir le nouveau prestataire des repas. Rappelons que lors du dernier conseil, le maire a été interrogé sur les raisons de cette absence de convocation. Sa réponse : «Je ne sais pas… Je ne peux pas vous dire».

 

Culture (page 14)

Certes, voici un mot qui n’a plus beaucoup de sens à Bois d’Arcy, où la politique culturelle est réduite à presque rien. Comme nous l’avons déjà signalé, l’élu à la culture a tout simplement validé la suppression de tous les spectacles jeune public (12 par an avant 2014, puis 4, puis 2 les années suivantes et enfin 0 cette année).

Alors pour faire croire qu’il y a quand même une politique culturelle à l’égard des plus petits, le magazine fait la promotion d’un «conte musical» programmé en octobre «à l’initiative d’une famille arcisienne». Certes, le projet est louable puisqu’il s’agit de verser les recettes à des œuvres caritatives. Mais que penser d’une municipalité qui cache le désert de ses ambitions culturelles derrière l’initiative de particuliers ?

 

Conseil municipal du 30 juin (page 15)

Difficile de faire plus flou sur les décisions prises lors de ce conseil… Nous vous conseillons de relire notre compte-rendu du 11 juillet dernier.

Revenons simplement sur l’installation d’Autolib’ «pour les Arcisiens»… Le magazine oublie juste de signaler le coût de cette «nouveauté» : plus de 70 000 euros «pour les Arcisiens».

 

Tribune libre (page 19)

La tribune de la majorité est un résumé de celle qui est parue dans le guide municipal (bouclé début juillet en raison des délais d’impression).

Inutile de détailler le contenu, toujours le même : modernité, inventivité, projets innovants, bonne gestion, baisse des dotations de l’Etat, embellissement de la Ville, numérique, sécurité, police municipale, etc...

Retenons quand même que le signataire continue de prétendre que les impôts n’augmentent pas à Bois d’Arcy au moment où les Arcisiens qui reçoivent une taxe foncière constatent qu’ils subissent 66% d’augmentation (de 140 à 200 €) de la part du Conseil départemental… augmentation votée des deux mains par le conseiller départemental Benassaya Philippe, accessoirement maire de Bois d’Arcy. Bientôt arrivera la taxe d’habitation et nous pourrons tous vérifier que l’abattement général, rabaissé de 15 à 5% par l’équipe actuelle, n’a pas bougé. Conséquence : les 120 € d’augmentation de l’année dernière (en moyenne) seront toujours à payer cette année…

Autre bonne blague de cette tribune (encore un message rabâché à chaque occasion) : la maîtrise de l’urbanisme Il faut oser quand on connait la réalité : 865 logements actés en deux ans, environ 670 cachés dans le nouveau PLU (dont 305 au centre-ville), des terrains appartenant à la Ville en cours de vente rue Edouard Vaillant (950 m2) et rue Jean Jaurès (750 m2)… Et ce n’est pas fini.

Cette tribune nous annonce un bilan de mi-mandat, prochainement… Tous ces chiffres seront-ils communiqués ? Nous avons le pressentiment que nous devrons le faire nous-mêmes. C’est plus sûr.

13:54 Publié dans Journal municipal

11/07/2016

Conseil municipal du 30 juin 2016

Préambule

Encore une nouveauté : avant de commencer l’ordre du jour, le maire a laissé son adjoint à l’environnement répondre à notre dernier document distribué sur Bois d’Arcy début juin. Il a fallu subir un long exposé heure par heure de ce qui a été fait lors des débordements du canal. On peut le résumer en trois points :

  1. Les inondations sont la faute de l’ancienne équipe.
  2. Aucune étude d’hydrologie n’aurait été faite avant la création du canal.
  3. Il y a trop de logements à la Croix Bonnet, et c’est donc à cause de cela s’il y a débordement du canal.

Nous vous ferons grâce des nombreuses accusations lancées par le maire, qui est remonté jusqu’avant 1995, à la «faute originelle» selon lui ! En bref l’ancienne équipe serait responsable d’un problème «qui pèse sur Bois d’Arcy depuis des décennies». «Pourquoi avoir surdensifié ce quartier ?» a-t-il demandé à Claude Vuilliet avant de l’accuser de mettre les Arcisiens en danger et de conclure par cette déclaration : «Quel mépris pour les Arcisiens que vous avez mis dans l’eau». Tout dans la nuance !

Signalons que ce sont les mêmes accusations que l’on retrouve dans la «Lettre du maire» distribuée en juin, également en réponse à notre dernier document (aux frais de la Ville une fois de plus).

Notre réponse tiendra en 4 points :

  1. Les inondations de mai et juin ont frappé une bonne partie du pays, y compris la capitale et l’ensemble des Yvelines. Est-ce aussi la faute de Claude Vuilliet ?

  2. Il y a bien eu des études d’hydrologie faite par l’Aménageur de la Croix-Bonnet, propriétaire des terrains à l’époque. Ce fait a d’ailleurs été confirmé par l’adjoint à l’environnement, qui a donc contredit son maire : «Des études ont été réalisées sur le canal… L’étude qui a été faite par TROIS cabinets dont les résultats sont différents… Y a Hydratec et vous avez eu deux autres cabinets dont les résultats sont différents… les conclusions sont différentes parce que vous n’avez qu’une crainte à l’époque c’est qu’il n’y avait pas d’eau dans le canal et c’était votre crainte»… Bon, nous retiendrons juste qu’il y a eu 3 études.

  3. Si la densification de la Croix-Bonnet est si importante et cause ces débordements, comment justifier les 410 nouveaux logements décidés par le maire et son équipe en février 2015 ? Rappel : contrairement à ce qu’affirme le maire, il n’y a jamais eu de projet de 690 logements à la Croix-Bonnet avant 2014. C’est un très gros mensonge qui ne trompera personne.

  4. Tant que le canal a été géré par l’Aménageur de la Croix-Bonnet (l’AFTRP) il n’y a eu aucun problème. Depuis juin 2014, c’est la Ville qui en a récupéré la gestionet on a vu depuis. Y aurait-il un problème de compétence ? Nous le pensons.

Pour conclure sur ce point, signalons cette attaque du maire à l’égard de l’opposition : «Vous ne pouvez pas constamment accuser les autres». Encore un autoportrait involontaire.

 

Décisions municipales

Voici une décision qui nous interpelle :

DECISION MUNICIPALE N° 2016/061 en date du 8 juin 2016 portant adhésion au groupement d’intérêt public «Yvelines coopération internationale et développement» permettant à la Ville de s’associer à la mission de coopération internationale du Conseil départemental des Yvelines. Le montant de la cotisation annuelle est de 500 €.


Explication : le Conseil départemental a créé en mars 2015 ce GIP (Groupement d’Intérêt Public) pour gérer sa politique d’aide au développement et lui a versé une subvention de 810 000 euros en 2015. Cela sert notamment à construire une Maison des Yvelines au Sénégal. Dans le même temps le Conseil départemental a augmenté la taxe foncière de 66% (+140 € chaque année à partir de septembre prochain, qui s’ajouteront aux 120 € que nous payons déjà depuis 2015 sur la taxe d'habitation) et a retiré 143 000€ aux structures arcisiennes d’accueil des jeunes enfants. Toutes ces décisions ont été votées par le maire de Bois d’Arcy, également conseiller départemental.

Question : pourquoi faire adhérer Bois d’Arcy à ce GIP pour 500 € par an ? Quel intérêt pour notre Ville ?

Réponse de P. Benassaya : «On essaye de placer Bois d’Arcy dans un cadre de solidarité en faisant adhérer la Ville à Yvelines coopération internationale et développement, qui est l’organe international du Conseil départemental, pour s’intégrer rapidement puisque c’est juste une adhésion de 500 € par an… pour intégrer des projets de solidarité. Nous n’avons pas encore défini les projets de solidarité mais nous allons très probablement intégrer une équipe de cet… euh… de cet organisme pour pouvoir… euh… aider… euh… je n’sais pas… euh… je dis… je sais pas… c’est pas l’sujet mais ça peut être par exemple de l’aide à des écoles en Afrique… ça peut être de l’aide aux chrétiens d’Orient… ça peut être aussi plein d’autres sujets qui placent Bois d’Arcy dans un cadre plus solidaire».

C’est à ce genre de déclaration qu’on voit qu’un grand visionnaire est aux commandes de notre Ville. Pour information, le Conseil départemental a dépensé plus de 1,6 M d’euros depuis deux ans pour la coopération internationale décentralisée, et figure parmi les 5 départements dont le montant des aides sociales par habitant est le plus bas.

 

Marché de restauration collective

Il s’agit du choix d’un prestataire, après appel d’offres, pour les repas des écoles de la Ville.

Jocelyne Hannier, élue d’opposition et ancienne adjointe au scolaire, demande pourquoi la commission restauration scolaire n’a pas été réunie, ce qui aurait permis d’associer les parents à cette décision.

Réponse du Maire : «je n’sais pas… J’peux pas vous dire».

Il faut savoir que le maire est président de chaque commission municipale. C’est donc à lui de veiller au bon fonctionnement de la démocratie locale.

 

Adhésion au syndicat mixte «Autolib’ Métropole»

Il s’agit d’installer sur la Ville deux stations Autolib’, une avenue Fritz Lang à la Croix-Bonnet, l’autre avenue Jean Jaurès face à Leclerc. Au total, 10 places seront proposées pour les deux stations.

Le coût pour la Ville est de :

  • 60 000 € par station, soit 120 000 €
  • 2500 € d’adhésion au syndicat Autolib, par station, soit 5000€
  • 4200 € par borne de charge pour d’autres véhicules. Soit pour deux bornes : 8400 €
  • Total : 133 400 € de dépenses.
  • La Ville pourra récupérer une subvention de Versailles Grand-Parc de 30 000 € par station, soit 60 000 €. Il reste à sa charge 73 400 €Autolib’ versera quand même un «loyer» de 750 € par an par place de stationnement.

Il est donc permis de se demander si une telle dépense est bien utile pour notre Ville... Réponse de l’adjoint aux finances : «Il faut un petit peu de modernisme dans ce monde de brutes». Tout est dit.

 

Mise en vente d’un terrain rue Edouard Vaillant

Ce terrain de 950 m2 appartient à la Ville. Le but de cette délibération est d’en autoriser la mise en vente. Claude Vuilliet demande s’il sera vendu à un promoteur. Réponse : il sera vendu «au mieux-disant».

Il est clair qu’en se séparant de ce terrain, la Ville va permettre la construction d’immeubles. Mais elle prétendra qu’elle n’y pourra rien puisqu’il s’agira alors d’un terrain privé.

Une question mérite cependant d’être posée : en avril, la Ville a décidé de vendre en deux parcelles le terrain de 750 m2 situé au 55 avenue Jean Jaurès (voir notre article du 12 avril 2016). Quand l’opposition a demandé pourquoi, l’adjoint à l’urbanisme a répondu que c’était plus intéressant financièrement. Alors pourquoi ne pas faire de même avenue Edouard Vaillant, alors que la superficie est plus grande ? Que nous cache-t-on ?

 

Marché de maintenance des installations de chauffage

Encore une délibération qui a servi à attaquer l’ancienne équipe. Un radiateur est tombé dans une école de la Croix-Bonnet il y a un an en raison d’attaches murales non conformes. L’adjoint en charge des travaux a expliqué qu’il cherche depuis à régler ce problème et en profite pour charger Claude Vuilliet ainsi que les Services Techniques de la Ville pour un courrier qui aurait dû parvenir en mairie mais que personne ne retrouve ! Que voulez-vous, tout est toujours de la faute des autres ! Il paraît que cela va coûter cher à la Ville. Combien ? «5000 €», annonce cet adjoint !

Si l’on comprend bien, le problème n’est toujours pas réglé depuis un an… et tout cela pour 5000 € ? La Ville est capable de dépenser 45 000 € pour les vœux du maire ou 27 000 € pour des vidéos, mais elle ne peut pas dépenser 5000 € pour régler un problème d’attaches de radiateurs dans une école pour enfants.

 

Tarifs de la programmation culturelle

Pas d’augmentation des tarifs mais deux spectacles «café musique» de moins… et surtout plus aucun spectacle jeune public. Le tarif «jeune public» est donc supprimé de la délibération.

Martine Arnal, élue d’opposition, fait remarquer que la Ville ne propose plus rien pour les jeunes, après avoir supprimé les festivals de contes et de marionnettes.

Réponse de l’élu à la culture : «Nous avons une problématique à régler sur cette… sur ces programmes «jeune public», puisqu’on a eu un… un recul… euh des… des enfants présents… euh de la présence des jeunes publics à ces représentations, on dirait… hors spectacles scolaires… Cette saison nous faisons un test pour trouver différemment et revenir la saison prochaine avec d’autres spectacles revus différemment… avec une programmation encore plus grand public en essayant d’intégrer les enfants sur des spectacles un peu différents».

Donc, cet élu fait un «test» en supprimant tous les spectacles jeune public Dans quel but ? Pour voir combien de personnes viendront pour des spectacles qui n’existent plus ? Voilà de la prospective intéressante de la part d’un élu qui est aussi en charge de la Vie économique.

Lorsque Martine Arnal lui a fait remarquer que sa politique culturelle envers les jeunes était nulle, cet adjoint a répondu : «On a clairement pas la même vision de la politique culturelle». On ne lui fait pas dire !

 

Questions écrites de l’opposition

Encore un grand moment de démocratie locale ! Le maire a trouvé une bonne excuse pour ne pas répondre aux questions écrites de l’opposition, il déclare qu’elles ont été envoyées en retard :

«Vous devez envoyer vos questions 48 heures avant le jour du Conseil municipal, donc mardi minuit. On l’a reçu mardi à 17 heures». (?????)

Eh oui, nuance : 48 heures avant le conseil ce n’est pas la même chose que 48 H avant le jour du Conseil ! L’opposition a envoyé ses questions le mardi 28 juin à 15 H 57 (et non 17 H) pour le conseil du jeudi 30 juin… mais c’est trop tard, il fallait les envoyer avant le lundi minuit (et non mardi minuit comme dit le maire qui n’est plus à cela près).

Pourquoi ce pinaillage soudain alors que les questions ont été envoyées comme d’habitude 48 H avant le Conseil? Parce que le maire ne voulait pas répondre à une question qui le gênait beaucoup : pourquoi n’y a-t-il pas eu de décision municipale pour avertir le Conseil du coût du logo et de la charte graphique (12 276 €), alors que c’est obligatoire ? (voir notre dernier article, en date du 23 juin 2016)

Alors que les élus d’opposition insistaient pour que le maire réponde et lise au moins la question, ce dernier s’est contenté de répondre : «Je ne la lis pas puisqu’elle est arrivée en retard… Respectez le règlement intérieur que nous avons modifié pour votre bon plaisir Vous ne respectez pas grand-chose… Il va falloir que vous vous mettiez en tête que vous n’êtes plus aux affaires».

Comme l’opposition insiste, le maire prétend qu’elle ne comprend rien et la traite avec son mépris habituel : «Encore une fois c’est très embrumé», comprenez «dans vos cervelles». La classe !

Le plus amusant reste à venir. Le maire a définitivement refusé de répondre en déclarant ceci : «Est-ce qu’il y a d’autres questions… de la majorité ? Passque compte tenu du règlement intérieur modifié, la majorité peut aussi poser des questions… On devrait poser chacun une question, ça ferait 26 questions, ça serait pas mal». Vous remarquerez que le maire, après avoir refusé de répondre aux questions « hors délai » de l’opposition, invite ses colistiers à poser des questions le soir du conseil. Réfléchit-il avant de parler ?

Avant que la séance soit levée, Claude Vuilliet a rappelé qu’il attend toujours la photocopie du courrier du Trésorier Payeur au sujet des frais de représentation du maire. Cette photocopie avait été promise lors du Conseil du 5 avril, puis par la directrice de cabinet fin mai.

Réponse du maire : «C’est pas tout à fait exact, Monsieur Vuilliet, on vous a dit qu’on réfléchirait pour voir si on vous communique ce courrier que nous avons en effet, on vous a pas dit qu’on allait vous le donner… Là aussi, embrumé ! (… ) C’est pas vrai, c’est faux, vous travestissez la réalité comme d’habitude».

Pour seule réponse, nous reproduisons les propos de l’adjoint aux finances, lors du conseil du 5 avril, au sujet du courrier du Trésorier : «Bien évidemment, hein, Madame Arnal... Y a pas d’souci, j’peux faire une photocopie, même, si vous voulez, donc, de la demande de la Trésorerie en la matière, qui nous demande de procéder à cette délibération». Alors, qui est «embrumé» ?

Pour conclure, nous pouvons encore une fois nous demander pourquoi il est si difficile d’obtenir un document officiel alors que c’est un droit élémentaire. Y a-t-il quelque chose à cacher une fois de plus, comme pour le logo et la charte graphique ? Faut-il encore saisir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) ?

21:53 Publié dans Conseil municipal

23/06/2016

Une facture de 12 276 € bien cachée...

Comme nous l’indiquions dans notre dernier article, la transparence ce sont ceux qui en parlent le plus qui la pratiquent le moins… à savoir le maire et son équipe. En voici encore une preuve, au sujet de la société Ipanema dont nous vous avons déjà parlé (voir notre premier article en date du 17/12/15). Voici les faits étape par étape :

  • Décembre 2015 : les élus d’opposition découvrent qu’à la fin de l’année 2014, l’équipe majoritaire a confié à  la société Ipanema la réalisation d’une charte graphique et d’un nouveau logo pour la Ville, suite à appel d’offres. Malheureusement le nom de cette société n’était jamais apparu dans les décisions du maire présentées au Conseil municipal, encore moins le coût de cette prestation. C’est pourtant une obligation.

  • Pendant le conseil du 15 décembre 2015, l’opposition a demandé qu’on lui présente la facture Ipanema ainsi que les documents liés à l’appel d’offres. Le Maire s’est alors engagé à les fournir dès le lendemain (voir notre article du 17/12/2016)

  • Claude Vuilliet (tête de liste d’opposition) a reçu jeudi 17 décembre 2015, en soirée, un mail de la directrice de cabinet lui signifiant que rien ne lui serait communiqué

  • Il a donc adressé une lettre recommandée au maire le 22 décembre 2015… restée sans réponse.

  • Le groupe d’opposition a décidé de saisir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs)

  • La CADA ayant reconnu les droits de l’opposition le 17 mars 2016, le maire a écrit à Claude Vuilliet le 15 avril 2016 pour lui fixer un rendez-vous le 21 avril à 14h30, sans même savoir s’il était disponible. Voici ce courrier :

    lettreIPANEMA15avril.jpg

 

  • La date imposée du 21 avril  ne convenant pas, c’est le 20 mai que deux des élus d’opposition Claude Vuilliet et Martine Arnal ont pu enfin être reçus par la directrice de cabinet et avoir accès aux documents demandés depuis… cinq mois. Ils ont alors compris pourquoi ils avaient eu tant de mal à les obtenir.

  • L’appel d’offres pour le logo et la charte graphique a été lancé juste après les élections. Cinq sociétés ont postulé. Ipanema avait une offre de 5400 €… Deux sociétés proposaient moins (3000 € et 4992 €), deux autres proposaient plus (8928 € et 11760 €). Ipanema l’a emporté car la ville a jugé que son offre était plus originale et proposait une plus grande «harmonie des couleurs».

  • Mais la facture définitive en date du 1er décembre 2014 s’élève à… 12276 €. Les 5400 € de l’appel d’offres ne concernaient que la «conception-création du logotype»….Il faut ajouter 4680 de «création et réalisation de la charte graphique», et près de 3000 € pour la «déclinaison» du logo et de la charte sur les documents de la Ville. Les autres concurrents ont-ils été avertis du montant définitif de la facture ?

  • En tous cas cela représente une dépense de 12 276 € pour ajouter une feuille et deux brins d’herbe au nom de la Ville.

  • Mais le plus grave est que le Conseil n’a pas été averti. Comment se fait-il que cet appel d’offres et son coût n’aient pas été communiqués alors que c’est obligatoire? C’est une «erreur» a sobrement commenté la directrice de cabinet. C’est plutôt une faute inacceptable Et combien de fois la Ville a-t-elle commis cette «erreur» de ne pas informer le Conseil de ses décisions ?

  • Mais les rapports de la Ville avec la société Ipanema ne s’arrêtent pas là puisque le maire lui a accordé un contrat de 9000 € pour organiser la soirée du « festival de bandes annonces » le 7 novembre  2015. C’est beaucoup pour deux heures de spectacle. Mais cela soulève surtout un problème : les bandes annonces projetées sont issues de la collection privée de Vincent Perrot, qui les a présentées lui-même. Pour quel «travail» la mairie a-t-elle versé 9000 € à IPANEMA ?

  • Dernière question : sur son site internet, la société Ipanema affiche toutes ses réalisations. Or il n’est nulle part question du festival de la bande annonce de Bois d’Arcy… alors qu’il est «unique en France» selon le maire de Bois d’Arcy. Comment expliquer qu’Ipanema ne s’en vante pas ?

 

09:32 Publié dans Chronique

11/06/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°17 (juin-juillet-août 2016)

Un mot tout d’abord du «hors-série» consacré au budget 2016, voté début avril, et distribué en même temps que ce magazine début juin. Qu’apporte-t-il de nouveau ? Rien. Il a juste pour objectif de taper une fois de plus sur l’ancienne équipe… au moment où est distribuée la Lettre ouverte de Claude Vuilliet. Eh oui, le maire ne peut pas s’empêcher de nous attaquer dès que nous distribuons un nouveau document. Déjà, au printemps dernier, nous avions à peine sorti notre «Lettre d’information n°6» qu’il distribuait un tract sur sa «vision» de l’urbanisme. La différence est que nous finançons nous-mêmes nos documents alors que les prospectus de la Ville sont payés par le contribuable arcisien.

 Par ailleurs, ce « hors-série » essaye de préparer les Arcisiens à la future augmentation des impôts, en laissant entendre par avance que l’équipe majoritaire ne sera pas responsable (ce sera à cause de l’Etat, bien entendu). Pas un mot non plus sur les investissements financés par l’aménageur de la Croix-Bonnet, par exemple, et qui sont dus à l’ancienne équipe (salle multisports, micro crèche, mairie annexe…). Si les impôts augmentent alors que les dotations de l’Etat cessent de baisser (ce qui est annoncé), le magazine nous expliquera que c’est pour la bonne cause : financer des investissements… pour lesquels elle n’aura en fait pas versé un euro. La transparence, c’est bon pour les autres.

Signalons de nouveau cet oubli étonnant dans ce numéro : pas un mot sur la raison des débordements du canal en avril. La mairie aurait dû reconnaître qu’il s’agissait de canalisations obstruées et par là même admettre que la responsabilité de l’ancienne équipe n’était nullement en cause…

 

La couverture – Un seul numéro pour Juin – Juillet - Août

Ce numéro 17 couvre Juin et Juillet 2016… et Août alors qu’un Conseil Municipal aura lieu fin juin… L’équipe municipale chercherait-elle à dissimuler les décisions qu’elle prendra à ce Conseil ?

Prévoit-elle ENCORE des augmentations de tarifs, qui seront révélées (OU PAS) dans le prochain numéro, en Septembre, alors que la rentrée scolaire occupera l’esprit des Arcisiens ?

Est-elle gênée par notre «contre-mag» qui révèle ses manquements, ses contre-vérités et ses oublis volontaires ?

Et aussi… manque-t-elle d’imagination… ce n’est pas facile de remplir 20 pages et finalement de ne rien dire…

Dans tous les cas, nous informerons nos lecteurs du contenu du Conseil municipal de juin. Nous continuerons ainsi à jouer notre rôle et à dire aux Arcisiens ce qu’on leur cache : augmentation des impôts, des tarifs, des indemnités du maire, ou encore suppression des subventions,  construction de logements, etc.

 

Page 3 : éditorial

Le maire parle d’«extrémistes fanatiques» qui mettent à mal «les principes fondamentaux de notre république» pour désigner ceux qui manifestent contre la loi travail. Comment peut-on oser employer ces termes dans le contexte de menace terroriste (vraie celle-là) dans lequel nous vivons depuis des mois ?

Et comment notre maire lutte-t-il contre les «fanatiques» ? Il organise une cérémonie pour remettre leur carte d’électeur aux jeunes en âge de voter et met en avant «citoyenneté», «éthique», «transparence», «concertation», «une exemplarité que la majorité s’évertue à appliquer au quotidien»…

OU EST LE RAPPORT ???

Certes, quelques mauvais esprits pourraient faire remarquer que c’est une fois de plus l’occasion de parader en salle du conseil devant le photographe de la Ville…et que tout cela n’est que poudre aux yeux. La preuve, les élus minoritaires n’ont pas été invités à cette cérémonie ! Voilà une belle démonstration de «citoyenneté», quel sens de «l’éthique» !

«Transparence», «éthique» ? Plutôt que d’en parler, il faudrait en faire la démonstration.

Et d’ailleurs, comment le maire et son équipe peuvent-ils parler de transparence quand  ils mentent chaque mois dans le magazine municipal ? Quand ils piétinent les droits de l’opposition en ne respectant pas sa tribune libre? Quand ils tiennent l’équipe d’opposition éloignée de toutes les cérémonies officielles de la Ville ? Quand ils cachent  leurs décisions ?

Nous publierons la semaine prochaine un magnifique exemple de ce manque de transparence.

Quant aux «passeports citoyens» (autre moyen de lutter contre le fanatisme ? ou tout simplement encore une occasion de cérémonie avec photos ?), le maire en annonce 37… il va falloir se mettre un jour d’accord sur leur nombre exact (voir ci-dessous) ! Là non plus les élus d’opposition n’ont pas été invités lors de la remise desdits passeports en mairie. L’éthique, ce sont ceux qui en parlent le plus qui la respectent le moins.

 

Retour en images (pages 4 et 5)

Le gag des faux chiffres continue :

  • en avril dernier, le magazine annonçait «une nouvelle cession du passeport citoyen» (page 18) en affirmant que «plus de 40 jeunes arcisiens … ont déjà bénéficié de l’opération».

Capture11juin1.PNG

  • Or, ce mois-ci, page 4, voici ce qu’on peut lire :

Capture11juin2.PNG

6 jeunes ont signé leur passeport le 17 mai, ce qui représente «au total… 37 jeunes en 2 ans» (chiffre confirmé en plus par le maire dans son édito)… Ils étaient donc 31 avant ce 17 mai, et non 40 ? De qui se moque-t-on une fois de plus ?

La valse des chiffres continue : il parait que 300 demandeurs d’emplois sont venus au forum intercommunal de l’emploi… le jeudi 12 mai. Voilà qui ne correspond pas du tout aux retours que nous avons. Les photos sur le site de la Ville ont d’ailleurs bien du mal à donner l’impression qu’il y a du monde. Il parait que «plus de 10 contrats ont été signés»...  Nous espérons que c’est vrai, mais ça veut dire quoi «plus de 10» ? 11 ? 12 ? 13 ? Pourquoi ne pas donner un chiffre précis ? Et pourquoi ne pas donner la parole à une personne ayant «signé un contrat» ? Voilà qui serait de l’information.

Même constat pour «Arcy féminin», le salon de la «Vente à domicile indépendante»… C’est forcément un «franc succès» pour le magazine, selon l’expression habituelle (au passage, amusez-vous à compter le nombre de points d’exclamation dans les titres du magazine, c’est très instructif). Il parait donc que «plus de 700 personnes» ont été accueillies. On voudrait bien le croire, mais là encore les photos et les témoignages que nous avons ne concordent pas avec ce chiffre.

Déjà le mois dernier, le magazine affirmait que 2000 personnes avaient participé à la fête des familles en juin 2015… alors qu’il n’en avait compté que 1000 à l’époque.

Conclusion : nous apprenons page 9 que la Ville va remettre une calculatrice à tous les CM2 entrant au collège. Il est urgent d’en offrir une à la directrice de la communication.

 

Page 8 : les conseils de quartier

Le magazine annonce 90 candidatures… pour 14 000 habitants, c’est réellement un «franc succès».

En observant la composition des Conseils, on s’aperçoit qu’il n’y a que 2 représentants tirés au sort pour la Tremblaye, et 4 pour La Croix-Blanche. Explication du magazine ? Aucune. Alors nous vous la donnons : sur ces deux quartiers, il n’y a pas eu plus de candidatures. Un franc succès, on vous dit.

Il ne reste plus qu’à savoir à quoi vont servir ces Conseils de quartier, à part à claironner «plus démocrate que moi tu meurs» ? S’ils sont réunis aussi souvent que les commissions municipales, ça promet. Au fait, là non plus les élus d’opposition n’ont pas été invités, ni pour le tirage au sort du 2 mai, ni pour la soirée de «lancement» du 23 mai. La démocratie, c’est un métier !

 

Page 9 : La «1ère cérémonie de remise des cartes d’électeurs»

«Action citoyenne», «moment solennel et républicain», «citoyenneté… valeur essentielle», de bien belles déclarations d’intention pour cette cérémonie… mais là encore l’opposition n’a pas été invitée. C’est pourtant normal, dans une démocratie, qu’il y ait une opposition. Mais sans doute ne veut-on pas que ces nouveaux électeurs fassent connaissance avec ces élus qui n’appartiennent pas à la majorité actuelle, des fois que…

Profitons de cette occasion pour souligner que les «cérémonies» se multiplient en mairie : pour la remise des passeports citoyens, des cartes d’électeurs, pour l’accueil des bacheliers, tout est bon pour faire des photos, qui servent pour le magazine et pour le site. On en compte ainsi des centaines depuis deux ans sur le site de la Ville, avec toujours le maire en évidence.

Page 9, une autre nouvelle «cérémonie» est annoncée : le 25 juin, le maire remettra une calculatrice aux 217 élèves de CM2 qui vont entrer au collège… en présence sûrement des parents puisqu’il n’y a pas d’école le samedi matin. Auparavant, la Ville offrait un dictionnaire aux CM2. Ils le recevaient dans leur classe, c’était bien plus simple… mais beaucoup moins voyant. On remplace le dictionnaire par une calculatrice (pourquoi pas, d’ailleurs) et cela permet d’annoncer «nouveau», «1ère fois» comme d’habitude.

Quitte à organiser des cérémonies, nous suggérons au maire d’en faire une à l’automne pour remettre leur taxe d’habitation aux contribuables arcisiens. On verrait alors s’il ose, en leur présence, affirmer que les impôts n’augmentent pas. Un «franc succès» prévisible.

Revenons à la remise des calculatrices. Cette «cérémonie» a peut-être une autre utilité ? Le 25 juin est le jour de la fête des écoles (euh, des familles). Peut-être a-t-on peur en mairie qu’il y ait peu de monde, dans la mesure où plusieurs écoles refusent d’y participer ? La remise des calculatrices obligerait peut-être les parents à venir ? Et cela permettrait de faire un pied de nez aux écoles récalcitrantes ?

Nous en profitons d’ailleurs pour évoquer le lamentable courrier de la mairie que des parents viennent de recevoir : l’adjointe au scolaire y met en cause certains directeurs d’école (du jamais vu) qui suppriment leur kermesse annuelle en raison des mesures drastiques de sécurité imposées par la Ville... Quelques mauvaises langue ( ?) laissent entendre que ce serait une mesure de rétorsion envers les écoles qui ne participent pas à la fête des familles (ce qui constitue une sorte de sacrilège, sans aucun doute).

On ne peut s’empêcher d’ailleurs de se demander pourquoi la Ville impose ces mesures de sécurité aux écoles (vigiles à l’entrée, fouille des sacs, etc.) alors qu’elle ne les applique pas pour ses propres manifestations. Quelqu’un a-t-il fouillé les visiteurs de la brocante, le 5 juin ? Et les participants aux défilés patriotiques ? Et le 13 juillet, on fouillera les Arcisiens lors du bal ? Et pour les fêtes de la Saint-Gilles ?

En tous cas ce courrier fera date, et les parents comme les directeurs d’école ne sont pas près de l’oublier. Nous sommes d’ailleurs surpris qu’il ne figure pas sur le site de la Ville ? Un oubli sans doute ? Nous nous faisons donc un plaisir de vous le communiquer :

cliquez sur le lien : courrier_familles_fete_ecoles.pdf

Le plus tordant est l’excuse avancée pour justifier l’absence de la police municipale : les kermesses se déroulent en dehors du temps scolaire… comprenez après 17h15, heure de fermeture de la Police municipale.

 

Page 15 : «record de fréquentation à La Grange»

Encore un article dont le magazine aurait dû faire l’économie.

D’abord parce qu’il nous a déjà fait le coup en avril dernier, page 15, en annonçant 4100 spectateurs «à fin mars». Pourquoi récidiver ? Parce que nous avons répondu (article du 17 avril) que c’est un mensonge : il y avait eu plus de 7400 spectateurs durant la saison 2012/2013. Le record 2016 est donc bidon.

Comme nous sommes lus attentivement, le magazine nous répond ce mois-ci en affirmant qu’il y a eu finalement «plus de 5000 spectateurs» cette année. Allez hop ! 1000 de plus (mais c’est toujours inférieur aux chiffres de la saison 12/13).

Seulement voilà, c’est impossible et c’est le magazine lui-même qui en fait la démonstration :

  • Dans le numéro d’avril, page 15, il annonce 4100 spectateurs et précise qu’il ne reste plus qu’un seul concert à la Grange, celui de Cock Robin le 9 avril, et un café concert au bar de la Grange le 14 avril (nombre de places maximum au bar : 100).

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  • Le magazine annonce aujourd’hui «plus de 5000 spectateurs»…

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Il faut donc comprendre que les deux concerts ci-dessus ont attiré à eux-seuls près de 1000 personnes. Or c’est impossible puisque le bar de la Grange ne peut pas accueillir plus de 100 personnes… quant au spectacle de Cock Robin, il a forcément accueilli moins de 408 personnes puisque c’est le record de la saison (dixit le magazine) pour «The Ukulele Orchestra of Great Britain». Dans le meilleur des cas, on ne dépasse pas 500 spectateurs supplémentaires. CQFD

  • Le magazine a, en plus, la bêtise d’indiquer une moyenne de 328 spectateurs par «représentation tout public», donc à La Grange. Sachant qu’il y a eu 10 spectacles tout public, cela fait 3280 spectateurs… bien loin des 4100 annoncés en avril et des «plus de 5000» d’aujourd’hui.

    Ce n’est pas fini. Le magazine claironne qu’il y a eu «53 pass Tous spectacles vendus» cette année...contre «32 en 2013/14». Penchons-nous sur les documents officiels, à savoir les délibérations du conseil.
    En Juin 2013, sous Claude Vuilliet, voici le tableau des abonnements votés par le conseil ainsi que le détail du Pass Tous spectacles :

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On constate que pour 114 € on assistait à 15 spectacles, parmi lesquels Maurane, Pierre Perret, Les Frères Taloche, Le Petit Prince…

En juin 2015, sous P. Benassaya (l’offre est nettement plus réduite et les tarifs ont augmenté), voici ce que les élus de la majorité ont voté en Conseil Municipal :

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Il faut maintenant débourser 110 € pour voir seulement 10 spectacles. S’il y a eu moins de Pass vendus en 2013, c’est peut-être tout simplement parce que cela représentait 15 spectacles sur l’année, ce qui représentait un engagement de dates plus important. En tous cas, grâce au magazine, la démonstration est faite : l’offre culturelle était nettement plus riche avant.

 Conclusion : le magazine raconte une fois de plus n’importe quoi. Et tout cela pour quelle raison ? Pour tenter de faire oublier les coupes sombres qui ont été faites dans le secteur culturel en deux ans.

 

Page 18 : enquête publique pour le nouveau PLU

Voilà un entrefilet bien discret ! Juste quelques lignes pour un sujet très important. Comparez donc le peu de place accordé à cette enquête publique avec les encarts pour l’euro de football ou encore… les chiffres de La Grange. Mais à part cela, le maire parle de «transparence» et «d’exemplarité»…

Heureusement encore que cette  annonce est une obligation, sinon il y a fort à parier que le magazine n’en aurait pas parlé.

Bref, si vous voulez vérifier que nos informations sur les projets immobiliers de l’équipe actuelle sont authentiques (305 logements pour le centre-ville, environ 370 pour le carrefour du Puits), c’est le moment d’aller consulter le PLU en mairie… et de faire vos remarques par écrit.

 

Page 19 : la tribune libre

Dans notre tribune, nous rappelons que chaque mois le magazine répète le même mensonge en affirmant que les impôts n’augmentent pas. Du coup, il n’en est pas fait une seule fois mention ce mois-ci. Histoire de nous faire mentir, sans doute.

Mais ça c’était avant la sortie de la Lettre ouverte de Claude Vuilliet. Comme on l’a dit, cette Lettre a déclenché la fabrication en urgence du «hors-série» sur le budget (un A3 plié en 3)… où l’on retrouve 7 fois en quelques lignes le mensonge sur les impôts ! Exactement ce qu’il faut pour exaspérer les Arcisiens qui en ont assez qu’on les prenne pour des abrutis. C’était bien la peine de se retenir dans le magazine !

 Au programme de la tribune majoritaire, les mêmes mots que dans l’édito : «citoyenneté», «valeurs de la république»… en opposition aux «extrémistes de gauche et anarchistes» qui manifestent en ce moment. Tout en finesse une fois de plus. Nous n’entrerons pas dans cette polémique qui tient plus du café du commerce que du débat politique.

 Heureusement qu’il y a de vrais journaux pour faire la différence entre casseurs et manifestants…

 Bien évidemment, le signataire de cette tribune, avec une légèreté pachydermique, ne peut pas s’empêcher de faire le rapprochement avec nous ! On ne voit pas le rapport et franchement on ne cherche même pas. En bref nous sommes accusés de «violences verbales… calomnies… haine… mensonges» sans citer naturellement aucun exemple… et pour cause. En fait ces accusations tiennent plutôt de l’autoportrait.

Cette tribune poids-lourd conclut sur une tentative (avortée) d’envolée citoyenne (encore !) en affirmant que les élus majoritaires sont déterminés à «ériger comme méthode de travail la vérité, la transparence, la concertation… et le respect des opinions…».

 On croit rêver ! Les lecteurs de ce blog savent ce qu’il en est de la «transparence», de la «vérité» et du «respect des opinions»… Mais remarquez que tout cela n’est qu’un objectif à atteindre puisqu’il est question «d’ériger» et non de renforcer. C’est donc un vœu pieux… et il y a encore du boulot pour l’exaucer.

 

17:47 Publié dans Journal municipal

28/05/2016

Lettre ouverte de Claude Vuilliet aux Arcisiens n°2

Vous trouverez ci-dessous la lettre ouverte de Claude Vuilliet en cours de distribution. Claude Vuilliet réagit aux insinuations et mensonges proférés régulièrement dans les publications de la Ville et notamment dans la tribune libre de la majorité du magazine municipal du mois de mai.

lettre_ouverte2.jpg

Cliquez sur l'image  ou téléchargez le document en PDF :

lettre_ouverte_C_Vuilliet_2.pdf

23:26 Publié dans Actualités

08/05/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°16 (mai 2016)

Ce nouveau numéro vaut surtout pour la tribune libre de la majorité : jamais encore  nous n’avions vu aussi lamentable ni aussi bas. Nous y reviendrons tout à l’heure.

Autrement ce sont les mêmes «nouveautés, francs succès, premières fois», etc, etc… et surtout les mêmes cachotteries.

 

La couverture

Une fois de plus l’illustration est caricaturale, est-on vraiment à Bois d’Arcy, ou même dans le monde réel ? Ces mannequins BCBG, hommes et femmes, tous de la même taille (certains en lévitation !), arborant le même sourire niais de pub pour dentifrice, sont-ils vraiment représentatifs du monde du travail dans sa diversité ?

Que dire ensuite de l’annonce des «0%» d’augmentation d’impôts ? Chaque magazine, depuis deux ans, sans exception, répète ce message jusqu’à l’abrutissement. Il figurait déjà sur la couverture du magazine d’avril ! Les Arcisiens savent très bien à quoi s’en tenir quant à leur feuille d’imposition. Ce qu’ils constatent, c’est qu’on leur ment chaque mois.

 

Edito, page 3

Encore un exercice d’autosatisfaction, cette fois sur l’emploi. En fait, le maire veut nous faire croire que l’emploi occupe «désormais une place centrale» à Bois d’Arcy. Faut-il encore rappeler que la zone d’activités de la Croix-Bonnet a vu s’installer, avant 2014, un certain nombre de grandes entreprises qui ont généré près de 2000 emplois ? Alors à quoi rime ce «désormais» ? A laisser entendre que rien ne se faisait avant l’arrivée du maire actuel. C’est pathétique.

Par ailleurs, les «nouveaux» commerces dont parle le maire ont tous remplacé des commerces existant auparavant ! Il suffit de consulter les journaux municipaux avant 2014 pour constater qu’il y a toujours eu des installations d’autoentrepreneurs à Bois d’Arcy. Rien de bien «nouveau» donc.

Quant au «service emploi», il a toujours existé. Il était avant rattaché au CCAS. Fait-il mieux aujourd’hui ? Nous n’en saurons rien car le maire se garde bien de préciser combien d’Arcisiens ont trouvé du travail depuis 2 ans. Il nous dit juste qu’ils «finissent très souvent par signer un contrat de travail». Aucun chiffre, aucun témoignage, il faut le croire sur parole…

Ah oui ! Cet édito sert aussi à justifier la création d’une direction du développement économique, dès juin 2014 (alors que c’est une compétence de Versailles Grand-Parc) ainsi que l’embauche, sans appel à candidature, d’une vieille «connaissance» du maire en tant que «directrice» du service économie, poste créé tout exprès pour elle, avec un salaire confortable qui contribue à alourdir les dépenses de fonctionnement.

 

La «visite» du président du sénat (page 3)

Le magazine consacre un encadré à cette visite de Gérard Larcher, en insistant sur le caractère très sérieux de cette démarche : il parait d’ailleurs qu’il « s’est rendu au Leclerc pour découvrir son nouveau drive »,  ce qui est un exploit puisque ce drive est à la Croix-Bonnet… Il serait temps que le magazine s’informe.

Puis la visite s’est terminée par un débat en mairie avec les seuls élus majoritaires (évidemment les élus d’opposition n’ont pas été invités).

Et puis  nous apprenons que «le Président a félicité le travail effectué en à peine deux ans par l’équipe municipale»… Déjà «féliciter le travail», on ne sait pas ce que cela veut dire, mais passons. Le plus étonnant est que G. Larcher ait pu évaluer ce «travail» dans la mesure où il n’est jamais venu à Bois d’Arcy auparavant.

Il faut dire que le mandat de sénateur des Yvelines de Gérard Larcher arrive à son terme en septembre 2017 et il lui faudra alors se présenter de nouveau pour le conserver. Or, par qui sont élus les sénateurs ? Par les élus de leur département (c’est la seule élection au suffrage indirect). Tiens, le magazine ne donne pas cette information ! Sûrement un oubli.

 

Retour en images (pages 4 et 5)

Ces deux pages permettent de revenir, en images, sur quelques moments importants de la vie locale.

La photo datée du 11 avril ne peut que nous interpeller. Nous apprenons qu’un événement considérable a eu lieu : «les Maires-Adjoints et les Conseillers municipaux délégués ont échangé, à la Croix-Bonnet, sur la problématique du débordement du canal…». Mince ! Et dire que nous aurions pu l’ignorer !

Mais le plus grave n’est pas là. La «problématique de débordement du canal» est réglée depuis le… 15 avril. Le canal s’est vidé en une journée, non pas grâce aux «échanges» des élus mais parce qu’on a enfin débouché les canalisations qui étaient… bouchées. Comment se fait-il que le magazine n’en dise pas un mot ? Délai de bouclage ? Sûrement pas puisqu’on peut parler de la visite de G. Larcher le 25 avril, 10 jours plus tard. Alors ?

La réponse est simple : le magazine ne dit rien parce qu’il a accusé, dans son numéro d’avril, l’ancienne équipe d’être responsable du débordement du canal. Il parait qu’il avait été mal conçu Pourtant, Alain Ernie avait signalé, lors du dernier Conseil Municipal, que le bassin de rétention d’eau proche du Leclerc était vide, ce qui signifiait que les canalisations d’évacuation du canal étaient bouchées. Mais personne ne l’a écouté, c’était beaucoup plus intéressant d’accuser l’ancien maire.

Aujourd’hui, le bassin du Leclerc est rempli et le canal a retrouvé son niveau normal. Tout cela montre bien le… niveau d’incompétence de ceux qui, dans l’équipe municipale, sont chargés de ce dossier. Cela prouve surtout qu’une fois de plus, au lieu de chercher la solution à un problème, on préfère accuser Claude Vuilliet… histoire de le salir auprès des Arcisiens.

 

Le budget (pages 6 et 7)

Le sujet était déjà évoqué dans le précédent numéro, mais cela permet de s’en prendre à l’Etat, d’une part, et de s’autoproclamer bon gestionnaire, d’autre part.

C’est encore l’occasion de rappeler que les impôts n’augmentent pas… Sur la seule page 6, cette «information» est donnée 3 fois ! L’astuce consiste à marteler que l’équipe municipale n’augmente pas les «taux d’imposition», ce qui est vrai puisque ce sont les mêmes depuis 2010. Tout le monde a cependant compris qu’il y a d’autres moyens d’augmenter le montant des impôts, par exemple en ramenant à 5 % un abattement qui était auparavant de 15 %. On connaît la suite : depuis 2015, entre 120 et 150 € de plus chaque année par foyer fiscal arcisien. Sans commentaire.

Ne comptez pas non plus sur le magazine pour vous rappeler :

  • qu’un certain nombre des investissements présentés page 7 sont payés par l’aménageur de la Croix-Bonnet… grâce aux constructions faites AVANT 2014. C’est le cas de la salle multisports à la Croix-Bonnet, de la construction de la maison de quartier/mairie annexe, de la micro-crèche «Les coccinelles»…

  • que la réfection de la 1ère tranche de la rue Camélinat sera payée par l’un des promoteurs des dizaines de nouveaux logements qui vont se construire rue Paul Vaillant-Couturier,

  • que les abords du cimetière (250 000 €) auraient dû être payés par l’aménageur de la Croix-Bonnet. Mais comme le maire lui a demandé de financer une part des futurs travaux du COSEC, c’est la Ville qui va devoir payer,

  • que l’extension de l’école du Parc est payée par le promoteur Cogedim qui va construire sur les terrains Fuji.

Que penser de l’achat annoncé d’illuminations de Noël ? Le maire a-t-il compris que les Arcisiens étaient furieux sur ce sujet ? Que devient alors le beau discours qu’il avait fait en conseil pour prétendre que les ours en bois et autres sucres d’orge accrochés dans les arbres étaient plus «innovants» et plus «économiques». Il était même question, dans le magazine, de «développement durable». Pourquoi ne pas expliquer aujourd’hui les raisons de ce changement de cap ? Ce n’est d’ailleurs pas le seul : le concours des «balcons fleuris» supprimé en 2015 va être rétabli en 2016, et il en est de même pour la foire aux livres d’octobre puisqu’on apprend, page 15, qu’elle aura finalement lieu le 29 mai.

Naturellement il faut bien aussi parler de «sécurité», c’est l’un des emblèmes de cette équipe. Mais il a fallu racler les fonds de dossier pour trouver quelque chose à dire, pour la somme de 22 000 € : «alarmes anti-intrusion, radars pédagogiques, panneaux de signalisation (?), caméras portatives (?), éthylotests électroniques et rampe lumineuse pour véhicule». Le magazine de février 2015 (page 14) avait déjà annoncé un radar pédagogique rue Turpault… radar qui a bien été installé au sommet du mât d’arrêt d’autobus devant l’école, mais qui n’a jamais fonctionné ! Il a d’ailleurs été retiré au bout de plusieurs semaines. Est-ce celui-là qu’il est question de remettre maintenant ?

 

Aménagement du square Calmette et Guérin (page 8)

Signalons qu’on nous présente comme acquis l’aménagement du square Calmette et Guérin… qui n’appartient pas à la Ville mais aux copropriétaires des 5 résidences de la Croix-Blanche. La page entière est consacrée à ce sujet alors qu’on ignore encore quelle sera la décision des différentes assemblées générales de ces copropriétaires.

 

Le label «Arbres d’Avenir» (page 9)

Que la Ville veuille protéger ses arbres, c’est très bien. Mais pourquoi (encore une fois) présenter ce label comme une reconnaissance nationale, comme une récompense d’on ne sait quel mérite ? Le magazine clame que Bois d’Arcy est la «2ème Ville en France» à être labélisée, comme si c’était un exploit… Or la raison est très simple : ce label existe depuis quelques mois et c’est Pantin qui a été la première ville «labélisée» en juillet 2015... Bien d’autres vont suivre.

Précisons que la Ville a dû payer pour obtenir ce label. Au minimum 1500€ par an en fonction de la nature de l’accompagnement qui lui sera accordé. Une fois de plus cette simple information n’est pas fournie par le magazine, qui préfère prétendre que la Ville est «récompensée». C’est la même manœuvre que pour le label «Ville internet»… obtenu en versant 700 € par an.

 

Les entrées de ville «embellies» (page 10)

Le renouveau est aussi passé par les entrées de Ville si l’on en croit le magazine : «elles sont dorénavant plus chaleureuses et colorées». Les photos proposées montrent surtout les panneaux «1ère fleur» qui ont été ajoutés un peu partout. Notons au passage que la photo de l’entrée sud rue Baudin répond à celle que nous avons publiée dans notre dernier article, où l’on voyait surtout des plots d’autoroute. Dès le lendemain de la publication de notre article, les plots étaient retirés. Nous sommes donc très heureux de constater que non seulement nous sommes lus, mais aussi écoutés. Il n’en reste pas moins que les centaines de fleurs qui ont été plantées là sont littéralement asphyxiées par les pots d’échappement. Un beau gâchis.

Attardons-nous un instant sur les photos du marché «Avant/ Après» qui reposent sur le principe simple de prétendre qu’avant, sous Vuilliet, c’était moche, alors que maintenant c’est pimpant. Seulement voilà, mis à part la bâche qui cherche à cacher la misère du bâtiment, on n’identifie pas de réelle différence entre le marché d’hier et celui d’aujourd’hui. On remarque surtout que les deux panneaux d’information, dont un d’affichage libre, qui étaient là avant, ont disparu.

C’est gentil de la part du magazine de rappeler un autre engagement non tenu du maire. En conseil, il y a 18 mois, il  a affirmé que ces panneaux  ont été retirés pour des raisons de travaux mais qu’ils seront réinstallés. On voit donc qu’il n’en est et n’en sera rien puisque juste à leur place on a implanté des bacs à fleurs.

Le magazine, toujours prêt à tacler l’ancien maire, remarque innocemment que ces bacs à fleurs «viennent agrémenter le trottoir qui disposait déjà d’un marquage au sol pour un parterre paysager, mais laissé jusque là à l’abandon»…. Pauvre parterre paysager! A l’abandon ! Ah ce Vuilliet, il détestait donc les gentils parterres ?

Il est bien dommage que la photo ne permette pas de visualiser ledit parterre. Nous allons donc pallier cela :

marche_panneaux.png

Cette photo a été prise en mars 2014. On voit très nettement à quoi ressemblait le «parterre paysager» et surtout on constate que les panneaux y étaient installés. Pas «d’abandon» par conséquent.

 Nous noterons que le panneau d’affichage libre, qui était juste en face de la mairie, était alors envahi par les affiches de campagne du candidat Benassaya. Serait-ce pour éviter qu’il serve à l’avenir à ses adversaires qu’il a décidé de le faire supprimer ?

 

Cogedim et le terrain Fuji (page 11)

Une page entière de «publi-rédactionnel», rédigée par Cogedim, rien que cela… Il faut bien remplir le magazine. C’est très bien que les Arcisiens soient avertis les premiers, mais une simple annonce de quelques lignes aurait peut-être suffi ?

Cette page a cependant un intérêt notoire : l’article de Cogedim vante le quartier avec «la proximité de la médiathèque, du théâtre, du cinéma, du gymnase et de l’espace associatif», c’est-à dire des réalisations des équipes Vuilliet (y compris le gymnase, sauf que sa construction a été suivie par l’actuelle équipe) ! Merci à Cogedim de reconnaître notre travail, c’est tellement rare dans ce magazine.

L’introduction de la pub Cogedim est cependant rédigée par le magazine, c’est évident puisqu’il est question de «renouveau» du quartier et surtout de la «concertation engagée depuis 2012 avec la Ville»… Et voilà comment, une fois de plus, on essaye d’attribuer à l’ancienne équipe la paternité de ce programme immobilier de 246 logements. C’est incroyable cette incapacité à assumer ses propres décisions. Rappelons (!!!) que l’ancienne équipe municipale n’a JAMAIS accepté le projet que Cogedim avait proposé en 2012. D’ailleurs le PLU ne le permettait pas.

Ce programme engage la seule responsabilité de l’équipe actuelle et sera possible par une modification du nouveau PLU bientôt soumis à enquête publique.

 

La fête des familles (page 14)

Le magazine ne perd jamais une occasion de se ridiculiser avec les chiffres. Il présente ainsi la «fête des familles» : «Cette grande fête populaire a rassemblé plus de 2000 personnes l’an dernier».

(Rappel : avant 2014 il y avait deux fêtes, celle de la Caisse des Ecoles et celle des Centres de Loisirs).

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Seulement voilà comment ce même magazine rendait compte de l’événement en juillet 2015, page 5 :

Eh oui… «plus de 1000 personnes» à l’époque… aujourd’hui on prétend qu’elles étaient «plus de 2000»... Autant dire que le magazine dit n’importe quoi et qu’en plus de cela il ne prend pas la peine de consulter ses archives. Peu importe la vérité, seule compte la propagande.

 

 

 

 

C’est la même chose pour le salon «Arcy féminin». Il parait que le «succès» était au rendez-vous l’année dernière… il suffit de consulter les photos sur le site de la Ville pour savoir que c’est faux.

 

La tribune libre (page 19)

Comme nous le disions en introduction, jamais la tribune de la majorité n’était tombée aussi bas.

Par ailleurs, il est facile de constater qu’une fois de plus la tribune majoritaire répond à la nôtre sans aucun respect de nos droits les plus élémentaires. Il nous appartient d’en tirer les conséquences.

Mais pourquoi une telle rage ? Parce que nous avons donné aux Arcisiens une information qu’ils n’auraient jamais eue sans nous (il suffit de parcourir le magazine de mai pour le vérifier) : lors du conseil municipal du 5 avril, le maire s’est fait attribuer par le conseil municipal une indemnité supplémentaire de 6000 € par an (500 € par mois) pour ses frais de représentation (restaurant, cordonnier, pressing…). Dans le même temps la mairie demande des sacrifices aux associations et aux familles.

Mais le plus gênant pour le maire actuel est que cette délibération a été exigée par le percepteur qui a voulu ainsi  imposer un plafond aux frais de représentation du maire, en vertu d’une loi qui date de 2002. Or jamais depuis cette date, sous Claude Vuilliet, le percepteur n’avait eu cette exigence. Il faut donc en conclure qu’il y a dû avoir une certaine explosion des frais du maire depuis deux ans. C’est ce que nous expliquons dans notre tribune.

Notre information est-elle mensongère ou exagérée ? Non, elle est d’ailleurs confirmée par la tribune de la majorité. Mais voilà, nous sommes impardonnables car nous endommageons la belle image du maire que le magazine essaye péniblement d’imposer mois après mois. Nous faisons notre travail d’opposant, mais pour le signataire de la tribune majoritaire nous ne sommes que des «mauvais perdants».

Quel rapport ? Depuis deux ans nous nous attachons à informer les Arcisiens en étayant chacune de nos informations. Nous n’affirmons rien que nous ne pouvons prouver. Bien au contraire, toutes nos informations sont l’une après l’autre confirmées par les faits : les augmentations d’impôts, les constructions de centaines de logements, les dépenses inutiles ou inconsidérées, le contenu du nouveau PLU, pour ne citer que quelques exemples.

Mais cette fois, trop, c’était trop, sans doute. Alors que notre tribune est purement factuelle, celle de l’opposition est tout simplement diffamatoire et ordurière. Il s’agit d’insinuer sans dire (et pour cause, il n’y a rien à dire) pour salir l’adversaire faute de pouvoir contester ses informations.

Cette tribune n’étant pas signée (on parle d’ailleurs du maire à la 3ème personne), nous évoquerons donc son auteur sans savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. L’emploi du masculin est dans ce cas équivalent à un neutre dans notre langue.

Nous pouvons donc dire que l’auteur (inconnu) de cette tribune est un menteur, intellectuellement malhonnête, qui emploie des méthodes indignes :

  • Il n’y avait aucune «opacité» avant 2014. Quand on affirme ce genre de choses il faut pouvoir en donner les preuves.

  • Les élus, du temps de Claude Vuilliet, n’avaient aucune fonction exécutive dans une association arcisienne. Nous avons déjà signalé dans notre article sur le conseil du 15 avril à quelles attaques scandaleuses et infondées le maire s’était livré à l’égard de l’épouse de Claude Vuilliet. Il n’est pas nécessaire de revenir davantage sur ces propos méprisables.

  • Prétendre qu’on dépense moins en communication aujourd’hui est une plaisanterie. Les dépenses de communication passent par des contrats le plus souvent (comme celui de 27 000€ avec Y’Vidéos) et ne figurent pas dans le budget annuel du service.

  • Le budget du service «cabinet du maire», sous Claude Vuilliet, n’était pas consacré à payer des dépenses de représentation. C’était un service comme les autres avec du personnel et des frais de fonctionnement.

  • Ce n’est pas P. Benassaya qui a pris l’initiative de plafonner ses frais de représentation, c’est le Trésor Public qui le lui a imposé et qui a demandé qu’une délibération soit prise par le Conseil, sans doute parce que les frais de restaurant, pressing, cordonnier, etc, devenaient excessifs.

    Extraits des propos du maire lors du conseil du 5 avril : «Le Trésorier nous impose de régulariser… Je ne l’ai pas demandé, il m’a demandé par courrier avec un drapeau bleu blanc rouge, y a marqué république française dessus… Il nous demande maintenant de plafonner les notes de frais… Il nous a dit à plusieurs reprises, puisqu’on l’a reçu ici, que désormais il fallait encadrer les frais du cabinet». C’est parfaitement clair.

    Il y a encore mieux : P. Benassaya n’a pas pris part au vote de la délibération qui lui accordait 6000 € annuels pour ses frais. Voilà ce qu’il a déclaré : «Je ne prends pas part au vote, moi, puisque ce n’est pas une délibération que je demande».

  • Parler de «combines» est là aussi une accusation grave, qu’il faudrait pouvoir justifier, puisque ce mot sous-entend une part de malhonnêteté, comme l’expression «petits arrangements entre copains». Cette dernière expression, nous l’avons employée dans un article récent (ce n’est donc pas par hasard si on la retrouve ici) mais nous pouvions l’étayer par deux exemples indiscutables concernant le maire et certains Arcisiens (dont l’une de ses élues).
    On remarquera au passage cette «perle» qui pourrait d’ailleurs passer pour un lapsus révélateur : «Ce plafond, qui n’existait pas auparavant, était propice à toutes les combines». Si l’on comprend bien c’est le plafond voté le 5 avril qui est «propice à toutes les combines», et non l’absence de plafond…

  • On nous accuse enfin de «mensonges» et de «calomnie» à l’égard du maire et de «sa famille»… Voilà qui est «nouveau» et totalement gratuit. Qu’on nous montre donc un texte dans lequel nous aurions calomnié le maire ou un membre de sa famille… Nous attendons sereinement. Là encore il faut pouvoir justifier de tels propos et en l’occurrence c’est l’auteur de l’article qui se livre à la calomnie. La technique qui consiste à accuser ses adversaires de ses propres fautes pour faire diversion est devenue habituelle au sein de la majorité municipale.

  • Quant aux indemnités du maire (et non son « salaire », encore un lapsus révélateur), il est facile de vérifier sur internet que nous n’avons rien surévalué : les indemnités des maires, conseillers départementaux, membres de communautés d’agglomération sont des informations publiques que tout le monde peut contrôler.

Pour conclure, cette tribune comporte donc des accusations graves et emploie des termes qui ne sont pas acceptables. Nous n’en resterons pas là. Elle a au moins un mérite : depuis sa parution, de nombreux témoignages d’amitié et de confiance parviennent à Claude Vuilliet et il est clair que deux choses choquent les Arcisiens : l’augmentation des indemnités du maire actuel et les basses calomnies de la tribune de la majorité.

Certes nous ignorons le nom de la personne qui l’a écrite, mais nous connaissons le nom du directeur de la publication, responsable juridiquement du contenu du magazine: c’est un certain Benassaya.

10:45 Publié dans Journal municipal

17/04/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°15 (avril 2016)

Encore un numéro plein de vide sorti avec une semaine de retard… mais comment s’en étonner ? Comment peut-on tenir le rythme d’un numéro chaque mois quand l’équipe de rédaction est constituée de… deux personnes, comme à l’époque où le journal paraissait tous les deux mois ?

Ah ! Il y a pourtant eu l’embauche d’une connaissance du maire, en juin 2014, sans appel à candidature, au poste de directrice de la communication… mais le poste était déjà pourvu… et son titulaire a été mis «au placard» dans un autre service. L’effectif est donc stable.

 

Page 3, l’édito du maire

Encore un édito-bilan pour prétendre qu’on est le meilleur, avec toujours les mêmes «éléments de langage» : «modernité… cadre de vie… sécurité… concertation… numérique… grave crise qui nous frappe… embellissement de notre ville… Bois d’Arcy de demain…» blablabla… blablabla.

Evidemment quelques affirmations font rire (jaune) les lecteurs :

  • «la limitation de l’urbanisation» : en réalité plus de 800 logements actés en 2 ans, sans compter les projets en centre ville et au carrefour du Puits… cachés dans le PLU,

  • «le renforcement de la sécurité» : l’équipe municipale a juste ajouté quatre caméras à celle qui était déjà installée au carrefour de la mairie, elle a déplacé une employée du service vie associative au service «police», et surtout elle a transformé 2 des 3 ASVP en policiers municipaux, avec les mêmes missions La mairie a embauché un chef, mais le nombre de «policiers» est toujours de 3. Ah si, quelque chose a changé : les contraventions se multiplient… et il y aura bientôt une fourrière privée qui sévira en ville,

  • «la maîtrise des impôts locaux» : comme chaque mois, le maire assène ce gros mensonge, en espérant sans doute que les Arcisiens vont finir par y croire,

  • «Nous appliquons un principe simple : nous faisons ce que nous disons ; nous disons ce que nous faisons». Ce vieux précepte dans le plus pur style langue de bois n’impressionne plus personne. Tous nos lecteurs savent bien qu’en réalité, il faut traduire par «Nous faisons ce que nous avions promis de ne pas faire» ou encore «écoutez ce que nous disons, ne regardez pas ce que nous faisons»,

  • «nouveaux outils de communication permettant de nous rapprocher des Arcisiens (Web TV, application Ville, réseaux sociaux…)»… eh oui, ce «nous» claque comme un aveu : ce n’est pas la Ville qui se met au service des Arcisiens, c’est l’équipe municipale qui cherche à faire son numéro de danse du ventre pour dissimuler la réalité par sa com’ : ce qui est bien le but de ces «outils de communication».

Que penser par ailleurs de ce nouvel accès d’autosatisfaction : « En seulement deux ans, sur les 70 projets inscrits dans notre programme, plus de 86% sont déjà réalisés ou sur le point de l’être»…

70 projets ? Dont plus des ¾ ont été réalisés ou presque ? Mince, et  nous n’avons rien vu ! Il faut donc croire que le programme était bien léger… D’ailleurs le maire se garde bien de donner des exemples concrets, nous avons juste droit à un camembert assez pathétique, dans le style «dormez je le veux». Et comment le maire fait-il pour intégrer dans son bilan toutes les promesses non-tenues (impôts, école le mercredi, densification…)? Il les met dans quelle partie du camembert ?

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Et que penser de cette vue de l’entrée de Bois d’Arcy, rue Baudin ? Est-ce «embellir» que de planter des dizaines de fleurs au milieu de panneaux et autres plots d’autoroute ? A quelques mètres des pots d’échappement des milliers de voitures et camions qui passent chaque jour ? Ne serait-ce pas plutôt du gâchis ?

Rappel : 25 000 € de fleurs sont encore prévus en 2016 dans le budget communal.

 

Page 5, retour en images

Remarquez juste avec quel sens de la manipulation le magazine présente «l’aménagement» du square Calmette et Guérin : «1ère réunion d’information… Dans un esprit de concertation, la Ville a organisé une réunion pour présenter un projet d’aménagement du square… que la Ville souhaite préserver et valoriser… prochaine réunion le 3 mai».

Petite précision que le magazine ne vous donne pas : ce square n’appartient pas à la Ville mais aux riverains. Pas «d’esprit de concertation» donc mais une négociation…

Depuis quand le budget public peut-il servir à aménager un espace privé ? Nous conseillons à tous les propriétaires arcisiens vivant dans des collectifs de prendre contact avec la Ville pour qu’elle prenne en charge «l’aménagement» de leurs espaces verts. Après tout, l’égalité de traitement des citoyens/contribuables est bien une obligation pour une commune et son maire ?

 

Page 6, les travaux de l’Ecole de musique

On croit rêver ! Pour une fois le magazine reconnaît que des travaux ont été «initiés» par l’ancienne municipalité… et payés intégralement par Versailles Grand-Parc !

Ne rêvons effectivement pas. Le magazine fait référence à «2012» uniquement pour laisser entendre que c’est l’équipe actuelle qui a tout fait : elle a «repris le dossier» en «faisant appel cette fois à un maître d’œuvre acousticien… les premiers travaux d’acoustique n’ayant pas été convenablement réalisés». On se disait bien… Une fois de plus, il s’agit de faire entendre que Claude Vuilliet était incapable de mener correctement un dossier.

En réalité, c’est Claude Vuilliet qui a obtenu de Versailles Grand Parc, après d’âpres négociations, la prise en charge de tous ces travaux pour une enveloppe de 250 000 € au départ. Il est vrai que les premiers travaux faits pendant l’été 2013 n’ont pas donné entièrement satisfaction sur le plan de l’isolation phonique, c’est pourquoi la municipalité de l’époque a fait appel à un acousticien (Claude Vuilliet était même présent quand il a fait son diagnostic) et a lancé un appel d’offres début 2014… C’est donc la municipalité actuelle qui a repris le dossier et lancé les travaux définitifs… avec un an de retard sur l’échéancier prévu.

Dernière précision : dans son programme de 2014, P. Benassaya avait promis de donner à l’Ecole de musique la totalité du bâtiment rue Baragué, avec le hall et la grande salle du premier étage Quand on lit aujourd’hui que l’école de musique est «entièrement rénovée», faut-il comprendre que cette promesse a aussi été abandonnée ? C’était pourtant l’occasion d’aménager complètement ce bâtiment et de donner ainsi tout l’espace nécessaire aux musiciens et à leurs professeurs… Cette promesse non-tenue figure-t-elle dans les 14% de «projets à venir» du beau camembert de la page 3 ?

 

Page 7, «ménage renforcé dans les écoles»

Encore une prouesse du magazine, un bel exercice de manipulation des lecteurs. Grâce au titre, Ces derniers sont censés comprendre que le ménage est «renforcé» dans les écoles avec l’ajout du mercredi… pour un coût de 10 779 €.

Mais voilà, en contrepartie, la Ville a supprimé le ménage «pendant les petites vacances scolaires d’hiver et de printemps», autrement dit les seules occasions où le ménage était vraiment fait à fond pendant l’année scolaire! Cette suppression apporte une économie de 10 736 €…

Conclusion : la Ville dépense la somme considérable de … 43 € supplémentaires pour obtenir une prestation qui constituera au bout du compte une dégradation du service actuel.

Demandez donc aux enseignants s’ils approuvent ce choix, qui va les conduire à accueillir leurs élèves toute l’année dans des locaux qui ne seront nettoyés à fond que pendant l’été.

 

Page 8, «Stop aux incivilités à la Croix-Bonnet»

Quelle délicatesse ! Quel esprit citoyen ! Le magazine cible précisément le quartier de la Croix-Bonnet, et seulement lui, avec trois photos montrant des dépôts sauvages de poubelles ou des voitures mal garées… Il faut donc en conclure que c’est spécifique à ce quartier ?

Pourquoi montrer du doigt le quartier de la Croix-Bonnet ? Que cherchent le magazine et son directeur, un certain P. Benassaya ? Faut-il vraiment n’avoir rien à dire pour remplir les pages avec ce type de mises en cause particulièrement mal venues ?

 

Page 8, «les inondations du canal»

Un sujet certes préoccupant, mais fallait-il encore une fois essayer d’en faire porter la responsabilité à l’ancienne équipe ? Il faut croire que oui, puisque le magazine essaye de décharger le maire de sa responsabilité de gestion, sur l’air de «c’est pas moi, c’est l’autre», tout en affirmant qu’on va prendre enfin les bonnes décisions.

Vous l’aurez compris, tout est encore la faute de Claude Vuilliet et de sa volonté de construire plus de 1000 logements à la Croix-Bonnet au lieu des 770 prévus (c’est souligné deux fois dans l’article pour ceux qui n’auraient pas compris). Que faut-il penser alors des 410 logements que P. Benassaya vient d’ajouter ? Ah mais tout est prévu ! Avec des «rétentions d’eau pluviale à la parcelle». Donc s’il y a encore de fortes pluies et des inondations à l’avenir, ce sera toujours la faute de Claude Vuilliet.

C’est pourtant Grand Paris Aménagement (ex-AFTRP) qui est «à l’origine du projet», comme le souligne d’ailleurs l’article lui-même… C’est bien cet aménageur qui a fait appel à ses propres ingénieurs et spécialistes en hydraulique pour concevoir ce canal sur des terrains qui lui appartenaient, faut-il le rappeler, et sur lesquels il avait bien l’intention de construire plus que 770 logements ? Mais non, le magazine préfère attaquer l’ancien maire, une fois de plus…

C’est bien connu, c’est lui qui a creusé le canal avec sa pelle et sa pioche personnelles, après avoir dressé les plans sur une feuille de papier A4, sur un coin de la table de sa cuisine… C’est aussi de sa faute s’il pleut beaucoup en cette année 2016 ? D’ailleurs, nous vous le confions en avant première : le réchauffement climatique, c’est lui aussi !

Mais tout cela est du passé, maintenant nous avons de vrais pros en mairie… on a pu le constater encore lors du dernier conseil municipal… et d’ailleurs le magazine se veut rassurant : «Il n’y a pas lieu de paniquer»… non, il y a juste lieu de taper sur Claude Vuilliet.

Dernière minute... le canal vient miraculeusement de se vider en 24 heures !

 

Page 9, le conseil municipal du 15 mars… mais surtout le budget 2016

Nous avons déjà fait le compte-rendu de ce conseil municipal, dans notre article du 30 mars, inutile d’y revenir. Nous avons déjà montré qu’il n’y avait notamment aucune maîtrise des dépenses de fonctionnement.

On notera simplement le catastrophisme du magazine pour faire trembler les lecteurs en s’en prenant une fois de plus à l’Etat et à ses baisses de dotation : «conséquences terribles… la saignée qu’effectue le gouvernement… crise budgétaire… 2017/2018 années de tous les dangers»… Rien que cela ! Au passage, le maire fait porter à l’Etat la responsabilité des baisses de subvention aux associations… qui est pourtant un choix strictement municipal.

Mais nous avons de véritables petits Zorro en mairie qui vont nous sauver : «maîtrise des dépenses de fonctionnement… bonne volonté… immense capacité d’innovation… bonne gestion». N’en jetez plus !

Cependant, l’article a aussi pour but d’annoncer la future augmentation de la fiscalité en 2017, tout en s’arrangeant pour faire croire que la municipalité fait tout pour l’éviter et que ce sera donc la faute de l’Etat et de lui seul. La ficelle est un peu grosse, même s’il est vrai que la baisse des dotations pose des problèmes aux collectivités. Cependant, nous savons bien qu’à Bois d’Arcy, cela n’empêche pas le maire de dépenser sans compter en com’ et d’augmenter son pouvoir d’achat de 500 euros par mois (voir notre compte-rendu du conseil du 5 avril). Les efforts, c’est bon pour les autres…

Et que penser de cette affirmation : «0% de hausse d’impôts» ? De qui se moque-t-on ? Comme nous l’avons déjà signalé (voir notre lettre d’information n°6), les Arcisiens continueront de payer entre 120 et 140 € de plus cette année, auxquels viendront s’ajouter pour les propriétaires 140 € d’augmentation de la part départementale de la taxe foncière (votée par P. Benassaya)

 

Page 10, «fibre optique»

Encore un article pour ne rien dire, avec une photo de câbles occupant le tiers de la page… Tout cela pour affirmer que la municipalité essaye de négocier l’arrivée de la «fibre optique» à Bois d’Arcy en 2019 au lieu de 2021. Tout le monde a bien compris la raison de cet empressement : il y a les élections municipales en 2020…

Le magazine en profite pour rappeler que la Ville vient d’obtenir le label «Ville Internet»… en évitant de signaler qu’elle paye pour cela 700 € par an. L’essentiel est d’en rajouter encore dans la «modernisation» et le «numérique» : «Notre Ville est en pleine mutation» s’extasie le journal… Pourtant le site internet date de… 2002, la médiathèque a été informatisée dès 1998 (avec accès internet pour les particuliers) et le premier TNI a été installé en 2010…

 

 Page 12, «Arcyrix»

  • Prenez l’animation «ça bouge à Bois d’Arcy», créée avant 2014, qui durait auparavant une semaine entière pendant les vacances de printemps…

  • virez le directeur du service jeunesse, en septembre 2015, concepteur de l’animation, pour des raisons économiques,

  • ramenez cette animation à 3 journées seulement, là aussi pour des raisons économiques,

  • rebaptisez-la pour faire « nouveau »,

  • consacrez une page entière à l’événement avec des images stylisées de sportifs et quelques petites illustrations pour la jeunesse,

  • insistez bien sur le fait que tout sera fou, fou, fou…

  • et le tour est joué : vous pouvez placarder de belles affiches dans toute la Ville.

Réduire à 3 jours une animation pour les jeunes qui durait une semaine et présenter cela comme un exploit… Quel métier la com’!

Mais il faut souligner le travail du SAJ ! Bravo à toute l’équipe forte de propositions et d’idées novatrices. Leur implication reste une valeur sûre pour nos jeunes !

 

 Page 15, la saison culturelle

Nous savons que le secteur culturel a subi de nombreuses coupes depuis deux ans, que ce soit en nombre de spectacles ou en matière budgétaire (-20 000 € d’achat de livres pour la médiathèque depuis 2014).

Mais là encore, il faut faire de la communication et laisser entendre qu’au contraire, depuis l’arrivée de l’équipe actuelle, tout va pour le mieux…

Alors le magazine nous donne des chiffres, sans les mettre en perspective naturellement !

  • «Il y a eu 4 100 spectateurs à la Grange cette année»… le magazine ne le précise pas mais c’est avec le cinéma, les rares spectacles ne pouvant à eux seuls suffire. Pour mémoire, durant la saison 2011-2012 (c’est-à-dire la dernière avant l’ouverture du cinéma) le seul théâtre de la Grange a accueilli 6500 spectateurs… et le Bar de la Grange 900 avec les «boîtes à Zik et boîtes à mots» (Bois d’Arcy le Journal n°97, page 12). Soit un total de 7400 spectateurs, 3300 de plus qu’aujourd’hui.

  • «408, c’est le nombre record de places vendues pour un spectacle»… évidemment c’est le maximum que l’on peut atteindre quand on installe des chaises sur les côtés, dans les bergeries, une fois que toutes les places de la salle sont vendues. Ce n’est évidemment pas la première fois que les bergeries sont ouvertes, et les habitués de la salle le savent bien. Mais n’attendez pas du magazine qu’il fasse des recherches pour s’assurer de la fiabilité de ses informations.
  • «4 spectacles tout public complets, une première à la Grange»… Il suffit de consulter le site de la Ville pour constater qu’il y avait 10 spectacles « tout public » cette année. Sans doute faut-il comprendre que seulement 4 étaient complets. C’est ça la véritable « première »…
  • Il y a un chiffre que le magazine ne donne pas, c’est le nombre d’abonnés… En 2014 nous approchions des 400. Un an plus tard il en restait à peine la moitié. Et aujourd’hui ?

 

Page 18, le concours des balcons fleuris

«La Ville relance le concours des maisons et balcons fleuris»… On oublie juste de préciser qu’elle l’avait supprimé l’année dernière après des décennies d’existence! Pour de pures raisons d’économies, naturellement.

«L’embellissement de notre cadre de vie est une affaire de tous, municipalité et habitants» ajoute le magazine… C’est exactement ce que nous faisions remarquer l’année dernière au moment de la suppression du concours.

Faut-il en conclure que nous ne sommes pas seulement lus mais aussi écoutés par le maire et son adjoint aux finances ?

 

Page 19, tribune libre

Une fois de plus, la tribune de la majorité répond à la nôtre, dans le plus total mépris des plus élémentaires principes démocratiques de respect des opinions.

Nous n’allons pas répéter ce que nous venons d’expliquer dans notre dernier article (12 avril 2016) : documents officiels à l’appui, nous avons apporté la preuve qu’il y a bien dans le PLU de l’équipe actuelle un projet de 305 logements au centre ville et d’environ 350 au carrefour du Puits.

Ces documents nous évitent de faire de longs commentaires. Nous dirons simplement qu’il est comique d’être traités de menteurs par ceux-là mêmes qui mentent aux Arcisiens depuis plus de deux ans, sur le dossier urbanisme comme sur d’autres.

Ce sont ceux-là aussi qui continuent de prétendre, autre mensonge, que nous avions des projets de construction à la Tremblaye ou encore à la Croix-Bonnet.

Le tableau figurant dans la tribune majoritaire est également comique : le magazine nous attribue les constructions (actées ces derniers mois) d’immeubles sur les avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant-Couturier… tout cela pour tenter de convaincre les lecteurs que P. Benassaya construira moins que nous si nous avions… .

De qui se moque-t-on une fois de plus ? La seule chose que les Arcisiens voient c’est que le candidat qui avait promis, juré, craché… de «faire une pause dans les constructions» (tract de février 2013) a déjà validé «822 logements» en deux ans .C’est le chiffre qui apparaît dans sa tribune libre.

C’est d’ailleurs le grand mérite de cette tribune, en indiquant ce chiffre de «822 logements» le maire confirme, noir sur blanc, les informations que nous donnons régulièrement à nos lecteurs. On n’en espérait pas tant. Un grand merci à lui.

21:40 Publié dans Journal municipal