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24/10/2014

Ça se passe comme ça à Bois d'Arcy !

Mercredi 15 octobre 2014 : une réunion de l’UMP a lieu dans la salle des fêtes de la Tremblaye (avec buffet !), ce qui n’est pas prévu par le règlement d’utilisation de cette salle voté par le Conseil Municipal. Le Maire de Bois d’Arcy, celui d’Elancourt, des conseillers généraux des Yvelines ainsi que la responsable départementale de ce parti sont présents : il ne s’agit donc pas d’une réunion strictement arcisienne, organisée par une association locale.

 Dans le hall d’entrée, décoré d’affiches UMP, deux personnes reçoivent  les participants. Surprise : derrière la banque d’accueil, la directrice de la communication et rédactrice en chef de Bois d’Arcy Le Journal… se tient devant le vestiaire. A toutes fins utiles, nous signalons que nous avons des photos explicites qui confirment nos propos.

Jeudi 16 octobre, Claude Vuilliet a contacté, en vain, le service Vie Associative pour avoir des précisions sur cette mise à disposition de la salle des fêtes à un parti politique national. Le règlement d’utilisation de cette salle est très clair : elle peut être prêtée sans frais aux associations locales, et elle peut être louée (pour 1000 euros la soirée en semaine) mais seulement aux « particuliers, associations, entreprises et CE non arcisiens »… On le voit,  les partis politiques nationaux ne sont pas prévus dans ce règlement.

Vendredi 17 octobre, Claude Vuilliet a adressé un courrier au maire de Bois d’Arcy pour poser plusieurs questions :
1) A quel titre la salle des fêtes a-t-elle été prêtée ou louée à l’UMP et,  dans ce dernier cas, à quel prix ?
2) A quel titre une employée communale faisait-elle l’accueil lors d’une réunion politique ?
En effet, il n’est pas normal que la Ville mette du personnel à disposition des « locataires » de la salle pour s’occuper du vestiaire. Rappelons que tout employé communal a une obligation de réserve et un devoir de neutralité dans la commune pour laquelle il travaille.

Pour toute réponse, le maire de Bois d’Arcy a écrit à Claude Vuilliet pour lui intimer l’ordre de ne plus s’adresser au personnel communal ! Il va même jusqu’à le menacer de prendre des « dispositions » s’il continue de venir « importuner les services ». Si l’on comprend bien, demander des renseignements à un service accueillant quotidiennement du public revient à « importuner » les personnels « par des questions ou des insinuations qui les mettent mal à l’aise »… Est-ce la question ou la réponse à donner qui met « mal à l’aise » ?
Quant aux questions posées sur la réunion UMP et la présence de personnel communal, elles restent sans réponse… Le maire, une fois de plus, semble ignorer les droits des conseillers municipaux d’opposition. Au-delà, les Arcisiens ont aussi le droit de savoir l’usage que l’on fait des équipements communaux. Nous n’en resterons pas là.

Pour conclure, il est bon de comparer une fois encore les paroles du maire et ses actes : dans le journal municipal d’avril dernier il déclarait ceci après son élection : « Je serai donc le Maire de tous les Arcisiens et non pas celui d’un camp politique ». Or dès le mois de juin, il a embauché deux cadres (de catégorie A) qui sont des personnes proches de l’UMP :
- la 2ème adjointe au maire UMP d’Elancourt… (voir article sur ce blog, en date du 2 septembre)
- une personne qui fait, à l’occasion, l'accueil lors de réunions de l’UMP…

Nous pensons - mais nous avons sans doute l’esprit mal tourné - que ce n’est pas un hasard.

 UMP.JPG

 

22:16 Publié dans Chronique

11/10/2014

6 mois de gestion municipale : un bilan "alarmant"

Nous vous invitons à découvrir ci-dessous notre nouveau document en cours de  distribution dans toutes les boîtes aux lettres. C’est l’occasion de faire un résumé des principales décisions de l’équipe municipale, en seulement 6 mois : embauches de complaisance, dépenses inconsidérées, promesses oubliées, mais aussi augmentation cachée des impôts… La liste est édifiante. Nous revenons aussi sur le dernier journal municipal qui n’a plus de journal que le nom : c’est un organe de propagande qui n’hésite pas à présenter les finances locales de façon partielle et partiale. Dans quel but ? Tout simplement pour salir « l’héritage » de Claude Vuilliet et pour tenter de lui faire porter la responsabilité de l’augmentation des impôts.

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Cliquez sur les images ou téléchargez le document en PDF : 

Bilan alarmant.pdf   

 

Vous pouvez retrouver d’autres informations en parcourant les pages de notre blog. Bonne lecture !


23:17 Publié dans Actualités

07/10/2014

Bois d'Arcy l'Autre Journal n° 110

Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110 :

Le nouveau numéro du journal de désinformation municipale cible cette fois ses attaques sur le prétendu « héritage alarmant » laissé par Claude Vuilliet : la couverture est rouge, histoire de bien inquiéter les lecteurs. Mais lorsqu’on se rapporte à l’article sur les finances locales, on s’aperçoit vite de la manipulation que constitue cette couverture alarmiste (voir ci-dessous). Dans tous les cas, on a bien compris que le but est de ternir l’image de Claude Vuilliet. Les Arcisiens, qui connaissent bien celui qui les a représentés dignement pendant 19 ans, sont choqués par ces attaques… qui finissent par avoir l’effet contraire à celui recherché : elles discréditent ceux qui les lancent.

L’autre point remarquable de ce journal 110, c’est la façon dont on y  traite l’opposition : censure de sa tribune libre, propos méprisants, attaques diverses… tout cela parce que nous avons un blog sur lequel nous disons ce que fait la municipalité. On essaye même de faire croire que l’opposition va mal en évoquant des « démissions en cascade » au sein du conseil ! On trouve d’ailleurs en page 2 un encadré sur fond bleu foncé, bien visible, pour informer de la démission d’une conseillère d’opposition (pour cause de déménagement… !) et de celui qui « devait lui succéder » … qui a simplement préféré laisser sa place à la suivante sur notre liste. C’est une pratique très banale et très fréquente et la majorité actuelle a tort de vouloir en grossir l’importance… : entre 2009 et 2014, le groupe d’opposition de M. Benassaya  (3 élus) a fait la même chose : quand sa tête de liste (F. Ribeyre) a démissionné, le numéro 4 de leur liste ne l’a pas remplacé, c’est le n°5 qui est monté au conseil (P. Benassaya). Puis quand la n°2 a démissionné à son tour, les numéros 6, 7 et 8 ont refusé de siéger. C’est donc le n°9 qui est devenu conseiller municipal. Ce n’était pas une « cascade de démissions » mais les chutes du Niagara !

Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110, finances locales… manipulations diverses et variées…

« Redresser d’urgence les finances locales » : c’est le titre de l’édito du maire qui en rajoute encore sur « l’héritage …» Vuilliet. Il est question de « folie des grandeurs », pas moins ! Pour « des équipements, certes utiles, mais disproportionnés »… On est heureux que le maire reconnaisse l’utilité de ces équipements, mais on conteste leur dimension « disproportionnée » : une crèche de 50 berceaux, des écoles pour de nouveaux quartiers, une salle de spectacle de 4OO places pour 14000 habitants (Fontenay a la sienne depuis plus de 30 ans)… Rien de choquant. C’est surtout ignorer le retard qu’avait notre ville, en 1995, en matière d’équipements publics.

Le plus grave vient ensuite, mais n’est pas de la responsabilité de Claude Vuilliet : le désengagement de l’Etat va provoquer « un manque à gagner de 656 000 € pour notre ville ». Là, on est d’accord avec le maire : c’est anormal. Les élus d’opposition ont d’ailleurs voté avec la majorité une motion sur ce point lors du dernier conseil municipal.

Mais on n’est plus d’accord avec la suite : il est grotesque d’annoncer un « déficit à venir de nos finances à 1,3 million d’euros pour 2015 ». En effet, le budget 2015 n’est même pas encore à l’état de préparation. Il sera voté en mars prochain. Parler d’un tel déficit aujourd’hui n’est pas raisonnable. C’est une manœuvre.

Prétendre également que le budget 2014 a été  équilibré « de justesse », c’est vouloir faire oublier aux Arcisiens que c’est la majorité actuelle qui a voté ce budget le 28 avril dernier… et a engagé des dépenses importantes : 150 000 euros de fleurs, plus de 100 000 euros (salaires+charges) pour le recrutement inutile de deux cadres de catégorie A  (des « connaissances »), 200 000 € pour frais d’études au COSEC,  sans oublier le million d’euros que coûtera la suppression du cœur de ville…

L’article figurant aux pages 10 et 11 en rajoute encore : « constat alarmant », « investissements démesurés », « charges de fonctionnement déraisonnables », « la commune vivait au-dessus de ses moyens », etc. Pour bien convaincre les lecteurs, on leur fournit deux graphiques :

-le premier présente « des excédents budgétaires en chute libre »… à partir de 2015 ! Malheureusement pour le journal, on voit bien qu’en 2013 (dernier budget Vuilliet) l’excédent budgétaire était encore élevé.

-le deuxième graphique est d’une totale malhonnêteté : sous un titre alarmiste, il présente « L’explosion des dépenses de fonctionnement depuis 1995 »… sans présenter les recettes. Nous allons donc réparer cet « oubli » avec les tableaux ci-dessous :

 

 

 

 

 

Recettes réelles de fonctionnement

Dépenses réelles de fonctionnement

Charges de personnel

2005

15 404 133

13 346 401

6 731 146

2006

16 674 674

13 609 035

7 121 333

2007

15 361 832

12 823 341

7 224 431

2008

15 610 686

13 451 503

7 528 814

2009

17 558 502

14 299 559

7 862 050

2010

17 691 468

15 355 555

8 786 708

2011

19 167 818

16 074 259

9 204 583

2012

19 390 655

15 984 902

9 702 527

2013

19 650 352

16 879 445

10 107 743

                               Source : comptes administratifs de la Ville

On constate ainsi qu’il n’est pas grave que les dépenses atteignent 17 millions quand les recettes sont à près de 20 millions d’euros. Les frais de personnel sont, en fait, de 10 millions, ce qui n’est pas démesuré dans une ville de 14 000 habitants. Mais ça le journal ne vous le dit pas.

 Le fait de ne pas montrer la courbe des recettes est significatif : on veut discréditer Claude Vuilliet en tentant de le présenter comme un mauvais gestionnaire, alors on parle d’une « explosion » de dépenses, on oriente les chiffres pour qu’ils essayent de dire autre chose que la réalité. Mais celle-ci est difficile à cacher complètement : même le journal est obligé de reconnaître que la dette communale est « faible » (page 11)…

Finalement, en clair, que reproche-t-on à Claude Vuilliet dans ces pages ? Tout simplement d’avoir été un maire « bâtisseur » et d’avoir dû embaucher du personnel pour faire fonctionner nos services publics. C’est tout. Rien de scandaleux, rien de malhonnête contrairement à l’image que veut donner le journal avec ses titres alarmistes.

On atteint d’ailleurs des sommets dans le genre avec la page 11 : « Des solutions courageuses indispensables »… on y détaille les solutions pour trouver des recettes supplémentaires :

 > « Revendre des terrains ou des biens communaux non indispensables » : comprenez que les terrains du centre-ville rachetés à l’EPFY (Etablissement Public Foncier des Yvelines) seront revendus à des promoteurs… qui construiront quoi ? Des immeubles.

 > « Réduire les avantages fiscaux en abaissant provisoirement le taux d’abattement général de la taxe d’habitation à 5% » : quelle façon « transparente » de présenter les choses ! Il s’agit tout simplement du tour de passe-passe dont nous avons déjà parlé dans ce blog : les Arcisiens vont tous payer 120 euros en plus l’année prochaine, quelle que soit la taille de leur logement, quels que soient leurs revenus. Non seulement le journal ne le reconnait pas ouvertement, mais il veut faire croire que les impôts n’augmenteront pas puisqu’il n’y a pas de « hausse des taux d’imposition ». C’est d’une totale malhonnêteté. Quant au caractère « provisoire » de la « réduction d’avantage fiscal », on en reparlera l’année prochaine et les suivantes…

En matière d’économies, nous suggérons au maire d’en faire sur les dépenses de communication : il n’était pas nécessaire de mensualiser le journal, par exemple… et faut-il envoyer si souvent des lettres aux parents des 1600 élèves ? Ils viennent de recevoir pour la 3ème fois, en trois mois, une lettre sur papier glacé, en couleurs, avec photo du maire, envoyée avec un timbre à 39 centimes. Si la Ville n’a pas les moyens, pourquoi faire de telles dépenses ?

 

Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110, tribune libre : rappel des usages municipaux pour ceux qui connaissent Bois d’Arcy depuis peu…

Nous ne reviendrons pas sur les procédés scandaleux utilisés par le maire pour censurer notre tribune libre, nous les avons décrits dans l’article précédent. Voyons plutôt la tribune du groupe majoritaire : non seulement elle est illégale si le nouveau règlement s’applique déjà, mais en plus elle fait 1208 signes : +50% de ce qui est permis à l’opposition ! Ajoutons un fond bleu et des caractères plus gros, et nous avons un modèle de violation des droits de l’opposition municipale. Mais cela n’empêche pas le maire de donner un titre amusant à sa tribune : « Le respect, ça s’apprend »… Comprenez que pour le maire, c’est lui manquer de respect que de révéler ses embauches complaisantes, l’augmentation des impôts qui ne veut pas dire son nom, etc. Il préfèrerait sans doute une opposition silencieuse, on l’a bien compris.

Quant à son contenu, c’est un modèle de mauvaise foi : le maire est furieux après l’opposition (et son  blog) et entend lui donner des leçons de … démocratie ! On croit rêver alors qu’il censure en toute illégalité son opposition sur la page voisine. Mais bon… pour faire simple, il développe un long argumentaire pour expliquer qu’il est plus démocrate que Claude Vuilliet car ce dernier n’aurait pas respecté la loi en ne publiant que 3 tribunes libres par an sur 6 numéros du journal municipal.

Ce que P. Benassaya ignore, c’est que c’était comme cela depuis plus de 40 ans ! Ainsi, entre 1989 et 1995, le maire était Jean Gombert (RPR) et le chef de l’opposition… Claude Vuilliet. Il y avait alors 3 bulletins municipaux par an et 4 magazines « Ville et Village ». Les tribunes libres ne figuraient que dans les bulletins… 3 fois par an.

A partir de 1995, après l’élection de Claude Vuilliet, le journal est devenu bimestriel et « Ville et Village » a disparu. Les tribunes libres sont restées au nombre de trois… avec l’accord de l’opposition de l’époque. Claude Vuilliet n’a fait que prolonger un usage ancien, jamais remis en question par les oppositions successives.

Rappelons qu’après chaque élection municipale, une commission d’élus est créée pour établir un nouveau règlement intérieur du conseil municipal. C’est une obligation. C’est ce règlement qui fixe la fréquence des tribunes libres. Or, en 1995, en 2001 et en 2008, les minorités ont toujours accepté de maintenir la même répartition : 3 tribunes par an.

En 2008, le président du groupe UMP au conseil (et tête de liste aux municipales 2008), François Ribeyre, a participé en personne au groupe de travail qui a élaboré le règlement intérieur. A aucun moment il n’a demandé d’augmenter le nombre de tribunes. Il a d’ailleurs voté le règlement en l’état en conseil municipal.

Mieux : lorsque M. Ribeyre a démissionné du conseil, il a été remplacé par P. Benassaya, fin 2009. Depuis cette date, ce dernier n’a jamais demandé à changer le nombre de tribunes libres. Il parle aujourd’hui de pratiques « illégales »… mais pourquoi n’en a-t-il jamais parlé auparavant ? Il a eu pourtant plus de 4 ans pour s’exprimer ! En fait il n’y avait rien d’illégal puisque le règlement 2008 avait été accepté à l’unanimité du conseil et avait été validé par le contrôle de légalité en Préfecture. Nous verrons si le règlement de P. Benassaya passe sans difficultés cet obstacle.

17:43 Publié dans Journal municipal

03/10/2014

Le maire censure l'opposition... et fait la preuve de son sectarisme

Le maire de Bois d’Arcy ne recule devant rien : dans Bois d’Arcy le journal n°110, il se permet de censurer la tribune libre de l’opposition. Voici les faits :

Acte 1 : le 4 juillet, Claude Vuilliet, président du groupe d’opposition, reçoit un courrier fixant les dates de remise des prochaines tribunes libres du journal municipal. On lui demande celle d’octobre pour le 17 septembre au plus tard. Comme d’habitude, elle doit comprendre 1000 signes (espaces compris).

Acte 2 : le 16 septembre, la tribune du groupe Bien Vivre à Bois d’Arcy est adressée au service communication. Elle comprend exactement 1000 signes.

Acte 3 : le 23 septembre, le conseil municipal adopte un nouveau règlement intérieur : les tribunes libres deviennent mensuelles mais sont réduites à 800 signes, ce qui rend impossible de développer valablement une argumentation. De plus le maire refuse d’appliquer la loi qui prévoit d’accorder une tribune dans tout document municipal faisant la promotion des actions de l’équipe majoritaire. Sont donc dorénavant concernés le site internet de la ville et même le guide municipal car ils sont devenus des moyens de propagande. La jurisprudence est très claire sur ce point.
L’opposition vote « contre » le nouveau règlement intérieur et elle annonce qu’elle saisira la justice. Le maire est furieux.

Acte 4 : le 24 septembre à 16h01, la direction de la communication adresse le mail suivant à Claude Vuilliet :

Suite au vote du nouveau règlement intérieur du Conseil municipal en date du 23 septembre, vous disposez dorénavant d'une tribune libre chaque mois de parution du journal. Cette tribune peut comporter jusqu'à 800 caractères (espaces compris). Le journal du mois d'octobre n'étant pas encore sous presse et le vote du conseil étant effectif depuis hier, je vous invite à nous faire parvenir votre nouvelle tribune pour le journal du mois d'octobre dans le respect de ce règlement.
Le journal de Bois d'Arcy devant être envoyé chez l'imprimeur ce jeudi 25 septembre, nous vous demandons de bien vouloir nous faire parvenir votre nouvelle tribune de 800 caractères demain avant midi.
En l'absence de retour de votre part dans ces délais, nous nous verrons contraints de mettre en œuvre les moyens adéquats pour respecter ce règlement intérieur du conseil municipal.

Claude Vuilliet a donc moins d’une journée pour adresser une « nouvelle tribune » de 800 signes, selon le nouveau règlement intérieur voté la veille, alors que la Préfecture n’a pas encore pu vérifier sa légalité…
Claude  Vuilliet ne verra ce mail que le lendemain soir… trop tard donc.

Acte 5 : le journal n°110 publie la tribune libre adressée le 16 septembre… tronquée de près de 200 signes. Il va sans dire que cette « coupure » n’a jamais été soumise au groupe minoritaire. Pourtant il existe le téléphone... C’est le maire qui a décidé tout seul ce qu’il fallait couper !
Voici la fin de notre tribune, la partie coupée figure en gras : « …Enfin il a embauché la 2ème adjointe au maire UMP d’Elancourt, ville où il travaillait encore récemment. Il a créé pour elle un poste inutile (catégorie A avec salaire élevé) : directrice de l’économie… alors que c’est une compétence de Versailles Grand Parc. Mais cette embauche pose d’autres problèmes que nous n’avons pas la place d’exposer ici. Retrouvez plus d’informations sur notre blog : bienvivreaboisdarcy.blogspirit.com. »

Comme c’est curieux, le maire a supprimé l’adresse de notre blog ! Il doit le déranger sérieusement pour qu’il en vienne à ces manœuvres indignes…

Remarquez enfin que le groupe majoritaire se dispense lui-même de respecter le règlement : sa tribune, dans le journal n°110, comporte 1208 signes, 50% de plus que le nombre autorisé ! Pourquoi se gêner ?

Il y a même mieux : selon le règlement voté le 23 septembre, et conformément à la loi, seul le groupe minoritaire a le droit de publier une tribune libre, la majorité ayant tout le reste du journal. Là encore, le maire bafoue le règlement qu’il a lui-même fait voter.

 Il n’y a pas à dire, les fameuses « nouvelles méthodes » du candidat Benassaya sont effectivement nouvelles à Bois d’Arcy : elles ne sont pas démocratiques.

Il est bien évident que notre opposition ne va pas en rester là. Quant au contenu de la tribune libre de la majorité, nous y reviendrons dans notre prochain article : Bois d’Arcy l’Autre Journal n°110.

21:15 Publié dans Chronique