11/12/2015
Séjours d'été 2016 sans destination
Pas de choix cornélien ….. ils sont annulés !
C’était la surprise du chef (entendez par là le maire) lors de la 2ème commission scolaire, enfance et restauration scolaire du 24 novembre dernier.
Les séjours d’été étaient à l’ordre du jour et nous nous attendions à découvrir les lieux, les activités etc… du moins pour la plupart des présents.
Qu’elle ne fut pas notre surprise d’entendre Mme Quarmeau, adjointe en charge de ce dossier, déclarer qu’ils étaient annulés «à cause des événements». Etonnamment, le carnaval aura, malgré tout, lieu en mars et les classes de découverte restent à la discrétion des enseignants…
Mais il y a un autre argument qui a été mis en avant : cela coûte trop cher car il faut lancer un appel d’offres… et il faut en plus se poser la question de le faire en «communialisant» (dixit Mme Quarmeau) avec Fontenay.
Et comme Mme Qarmeau ne semblait pas vouloir aller plus loin dans le débat, elle a juste argué : «Le maire a décidé !» après qu’un parent d’élève a posé la question : «ne serait-ce pas une excuse pour se dédouaner des séjours ?».
Effectivement, les séjours d’été sont loin d’être la marotte du maire actuel et cela n’a pas échappé à certains membres de la commission.
Peut-être que le maire ne voit pas l’intérêt de ces séjours ?!
Seulement pour certains petits arcisiens, c’est une possibilité, voire la seule, de pouvoir partir en vacances, voyager en France comme à l’étranger, avoir accès à des activités nouvelles et pas seulement pour les quotients A, B…
Il aurait été plus démocratique de faire un sondage dans les écoles ou les centres de loisirs afin de savoir s'il y avait des candidats ? Mais que nenni, comme d’habitude : on impose.
Afin de ne pas trop décevoir les enfants qui ne partiront pas, sachez que «l’argent dévolu aux séjours sera utilisé pour avoir plus de prestataires sur les centres de loisirs cet été» dixit Mme Quarmeau.
Merci, cela rassure tout le monde, les enfants ne partiront pas mais ATTENTION il y aura PLUS d’activités ! Quoi, par exemple ? «Nicolas, le jardinier» - «Silence, ça pousse» - «Passion jardin» ou «L’atelier déco» - «D&Co» pour «fleurir» les arbres au prochain Noël ?
Mais le budget alloué aux séjours sera-t-il entièrement consacré à la venue d’intervenants extérieurs ? Les propos de Mme Quarmeau laissent entendre que non et confirment nos craintes.
Dans la logique de la municipalité actuelle, c’est surtout une façon de faire des économies : on baisse le budget jeunesse d’une façon détournée. N’allez surtout pas parler de coupe franche… on pourrait vous faire remarquer que vous n’avez rien compris, notamment à la gestion d’une commune !
Il ne nous reste plus qu’à espérer pour les jeunes Arcisiens qu’à Bois d’Arcy «l’été soit beau, l’été soit chaud, dans les T-shirts et les maillots… grâce à E. Quarmeau».
Jocelyne Hannier
Ancienne Adjointe au Maire
15:07 Publié dans Articles
17/10/2015
Terrain Fuji : réunion publique du 14 octobre 2015
Voici l’état actuel de ce projet immobilier, tel qu’il a été exposé pendant cette réunion :
- Le nombre de logements est maintenant de 246 (265 en juin dernier).
- Il y aura environ 290 places de parking en sous-sol. C’est mieux mais insuffisant car cela ne fait que 1,2 place par logement. Il parait, selon un responsable d’Yvelines Aménagement, que les futurs acheteurs des studios et des 2 pièces n’auront pas «les moyens financiers» d’avoir deux véhicules… Egalement selon lui, les occupants de ce type de logements se déplacent seulement en scooter.
La vraie raison va finir par être donnée : quand on construit trop de places de parking, on risque de ne pas les vendre toutes ! Tant pis donc pour les riverains qui ne pourront plus se garer. Mais ce monsieur a aussi la solution sur ce point : pour obliger les futurs résidents à occuper leur parking, il faut rendre le stationnement extérieur payant. Gros succès dans l’assistance, constituée à 90% de riverains !
- Un parking extérieur de 72 places va être réalisé… sur l’emplacement des anciens services techniques, avec un unique accès rue Camélinat. On l’a compris, ce parking est en fait destiné aux futurs usagers du gymnase et cela ne règlera pas le problème du stationnement des résidents Fuji. Le parking de la Tremblaye sera saturé en permanence et perdra d’ailleurs une douzaine de places dans le même temps. Un chemin piéton permettra quand même de rejoindre le parking de 72 places.
- Le représentant de Cogédim (promoteur du projet) a assuré que les études de circulation sont formelles : il n’y aura pas de «surcharge de circulation sur les axes problématiques de la ville»… c’est-à-dire au carrefour de la mairie. Une vidéo futuriste a été présentée : on y voit ce que sera la circulation dans la rue Etienne-Jules Marey dans quelques années : juste une petite voiture de temps en temps. Tout va bien, on vous dit ! Un monsieur a fait justement remarquer que la circulation risquait d’être très dense le matin devant les écoles.
- Un plateau traversant est prévu devant la ferme de la Tremblaye. Plusieurs personnes du public ont rappelé l’absence de trottoirs rue du Parc, rue Marey et rue Baudin, ce qui risque de rendre la circulation piétonne dangereuse avec l’accroissement du nombre de riverains. Aucune solution n’est envisagée pour l’instant.
- Une classe maternelle sera construite et il y aura une extension dans un bâtiment existant (Vigée Lebrun ? Mistral ?) pour une classe élémentaire.
- Aucune place de crèche supplémentaire n’est annoncée.
- 20% de logements sociaux sont prévus (il a fallu que quelqu’un pose la question pour qu’on en parle). Selon le monsieur qui veut faire payer le stationnement, il y en aurait eu «30 à 35%» avec l’ancien maire, Claude Vuilliet. Ben voyons, pourquoi pas 50 ou 70% tant qu’on y est ? C’est un gros mensonge, puisqu’aucun projet Fuji n’a été validé par l’équipe Vuilliet (voir la lettre ouverte de Claude Vuilliet aux Arcisiens sur ce site, en date du 17 juin 2015).
La loi impose 25% de logements sociaux…, la Ville payera donc des pénalités. Ce sera encore la faute de l’Etat ?
Pour conclure, signalons deux moments intéressants :
- Un monsieur a demandé au maire s’il n’était pas gênant qu’il soit président du Conseil d’Administration d’Yvelines Aménagement, conseil du projet Fuji. Réponse : «ce projet date de 2012 et je n’étais pas élu à l’époque (…) c’est une mission bénévole accomplie dans le cadre du Conseil départemental». Cela fait plusieurs «inexactitudes» : le maire ne cesse de répéter que le projet actuel a été travaillé depuis 2014 avec son équipe. Cela a été encore rappelé au début de la réunion… par le maire lui-même. De plus, le «projet 2012» n’a jamais vu le jour, nous l’avons déjà expliqué.
Rappelons quand même, que les conseillers départementaux touchent des indemnités mensuelles confortables… ce n’est pas ce qu’on peut appeler du bénévolat.
Le maire a ajouté qu’il avait préféré cette présidence plutôt que d’avoir des «responsabilités politiques de président de groupe, comme son prédécesseur». Il faut oser, une fois de plus ! Claude Vuilliet présidait le groupe socialiste au Conseil Général, certes, mais cela représentait 7 élus sur… 39. Quel rapport avec une mission au sein d’un organisme qui travaille avec des communes et des promoteurs ?
- Autre moment fort : en fin de réunion, le maire a insisté sur le fait que le terrain Fuji est un terrain privé et que la Ville n’est donc pas responsable du projet immobilier. Voilà une drôle de contradiction : cela fait des mois qu’il accuse son prédécesseur d’avoir eu un «projet démesuré» sur ce terrain, il reconnait donc fortuitement que c’était impossible ?
Si on comprend bien, quand le maire est Claude Vuilliet, le projet Fuji est de sa responsabilité ; mais quand le maire est P. Benassaya, c’est un projet privé qui n’a rien à voir avec la mairie ?
La réalité est bien plus simple : en 2012, le projet Fuji a pu être refusé par l’ancien maire car le promoteur proposait de construire sur les terrains de la Ferme de la Tremblaye, qui appartiennent à la ville. Ce point a même été admis en début de réunion, plan à l’appui.
Aujourd’hui le projet Fuji est limité au terrain de l’entreprise, et le maire actuel ne peut effectivement pas s’opposer à un projet privé. Le problème est juste qu’il veut entretenir une certaine ambiguïté sur ces questions d’urbanisme : il veut faire croire qu’il les maîtrise tout en accusant son prédécesseur de ne pas l’avoir fait. Mais en fait de «maîtrise», il laisse au contraire se construire un ensemble immobilier à forte densité sans prendre toutes les mesures nécessaires en matière d’équipements (voirie, stationnement, places de crèche).
Que va-t-il se passer quand d’autres projets lourds vont démarrer, par exemple à côté de la résidence La Normandie ? Le maire ne pourra plus s’en prendre à son prédécesseur. Comment va-t-il faire pour continuer de prétendre qu’il «maîtrise» l’urbanisme ?
18:17 Publié dans Articles
22/05/2015
Maxicours : petits arrangements entre amis ?
Sur le site de la Ville, le maire de Bois d’Arcy communique en ce moment sur une «nouveauté» : l’offre d’un soutien scolaire gratuit aux élèves de 3ème du collège par le biais d’une start-up (Educlever) et de son site «Maxicours».
Initiative louable ? A première vue peut-être, bien que 94% des élèves du collège de Bois d'Arcy obtiennent leur brevet.
Mais on peut cependant se poser quelques questions quand on sait que «Maxicours» est lié à «Initiatives Terrain»… association d’Elancourt qui a elle-même quelques rapports avec Mme Capiaux, directrice de l’économie et du numérique à Bois d’Arcy…
Rappel des épisodes précédents (voir aussi article sur ce blog en date du 2/9/14) :
- P. Benassaya a été directeur de la communication de la ville d’Elancourt jusqu’à fin 2013. En 2010, il cosigne un rapport du maire d’Elancourt sur le numérique à l’école… avec Anne Capiaux, maire-adjointe aux Nouvelles technologies de la Ville d’Élancourt.
- Mme Capiaux est alors salariée de l’association «Initiatives Terrain», créée par le maire d’Elancourt pour favoriser l’utilisation du numérique dans les écoles ainsi que la mise en place de soutien scolaire en ligne, principalement avec «Maxicours».
- Ainsi, par exemple, le 1er février 2011, une réunion est organisée en mairie de Voisins le Bretonneux pour présenter «Maxicours», en présence de la Présidente de l’association «Initiatives Terrain», Mme David, également élue à Elancourt, et de la directrice de l’association… Mme Capiaux. Voici une photo publiée en mars 2011 par le magazine municipal de Voisins le Bretonneux :
- En mars 2012, durant la campagne des élections législatives, Mme Dourche, conseillère majoritaire UMP d’Elancourt, distribue un tract dans lequel elle posait plusieurs questions à son maire-candidat. Voici la 5ème question : «Vous vous félicitez de proposer aux enfants du soutien scolaire en ligne, mais vous imposez de passer par une association, que vous avez fondée, «Initiatives Terrain» dont la présidente (Catherine David) et une salariée (Anne Capiaux) sont deux de vos adjointes ! Allez-vous mettre fin à ces pratiques d’un autre âge ?». On ne saurait être plus clair…
- Le 30 mars 2014, P. Benassaya devient maire de Bois d’Arcy. Dès le mois de juin, il embauche (sans respect des procédures) Mme Capiaux comme Directrice de l’économie et du numérique, poste qui n’existait pas auparavant à Bois d’Arcy. Il faut rappeler que le secteur économique est en effet une compétence de Versailles Grand Parc. Mme Capiaux est alors 2ème adjointe au maire UMP d’Elancourt et conseillère communautaire au sein de la CASQY (communauté d’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines).
- En septembre 2014, nous publions sur ce blog un article indiquant que Mme Capiaux fait apparaître sur son profil Linkedin qu’elle est «chargée de mission Initiatives Terrain» depuis «juin 2003 - Poste actuel (11 ans 3 mois)»… tout en indiquant qu’elle est aussi «Directrice du service développement économique emploi et numérique» en Mairie de Bois d’Arcy depuis «juin 2014 - Poste Actuel (3 mois)». Nous demandions alors si un conflit d’intérêt ne risquait pas d’apparaître puisque Mme Capiaux allait être chargée d’équiper les écoles de Bois d’Arcy en outils numériques… alors qu’elle continuait de travailler pour une association dont c’est l’activité principale.
- Le lendemain de la publication de notre article, le 3 septembre, Mme Capiaux change son profil Linkedin (voir ce blog en date du 14/09) et indique désormais qu’elle aurait quitté Initiatives Terrain en Juillet 2013 après «10 ans et 2 mois»… Si l’on comprend bien, elle venait seulement de se rendre compte qu’elle ne travaillait plus avec Initiatives Terrain depuis 14 mois... C’est très surprenant qu’elle n’ait pas pensé un instant à corriger cette information quand elle a ajouté son embauche à Bois d’Arcy en juin 2014.
- En janvier 2015, P. Benasssaya et A. Capiaux se rendent à Londres à un salon international du numérique. Ils sont invités par la société Apple mais les frais de déplacement sont à la charge de la ville de Bois d’Arcy : deux allers-retours en 1ère classe sur Eurostar. Hélas, le conseil municipal devait autoriser le maire à faire endosser ce coût par la ville. Il faut donc faire voter une délibération deux mois plus tard, le 10 mars. Interrogé par l’opposition, le maire ne pourra guère donner le montant exact des billets de train (voir ce blog en date du 19 mars 15). Notons que la société Educlever (Maxicours) tient un stand sur ce salon du numérique.
- En mars dernier, Mme Capiaux devient conseillère départementale UMP avec le maire d’Elancourt et va donc siéger au Conseil Général avec un autre nouvel élu… P. Benassaya… qui est aussi son employeur.
- Aujourd’hui, sur le site de la ville, le maire de Bois d’Arcy annonce que les élèves de 3ème vont pouvoir «gratuitement» réviser le brevet en ligne : «nous avons décidé, en partenariat avec la société «MAXICOURS», de vous proposer ce service gratuit de révisions en ligne». Sur le site de la Ville, on invite les élèves arcisiens non-inscrits au collège Mozart à se rapprocher de la direction de l’économie (et non du scolaire) pour obtenir un code d’accès au site Maxicours.
La question est maintenant de savoir si ce service restera «gratuit»… ou si les parents ne devront pas rapidement payer chaque mois pour continuer à utiliser Maxicours quand leur enfant sera au lycée. En effet, Maxicours propose une «aide» du CP à la Terminale… mais pour une somme mensuelle allant de 14,90 € à 29,90€.
Dans tous les cas, les services Maxicours sont payants, et c’est forcément la ville de Bois d’Arcy qui paye au moins une partie de ce coût. Le prochain magazine municipal va-t-il expliquer aux Arcisiens combien coûte ce service «gratuit» ?
Encore une fois, est-il bien sain que la ville soit en «contrat» avec Maxicours, un site qui est lié financièrement avec une association élancourtoise dont l’ex-directrice est aujourd’hui directrice à Bois d’Arcy du service chargé de «s’occuper» du soutien scolaire en ligne avec… Maxicours?
Certains en mairie vont nous accuser de voir le mal partout alors qu’il s’agit de la réussite de nos jeunes arcisiens… Mais sur ce point aussi, on peut émettre des réserves. Nous vous invitons à vous rendre sur le forum du magazine bien connu «Que choisir ?» (cliquez sur ce lien : http://forum.quechoisir.org/maxicours-avis-sur-un-soutien-scolaire-trompeur-t14195.html) pour y découvrir une page au titre évocateur : «Maxicours : avis sur un soutien scolaire trompeur». Vous pourrez ainsi découvrir que de nombreux utilisateurs de Maxicours se plaignent du service proposé ou encore de ne plus pouvoir se désinscrire et d’être prélevés sans avertissement sur leur compte en banque... Les termes utilisés par ces mécontents sont parfaitement explicites et se passent de commentaires.
Le maire de Bois d’Arcy et sa directrice de l’économie sont-ils au courant de ces désagréments au moment où ils font la promotion de Maxicours ?
Nous tenons quand même à signaler qu'il existe d'excellents sites de soutien en ligne, pour tous les niveaux, ENTIEREMENT GRATUITS ET ACCESSIBLES A TOUS, par exemple celui de la MAIF. Pourquoi la ville de Bois d'Arcy ne travaille-t-elle pas avec des partenaires compétents qui ont une véritable démarche désintéressée ?
20/04/2015
Associations en péril
Des associations oubliées mais sollicitées !
Tout en vitrine et bientôt plus rien en stock !
Ne pourrait-on pas résumer la politique de la ville en ces termes ?
Dépenser 35 000 € pour des bacs à fleurs hideux et supprimer les subventions à des associations arcisiennes, nous voyons très bien où sont les priorités.
Mais peut-être que le maire n’y est pour rien ? Ce n’est pas moi c’est l’autre... C’est peut-être l’adjoint aux finances qui fait seul des économies : c’est la crise et à moins d’être sourd, aveugle, imbécile, celui qui n’a pas compris que c’était la crise, c’est vraiment de la très, très mauvaise volonté. C’est la crise mais pas dans tous les domaines ! Pour obtenir un prix comme celui de la «ville fleurie», certains sont prêts à tout !
M. Benassaya faisant confiance à l’excès à son adjoint aux finances, signe – peut-être - sans relire ? Vous connaissez tous : «signez là»… mais vous ne relisez pas. Peut-être est-ce ce qui est arrivé ? M. Benassaya à une certaine époque, peu après son élection, se targuait de vouloir faire plus, voire mieux que son prédécesseur. Il voulait faire plus, non pas dans le développement, mais dans la suppression ! Pour du renouveau, c’est du renouveau. Bientôt il n’y aura plus rien et lorsqu’il n’y a plus rien, forcément on reconstruit ou on renouvelle, pour certains c’est la même chose.
Revenons aux associations… Quelle tristesse !
Je ne résumerai pas à nouveau le conseil municipal d’avril, il suffit de lire l’article sur ce même blog.
Certaines associations n’ont subi aucune coupe, par pure stratégie… Il a été répondu lors du conseil municipal où ont été massacrées les associations, car il s’agit bien d’un massacre, que certaines villes ne subventionnaient pas… En mairie, on va regarder ce qui se passe dans les autres villes quand ça arrange.
Au forum des associations, il faudra avoir une banderole : NON SUBVENTIONNEE. Ce sera beaucoup plus parlant pour tout le monde. La communication est prétendûment le fer de lance de la majorité, alors nous invitons les associations à faire la même chose.
Mais la majorité ne recule devant rien et sollicite malgré tout la totalité d’entre elles pour une participation bénévole afin d’assurer les TAP suite à la réforme des rythmes scolaires. Le 23 mars dernier, les présidents d’associations ont reçu un courrier et un questionnaire de l’adjointe au scolaire. Cette dernière leur demande s’ils auraient des adhérents «volontaires» pour animer des «ateliers auprès des enfants des écoles de la ville»… Cette adjointe leur explique que la pause déjeuner est fort longue (de 11h45 à 14h15) et qu’il serait bon d’offrir des ateliers de «30 minutes à 1 heure», au minimum pour «6 semaines d’affilée», voire pour toute l’année scolaire ! Il fallait oser ! La ville demande l’aide des associations pour combler ces longues heures de déjeuner, mais sans verser un centime...
Vous avouerez qu’il faut du courage pour solliciter par courrier des associations qui ne sont pas plus que ça reconnues par la municipalité. Un slogan est né : existez, ne demandez rien ou très peu, mais aidez-nous !
Ainsi, l’adjointe au scolaire demande de l’aide pour étoffer les activités sur la pause méridienne. Il faut noter que les encadrants donnant des cours au sein d’associations sont, pour la plupart, rémunérés. L’adjointe aurait donc dû commencer son courrier par : «Nous avons fait des économies en diminuant voire supprimant vos subventions mais nous avons besoin de vous pour les activités entre 11h45 et 14h15. C’est la faute de la conjoncture, pas la mienne ! Si vous êtes jardinier, pépiniériste, fleuriste, écologiste regardez autour de vous car nous offrons à vos enfants un cadre de vie tellement bucolique que nous aider est dans la continuité de notre politique. Les sportifs, les musiciens, les peintres, les acteurs… (enfin, tous les autres) ce n’est pas notre priorité, mais nous sommes dans le besoin pour mettre en œuvre des ateliers pour occuper ce temps que nous avons rallongé sans penser aux conséquences». Ce courrier ainsi rédigé aurait été tellement plus honnête…
Mais attention aussi à l’encadrement des enfants ! Lors du conseil municipal d’avril, il a été dit que la politique des ressources humaines était de ne pas remplacer les départs «normaux» - j’appellerai cela l’évaporation naturelle – et de ne pas renouveler les fins de contrats. Parlait-on à ce moment des animateurs qui ne sont pas tous titulaires ? Pourrait-il y avoir une dérive entre les nouveaux bénévoles qui interviendraient sur la pause méridienne face aux animateurs qui ont en charge les enfants ?
Il sera donc important de voir si l’encadrement légal
sera respecté à la rentrée 2015-2016.
En attendant il faut compter sur le bon cœur de chacun pour pallier les manquements d’une majorité qui veut le plus en donnant le moins !
Jocelyne Hannier
Ancienne «Adjointe au scolaire» de Claude Vuilliet
08:17 Publié dans Articles
04/03/2015
Le handicap : un dossier au coeur des priorités de l'équipe Vuilliet
En 2009, un diagnostic des ERP (Etablissement Recevant du Public) de Bois d’Arcy a été fait par la société Qualiconsult. Les travaux pour rendre ces bâtiments accessibles aux handicapés étaient alors évalués à 1 059 000 €. Voici le détail dans le tableau ci-dessous :
Hotel de ville |
12 320,00 € |
Marché |
82 400,00 € |
serv communication |
66 550,00 € |
serv technique |
10 360,00 € |
serv juridique |
8 550,00 € |
PIJ |
48 850,00 € |
COBA |
29 230,00 € |
Turpault |
37 740,00 € |
Turpault annexe |
22 230,00 € |
Roseraie |
6 630,00 € |
Centre culturel |
156 930,00 € |
Vestiaires Foot |
52 840,00 € |
COSEC |
28 030,00 € |
Robert Vigier |
5 160,00 € |
Boulistes |
27 530,00 € |
Tennis |
46 630,00 € |
Cuisine centrale |
2 450,00 € |
Centre médical |
29 430,00 € |
CCAS |
8 960,00 € |
Colombe |
20 130,00 € |
Créche collective |
4 260,00 € |
Bat Vieux Bourg |
6 630,00 € |
Bat Lewis Caroll |
3 830,00 € |
Gymnase Perdreau |
29 110,00 € |
Pom D'Arcy |
15 230,00 € |
Ecole Vigée Lebrun |
18 150,00 € |
Ecole M Chagall |
16 570,00 € |
Ecole F Mistral |
44 680,00 € |
Secours catholique |
13 200,00 € |
Resto du cœur |
5 100,00 € |
Eglise et Crypte |
76 520,00 € |
Halte garderie |
26 830,00 € |
Médiathèque |
14 850,00 € |
Salle des fêtes |
5 870,00 € |
Pôle jeunesse |
12 380,00 € |
Ecole du Parc |
14 500,00 € |
Ecole Croix Blanche |
35 600,00 € |
Ateliers Arcisiens |
13 100,00 € |
Les travaux d’accessibilité ont été effectués pour les 1ere catégorie et 2eme catégorie et essentiellement pour les bâtiments suivants :
- Mairie : WC, main courante escalier, marches et éclairage, rampe d’accès extérieur, places de parking avec bandes d’éveil et de vigilance au sol pour handicap visuel + création d’un monte personne
- CCAS : porte d’entrée, main courante escalier, WC, réorganisation du RDC pour accessibilité des citoyens
- Médiathèque : aménagement du RDC pour accès internet de plain pied
- Crèche collective : remplacement des baies vitrées pour permettre l’accès par la rue
- Remplacement et mise aux normes de nombreuses portes d’entrées des écoles, du centre de loisirs de la Colombe, des sas des salles du Vieux Bourg et du centre de loisirs Lewis Carroll, des mains courantes des escaliers des écoles et de l’éclairage de l’escalier de l’espace culturel …
- Mise aux normes également du site internet de la ville
Les autres ERP importants comme la salle des fêtes, la salle de spectacles, l’Abri Blues, les nouvelles écoles sont aux normes à part quelques problèmes subsistant sur les équipements techniques pour les déficients auditifs et visuels… Il n’y avait pas, par ailleurs, de gros travaux prévus sur les bâtiments du centre-ville (marché, services techniques…) puisqu’ils devaient être remplacés dans le cadre du projet « cœur de ville ».
En ce qui concerne la voirie, de nombreux travaux de mise aux normes ont été réalisés :
- Création d’une chaîne de déplacement dans la ville avec la rigole des Clayes
- Abaissement d’un certain nombre de trottoirs (PMI, RAM …)
- Réfection des rues Paul-Vaillant Couturier, Robespierre, du vieux Bois d’Arcy, Edouard Vaillant, Turpault, Raymond Falaise, du Parc….
- Aménagement de plateaux traversants pour passages piétons,
- Accessibilité du square Charles de Gaulle (côté Poste) avec sécurisation pour les enfants
- Démarches auprès de Leroy Merlin pour l’entrée piétons, auprès des entreprises Leclerc et Mac Donald pour aménager le carrefour des pompes à essences avec abaissement des trottoirs et aménagement de la sortie de la rigole et d’une voie piétonne pour aller jusqu'au centre commercial.
Il faut encore ajouter l’aménagement de tous les quais de bus (avec participation du STIF et du Conseil Régional d’Ile-de-France), tous les travaux étant à la charge de la ville. Cela a représenté plusieurs centaines de milliers d’euros.
Voilà donc ce qui a été fait durant les dernières années. Prétendre dans le magazine municipal que rien n’a été fait depuis 2009 est un mensonge.
Françoise Guillet, Maire-adjointe de Claude Vuilliet, chargée du Handicap.
16:52 Publié dans Articles
25/06/2014
Faire campagne sur un mensonge, la méthode a réussi !
Jocelyne HANNIER, Adjointe au maire en charge du scolaire de 2010 à mars 2014, revient sur les conditions de l'application de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine.
Quelle tristesse pour tous les parents qui, confiants, ont voté pour M. B. pensant que la réforme des rythmes scolaires ne serait pas mise en place et de fait que le mercredi serait toujours « repos ».
Combien de fois ai-je répété notamment dans TOUS les conseils d’école qu’il n’y aurait AUCUNE dérogation, aucun report et que les nouveaux rythmes seraient IMPOSES aux maires récalcitrants.
Certains pensent pouvoir lutter contre l’Etat mais le village gaulois qui résiste et qui gagne n’existe qu’en bande dessinée ! La preuve.
TOUTES les communes se mettront donc à la rentrée à l’heure de la réforme. Bois d’Arcy fera comme tout le monde. Le maire le savait mais il a prétendu le contraire et ça a marché.
Ce n’était qu’un leurre pour capter les électeurs !
Envoyer un courrier à tous les parents d’enfants scolarisés pour affirmer sa détermination (cf site de la ville) puis deux semaines après faire volte-face, à quoi ça rime ?
Vous ne vous êtes donc pas renseigné M. le Maire ?
Lors de réunions en préfecture ou à la faculté de St Quentin en octobre 2013, en présence du Directeur académique, d’inspecteurs, du Préfet cela a été dit et redit : la réforme sera mise en place et ceux qui s’y opposeront auront un cadre horaire imposé un point c’est tout !
La fermeté ambiante ne laissait aucune place à l’alternative ou du moins à l’espoir (pour certains) que la réforme serait laissée de côté.
Avec une once de bon sens, le maire aurait évité le ridicule : des communes avaient déjà mis la réforme en place à la rentrée 2013, donc il fallait s’attendre à une uniformisation. Il n’est pas nécessaire d’avoir bac + 15 pour se douter que la réforme serait au rendez-vous à la rentrée 2014-2015.
L’ancienne mandature a donc travaillé de concert avec tous les acteurs pour arriver à une mise en place satisfaisante. Nous avions déjà prévu des ateliers pour lesquels du matériel avait été acheté (mallette musicale par exemple) et le maire a bien dit qu’il s’en servirait lors d’une réunion, mercredi 18 juin, avec les délégués des parents. C’est lors de cette réunion qu’il a annoncé par la même occasion que les enfants auraient bien école le mercredi à la rentrée.
Le maire doit arrêter de dire que nous ne nous étions pas projetés, que nous n’avions aucune idée de ce qui allait être mis en place alors qu’en vérité les choses étaient bien avancées.
Les élections nous ont empêchés de finaliser notre projet mais le plus gros du travail était fait ! Le maire n’a pas souhaité continuer les groupes de travail et il prétend qu’il lui faut une année supplémentaire pour réfléchir. Il avait toutes les cartes en main : lorsqu’il a été élu il aurait dû se pencher sur les dossiers car ils sont restés en mairie, nous ne sommes pas partis avec ! Mais il ne l’a pas fait ! Il a tellement dit, redit, écrit qu’il s’opposait à la réforme... Nous voilà bien avancés : pas de TAP à la rentrée, on applique les horaires sous peine de poursuite et c’est tout. On continue dans la tentative de séduction auprès des parents en proposant une restauration scolaire le mercredi midi qui aura forcément un coût de fonctionnement pour la commune avec l’ouverture de tous les offices de restauration ! Le coût a-t-il été calculé ? Le maire nous reproche de ne pas avoir évalué le coût des TAP… mais a-t-il évalué celui de la restauration scolaire du mercredi ?
Nous savons maintenant ce que l’Inspection académique a décidé, sur propositions des délégués parents, comme cadre horaire pour la commune : 8h30/ 12h et 14h15/ 16h30.
Quel gâchis ! Un an et demi de travail pour rien ! J’espère malgré tout que le maire se servira de notre travail et qu’il finira par admettre que tout avait été pensé, réfléchi « dans les moindres détails » pour donner aux enfants des temps d’activité dignes de ce nom.
Jocelyne HANNIER
22:36 Publié dans Articles
20/05/2014
Rythmes scolaires : synthèse janvier 2013 - mars 2014
Proposé par Jocelyne HANNIER, Adjointe au maire en charge du scolaire de 2010 à mars 2014, cet article fait le point sur le travail réalisé de janvier 2013 à mars 2014 sur la réforme des rythmes scolaires.
A l’heure où les rythmes scolaires sont au cœur du débat, revenons sur le travail mené avant les dernières élections municipales par notre équipe, à l’époque majoritaire, afin de comprendre et surtout de mieux maîtriser ce qu’elle aurait mis en place.
Tout d’abord, le Décret du 24 janvier 2013 a pour objet « la modification des rythmes scolaires dans l’enseignement du 1er degré avec la mise en place d’une semaine scolaire de 24 heures d’enseignement réparties sur 9 demi-journées afin d’alléger la journée d’enseignement… L’organisation de la semaine scolaire de chaque école du département est décidée par le directeur académique…. ». Cette réforme réduisant le temps scolaire journalier, il y a donc lieu de mettre en place le nouveau « temps d’activités périscolaires » (TAP). Ces nouvelles activités étant de nature périscolaire, celles-ci demeurent facultatives. Les enfants peuvent donc y participer ou non selon le souhait des parents.
Ce qu’il faut avant tout garder à l’esprit, c’est que la réforme veut une meilleure répartition des temps d’apprentissage sur la semaine, un allègement de la journée d’enseignement.
Afin de mener à bien cette réforme en tant qu’élus, car nous nous devons d’appliquer la loi comme les décrets, nous avons commencé le travail dès le début de l’année 2013 avec la constitution d’un comité de pilotage incluant les responsables du service scolaire, enfance, la direction de l’action éducative, la direction des ressources humaines, le directeur général des services, les élus à l’enfance, au scolaire, à la jeunesse et aux associations.
Il fallait, dans un premier temps, déterminer le cadre horaire et en obtenir la validation par le Directeur Académique des services de l’Education Nationale des Yvelines.
Pour connaître l’avis des parents arcisiens face à cette réforme prévoyant le retour à 9 demi-journées d’école, un questionnaire fut établi en concertation avec les fédérations de parents d’élèves. Le taux de participation fut de 75 %, avec 83 % de parents préférant le mercredi matin comme demi-journée d’enseignement supplémentaire contre 11 % le samedi matin. Il ne restait plus qu’à travailler sur le temps imparti aux TAP (temps d’activités périscolaires). Après un travail toujours en concertation avec les fédérations de parents d’élèves et les directeurs des établissements scolaires, nous avions retenu le cadre horaire comme suit, sachant que la demi-journée ne devait pas excéder 3 h 30 et la journée 5 h 30 :
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lundi |
mardi |
mercredi |
jeudi |
vendredi |
Cours |
8h30 – 12h |
8h30 – 12h |
8h30 – 12h |
8h30 – 12h |
8h30 – 12h |
Cours |
14h – 15h45 |
14h – 15h45 |
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14h - 15h30 |
14h – 15h30 |
TAP |
15h45 – 16h30 |
15h45 – 16h30 |
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15h30 – 16h30 |
15h30 – 16h30 |
Ce cadre horaire a été validé par le Directeur Académique en décembre 2013.
Pour être en adéquation avec le décret, nous avions fait le choix de la mise en place d’un PEDT (Projet Educatif Territorial) devant garantir une continuité éducative entre les projets des écoles et des établissements et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire.
Pour que ce PEDT soit efficient, nous avons de nouveau sollicité les parents par un questionnaire sur leur organisation dans le cadre des nouveaux rythmes. 69 % des parents ont répondu ; sur ces 69 %, 82 % déclaraient que leurs enfants participeraient aux TAP.
Pour que les modalités de prise en charge des enfants (telles que l’organisation, la responsabilité, la sécurité, l’occupation des locaux…) soient exhaustives, nous avons constitué 3 groupes de travail incluant des directeurs d’école, des enseignants, les directeurs d’accueils de loisirs, des animateurs, des ATSEM, les fédérations de parents d’élèves. Ces groupes travaillaient simultanément et étaient coordonnés par le personnel de l’action éducative de la commune. Deux réunions ont eu lieu avant les élections, la dernière (après les élections) ayant été annulée par la nouvelle municipalité refusant la mise en place de cette réforme.
« Que met-on dans les TAP ? » - Pour répondre à cette question, nous avions réuni les présidents des associations arcisiennes afin de connaître leurs possibilités pour intervenir pendant ce temps périscolaire. De cette façon, nous donnions la possibilité aux enfants de découvrir différentes activités, qu’elles soient sportives, culturelles, artistiques… Des parents d’élèves s’étaient aussi manifestés pour intervenir sur ces temps avec de vrais projets tels que la découverte de pays, des ateliers lecture, voire théâtre ; certains professeurs des écoles étaient aussi partie prenante sur ces temps. Il ne faut surtout pas oublier les animateurs qui, bénéficiant d’une formation ad hoc, étaient appelés à encadrer et mener des activités en rapport étroit avec le PEDT.
Il va sans dire qu’au moment où cet article est rédigé, il est trop tard pour établir un PEDT pour la rentrée 2014-2015.
Que dit le nouveau décret du 7 mai 2014 ? De 9 demi-journées, les communes peuvent « passer » à 8 demi-journées, dont 5 matinées ne devant pas excéder 3 h 30 et donc, de ce fait, un après midi dévolu aux TAP. Ledit décret ne remet pas en question le cadre déjà défini précédemment (cf. tableau).
Il mentionne que « D’ores et déjà, la quasi-totalité des communes ont élaboré leur projet horaire et l’ont communiqué aux autorités académiques… Cependant, certaines organisations de la semaine scolaire, pourtant fidèles aux principes visant à mieux répartir le temps d’apprentissage, ne peuvent actuellement se mettre en place, alors qu’elles concourent aux objectifs poursuivis… A ce titre, le décret n° 2014-457 du 7 mai 2014 permet, sur la base d’expérimentations autorisées par le recteur, de prendre en compte ces organisations différentes du temps scolaire… »
Il y est stipulé que « si aucun consensus ne permet de dégager un projet d’expérimentation du temps scolaire, l’Inspection Académique propose au maire une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013, qu’il arrête ensuite. » Les projets d’expérimentation co-présentés par les conseils d’école concernés et les maires doivent être retournés aux autorités académiques pour le 6 juin prochain.
Il n’y a plus que 3 semaines à attendre. Nous verrons ce que l’Inspection choisira…
Jocelyne HANNIER
09:50 Publié dans Articles