25/11/2014
Ça se passe comme ça à Bois d'Arcy... suite mais pas fin
Il aura fallu deux courriers de Claude Vuilliet (dont un recommandé avec accusé de réception) pour que le maire se décide enfin à répondre à ses questions sur la réunion de l’UMP dans la salle des fêtes le 15 octobre dernier (voir sur ce blog en date du 24/10).
N’allez pas croire qu’il réponde de bonne grâce aux questions de l’opposition… Voilà comment il présente la chose : « Je n’ai pas pour habitude de répondre à vos injonctions comminatoires, mais votre acharnement (plusieurs courriers) m’oblige, à titre exceptionnel, à vous adresser les éléments suivants… ». Tout est dit sur le respect de la démocratie locale !
Dans cette lettre du 6 novembre (reçue le 14), le maire de Bois d’Arcy écrit : « Je vous confirme, en effet, que la salle des fêtes a bien été mise à disposition de l’UMP78 dans le cadre de la campagne des élections départementales ». Nous avons donc confirmation des points suivants :
· - Le maire a bien accordé la salle des fêtes à un parti politique, ce qui n’est pas autorisé par le règlement de prêt de cette salle. Il précise d’ailleurs : « J’autorise désormais le prêt de la salle des fêtes ». Problème : cette autorisation ne lui appartient pas, elle dépend du vote du conseil, seul habilité à modifier les conditions de prêt des salles. Le maire semble croire qu’il peut s’en passer… Qu’en pensent ses colistiers ?
· - L’UMP n’a rien payé pour occuper cette salle. Un simple Arcisien aurait dû débourser, en semaine, 1000 euros pour l’obtenir. Le Maire vient donc de faire un beau cadeau à son parti politique, et il prive la Ville, par la même occasion, d’une recette de 1000 euros… Qui, pourtant, ne cesse de répéter que nos finances vont mal ? Mais le maire pense avoir réponse à tout : il affirme qu’il va ainsi « encore plus loin dans la liberté d’expression démocratique ». Il faut oser… mais on savait déjà qu’il ose tout.
Quant à la présence de la directrice de la communication à l’accueil ce soir-là, le Maire se défend ainsi : « Les agents ont le droit, en démocratie, à une liberté d’opinion et d’expression en dehors de leur temps de travail ». C’est tout à fait vrai, on en convient parfaitement… mais il ne s’agit pas de cela ici. Libre à cette personne, effectivement, d’assister à toute réunion politique en dehors de ses heures de travail… malheureusement nous avons des témoins et des photos pour affirmer qu’elle n’assiste pas à la réunion mais qu’elle reste à l’accueil, devant le vestiaire.
Au-delà du non-respect des règles, le problème posé ici est plus lourd de conséquences qu’il n’y paraît. En effet, le maire reconnait que cette réunion a eu lieu dans le cadre de « la campagne des élections départementales ». Or, depuis le 20 novembre, il est le candidat désigné par l’UMP sur notre canton. Il a donc déjà bénéficié du prêt gratuit (par lui-même) d’une salle qui n’est pas prévue pour des réunions politiques, et de la présence de personnel communal pour accueillir les participants, ce que la loi interdit.
08:31 Publié dans Chronique
Le vide des mots, le poids des photos
Le maire distribue sur la commune des documents en couleurs intitulés « La lettre du Maire », avec sa photo… pour annoncer des travaux ! Qu’on prévienne les riverains, c’est très bien, mais auparavant une simple lettre sans photo suffisait. Mais maintenant tous les prétextes sont bons pour montrer le maire, sans tenir compte de ce que cela coûte au budget communal. Il est bien évident qu’aucune économie n’est faite sur le budget communication, bien au contraire ! Quand on sait, depuis peu, que le maire est candidat aux élections départementales de mars prochain, on comprend mieux maintenant ces pratiques ainsi que la mensualisation du journal municipal (à partir d’octobre, 5 mois avant le vote, ce qui est contraire à la loi électorale). Bref, le maire est en train de faire sa campagne en créant de nouveaux supports d’information ou en augmentant leur quantité. Il pense que les Arcisiens vont être dupes ?
Mais au fait, que dit-il dans ces « lettre du Maire » ? Est-ce justifié au moins ? Même pas :
- L’une d’elles a été distribuée début novembre dans toutes les boîtes aux lettres des habitants du quartier de la Tremblaye, pour les avertir du début des travaux du gymnase. Au passage, on en profite pour critiquer l’ancien maire (c’est une habitude) : « Ce projet initié par l’ancienne municipalité représente un investissement important très coûteux pour la commune (…) Nous allons devoir assumer cette charge malgré nos contraintes budgétaires ». On voit bien qu’il ne s’agit pas juste d’informer, mais bien de polémiquer. Pas un mot sur la valeur ajoutée que représente ce gymnase pour les collégiens, les professeurs ou même les associations qui pourront en profiter le soir !
Mais il y a mieux : le maire affirme que l’accès des camions se fera par le parking de la ferme, que le stationnement sera « impossible pendant la durée des travaux, sur la partie droite du parking » et qu’il n’y aura « aucun impact sur la circulation de la rue Camélinat ». On lui conseille d’aller vérifier sur place la valeur de ses informations : l’accès par le parking est fermé et inaccessible aux camions, et ces derniers passent tous par l’entrée des ateliers municipaux, rue Camélinat, provoquant parfois d’importants bouchons le matin. Heureusement que les conducteurs prennent soin de ne pas bloquer le rond-point donnant accès à la rue Baudin ! Bref, cette lettre du maire n’a pas servi à grand-chose… à part montrer sa photo.
· - Une autre « Lettre » vient d’être scotchée la semaine dernière sur les portes des immeubles dans la résidence de l’Eglise (entre autres) pour annoncer la réfection de la rue Paul Gauguin et de l’avenue Toulouse-Lautrec. Pour éviter de ne montrer que la photo du maire, on a ajouté en-dessous des photos des rues concernées… des fois que les riverains ne les connaîtraient pas, sans doute.
Là encore on fait dans la désinformation la plus manifeste :
« Comme nous nous y étions engagés, un grand plan pluriannuel d’investissements est lancé pour effectuer la réfection nécessaire des voieries de Bois d’Arcy ». Encore une fois le maire fait sa campagne électorale en vue des élections de mars prochain… mais encore une fois il s’agit d’un bobard : les travaux sont effectués par l’entreprise Watelet pour 170 000 €, dans le cadre du contrat d’entretien annuel entre la Ville et cette entreprise… contrat signé par Claude Vuilliet il y a longtemps ! Quand on sait ce que coûte la réfection complète d’une rue (cela atteint plusieurs centaines de milliers d’euros), on voit bien qu’il s’agit encore d’une simple opération de communication.
Dans le même temps où le maire multiplie les occasions de se montrer, il a fait retirer les deux panneaux (dont un d’affichage libre) qui se trouvaient devant le marché, juste en face de la mairie. Il en avait pourtant usé et abusé pendant la campagne des municipales, au recto comme au verso… Craint-il que ses adversaires en fassent autant pour les futures départementales ? Voilà encore une belle façon de montrer son sens de la démocratie.
08:29 Publié dans Chronique
04/11/2014
Bois d'Arcy l'Autre Journal n° 111
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°111 : Avant MOI, le déluge…
Comme chaque mois, nous vous proposons une analyse du journal de désinformation municipal. Le numéro 111 du mois de novembre est un véritable festival de mensonges qui ont tous pour but de charger au maximum la gestion de Claude Vuilliet. Que ce soit sur les sujets de l’urbanisme ou de la vie économique, tout est bon pour faire croire aux Arcisiens qu’ils ont vécu pendant 19 ans sous la gestion d’un maire incompétent alors que depuis mars, avec le maire actuel, c’est nouveauté, modernité et succès à tous les étages… Mais la réalité est très différente, nous allons le montrer ci-dessous.
Auparavant, remarquons que ce journal de novembre a une fâcheuse tendance à bégayer : on retrouve ainsi plusieurs sujets déjà traités dans les numéros précédents (par exemple la suppression du cœur de ville…). A cela deux raisons :
1 - L’incapacité à remplir chaque mois 20 pages : on l’a déjà dit sur ce blog, un audit de communication avait démontré en 2009 qu’il ne fallait pas mensualiser le journal. Le maire est passé outre, incapable d’attendre deux mois pour diffuser sa propagande. Ça coûte forcément beaucoup plus cher aux contribuables arcisiens, mais qu’importe !
2 - La nécessité de « matraquer » chaque mois les mêmes messages cherchant à démontrer que le maire de Bois d’Arcy tient ses promesses de campagne et fait mieux que Claude Vuilliet. Ce n’est plus de l’information mais une campagne permanente de promotion de l’image du maire, ou plus exactement un exercice continuel d’autosatisfaction : rappelons une fois encore qu’il n’y a pas d’adjoint chargé de l’information, c’est le maire qui s’en occupe tout seul. Il a même supprimé la commission municipale d’information qui réunissait élus et non-élus. Pour parachever le tout, on a découvert que la rédactrice en chef du journal a fait l’accueil lors d’une réunion UMP (voir sur ce blog, article du 25/10). Comment s’étonner alors de l’absence d’objectivité du journal municipal ?
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°111… dossier urbanisme : « C’est pas moi, c’est l’autre »
Depuis juin dernier nous avons repris pour désigner le maire le surnom de « Supermenteur », rendu célèbre par une émission satirique. Encore une fois, il mérite amplement ce qualificatif suite à ses propos dans le journal de novembre : après le coup de l’héritage financier « alarmant » en octobre, voici, cette fois, l’urbanisation sauvage de l’équipe Vuilliet !
Dans notre tract distribué début octobre, nous avons appris aux Arcisiens la création de 41 logements au 17/19 avenue Paul Vaillant-Couturier (hauteur 12 mètres)… logements dont le maire n’avait jamais parlé jusque là alors que le permis de construire date du 17 septembre dernier. Il n’en a pas fallu plus pour que le journal consacre deux pages (+ édito) au dossier urbanisme afin de faire croire que c’est l’équipe Vuilliet qui avait prévu de faire construire cet ensemble de 41 logements, et pour se livrer à des attaques mensongères. Ajoutons à cela le gros titre en couverture qui a pour but de rassurer les Arcisiens : « Urbanisme : un développement maîtrisé »… illustré par une photo aérienne des logements de la ferme Sainte-Marie et de la Croix-Bonnet… deux projets réalisés justement par Claude Vuilliet et son équipe !
Mais mieux que de longues explications, voici un tableau récapitulant tous ces mensonges grossiers :
Les mensonges du journal municipal |
La réalité |
- « Au cours de ces 15 dernières années, on a construit vite, parfois mal, dans la précipitation, et sans vraie concertation » (édito)
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- Des enquêtes publiques ont été réalisées, pour la Croix-Bonnet comme pour le Cœur de ville, avec à chaque fois des réunions de concertation avec la population.
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- « Sur cette même période, les programmes immobiliers engagés ont intégré une large part de logements sociaux déséquilibrant parfois la mixité sociale dans certains quartiers » (édito)
- « Nous avons négocié à la baisse le projet des terrains privés 17/19 avenue Paul Vaillant-Couturier, en obtenant une réduction (…) du nombre de logements sociaux » (édito+ en termes équivalents, article page 7)
- « … faire une pause dans la construction des logements sociaux pour respecter l’identité de notre commune » (page 6)
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- Il est dommage que le maire d’une commune semble ignorer que le taux de logements sociaux pour tout programme d’habitat dépassant 12 logements est fixé par la loi et que nul ne peut s’y soustraire. Quant au prétendu déséquilibre de la « mixité sociale », on voudrait bien savoir à quels quartiers il est fait allusion… C’est facile d’affirmer ainsi dans le vague. Mais ça reste encore un mensonge.
- Sur ce point précis, mis à part le mensonge sur la possibilité de se dispenser de construire des logements sociaux, on aimerait savoir ce qu’est « l’identité de notre commune » et en quoi elle serait menacée par des logements sociaux ? Là encore, on peut s’étonner d’une telle ignorance de la réalité sociale de notre ville : en fait 70% des foyers arcisiens sont « éligibles » au logement social… c’est bien dommage que le maire l’ignore.
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- « Dès notre arrivée, nous avons revu tous les dossiers d’aménagement urbains initiés par l’ancienne municipalité » (édito)
- « Tous les projets, entrepris au cours de l’ancienne mandature, ayant pour objectif de densifier la ville, ont été stoppés ou revus à la baisse » (page 6)
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- « Tous les dossiers » ? « Tous les projets » ? Il n’y en avait qu’un : le cœur de ville. Mais on veut faire croire que Claude Vuilliet cachait des choses aux Arcisiens et que P. Benassaya a pu tout arrêter ! Eh bien non, Claude Vuilliet n’a rien caché… et P. Benassaya n’a rien eu à « stopper ». Le prétendre est d’autant plus ridicule que l’article (comme l’édito) reconnaît à plusieurs reprises qu’un maire ne peut empêcher des promoteurs d’acheter des terrains privés ni de les aménager. « Seul le propriétaire peut décider de faire ou non » (page 7). Il faudrait peut-être mieux se relire avant d’imprimer ?
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- « … le projet « cœur de ville » qui prévoyait la construction de plus de 400 logements sur le carrefour de la Mairie » (édito)
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- Deux mensonges dans cette phrase : 370 logements étaient prévus et ils n’étaient pas concentrés sur le carrefour. Notons au passage que les 41 logements du 17/19 avenue P. Vaillant Couturier représentent déjà 11% de ce qui était prévu au cœur de ville… et ce n’est qu’un début (voir plus loin). En fait, la ville n’ayant plus de projet de ZAC en cœur de ville, elle n’a plus les moyens d’empêcher les constructions d’immeubles sur les terrains privés car aucune préemption n’est plus possible. Elle ne « maîtrise » donc rien du tout. |
- « Concernant le quartier de la Croix-Bonnet (…) réduction importante du nombre de logements restant à construire » (édito)
-« Le nombre de logements (y compris sociaux) et la densité des bâtiments prévus par l’ancienne équipe ont été sérieusement revus à la baisse » (page 6) |
- En mars dernier, il n’y avait aucun programme immobilier en attente sur le quartier de la Croix-Bonnet, rien de « prévu » par « l’ancienne équipe ». Ce qui « reste » à construire ne peut être que le fruit des « échanges » entre le maire actuel et l’aménageur. Nous verrons bien d’ailleurs les dates des futurs permis de construire. Quant au mensonge sur le nombre de logements sociaux, voir plus haut…
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- « L’entreprise Fuji (…) quittera Bois d’Arcy en 2016. L’ancienne mandature avait pensé un important projet d’aménagement urbain. Nous avons stoppé ce projet » (édito)
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- Depuis quand un maire pourrait-il « penser » un « important projet » sur un terrain privé ? C’est impossible, P. Benassaya le reconnait lui-même deux lignes plus bas. Là encore, le mensonge est de taille : en réalité, c’est Fuji qui a demandé à un promoteur de dessiner un projet d’aménagement de sa parcelle, projet qui a ensuite été présenté au maire, comme cela se passe fréquemment. Or ce promoteur avait aussi imaginé de construire sur les terrains de la ferme de la Tremblaye. C’était hors de question, et aucune suite n’a été donnée à ce projet. Evoquer cela aujourd’hui, prétendre qu’on a « stoppé » un projet qui n’a jamais été approuvé (surtout que Fuji reste là encore deux ans !) est tout simplement malhonnête.
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- « 17/19 avenue Paul Vaillant-Couturier : un projet revu à la baisse (…) Un permis de construire, validé par l’ancienne équipe municipale, a été refusé en mai dernier (…) pour cause de non-conformité à plusieurs articles du PLU » (page 7)
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- Soyons clairs : aucun permis n’a été « validé » par « l’ancienne équipe ». C’est une totale invention. Un maire signe un permis de construire si les services de l’urbanisme ont établi que la demande est conforme aux lois en vigueur, tant au plan national que local. Ce permis de construire a été signé le 17 septembre dernier… mais le maire veut nous faire croire qu’il a amélioré le projet plutôt que de reconnaître qu’il n’a rien pu faire pour empêcher cette construction en plein centre ville. Quel courage politique ! |
- Le cœur de ville : « non équilibré financièrement, il aurait coûté près de 12 Millions d’euros et aurait donné lieu inévitablement à des hausses d’impôts » (page 6) |
- En juin, le journal municipal évoquait 15 Millions, maintenant c’est « près de 12 M »… il faudrait savoir… ou au moins se relire. Mais nous l’avons déjà démontré sur ce blog, annoncer un chiffre est une plaisanterie quand on sait qu’aucun budget n’était établi puisqu’aucun aménageur n’avait été désigné. Le seul chiffre sûr est le coût pour la ville de la suppression du cœur de ville : 1 million d’euros. Mais de cela, il n’en est jamais question dans le journal ! Il fallait assister au conseil municipal de juin dernier pour entendre le maire le reconnaître. Quant aux « hausses d’impôts » elles sont déjà effectives pour 2015 grâce au maire actuel : + 120 euros pour tous ! |
Pour conclure sur ce point, nous avons gardé le meilleur pour la fin : au lieu de chercher par tous les moyens à salir son prédécesseur, le maire aurait mieux fait d’apprendre aux Arcisiens ce qui les attend en matière d’urbanisme : sachez en effet que deux terrains de très grande surface viennent d’être vendus à des promoteurs : l’un d’eux se trouve avenue Paul Vaillant-Couturier, côté pair, et appartenait jusque là à une entreprise de transports ; l’autre se trouve avenue Jean Jaurès, côté pair également, et appartenait à un restaurant. Et ce n’est qu’un début… Nous sommes impatients de savoir ce qui va se construire sur de telles parcelles et ce que le Maire va pouvoir trouver pour essayer d’en faire porter la responsabilité à son prédécesseur. Pour l’instant, il se contente d’annoncer page 6 : « Cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut plus construire de logements. Il y a des besoins, c’est évident ». C’est une façon prudente de préparer les Arcisiens à ce qui va suivre.
Bois d’Arcy l’Autre Journal n° 111 : développement économique : « C’est pas l’autre, c’est moi »
La page 11 du journal municipal de novembre donne lieu à d’autres mensonges, ou plutôt à des attaques grotesques contre l’ancienne équipe : il s’agit cette fois de l’interview de l’adjoint en charge du développement économique, au sujet d’une future réunion avec les « acteurs économiques locaux ».
Cet adjoint affirme ceci :
- « Nous avons voulu, avec le maire Philippe Benassaya, redonner toute sa place (sic) aux acteurs économiques de Bois d’Arcy car ils ont été longtemps les grands oubliés de cette ville ».
- « Alors qu’ils n’étaient plus écoutés depuis de nombreuses années, les forces économiques (re-sic) pourront lors de cette réunion d’échange nous faire remonter toutes leurs attentes ».
Il faut quand même oser : prétendre que le secteur économique a été abandonné par Claude Vuilliet quand on sait que c’est lui (avec ses équipes successives) qui a aménagé la Croix-bonnet et a ainsi permis à un grand nombre d’entreprises de s’installer à Bois d’Arcy et de créer environ 2000 emplois ! Citons pour exemple Leroy-Merlin, la Plateforme Courrier de la Poste, Hilti, Boiron… et jusqu’à tout dernièrement le Drive Leclerc qui ne serait jamais implanté à la Croix-Bonnet sans l’intervention de Claude Vuilliet. Le plus drôle est que sur la même page du journal figure une annonce de la Plateforme Courrier de Bois d’Arcy : elle propose 10 CDI à temps partiel ! Merci qui ?
Mais ce n’est pas tout ! Ce même adjoint affirme que le service emploi de la ville « en à peine deux mois d’existence » a déjà « permis à plusieurs personnes de retrouver le chemin de l’activité ». Rappelons simplement que le service emploi a toujours existé à Bois d’Arcy… mais qu’il était rattaché auparavant au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).
Bois d’Arcy l’Autre Journal n° 111 : finances : encore la faute de Claude Vuilliet !
Le conseil municipal du 23 septembre est présenté page 10. Il est question des impôts 2015 et du vote d’un abattement de 10% pour les handicapés… alors que le bénéfice de cet abattement est annulé par la réduction de 15 à 5% (soit -10%) de l’abattement général qui profitait à tous, y compris aux handicapés (voir sur ce blog, 24 septembre). Résultat : à part pour les personnes handicapées qui paieront sensiblement la même chose qu’aujourd’hui, l’augmentation des impôts sera de 120 euros pour tous en 2015. Mais le journal n’en parle toujours pas ! Cette hausse est d’ailleurs une nouvelle fois présentée comme une « réduction d’avantages fiscaux » (voir le journal municipal d’octobre page 11) ! Mais il parait que c’est « provisoire » et que c’est pour « équilibrer les comptes municipaux pour le budget 2015 »… comprenez que c’est encore la faute de Vuilliet puisqu’on nous répète encore, dans la tribune libre page 18, qu’il aurait laissé une « ardoise » et qu’il faudrait « trouver un million d’euros avant mars prochain pour boucler le budget ».
A ce propos, il faudrait savoir : il était question d’1,3 M€ dans le précédent journal…. maintenant c’est 1M€… De même, toujours dans le précédent journal, on nous signalait que les dotations de l’Etat étaient en baisse de 656 000 €. Dans le journal de novembre (rubrique « Le saviez-vous ? », page 10), on apprend que la ville va devoir donner 70 000 € supplémentaires pour l’intercommunalité. Voilà donc 726 000 € sur 1M€ à « trouver » en 2015, qui ne sont certainement pas de la responsabilité de Claude Vuilliet… Pour le reste, nous vous invitons à retrouver sur ce blog, en date du 5 octobre, le détail des dépenses inconsidérées décidées par l’équipe actuelle depuis 7 mois. Claude Vuilliet n’y est pour rien, là non plus, et cela explique sûrement les difficultés budgétaires à venir ainsi que l’augmentation des impôts.
Bois d’Arcy l’Autre Journal n°111 : l’opposition municipale ? Quelle opposition municipale ?
Deux articles du journal illustrent parfaitement la manière dont le maire traite l’opposition municipale :
1 - Page 13, une photo de groupe présente les jeunes qui viennent de recevoir leur passeport citoyen, lors d’une cérémonie organisée en mairie le 16 octobre. Ils sont entourés par le maire et une quinzaine d’élus… mais sans aucun élu d’opposition. Nous avons déjà expliqué sur ce blog que les photos figurant dans le journal ou sur le site étaient choisies de telle façon qu’on ne puisse voir les élus d’opposition présents… mais cette fois c’est encore plus simple : ils n’ont même pas été invités à la cérémonie ! Du jamais vu à Bois d’Arcy pour des manifestations officielles. On est sûr comme cela qu’aucun ne se glissera sur la photo. Sur le site de la ville, cette même cérémonie donne lieu à un reportage photo, ce qui permet au maire d’être photographié, en gros plan, 25 fois… sur 26 photos. C’est encore une sorte de record.
2 - Page 18, les deux tribunes libres sont une fois de plus présentées de façon différente pour mettre en valeur celle de la majorité (ceux qui ont gardé les journaux de la présente mandature pourront vérifier que l’équité était alors respectée). Mais il y a mieux : selon le règlement intérieur du conseil municipal voté le 23 septembre dernier, la tribune libre est réglementée pour les élus minoritaires mais pas pour l’équipe majoritaire qui peut donc faire ce qu’elle veut ! Pourquoi le maire se gênerait-il ? Il est d’ailleurs facile de voir qu’il s’accorde deux colonnes (contre une à l’opposition), des titres plus gros et beaucoup plus de caractères (800 signes seulement pour l’opposition)…Voilà qui donne déjà un bel exemple, vérifiable par tous, de la façon dont sont traités les 7 élus d’opposition.
Ajoutons que la tribune de l’opposition est maintenant exigée pour le 10 du mois, dernier délai, alors qu’on voit que le bouclage du journal est bien plus tardif : pour exemple, on trouve dans ce numéro la photo de la remise des passeports citoyens le 16 octobre, celle du spectacle de la RAA le 17 octobre. (Voir aussi sur ce blog, la façon dont le maire a censuré notre tribune libre d’octobre). Vous l’aurez compris, demander la tribune de l’opposition si tôt permet de préparer la réponse.
Quant au contenu de la tribune de la majorité, nous avons déjà évoqué la prétendue « ardoise » laissée par Claude Vuilliet mais comme cela ne suffit pas, il faut encore prétendre que sa gestion était « mauvaise » avec un « train de vie excessif » (faute de pouvoir porter des accusations concrètes, on laisse planer le sous-entendu : belle méthode !), ou encore l’accuser de « perturber » les services municipaux par sa « présence quotidienne ». Ce sont des mensonges, des procédés pathétiques de la part d’un maire qui non seulement ne sait plus quoi inventer pour salir son prédécesseur, mais qui, une fois de plus, ne s’honore pas avec de telles attaques. Ajoutons que le personnel communal, qui sait à quoi s’en tenir sur l’ancien maire, doit être ainsi parfaitement édifié sur les méthodes de l’actuel.
22:39 Publié dans Journal municipal
Bois d'Arcy l'Autre Journal n°110 (octobre) suite et fin
L'étude : des chiffres discutables
L'équipe majoritaire n'hésite pas à se servir des chiffres pour argumenter ses écrits. Et bien étudions ceux qui ont servi à étayer l'article sur l'étude dirigée dans le numéro d’octobre du journal municipal. Nous avons pris le temps de collecter un certain nombre d’informations, ce qui explique notre retour sur ce point.
Aucun risque de ne pas les voir ! En gras et en police 48, ils sont censés annoncer une vérité ; une vérité, mais qui à ce jour, ne représente pas totalement la réalité. Trop d'empressement sans doute pour annoncer que tout va pour le mieux après les mécontentements des enseignants comme des parents d'élèves suite au remaniement de l'étude.
Regardons ces chiffres :
4 écoles élémentaires : pas moyen de se tromper. Juste une petite rectification : l'école primaire regroupe la maternelle et l'élémentaire. Donc à partir du CP nous sommes en élémentaire et non en primaire comme indiqué.
17 études/jour : 4 à Vigée-Lebrun, 5 à Turpault, 4 à Mistral et 4 à Barrault. Chiffres exacts mais en nette diminution par rapport à l'année dernière où il y avait 6 études à Barrault et 6 à Turpault ce qui faisait au total 20 études. Choix de la majorité ? Manque de volontaires ? Et dans ce cas pourquoi ?
68 études/semaine : 17 x 4 : chiffre exact pour le moment car l'avenir s'annonce incertain sur la pérennisation de ces études sur certains sites.
27 enseignants : nous ne comprenons pas ce chiffre car on a fait appel à du personnel communal et à des étudiants pour maintenir les études. Il ne s'agit donc pas d'enseignants qui font de l'étude dirigée mais de personnels qui font de l'étude surveillée. Il est important de souligner cette différence car les enfants ne sont pas tous traités de façon égale sur ce point.
284 enfants : chiffre discutable, certains parents préférant retirer leur enfant jugeant que dans certaines études le calme n’est pas de rigueur et que le nombre d’enfants dépasse le seuil acceptable. Ce qui nous amène au point suivant :
16 enfants/étude : chiffre inexact. Certaines études accueillent jusqu’à 20 enfants !
Lorsque l’on indique des chiffres avec de tels caractères graphiques il faut être sûr qu’ils soient exacts.
Nous nous employons à une simple vérification qui s’avère nécessaire pour montrer la réalité sur le terrain.
22:38 Publié dans Journal municipal