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04/10/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°19 (octobre 2016)

Ce numéro est sans doute le pire depuis avril 2014 :

  • Pas une information nouvelle. Les articles sont les mêmes que dans le numéro de septembre. La recette est simple : vous revenez en images sur les manifestations annoncées le mois précédent et vous pouvez ainsi remplir deux magazines avec les mêmes éléments, sans faire preuve d’imagination.

  • Il y a encore moins de texte que d’habitude. Certains paragraphes sont écrits en très gros caractères, histoire de faire du remplissage.

  • La promotion du maire et de son équipe n’a jamais été aussi appuyée, jusqu’au matraquage.

  • Les photos sont omniprésentes et envahissent des pages entières (c’est commode quand il n’y a rien à dire). La plupart ne sont même pas retravaillées et certaines sont «illisibles». Au passage, le magazine en profite pour placer 13 fois la photo du maire (parfois en tout petit). La propagande, c’est cela aussi.

Le plus intéressant est naturellement caché : page 2, dans l’ours (c’est le pavé qui contient les informations légales), il n’est plus fait mention des noms des agents municipaux qui ont travaillé à la réalisation du magazine. C’est la première fois. La raison est simple : deux employées ont été changées. L’une a été «remerciée» et l’autre a été changée de service. Deux embauches nouvelles ont été faites : une photographe supplémentaire et une «journaliste». Voilà pourquoi le magazine donne dans la propagande à outrance et se contente de matraquer des messages de promotion... C’est ce que la directrice de la communication appelle avoir un «discours politique». Eh oui, la mi-mandat approche, il faut donc «muscler» le discours. 

Quand on voit le résultat, on a le droit d’être consterné. A la place du maire, c’est  plutôt la direction de la communication que l’on remplacerait.

Une fois n’est pas coutume, nous terminerons par l’édito du maire. La raison est simple : il y répond à notre tribune qui figure en dernière page.

Passons en revue les pages de ce nouveau et pathétique journal municipal.

 

Retour en images (pages 4 et 5)

Voilà sans doute les deux pages les plus affligeantes.

Le lecteur est tout d’abord saisi par la médiocrité des photos : non seulement on croirait un reportage dans un pays minier, mais il est quasiment impossible de reconnaître qui que ce soit. Quant à ces cercles et à ces fragments biseautés de photos, ils sont tellement vilains qu'on se demande qui a pu bien pu trouver cela. Et que dire des deux brins d’herbe inversés du logo de la Ville, constituant une sorte de sourire sur la «photo» centrale ? Certes, un logo a près de 13 000 €, ça doit se rentabiliser.

Le texte, ensuite : les gros caractères ne font pas illusion, il n’y a rien à ajouter au magazine de septembre. Seuls comptent les messages : «dispositif de prévention et sécurité», «spectateurs très nombreux», «dispositif de sécurité exceptionnel» et surtout : «les élus fortement mobilisés». Tout ça pour ça !

 

Dossier sport (pages 6 à 9 + couverture)

  • Il faudra que quelqu’un nous explique l’intérêt de la page 6, dont les photos sont encore très vilaines et qui est fort mal mise en page. Le but est bien entendu de rappeler les projets de la municipalité : «le Cosec réhabilité» (il en est question depuis avril 2014 !) et l’ensemble des équipements qui figureront à la Croix-Bonnet… tous déjà prévus sous l’ancienne mandature puisqu’ils font partie des obligations de l’aménageur. Rien de neuf, donc.

    Au milieu de la page 6, une «pensée» du maireles valeurs sportives, fédératrices, renforcent l’esprit républicain») dont la… profondeur (???) n’échappera à personne et qui ne deviendra jamais un sujet du bac de philo… Quel est l’objectif ? Après «l’heure du Conte» voilà maintenant «la pensée du mois» ? Dire que nous avons en mairie un phare de la pensée européenne du XXIème siècle et que nous ne le savions pas.


  • Page 7 et en couverture, la piste d’athlétisme : «sur la ligne de départ», «bientôt livrée»… Ah bon, mais quand ? Aucune date n’est précisée. Déjà, dans le magazine de septembre, page 5, la piste est annoncée comme «bientôt ouverte»… D’ailleurs, si on lit les deux articles, on s’aperçoit que ce sont les mêmes «informations», au mot près parfois, mais sans aucune nouveauté. Du remplissage, une fois de plus.

  • Page 7 encore figure un rappel d’«actions» engagées depuis 2015 qui n’a d’autre but que de souligner ceci : «la politique municipale fédère les Arcisiens autour du sport». C’est clair, non ? Au milieu de ces «actions» se trouve le gymnase Colette Besson, que l’on doit à l’équipe Vuilliet.  Un détail…

  • Toujours page 7, une interview de l’adjoint aux sports n’a d’autre utilité que de rappeler l’essentiel : «pendant longtemps» (comprenez l’ancienne municipalité) rien de concret n’aurait été fait pour le sport et les équipements existants n’auraient pas été entretenus. Mais c’est du passé, l’adjoint ajoute : «Depuis deux ans, nous agissons pour fédérer l’esprit sportif à Bois d’Arcy». Toujours le même matraquage, avec la reprise des mêmes mots sur deux pages : fédératrices… fédérer… fédérer

    Le magazine ajoute : «L’équipe municipale porte une nouvelle conception de l’offre sportive, plus planifiée et plus transversale». Ça veut dire quoi «plus planifiée et plus transversale» ? On ne sait pas, l’essentiel est que c’est «nouveau».

  • Page 8, les «Trophées du sport». Pas un mot sur l’animateur du service jeunesse qui a présenté et animé toute la soirée. Pas un mot non plus sur le nombre de spectateurs et pas une photo de la salle, et pour cause : l’assistance était nettement moins nombreuse qu’en 2015, beaucoup de places étaient vides car plusieurs associations ont simplement boycotté cette cérémonie.

 

Le scolaire (page 10)

Une page pour presque rien, une de plus :

  • Le «nouveau prestataire pour la restauration scolaire» était déjà présenté dans le magazine de septembre, page 10 également.

  • La rentrée est présentée comme «réussie» ou comme un «succès»… mais on ne voit pas pourquoi il en serait autrement. Ce que l’on voit, c’est le maire 5 fois en photo sur l’ensemble de la page. Autre passage désopilant : le message appuyé sur la sécurité «en cette période de troubles» avec la «police municipale aux entrées et sorties de classes». Quand on sait qu’il y a 5 écoles maternelles et 4 écoles primaires à Bois d’Arcy, on voit mal comment nos 3 policiers municipaux pourraient sécuriser toutes les «entrées et sorties de classe». Faut-il que l’on nous prenne pour des imbéciles à la rédaction du magazine !

  • Quant à l’école numérique, les chiffres sont toujours les mêmes, la seule nouveauté est la visite de représentants de l’Académie. Une bonne occasion de parler du «chemin parcouru par la Ville depuis deux ans» et de «la voie tracée par la municipalité».

 

La jeunesse (page 11)

Là encore, seuls comptent les messages de com’ :

  • Les Passeports citoyens : «la Ville soutient les jeunes qui auraient un projet à dimension citoyenne»… Un détail : nous remercions d’avance toute personne qui pourra nous expliquer le sens précis de la photo : un homme inconnu, en blouse blanche, dans l’encadrement d’une porte inconnue, surmontée d’une sorte de croix rouge toute maigrichonne…

  • «Les bacheliers récompensés» : comme nous l’indiquions en introduction, un même «événement» est utilisé deux fois de suite dans le magazine. Cette cérémonie était annoncée page 9 en septembre, avec une grande photo du maire et elle est reprise en page 11 en octobre avec une toute petite photo des bacheliers. On voit ce qui intéresse le magazine.

  • Les portes-ouvertes du SAJ le 17 septembre sont encore l’occasion de chanter les louanges de la Ville qui «croit en une jeunesse arcisienne dynamique et entreprenante». Et naturellement, «depuis l’année dernière, les adhérents sont de plus en plus nombreux». Elle n’est pas belle, la vie à Bois d’Arcy… depuis deux ans ?

 

Le «soutien à l’activité locale» (page 13)

Encore une page pour rien.

  • On nous rappelle d’abord la création du service développement économique… il y a deux ans. Sans préciser que l’économie est une compétence de Versailles Grand Parc, et que cette création a permis l’embauche d’une «amie» du maire (voir notre article du 2 septembre 2014).

  • Vient ensuite une liste des «missions» de ce service, sans rien de concret mais avec cette affirmation qui justifie à elle seule cet article : «le Maire Philippe Benassaya a impulsé une nouvelle dynamique économique». La bonne blague ! Ce n’est pas lui qui a «impulsé» la Croix-Bonnet, ses entreprises et ses 2000 emplois.

  • Les «outils du développement» présentés ensuite sont à mourir de rire : «la page développement économique dans le magazine de la Ville» vient en premier, suivie de l’annuaire des professionnels sur le site de la Ville et le guide pratique. Cet exposé se termine par le numéro de téléphone du service économique. Quelle impulsion ! Avec tout cela, les acteurs économiques vont tripler leur marge bénéficiaire !

  • La réunion des «acteurs économiques» déjà annoncée en septembre page 12 (avec photo du maire) est de nouveau évoquée page 13, sans photo cette fois car il y avait moins de 30 personnes présentes à ladite réunion (élus compris).

  • Et enfin le salon d’automne, lui aussi annoncé page 12 en septembre, repris en page 13 en octobre. Tout cela pour insister sur ce point : «une manière pour la Ville de montrer sa confiance dans le dynamisme de Bois d’Arcy». C’est beau comme une «pensée du mois» du Blaise Pascal qui siège en mairie.

 

La vidéo protection (page 14)

Cela faisait longtemps que ce sujet n’avait pas été abordé ! Nous ne reviendrons pas sur les chiffres contradictoires qui ont été annoncés à plusieurs reprises dans ce magazine pour l’implantation de nouvelles caméras. Cette fois, on nous en annonce 7 d’ici la fin de l’année ! On en reparlera.

Le but de cet article (mis à part de remplir une demi-page) est de célébrer encore une fois le maire et de rappeler qu’il est vice-président de Versailles Grand-Parc… qui en compte 15 ! Donc la brosse à reluire fonctionne à plein : «il déploie une politique forte en faveur de l’habitat et de la Ville», «Sous l’impulsion de Philippe Benassaya, la vidéo protection a été largement étendue sur la commune», «l’impulsion donnée a permis à d’autres villes faisant partie de VGP d’être accompagnées…». Vous l’avez noté, le maître mot ici est «impulsion».

Nous avons encore droit à une forte pensée du maire dans cet article : «L’efficacité de la vidéoprotection dépend notamment du bon quadrillage des villes, au moins une caméra dans chaque lieu stratégique étant nécessaire». Mais où va-t-il chercher tout cela !

Remarquons enfin la présence étonnante sur cette page d’un encart sur la séance de cinéma en plein air organisée par le Conseil départemental le 26 août dernier. Il parait que «la Ville de Bois d’Arcy a de nouveau conquis les spectateurs», c’est sans doute le plus important. La photo est particulièrement sombre et difficile à analyser. La raison est simple : il y avait beaucoup de transats vides, et ce n’était donc pas un si grand «succès».

 

Sortir (pages 16 et 17)

Enfin des nouveautés : ce sont les programmes de cinéma du mois d’octobre.

Sur l’agenda, page 17, on remarque à la date du 13 octobre, en tout petit, l’annonce du retour d’«Allo Monsieur le Maire». Et le «Facebook live» alors ? C’est déjà fini ? L’expérience du 22 septembre n’a-t-elle pas été concluante ? Ceux qui ont assisté à l’émission ont leur petite idée : couacs techniques multiples, maire embarrassé ne sachant comment occuper le temps, image à l’envers (cf. la marque de l’ordinateur, au premier plan pendant toute la durée de l’émission)… bref un succès. Le maire a surtout été incapable de répondre à certaines questions précises, notamment en ce qui concerne la circulation au centre-ville… sur ce dernier point, il a essayé de noyer le poisson en parlant de futurs parkings… à la Croix-Bonnet ! Heureusement des «proches» sont venus à la rescousse pour le féliciter, notamment l’épouse de l’un de ses adjoints, s’exprimant sous son nom de jeune fille.

 

La culture (page 18)

Encore un article déjà proposé dans le numéro de septembre (page 14) : le Prix des lecteurs à la médiathèque. C’est une façon de faire croire que la Ville a une politique culturelle alors qu’elle a presque tout détruit dans ce secteur. Félicitons d’ailleurs la personne qui a choisi deux fauteuils vides pour l’affiche de la saison culturelle : c’est sans doute un lapsus révélateur.

Il est d’ailleurs tout à fait significatif, mais surtout regrettable, que le magazine n’ait pas rendu hommage à Claude-Jean Philippe, disparu le 11 septembre dernier. Ce passionné du 7ème art, ancien présentateur du ciné-club de France 2 pendant 20 ans, était le parrain du festival de cinéma de Bois d’Arcy, Mémoire des Toiles. De 2003 à 2013, il est venu chaque année présenter un film avant d’échanger longuement avec les spectateurs. En mars 2013, il était encore présent pour le lancement du cinéma régulier à La Grange. Une telle fidélité à notre ville aurait quand même bien mérité quelques mots dans le magazine… mais il aurait alors fallu rappeler ce qui se faisait avant 2014 et ce qu’était Mémoire des Toiles. Le magazine a fait son choix.

 

Nouveau conseiller de quartier (page 19)

Rappel : chaque Conseil de quartier devait être constitué, entre autres, de 6 Arcisiens tirés au sort parmi les habitants ayant fait acte de candidature. Or, dans le magazine de juin, on découvrait que plusieurs Conseils de quartier n’avaient pas fait le plein car il n’y avait pas eu assez de candidats dans la population : ainsi il n’y avait que 2 Arcisiens pour la Tremblaye, 4 pour la Croix Blanche et 5 pour le lotissement Saint-Jean. Un vrai «succès» comme on peut le constater.

Or nous apprenons, page 19, que le 13 septembre, un «nouveau conseiller de quartier… a été tiré au sort pour remplir les fonctions de nouveau conseiller de quartier du lotissement Saint-Jean». Ce tirage au sort aurait été fait «dans le bureau du maire, en présence d’un agent assermenté». Cette précision vient sûrement du fait que nous avions signalé, sur ce blog, qu’aucun élu d’opposition n’avait été invité à participer au tirage au sort des conseillers de quartier.

Mais comment peut-on tirer au sort, le 13 septembre, le nom d’un 6ème conseiller de quartier alors qu’il n’y avait pas eu plus de 5 candidats en mars et qu’aucun appel à candidature n’a été fait depuis ? Pour tirer au sort, il faut au moins qu’il y ait plusieurs candidats. Bref, de qui se moque-t-on avec cette histoire de tirage au sort ?

 

Tribune libre (page 19) et édito du maire (page 3)

Le maire a enfin compris que ce n’était pas très démocratique de répondre à notre tribune dans la sienne. Du coup, il répond à notre tribune… dans son édito. Il pense sans doute que cela ne se verra pas, vu qu’il y a 16 pages entre les deux. Mais il oublie qu’il n’y a rien dans ces 16 pages, et le lecteur n’est donc pas dupe.

La tribune majoritaire se contente donc d’énoncer des banalités tandis que la nôtre évoque des faits : l’augmentation de la taxe d’habitation et de la taxe foncière. Pour ouvrir un contre feu, le maire a donc choisi d’évoquer ces deux sujets dans son édito, sur une pleine page.

Sous le titre hypocrite «La punition», le maire détaille encore une fois (voir l’édito de mars dernier) les raisons pour lesquelles le département (avec son soutien) a augmenté la taxe foncière de 66%. Evidemment c’est la faute du gouvernement et P. Benassaya ne craint pas d’affirmer que le département «s’est vu retirer, d’un coup en un an, 200 millions d’euros».

Il faut rétablir la vérité, et pour cela il suffit de consulter le site… du département et les propos de son président : en 2016, la dotation de l’Etat a baissé de 38 millions d’euros et non 200.

La somme de 200 millions (195 en réalité) correspondrait au cumul des baisses de dotation entre 2013 et 2017 (132 millions) auxquelles il faut ajouter l’augmentation du RSA (38 millions sur 4 ans)et le système de péréquation (26 millions sur 4 ans) qui fait qu’on vient en aide aux départements défavorisés (et non mauvais gestionnaires). Faire croire aux Arcisiens que c’est ce dernier point qui justifie l’augmentation des impôts est tout simplement scandaleux. Prétendre que la dotation de l’Etat a baissé de 200 millions «d’un coup en un an» est également scandaleux. De deux choses l’une : soit P. Benassaya sait qu’il avance un chiffre totalement faux et c’est donc un menteur. Soit il ne le sait pas et c’est donc de l’incompétence.

Ajoutons que sur 95 départements, 36 ont augmenté leur taxe foncière. Comment ont fait les 59 autres pour ne pas toucher à la fiscalité ?

Dans le classement des départements qui ont augmenté les impôts, les Yvelines arrivent en tête avec leurs 66% de hausse. C’est le Val d’Oise qui vient en 2ème position avec 29,7 %, puis l’Essonne avec 29 %. Comment expliquer un tel écart ? Surtout si les Yvelines sont si bien gérées, comme l’affirme P. Benassaya ?

Les élus LR du département des Yvelines n’auraient-ils pas voulu matraquer les contribuables cette année pour ne plus avoir à le faire l’année prochaine si - c’est ce qu’ils pensent et espèrent- la droite gagne la présidentielle et les législatives ?

Enfin, P. Benassaya se moque de ses lecteurs quand il affirme que le département continue de «garantir l’avenir de ses habitants». En réalité, le département a supprimé toutes les aides pour les crèches (143 000 € de moins pour Bois d’Arcy en 2016) et il a supprimé ses aides pour la carte imagin R des lycéens. Un détail, sans doute.

Enfin, notre maire se surpasse en affirmant que les taux d’imposition de la taxe d’habitation sont inchangés depuis 2014 et qu’il a donc «freiné cette fuite en avant». En fait, les taux sont inchangés depuis… 2010, c’est-à-dire 4 ans avant son élection. Alors comment expliquer l’augmentation de 120 € en moyenne subie depuis deux ans ? Il suffit de lire notre tribune pour l’apprendre : l’équipe actuelle a diminué de 15 à 5% un abattement vieux de 30 ans qui profitait à tous...

Le pire est que le maire s’imagine que les Arcisiens ne se rendent compte de rien. Malheureusement pour lui, il faudra plus d’une « pensée du maire » pour les illusionner.

19:35 Publié dans Journal municipal

13/09/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°18 (septembre 2016)

Ce numéro de rentrée a dû être bien difficile à réaliser, sans doute à cause d’un effectif devenu insuffisant au service communication, sûrement aussi à cause des congés. Peut-être aussi un gros manque d’imagination ? On ne compte plus les pages où l’on fait du remplissage.

Quelques exemples : les dates des vacances scolaires (page 10, avec une belle erreur sur le jour de retour des vacances de la Toussaint), les chiffres de la rentrée des classes (page 10) et de la petite enfance (page 11), ou encore les dates des élections présidentielles et législatives (page 18) avec invitation à s’inscrire sur les listes électorales… avant le 31 décembre.

 Le but est toujours de marteler les mêmes messages pour faire la promotion de l’équipe municipale : alors qu’il n’y a rien de neuf à ajouter, nous avons encore droit aux conseils de quartier (page 15), au numérique dans les écoles (il parait que la Ville «poursuit et complète l’offre numérique» alors que le nombre de VNI n’a pas bougé) et au service de révision en ligne (page 10) avec des chiffres mirobolants que personne ne pourra vérifier. Et quand on sait que le magazine a la spécialité de gonfler et truquer les chiffres…

Mais le plus important est ailleurs :

  • avant 2014, chaque foyer arcisien recevait début septembre une pochette en plastique dans laquelle se trouvaient le journal de septembre, le guide municipal et associatif, le programme de la Saint-Gilles (avec entre autres le plan du forum), le programme de la saison culturelle et la plaquette de la MJC pour la nouvelle saison. Le but était de présenter une large palette d’activités offertes par la Ville et ses associations.

  • Cette année chaque foyer arcisien a trouvé, en vrac dans sa boîte aux lettres, le guide municipal (qui a diminué de volume et de taille), le magazine de septembre (dont on fait le tour en moins de 5 minutes) et une lettre du maire qui reprend exactement les mêmes informations que l’éditorial du magazine (encore une dépense inutile de com’, l’intérêt du document étant nul). Il n’y a plus de programme de la Saint-Gilles, la plaquette culturelle est réduite à peau de chagrin et n’est disponible que sur internet, quant à la  plaquette MJC… elle n’existe plus, la MJC ayant été étranglée financièrement en deux ans, elle n’a plus les moyens de proposer de spectacles.

Conclusion : les dépenses de com du maire restent conséquentes alors que les services aux habitants diminuent et que, cette année, même les affiches souhaitant de bonnes vacances aux Arcisiens ont été oubliées.

 

Facebook live (page 2)

S’il fallait une preuve que ce magazine a été bâclé en quelques jours, la voilà : cette «nouveauté» n’a droit qu’à un encart minuscule et presque invisible en haut de la page 2.

De quoi s’agit-il ? Auparavant, il y avait un rendez-vous mensuel intitulé «Allô Monsieur le maire» qui permettait à chaque Arcisien d’appeler directement le maire pour dialoguer avec lui ou pour lui poser des questions.

Seulement voilà : Le maire ne pouvait toucher qu'une personne à la fois... et c’est frustrant pour un élu prêt à mettre en place n’importe quel gadget pour faire parler de lui.

L’idée est donc de remplacer ce rendez-vous de proximité par une énième opération de com’ : les Arcisiens poseront leurs questions par écrit et le maire y répondra en «live», sans être interrompu, devant un public qu'il espère plus large.

Bien entendu il sera facile de demander à des «proches» d’envoyer des questions préparées à l’avance, ou encore de bloquer les questions gênantes.

C’est le  principe qui avait été utilisé lors des vœux du maire en janvier : les spectateurs  dans la salle pouvaient poser des questions par SMS au maire qui était devant eux sur scène.

L’essentiel est  d’inventer toujours de nouveaux gadgets. On connaissait l’inspecteur Gadget, il y a maintenant le Maire Gadget : la différence est que le premier fait rire les enfants  alors que le second fait rire (jaune) les adultes.

 

Edito (page 3) + Lettre du maire distribuée avec le magazine

On vient de le dire, cette lettre du maire est une copie de l’édito. A quoi bon alors cette dépense inutile, si ce n'est pour insister sur le registre sécuritaire ?

Les fêtes de la Saint-Gilles sont l’occasion de passer un moment convivial et d’éloigner de nos pensées les drames de cet été et le climat d’angoisse dans lequel nous baignons tous.

Quand on est un maire soucieux de ses concitoyens, on cherche avant tout à les rassembler, autour des fêtes de la ville dans le cas présent, tout en les rassurant sur le fait que des mesures de sécurité sont prises, sans insister lourdement.

Mais quand on pense avant tout à son image,  on fait passer la fête au deuxième plan et on se fait mousser en mettant le paquet sur les mesures de sécurité : c’est le choix du maire de Bois d’Arcy qui distille des propos anxiogènes, générateurs d’angoisse, au risque d'inciter les gens à rester chez eux.

Quel besoin de revenir en détails sur les horribles attentas de cet été ? Qui les a oubliés ?

On l’a compris, c’est surtout l’occasion pour le maire de faire le matamore (même pas peur !) et de mettre quelques coups de menton sur l’air de «c’est moi le chef» : «J’ai pris la décision de maintenir les animations de la Saint-Gilles», «J’ai très attentivement étudié et mesuré les risques pour notre commune», «J’ai pris la décision de ne pas céder à la peur»Je, Je, Je Et les autres élus, ils ne comptent pour rien ?

Et tout cela pour quel résultat ? Des «mesures exceptionnelles» affirme le maire dans son édito  alors qu'il ne s'agit que de procédures banales et habituelles (vigiles privés, fouille des sacs, sécurisation des espaces...). Le comble est atteint quand il est question de «déploiement de la police municipale»...qui est constituée de 3 personnes !

La seule décision véritable (et parfaitement justifiable) a été de supprimer la retraite aux flambeaux, difficile à sécuriser. Mais alors dans ce cas pourquoi avoir laissé les courses de vélos ou le semi-marathon, tout aussi difficiles à sécuriser ? Où est la cohérence ?

 

Les travaux (pages 4 et 5)

  • Depuis plus d’un an le maire annonce la mise en place d’un guichet unique à l’accueil de la mairie. Nous découvrons page 4 que des travaux y ont été faits cet été… sans que le guichet unique soit installé. Voilà donc des dépenses inutiles puisqu’il faudra refaire des travaux prochainement. Mais ce qui compte, c’est l’affichage.

  •  «La piste d’athlétisme bientôt ouverte» : on espère bien puisque cela fait deux ans et demi que le magazine l’annonce. C’est toujours la même technique : on rabâche chaque mois les mêmes annonces pour donner l’illusion que la Ville fait beaucoup. Il est amusant de constater, au passage, que le gymnase Colette Besson est présenté comme un signe de «l’engagement de la Ville en faveur du sport»… Quand on pense que c’est l’équipe Vuilliet qui a conçu et lancé ce chantier, et quand on se souvient à quel point elle a été critiquée pour cet investissement par l’équipe actuelle, on se dit que rien ne gêne le magazine.

  •  «L’inauguration de la rue d’Arcy» : même constat que ci-dessus : les travaux de la rue d’Arcy sont annoncés depuis décembre 2014 (page 5 de ce qui s’appelait alors «Bois d’Arcy le journal»). Il en a été question dans un grand nombre de numéros depuis. Nous avons même appris le coût prévisionnel (magazine d’avril 2015 page 11) de 661 000 €… pour des travaux qui devaient se terminer au printemps 2016 et non à la fin de l’été. Quel est le coût définitif ? Vous remarquerez que le magazine est très discret sur ces sujets-là.

    De même il n’est plus question de la sécurité rue Turpault : où sont passés les ralentisseurs, le radar pédagogique et la zone 30 annoncés dans le numéro du magazine de février… 2015 (page 14) ? Et le groupe de travail constitué pour «améliorer la circulation en centre-ville», annoncé dans le magazine demai 2015 ? Aucune nouvelle. Voilà pourtant des sujets qu’il aurait été intéressant de traiter à l’occasion des travaux de cette rue d’Arcy qui débouche sur la rue Turpault, au cœur du problème de circulation aux heures de pointe. Mais non, le magazine ne s’intéresse qu’à l’inauguration, c’est plus festif.

  • On ne remerciera jamais assez le centre Leclerc d’avoir communiqué tout l’été sur la situation dramatique de leur producteur de salades, installé dans un département voisin, qui a vu ses champs transformés en lac… Cela a dû faire réfléchir le service communication qui s’est enfin rendu compte qu’il était ridicule d’attribuer à Claude Vuilliet la responsabilité des débordements du canal de la Croix-Bonnet. Du coup, l’article page 5 n’évoque plus que le curage du bassin de rétention situé derrière Leclerc et l’augmentation du débit de sortie d’eau du canal. Quant à l’affirmation que le maire va maîtriser la «densification du quartier», c’est une grosse plaisanterie : les 400 nouveaux logements qu’il a acceptés seront bien construits.

 

Retour en images (page 6)

Le magazine ne sait plus où il en est avec les chiffres de la fête des familles. Nous avons déjà indiqué qu’après avoir compté 1000 personnes pour cette fête en 2015, le magazine avait affirmé, en mai dernier, qu’il y en avait eu 2000. Le double, excusez du peu !

Cette fois, le magazine a compté 1200 enfants «accompagnés de leurs parents et amis»… Si l’on compte 2 parents par enfant, on arrive à 3600 personnes, et si on ajoute les amis, on doit bien approcher des 5000… «Record d’affluence», commente le magazine… comme chaque année ! Comment va-t-il faire l’année prochaine pour affirmer qu’un nouveau record sera battu ? On ajoutera les grands-parents, les nourrices, les peluches ? Allez, encore un effort et le record du ridicule sera battu aussi.

 

Evénements (page 9)

Des cérémonies en veux-tu, en voilà Tout est bon pour multiplier les occasions de faire de la com : cérémonie des médailles d’honneur du travail, des nouveaux bacheliers, des nouveaux collégiens, des trophées du sport... A Bois d’Arcy, on met le paquet sur l’événementiel. Cela permet des dizaines de photos, sur le site de la Ville, avec toujours le maire au premier plan.

Mais le clou de cette page est évidemment l’énorme logo «NOUVEAU» pour annoncer le forum des associations qui «pour la première fois» a lieu au gymnase Colette Besson… Il faut dire que ce gymnase a ouvert ses portes en janvier dernier, il ne pouvait donc pas accueillir le forum auparavant.

Mais au fait, pourquoi avoir délocalisé le forum, qui se tenait depuis toujours au COSEC ? Les associations, premières concernées par ce forum ont-elles été consultées pour savoir si le nouveau gymnase leur convenait ? La réponse est non. Alors pourquoi ce changement ? Uniquement pour faire «nouveau» ? Sans doute. Pour le montrer aussi aux Arcisiens qui ne le connaissent pas encore… sans rappeler bien entendu que c’est à l’équipe Vuilliet que l’on doit ce gymnase.

Un dernier détail : l’affiche du forum présente un individu assez grotesque qui est entouré d’accessoires sportifs. La rédaction du magazine est-elle au courant que le forum des associations regroupe toutes les associations arcisiennes, qui ne se limitent pas aux associations sportives ?

 

La restauration scolaire (page 10)

Encore du «nouveau» pour annoncer fièrement la création d’une commission «menus» censée se réunir quatre fois par an… histoire sans doute de faire oublier que la commission municipale «restauration scolaire» n’a jamais été convoquée pour choisir le nouveau prestataire des repas. Rappelons que lors du dernier conseil, le maire a été interrogé sur les raisons de cette absence de convocation. Sa réponse : «Je ne sais pas… Je ne peux pas vous dire».

 

Culture (page 14)

Certes, voici un mot qui n’a plus beaucoup de sens à Bois d’Arcy, où la politique culturelle est réduite à presque rien. Comme nous l’avons déjà signalé, l’élu à la culture a tout simplement validé la suppression de tous les spectacles jeune public (12 par an avant 2014, puis 4, puis 2 les années suivantes et enfin 0 cette année).

Alors pour faire croire qu’il y a quand même une politique culturelle à l’égard des plus petits, le magazine fait la promotion d’un «conte musical» programmé en octobre «à l’initiative d’une famille arcisienne». Certes, le projet est louable puisqu’il s’agit de verser les recettes à des œuvres caritatives. Mais que penser d’une municipalité qui cache le désert de ses ambitions culturelles derrière l’initiative de particuliers ?

 

Conseil municipal du 30 juin (page 15)

Difficile de faire plus flou sur les décisions prises lors de ce conseil… Nous vous conseillons de relire notre compte-rendu du 11 juillet dernier.

Revenons simplement sur l’installation d’Autolib’ «pour les Arcisiens»… Le magazine oublie juste de signaler le coût de cette «nouveauté» : plus de 70 000 euros «pour les Arcisiens».

 

Tribune libre (page 19)

La tribune de la majorité est un résumé de celle qui est parue dans le guide municipal (bouclé début juillet en raison des délais d’impression).

Inutile de détailler le contenu, toujours le même : modernité, inventivité, projets innovants, bonne gestion, baisse des dotations de l’Etat, embellissement de la Ville, numérique, sécurité, police municipale, etc...

Retenons quand même que le signataire continue de prétendre que les impôts n’augmentent pas à Bois d’Arcy au moment où les Arcisiens qui reçoivent une taxe foncière constatent qu’ils subissent 66% d’augmentation (de 140 à 200 €) de la part du Conseil départemental… augmentation votée des deux mains par le conseiller départemental Benassaya Philippe, accessoirement maire de Bois d’Arcy. Bientôt arrivera la taxe d’habitation et nous pourrons tous vérifier que l’abattement général, rabaissé de 15 à 5% par l’équipe actuelle, n’a pas bougé. Conséquence : les 120 € d’augmentation de l’année dernière (en moyenne) seront toujours à payer cette année…

Autre bonne blague de cette tribune (encore un message rabâché à chaque occasion) : la maîtrise de l’urbanisme Il faut oser quand on connait la réalité : 865 logements actés en deux ans, environ 670 cachés dans le nouveau PLU (dont 305 au centre-ville), des terrains appartenant à la Ville en cours de vente rue Edouard Vaillant (950 m2) et rue Jean Jaurès (750 m2)… Et ce n’est pas fini.

Cette tribune nous annonce un bilan de mi-mandat, prochainement… Tous ces chiffres seront-ils communiqués ? Nous avons le pressentiment que nous devrons le faire nous-mêmes. C’est plus sûr.

13:54 Publié dans Journal municipal

11/06/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°17 (juin-juillet-août 2016)

Un mot tout d’abord du «hors-série» consacré au budget 2016, voté début avril, et distribué en même temps que ce magazine début juin. Qu’apporte-t-il de nouveau ? Rien. Il a juste pour objectif de taper une fois de plus sur l’ancienne équipe… au moment où est distribuée la Lettre ouverte de Claude Vuilliet. Eh oui, le maire ne peut pas s’empêcher de nous attaquer dès que nous distribuons un nouveau document. Déjà, au printemps dernier, nous avions à peine sorti notre «Lettre d’information n°6» qu’il distribuait un tract sur sa «vision» de l’urbanisme. La différence est que nous finançons nous-mêmes nos documents alors que les prospectus de la Ville sont payés par le contribuable arcisien.

 Par ailleurs, ce « hors-série » essaye de préparer les Arcisiens à la future augmentation des impôts, en laissant entendre par avance que l’équipe majoritaire ne sera pas responsable (ce sera à cause de l’Etat, bien entendu). Pas un mot non plus sur les investissements financés par l’aménageur de la Croix-Bonnet, par exemple, et qui sont dus à l’ancienne équipe (salle multisports, micro crèche, mairie annexe…). Si les impôts augmentent alors que les dotations de l’Etat cessent de baisser (ce qui est annoncé), le magazine nous expliquera que c’est pour la bonne cause : financer des investissements… pour lesquels elle n’aura en fait pas versé un euro. La transparence, c’est bon pour les autres.

Signalons de nouveau cet oubli étonnant dans ce numéro : pas un mot sur la raison des débordements du canal en avril. La mairie aurait dû reconnaître qu’il s’agissait de canalisations obstruées et par là même admettre que la responsabilité de l’ancienne équipe n’était nullement en cause…

 

La couverture – Un seul numéro pour Juin – Juillet - Août

Ce numéro 17 couvre Juin et Juillet 2016… et Août alors qu’un Conseil Municipal aura lieu fin juin… L’équipe municipale chercherait-elle à dissimuler les décisions qu’elle prendra à ce Conseil ?

Prévoit-elle ENCORE des augmentations de tarifs, qui seront révélées (OU PAS) dans le prochain numéro, en Septembre, alors que la rentrée scolaire occupera l’esprit des Arcisiens ?

Est-elle gênée par notre «contre-mag» qui révèle ses manquements, ses contre-vérités et ses oublis volontaires ?

Et aussi… manque-t-elle d’imagination… ce n’est pas facile de remplir 20 pages et finalement de ne rien dire…

Dans tous les cas, nous informerons nos lecteurs du contenu du Conseil municipal de juin. Nous continuerons ainsi à jouer notre rôle et à dire aux Arcisiens ce qu’on leur cache : augmentation des impôts, des tarifs, des indemnités du maire, ou encore suppression des subventions,  construction de logements, etc.

 

Page 3 : éditorial

Le maire parle d’«extrémistes fanatiques» qui mettent à mal «les principes fondamentaux de notre république» pour désigner ceux qui manifestent contre la loi travail. Comment peut-on oser employer ces termes dans le contexte de menace terroriste (vraie celle-là) dans lequel nous vivons depuis des mois ?

Et comment notre maire lutte-t-il contre les «fanatiques» ? Il organise une cérémonie pour remettre leur carte d’électeur aux jeunes en âge de voter et met en avant «citoyenneté», «éthique», «transparence», «concertation», «une exemplarité que la majorité s’évertue à appliquer au quotidien»…

OU EST LE RAPPORT ???

Certes, quelques mauvais esprits pourraient faire remarquer que c’est une fois de plus l’occasion de parader en salle du conseil devant le photographe de la Ville…et que tout cela n’est que poudre aux yeux. La preuve, les élus minoritaires n’ont pas été invités à cette cérémonie ! Voilà une belle démonstration de «citoyenneté», quel sens de «l’éthique» !

«Transparence», «éthique» ? Plutôt que d’en parler, il faudrait en faire la démonstration.

Et d’ailleurs, comment le maire et son équipe peuvent-ils parler de transparence quand  ils mentent chaque mois dans le magazine municipal ? Quand ils piétinent les droits de l’opposition en ne respectant pas sa tribune libre? Quand ils tiennent l’équipe d’opposition éloignée de toutes les cérémonies officielles de la Ville ? Quand ils cachent  leurs décisions ?

Nous publierons la semaine prochaine un magnifique exemple de ce manque de transparence.

Quant aux «passeports citoyens» (autre moyen de lutter contre le fanatisme ? ou tout simplement encore une occasion de cérémonie avec photos ?), le maire en annonce 37… il va falloir se mettre un jour d’accord sur leur nombre exact (voir ci-dessous) ! Là non plus les élus d’opposition n’ont pas été invités lors de la remise desdits passeports en mairie. L’éthique, ce sont ceux qui en parlent le plus qui la respectent le moins.

 

Retour en images (pages 4 et 5)

Le gag des faux chiffres continue :

  • en avril dernier, le magazine annonçait «une nouvelle cession du passeport citoyen» (page 18) en affirmant que «plus de 40 jeunes arcisiens … ont déjà bénéficié de l’opération».

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  • Or, ce mois-ci, page 4, voici ce qu’on peut lire :

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6 jeunes ont signé leur passeport le 17 mai, ce qui représente «au total… 37 jeunes en 2 ans» (chiffre confirmé en plus par le maire dans son édito)… Ils étaient donc 31 avant ce 17 mai, et non 40 ? De qui se moque-t-on une fois de plus ?

La valse des chiffres continue : il parait que 300 demandeurs d’emplois sont venus au forum intercommunal de l’emploi… le jeudi 12 mai. Voilà qui ne correspond pas du tout aux retours que nous avons. Les photos sur le site de la Ville ont d’ailleurs bien du mal à donner l’impression qu’il y a du monde. Il parait que «plus de 10 contrats ont été signés»...  Nous espérons que c’est vrai, mais ça veut dire quoi «plus de 10» ? 11 ? 12 ? 13 ? Pourquoi ne pas donner un chiffre précis ? Et pourquoi ne pas donner la parole à une personne ayant «signé un contrat» ? Voilà qui serait de l’information.

Même constat pour «Arcy féminin», le salon de la «Vente à domicile indépendante»… C’est forcément un «franc succès» pour le magazine, selon l’expression habituelle (au passage, amusez-vous à compter le nombre de points d’exclamation dans les titres du magazine, c’est très instructif). Il parait donc que «plus de 700 personnes» ont été accueillies. On voudrait bien le croire, mais là encore les photos et les témoignages que nous avons ne concordent pas avec ce chiffre.

Déjà le mois dernier, le magazine affirmait que 2000 personnes avaient participé à la fête des familles en juin 2015… alors qu’il n’en avait compté que 1000 à l’époque.

Conclusion : nous apprenons page 9 que la Ville va remettre une calculatrice à tous les CM2 entrant au collège. Il est urgent d’en offrir une à la directrice de la communication.

 

Page 8 : les conseils de quartier

Le magazine annonce 90 candidatures… pour 14 000 habitants, c’est réellement un «franc succès».

En observant la composition des Conseils, on s’aperçoit qu’il n’y a que 2 représentants tirés au sort pour la Tremblaye, et 4 pour La Croix-Blanche. Explication du magazine ? Aucune. Alors nous vous la donnons : sur ces deux quartiers, il n’y a pas eu plus de candidatures. Un franc succès, on vous dit.

Il ne reste plus qu’à savoir à quoi vont servir ces Conseils de quartier, à part à claironner «plus démocrate que moi tu meurs» ? S’ils sont réunis aussi souvent que les commissions municipales, ça promet. Au fait, là non plus les élus d’opposition n’ont pas été invités, ni pour le tirage au sort du 2 mai, ni pour la soirée de «lancement» du 23 mai. La démocratie, c’est un métier !

 

Page 9 : La «1ère cérémonie de remise des cartes d’électeurs»

«Action citoyenne», «moment solennel et républicain», «citoyenneté… valeur essentielle», de bien belles déclarations d’intention pour cette cérémonie… mais là encore l’opposition n’a pas été invitée. C’est pourtant normal, dans une démocratie, qu’il y ait une opposition. Mais sans doute ne veut-on pas que ces nouveaux électeurs fassent connaissance avec ces élus qui n’appartiennent pas à la majorité actuelle, des fois que…

Profitons de cette occasion pour souligner que les «cérémonies» se multiplient en mairie : pour la remise des passeports citoyens, des cartes d’électeurs, pour l’accueil des bacheliers, tout est bon pour faire des photos, qui servent pour le magazine et pour le site. On en compte ainsi des centaines depuis deux ans sur le site de la Ville, avec toujours le maire en évidence.

Page 9, une autre nouvelle «cérémonie» est annoncée : le 25 juin, le maire remettra une calculatrice aux 217 élèves de CM2 qui vont entrer au collège… en présence sûrement des parents puisqu’il n’y a pas d’école le samedi matin. Auparavant, la Ville offrait un dictionnaire aux CM2. Ils le recevaient dans leur classe, c’était bien plus simple… mais beaucoup moins voyant. On remplace le dictionnaire par une calculatrice (pourquoi pas, d’ailleurs) et cela permet d’annoncer «nouveau», «1ère fois» comme d’habitude.

Quitte à organiser des cérémonies, nous suggérons au maire d’en faire une à l’automne pour remettre leur taxe d’habitation aux contribuables arcisiens. On verrait alors s’il ose, en leur présence, affirmer que les impôts n’augmentent pas. Un «franc succès» prévisible.

Revenons à la remise des calculatrices. Cette «cérémonie» a peut-être une autre utilité ? Le 25 juin est le jour de la fête des écoles (euh, des familles). Peut-être a-t-on peur en mairie qu’il y ait peu de monde, dans la mesure où plusieurs écoles refusent d’y participer ? La remise des calculatrices obligerait peut-être les parents à venir ? Et cela permettrait de faire un pied de nez aux écoles récalcitrantes ?

Nous en profitons d’ailleurs pour évoquer le lamentable courrier de la mairie que des parents viennent de recevoir : l’adjointe au scolaire y met en cause certains directeurs d’école (du jamais vu) qui suppriment leur kermesse annuelle en raison des mesures drastiques de sécurité imposées par la Ville... Quelques mauvaises langue ( ?) laissent entendre que ce serait une mesure de rétorsion envers les écoles qui ne participent pas à la fête des familles (ce qui constitue une sorte de sacrilège, sans aucun doute).

On ne peut s’empêcher d’ailleurs de se demander pourquoi la Ville impose ces mesures de sécurité aux écoles (vigiles à l’entrée, fouille des sacs, etc.) alors qu’elle ne les applique pas pour ses propres manifestations. Quelqu’un a-t-il fouillé les visiteurs de la brocante, le 5 juin ? Et les participants aux défilés patriotiques ? Et le 13 juillet, on fouillera les Arcisiens lors du bal ? Et pour les fêtes de la Saint-Gilles ?

En tous cas ce courrier fera date, et les parents comme les directeurs d’école ne sont pas près de l’oublier. Nous sommes d’ailleurs surpris qu’il ne figure pas sur le site de la Ville ? Un oubli sans doute ? Nous nous faisons donc un plaisir de vous le communiquer :

cliquez sur le lien : courrier_familles_fete_ecoles.pdf

Le plus tordant est l’excuse avancée pour justifier l’absence de la police municipale : les kermesses se déroulent en dehors du temps scolaire… comprenez après 17h15, heure de fermeture de la Police municipale.

 

Page 15 : «record de fréquentation à La Grange»

Encore un article dont le magazine aurait dû faire l’économie.

D’abord parce qu’il nous a déjà fait le coup en avril dernier, page 15, en annonçant 4100 spectateurs «à fin mars». Pourquoi récidiver ? Parce que nous avons répondu (article du 17 avril) que c’est un mensonge : il y avait eu plus de 7400 spectateurs durant la saison 2012/2013. Le record 2016 est donc bidon.

Comme nous sommes lus attentivement, le magazine nous répond ce mois-ci en affirmant qu’il y a eu finalement «plus de 5000 spectateurs» cette année. Allez hop ! 1000 de plus (mais c’est toujours inférieur aux chiffres de la saison 12/13).

Seulement voilà, c’est impossible et c’est le magazine lui-même qui en fait la démonstration :

  • Dans le numéro d’avril, page 15, il annonce 4100 spectateurs et précise qu’il ne reste plus qu’un seul concert à la Grange, celui de Cock Robin le 9 avril, et un café concert au bar de la Grange le 14 avril (nombre de places maximum au bar : 100).

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  • Le magazine annonce aujourd’hui «plus de 5000 spectateurs»…

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Il faut donc comprendre que les deux concerts ci-dessus ont attiré à eux-seuls près de 1000 personnes. Or c’est impossible puisque le bar de la Grange ne peut pas accueillir plus de 100 personnes… quant au spectacle de Cock Robin, il a forcément accueilli moins de 408 personnes puisque c’est le record de la saison (dixit le magazine) pour «The Ukulele Orchestra of Great Britain». Dans le meilleur des cas, on ne dépasse pas 500 spectateurs supplémentaires. CQFD

  • Le magazine a, en plus, la bêtise d’indiquer une moyenne de 328 spectateurs par «représentation tout public», donc à La Grange. Sachant qu’il y a eu 10 spectacles tout public, cela fait 3280 spectateurs… bien loin des 4100 annoncés en avril et des «plus de 5000» d’aujourd’hui.

    Ce n’est pas fini. Le magazine claironne qu’il y a eu «53 pass Tous spectacles vendus» cette année...contre «32 en 2013/14». Penchons-nous sur les documents officiels, à savoir les délibérations du conseil.
    En Juin 2013, sous Claude Vuilliet, voici le tableau des abonnements votés par le conseil ainsi que le détail du Pass Tous spectacles :

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On constate que pour 114 € on assistait à 15 spectacles, parmi lesquels Maurane, Pierre Perret, Les Frères Taloche, Le Petit Prince…

En juin 2015, sous P. Benassaya (l’offre est nettement plus réduite et les tarifs ont augmenté), voici ce que les élus de la majorité ont voté en Conseil Municipal :

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Il faut maintenant débourser 110 € pour voir seulement 10 spectacles. S’il y a eu moins de Pass vendus en 2013, c’est peut-être tout simplement parce que cela représentait 15 spectacles sur l’année, ce qui représentait un engagement de dates plus important. En tous cas, grâce au magazine, la démonstration est faite : l’offre culturelle était nettement plus riche avant.

 Conclusion : le magazine raconte une fois de plus n’importe quoi. Et tout cela pour quelle raison ? Pour tenter de faire oublier les coupes sombres qui ont été faites dans le secteur culturel en deux ans.

 

Page 18 : enquête publique pour le nouveau PLU

Voilà un entrefilet bien discret ! Juste quelques lignes pour un sujet très important. Comparez donc le peu de place accordé à cette enquête publique avec les encarts pour l’euro de football ou encore… les chiffres de La Grange. Mais à part cela, le maire parle de «transparence» et «d’exemplarité»…

Heureusement encore que cette  annonce est une obligation, sinon il y a fort à parier que le magazine n’en aurait pas parlé.

Bref, si vous voulez vérifier que nos informations sur les projets immobiliers de l’équipe actuelle sont authentiques (305 logements pour le centre-ville, environ 370 pour le carrefour du Puits), c’est le moment d’aller consulter le PLU en mairie… et de faire vos remarques par écrit.

 

Page 19 : la tribune libre

Dans notre tribune, nous rappelons que chaque mois le magazine répète le même mensonge en affirmant que les impôts n’augmentent pas. Du coup, il n’en est pas fait une seule fois mention ce mois-ci. Histoire de nous faire mentir, sans doute.

Mais ça c’était avant la sortie de la Lettre ouverte de Claude Vuilliet. Comme on l’a dit, cette Lettre a déclenché la fabrication en urgence du «hors-série» sur le budget (un A3 plié en 3)… où l’on retrouve 7 fois en quelques lignes le mensonge sur les impôts ! Exactement ce qu’il faut pour exaspérer les Arcisiens qui en ont assez qu’on les prenne pour des abrutis. C’était bien la peine de se retenir dans le magazine !

 Au programme de la tribune majoritaire, les mêmes mots que dans l’édito : «citoyenneté», «valeurs de la république»… en opposition aux «extrémistes de gauche et anarchistes» qui manifestent en ce moment. Tout en finesse une fois de plus. Nous n’entrerons pas dans cette polémique qui tient plus du café du commerce que du débat politique.

 Heureusement qu’il y a de vrais journaux pour faire la différence entre casseurs et manifestants…

 Bien évidemment, le signataire de cette tribune, avec une légèreté pachydermique, ne peut pas s’empêcher de faire le rapprochement avec nous ! On ne voit pas le rapport et franchement on ne cherche même pas. En bref nous sommes accusés de «violences verbales… calomnies… haine… mensonges» sans citer naturellement aucun exemple… et pour cause. En fait ces accusations tiennent plutôt de l’autoportrait.

Cette tribune poids-lourd conclut sur une tentative (avortée) d’envolée citoyenne (encore !) en affirmant que les élus majoritaires sont déterminés à «ériger comme méthode de travail la vérité, la transparence, la concertation… et le respect des opinions…».

 On croit rêver ! Les lecteurs de ce blog savent ce qu’il en est de la «transparence», de la «vérité» et du «respect des opinions»… Mais remarquez que tout cela n’est qu’un objectif à atteindre puisqu’il est question «d’ériger» et non de renforcer. C’est donc un vœu pieux… et il y a encore du boulot pour l’exaucer.

 

17:47 Publié dans Journal municipal

08/05/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°16 (mai 2016)

Ce nouveau numéro vaut surtout pour la tribune libre de la majorité : jamais encore  nous n’avions vu aussi lamentable ni aussi bas. Nous y reviendrons tout à l’heure.

Autrement ce sont les mêmes «nouveautés, francs succès, premières fois», etc, etc… et surtout les mêmes cachotteries.

 

La couverture

Une fois de plus l’illustration est caricaturale, est-on vraiment à Bois d’Arcy, ou même dans le monde réel ? Ces mannequins BCBG, hommes et femmes, tous de la même taille (certains en lévitation !), arborant le même sourire niais de pub pour dentifrice, sont-ils vraiment représentatifs du monde du travail dans sa diversité ?

Que dire ensuite de l’annonce des «0%» d’augmentation d’impôts ? Chaque magazine, depuis deux ans, sans exception, répète ce message jusqu’à l’abrutissement. Il figurait déjà sur la couverture du magazine d’avril ! Les Arcisiens savent très bien à quoi s’en tenir quant à leur feuille d’imposition. Ce qu’ils constatent, c’est qu’on leur ment chaque mois.

 

Edito, page 3

Encore un exercice d’autosatisfaction, cette fois sur l’emploi. En fait, le maire veut nous faire croire que l’emploi occupe «désormais une place centrale» à Bois d’Arcy. Faut-il encore rappeler que la zone d’activités de la Croix-Bonnet a vu s’installer, avant 2014, un certain nombre de grandes entreprises qui ont généré près de 2000 emplois ? Alors à quoi rime ce «désormais» ? A laisser entendre que rien ne se faisait avant l’arrivée du maire actuel. C’est pathétique.

Par ailleurs, les «nouveaux» commerces dont parle le maire ont tous remplacé des commerces existant auparavant ! Il suffit de consulter les journaux municipaux avant 2014 pour constater qu’il y a toujours eu des installations d’autoentrepreneurs à Bois d’Arcy. Rien de bien «nouveau» donc.

Quant au «service emploi», il a toujours existé. Il était avant rattaché au CCAS. Fait-il mieux aujourd’hui ? Nous n’en saurons rien car le maire se garde bien de préciser combien d’Arcisiens ont trouvé du travail depuis 2 ans. Il nous dit juste qu’ils «finissent très souvent par signer un contrat de travail». Aucun chiffre, aucun témoignage, il faut le croire sur parole…

Ah oui ! Cet édito sert aussi à justifier la création d’une direction du développement économique, dès juin 2014 (alors que c’est une compétence de Versailles Grand-Parc) ainsi que l’embauche, sans appel à candidature, d’une vieille «connaissance» du maire en tant que «directrice» du service économie, poste créé tout exprès pour elle, avec un salaire confortable qui contribue à alourdir les dépenses de fonctionnement.

 

La «visite» du président du sénat (page 3)

Le magazine consacre un encadré à cette visite de Gérard Larcher, en insistant sur le caractère très sérieux de cette démarche : il parait d’ailleurs qu’il « s’est rendu au Leclerc pour découvrir son nouveau drive »,  ce qui est un exploit puisque ce drive est à la Croix-Bonnet… Il serait temps que le magazine s’informe.

Puis la visite s’est terminée par un débat en mairie avec les seuls élus majoritaires (évidemment les élus d’opposition n’ont pas été invités).

Et puis  nous apprenons que «le Président a félicité le travail effectué en à peine deux ans par l’équipe municipale»… Déjà «féliciter le travail», on ne sait pas ce que cela veut dire, mais passons. Le plus étonnant est que G. Larcher ait pu évaluer ce «travail» dans la mesure où il n’est jamais venu à Bois d’Arcy auparavant.

Il faut dire que le mandat de sénateur des Yvelines de Gérard Larcher arrive à son terme en septembre 2017 et il lui faudra alors se présenter de nouveau pour le conserver. Or, par qui sont élus les sénateurs ? Par les élus de leur département (c’est la seule élection au suffrage indirect). Tiens, le magazine ne donne pas cette information ! Sûrement un oubli.

 

Retour en images (pages 4 et 5)

Ces deux pages permettent de revenir, en images, sur quelques moments importants de la vie locale.

La photo datée du 11 avril ne peut que nous interpeller. Nous apprenons qu’un événement considérable a eu lieu : «les Maires-Adjoints et les Conseillers municipaux délégués ont échangé, à la Croix-Bonnet, sur la problématique du débordement du canal…». Mince ! Et dire que nous aurions pu l’ignorer !

Mais le plus grave n’est pas là. La «problématique de débordement du canal» est réglée depuis le… 15 avril. Le canal s’est vidé en une journée, non pas grâce aux «échanges» des élus mais parce qu’on a enfin débouché les canalisations qui étaient… bouchées. Comment se fait-il que le magazine n’en dise pas un mot ? Délai de bouclage ? Sûrement pas puisqu’on peut parler de la visite de G. Larcher le 25 avril, 10 jours plus tard. Alors ?

La réponse est simple : le magazine ne dit rien parce qu’il a accusé, dans son numéro d’avril, l’ancienne équipe d’être responsable du débordement du canal. Il parait qu’il avait été mal conçu Pourtant, Alain Ernie avait signalé, lors du dernier Conseil Municipal, que le bassin de rétention d’eau proche du Leclerc était vide, ce qui signifiait que les canalisations d’évacuation du canal étaient bouchées. Mais personne ne l’a écouté, c’était beaucoup plus intéressant d’accuser l’ancien maire.

Aujourd’hui, le bassin du Leclerc est rempli et le canal a retrouvé son niveau normal. Tout cela montre bien le… niveau d’incompétence de ceux qui, dans l’équipe municipale, sont chargés de ce dossier. Cela prouve surtout qu’une fois de plus, au lieu de chercher la solution à un problème, on préfère accuser Claude Vuilliet… histoire de le salir auprès des Arcisiens.

 

Le budget (pages 6 et 7)

Le sujet était déjà évoqué dans le précédent numéro, mais cela permet de s’en prendre à l’Etat, d’une part, et de s’autoproclamer bon gestionnaire, d’autre part.

C’est encore l’occasion de rappeler que les impôts n’augmentent pas… Sur la seule page 6, cette «information» est donnée 3 fois ! L’astuce consiste à marteler que l’équipe municipale n’augmente pas les «taux d’imposition», ce qui est vrai puisque ce sont les mêmes depuis 2010. Tout le monde a cependant compris qu’il y a d’autres moyens d’augmenter le montant des impôts, par exemple en ramenant à 5 % un abattement qui était auparavant de 15 %. On connaît la suite : depuis 2015, entre 120 et 150 € de plus chaque année par foyer fiscal arcisien. Sans commentaire.

Ne comptez pas non plus sur le magazine pour vous rappeler :

  • qu’un certain nombre des investissements présentés page 7 sont payés par l’aménageur de la Croix-Bonnet… grâce aux constructions faites AVANT 2014. C’est le cas de la salle multisports à la Croix-Bonnet, de la construction de la maison de quartier/mairie annexe, de la micro-crèche «Les coccinelles»…

  • que la réfection de la 1ère tranche de la rue Camélinat sera payée par l’un des promoteurs des dizaines de nouveaux logements qui vont se construire rue Paul Vaillant-Couturier,

  • que les abords du cimetière (250 000 €) auraient dû être payés par l’aménageur de la Croix-Bonnet. Mais comme le maire lui a demandé de financer une part des futurs travaux du COSEC, c’est la Ville qui va devoir payer,

  • que l’extension de l’école du Parc est payée par le promoteur Cogedim qui va construire sur les terrains Fuji.

Que penser de l’achat annoncé d’illuminations de Noël ? Le maire a-t-il compris que les Arcisiens étaient furieux sur ce sujet ? Que devient alors le beau discours qu’il avait fait en conseil pour prétendre que les ours en bois et autres sucres d’orge accrochés dans les arbres étaient plus «innovants» et plus «économiques». Il était même question, dans le magazine, de «développement durable». Pourquoi ne pas expliquer aujourd’hui les raisons de ce changement de cap ? Ce n’est d’ailleurs pas le seul : le concours des «balcons fleuris» supprimé en 2015 va être rétabli en 2016, et il en est de même pour la foire aux livres d’octobre puisqu’on apprend, page 15, qu’elle aura finalement lieu le 29 mai.

Naturellement il faut bien aussi parler de «sécurité», c’est l’un des emblèmes de cette équipe. Mais il a fallu racler les fonds de dossier pour trouver quelque chose à dire, pour la somme de 22 000 € : «alarmes anti-intrusion, radars pédagogiques, panneaux de signalisation (?), caméras portatives (?), éthylotests électroniques et rampe lumineuse pour véhicule». Le magazine de février 2015 (page 14) avait déjà annoncé un radar pédagogique rue Turpault… radar qui a bien été installé au sommet du mât d’arrêt d’autobus devant l’école, mais qui n’a jamais fonctionné ! Il a d’ailleurs été retiré au bout de plusieurs semaines. Est-ce celui-là qu’il est question de remettre maintenant ?

 

Aménagement du square Calmette et Guérin (page 8)

Signalons qu’on nous présente comme acquis l’aménagement du square Calmette et Guérin… qui n’appartient pas à la Ville mais aux copropriétaires des 5 résidences de la Croix-Blanche. La page entière est consacrée à ce sujet alors qu’on ignore encore quelle sera la décision des différentes assemblées générales de ces copropriétaires.

 

Le label «Arbres d’Avenir» (page 9)

Que la Ville veuille protéger ses arbres, c’est très bien. Mais pourquoi (encore une fois) présenter ce label comme une reconnaissance nationale, comme une récompense d’on ne sait quel mérite ? Le magazine clame que Bois d’Arcy est la «2ème Ville en France» à être labélisée, comme si c’était un exploit… Or la raison est très simple : ce label existe depuis quelques mois et c’est Pantin qui a été la première ville «labélisée» en juillet 2015... Bien d’autres vont suivre.

Précisons que la Ville a dû payer pour obtenir ce label. Au minimum 1500€ par an en fonction de la nature de l’accompagnement qui lui sera accordé. Une fois de plus cette simple information n’est pas fournie par le magazine, qui préfère prétendre que la Ville est «récompensée». C’est la même manœuvre que pour le label «Ville internet»… obtenu en versant 700 € par an.

 

Les entrées de ville «embellies» (page 10)

Le renouveau est aussi passé par les entrées de Ville si l’on en croit le magazine : «elles sont dorénavant plus chaleureuses et colorées». Les photos proposées montrent surtout les panneaux «1ère fleur» qui ont été ajoutés un peu partout. Notons au passage que la photo de l’entrée sud rue Baudin répond à celle que nous avons publiée dans notre dernier article, où l’on voyait surtout des plots d’autoroute. Dès le lendemain de la publication de notre article, les plots étaient retirés. Nous sommes donc très heureux de constater que non seulement nous sommes lus, mais aussi écoutés. Il n’en reste pas moins que les centaines de fleurs qui ont été plantées là sont littéralement asphyxiées par les pots d’échappement. Un beau gâchis.

Attardons-nous un instant sur les photos du marché «Avant/ Après» qui reposent sur le principe simple de prétendre qu’avant, sous Vuilliet, c’était moche, alors que maintenant c’est pimpant. Seulement voilà, mis à part la bâche qui cherche à cacher la misère du bâtiment, on n’identifie pas de réelle différence entre le marché d’hier et celui d’aujourd’hui. On remarque surtout que les deux panneaux d’information, dont un d’affichage libre, qui étaient là avant, ont disparu.

C’est gentil de la part du magazine de rappeler un autre engagement non tenu du maire. En conseil, il y a 18 mois, il  a affirmé que ces panneaux  ont été retirés pour des raisons de travaux mais qu’ils seront réinstallés. On voit donc qu’il n’en est et n’en sera rien puisque juste à leur place on a implanté des bacs à fleurs.

Le magazine, toujours prêt à tacler l’ancien maire, remarque innocemment que ces bacs à fleurs «viennent agrémenter le trottoir qui disposait déjà d’un marquage au sol pour un parterre paysager, mais laissé jusque là à l’abandon»…. Pauvre parterre paysager! A l’abandon ! Ah ce Vuilliet, il détestait donc les gentils parterres ?

Il est bien dommage que la photo ne permette pas de visualiser ledit parterre. Nous allons donc pallier cela :

marche_panneaux.png

Cette photo a été prise en mars 2014. On voit très nettement à quoi ressemblait le «parterre paysager» et surtout on constate que les panneaux y étaient installés. Pas «d’abandon» par conséquent.

 Nous noterons que le panneau d’affichage libre, qui était juste en face de la mairie, était alors envahi par les affiches de campagne du candidat Benassaya. Serait-ce pour éviter qu’il serve à l’avenir à ses adversaires qu’il a décidé de le faire supprimer ?

 

Cogedim et le terrain Fuji (page 11)

Une page entière de «publi-rédactionnel», rédigée par Cogedim, rien que cela… Il faut bien remplir le magazine. C’est très bien que les Arcisiens soient avertis les premiers, mais une simple annonce de quelques lignes aurait peut-être suffi ?

Cette page a cependant un intérêt notoire : l’article de Cogedim vante le quartier avec «la proximité de la médiathèque, du théâtre, du cinéma, du gymnase et de l’espace associatif», c’est-à dire des réalisations des équipes Vuilliet (y compris le gymnase, sauf que sa construction a été suivie par l’actuelle équipe) ! Merci à Cogedim de reconnaître notre travail, c’est tellement rare dans ce magazine.

L’introduction de la pub Cogedim est cependant rédigée par le magazine, c’est évident puisqu’il est question de «renouveau» du quartier et surtout de la «concertation engagée depuis 2012 avec la Ville»… Et voilà comment, une fois de plus, on essaye d’attribuer à l’ancienne équipe la paternité de ce programme immobilier de 246 logements. C’est incroyable cette incapacité à assumer ses propres décisions. Rappelons (!!!) que l’ancienne équipe municipale n’a JAMAIS accepté le projet que Cogedim avait proposé en 2012. D’ailleurs le PLU ne le permettait pas.

Ce programme engage la seule responsabilité de l’équipe actuelle et sera possible par une modification du nouveau PLU bientôt soumis à enquête publique.

 

La fête des familles (page 14)

Le magazine ne perd jamais une occasion de se ridiculiser avec les chiffres. Il présente ainsi la «fête des familles» : «Cette grande fête populaire a rassemblé plus de 2000 personnes l’an dernier».

(Rappel : avant 2014 il y avait deux fêtes, celle de la Caisse des Ecoles et celle des Centres de Loisirs).

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Seulement voilà comment ce même magazine rendait compte de l’événement en juillet 2015, page 5 :

Eh oui… «plus de 1000 personnes» à l’époque… aujourd’hui on prétend qu’elles étaient «plus de 2000»... Autant dire que le magazine dit n’importe quoi et qu’en plus de cela il ne prend pas la peine de consulter ses archives. Peu importe la vérité, seule compte la propagande.

 

 

 

 

C’est la même chose pour le salon «Arcy féminin». Il parait que le «succès» était au rendez-vous l’année dernière… il suffit de consulter les photos sur le site de la Ville pour savoir que c’est faux.

 

La tribune libre (page 19)

Comme nous le disions en introduction, jamais la tribune de la majorité n’était tombée aussi bas.

Par ailleurs, il est facile de constater qu’une fois de plus la tribune majoritaire répond à la nôtre sans aucun respect de nos droits les plus élémentaires. Il nous appartient d’en tirer les conséquences.

Mais pourquoi une telle rage ? Parce que nous avons donné aux Arcisiens une information qu’ils n’auraient jamais eue sans nous (il suffit de parcourir le magazine de mai pour le vérifier) : lors du conseil municipal du 5 avril, le maire s’est fait attribuer par le conseil municipal une indemnité supplémentaire de 6000 € par an (500 € par mois) pour ses frais de représentation (restaurant, cordonnier, pressing…). Dans le même temps la mairie demande des sacrifices aux associations et aux familles.

Mais le plus gênant pour le maire actuel est que cette délibération a été exigée par le percepteur qui a voulu ainsi  imposer un plafond aux frais de représentation du maire, en vertu d’une loi qui date de 2002. Or jamais depuis cette date, sous Claude Vuilliet, le percepteur n’avait eu cette exigence. Il faut donc en conclure qu’il y a dû avoir une certaine explosion des frais du maire depuis deux ans. C’est ce que nous expliquons dans notre tribune.

Notre information est-elle mensongère ou exagérée ? Non, elle est d’ailleurs confirmée par la tribune de la majorité. Mais voilà, nous sommes impardonnables car nous endommageons la belle image du maire que le magazine essaye péniblement d’imposer mois après mois. Nous faisons notre travail d’opposant, mais pour le signataire de la tribune majoritaire nous ne sommes que des «mauvais perdants».

Quel rapport ? Depuis deux ans nous nous attachons à informer les Arcisiens en étayant chacune de nos informations. Nous n’affirmons rien que nous ne pouvons prouver. Bien au contraire, toutes nos informations sont l’une après l’autre confirmées par les faits : les augmentations d’impôts, les constructions de centaines de logements, les dépenses inutiles ou inconsidérées, le contenu du nouveau PLU, pour ne citer que quelques exemples.

Mais cette fois, trop, c’était trop, sans doute. Alors que notre tribune est purement factuelle, celle de l’opposition est tout simplement diffamatoire et ordurière. Il s’agit d’insinuer sans dire (et pour cause, il n’y a rien à dire) pour salir l’adversaire faute de pouvoir contester ses informations.

Cette tribune n’étant pas signée (on parle d’ailleurs du maire à la 3ème personne), nous évoquerons donc son auteur sans savoir s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. L’emploi du masculin est dans ce cas équivalent à un neutre dans notre langue.

Nous pouvons donc dire que l’auteur (inconnu) de cette tribune est un menteur, intellectuellement malhonnête, qui emploie des méthodes indignes :

  • Il n’y avait aucune «opacité» avant 2014. Quand on affirme ce genre de choses il faut pouvoir en donner les preuves.

  • Les élus, du temps de Claude Vuilliet, n’avaient aucune fonction exécutive dans une association arcisienne. Nous avons déjà signalé dans notre article sur le conseil du 15 avril à quelles attaques scandaleuses et infondées le maire s’était livré à l’égard de l’épouse de Claude Vuilliet. Il n’est pas nécessaire de revenir davantage sur ces propos méprisables.

  • Prétendre qu’on dépense moins en communication aujourd’hui est une plaisanterie. Les dépenses de communication passent par des contrats le plus souvent (comme celui de 27 000€ avec Y’Vidéos) et ne figurent pas dans le budget annuel du service.

  • Le budget du service «cabinet du maire», sous Claude Vuilliet, n’était pas consacré à payer des dépenses de représentation. C’était un service comme les autres avec du personnel et des frais de fonctionnement.

  • Ce n’est pas P. Benassaya qui a pris l’initiative de plafonner ses frais de représentation, c’est le Trésor Public qui le lui a imposé et qui a demandé qu’une délibération soit prise par le Conseil, sans doute parce que les frais de restaurant, pressing, cordonnier, etc, devenaient excessifs.

    Extraits des propos du maire lors du conseil du 5 avril : «Le Trésorier nous impose de régulariser… Je ne l’ai pas demandé, il m’a demandé par courrier avec un drapeau bleu blanc rouge, y a marqué république française dessus… Il nous demande maintenant de plafonner les notes de frais… Il nous a dit à plusieurs reprises, puisqu’on l’a reçu ici, que désormais il fallait encadrer les frais du cabinet». C’est parfaitement clair.

    Il y a encore mieux : P. Benassaya n’a pas pris part au vote de la délibération qui lui accordait 6000 € annuels pour ses frais. Voilà ce qu’il a déclaré : «Je ne prends pas part au vote, moi, puisque ce n’est pas une délibération que je demande».

  • Parler de «combines» est là aussi une accusation grave, qu’il faudrait pouvoir justifier, puisque ce mot sous-entend une part de malhonnêteté, comme l’expression «petits arrangements entre copains». Cette dernière expression, nous l’avons employée dans un article récent (ce n’est donc pas par hasard si on la retrouve ici) mais nous pouvions l’étayer par deux exemples indiscutables concernant le maire et certains Arcisiens (dont l’une de ses élues).
    On remarquera au passage cette «perle» qui pourrait d’ailleurs passer pour un lapsus révélateur : «Ce plafond, qui n’existait pas auparavant, était propice à toutes les combines». Si l’on comprend bien c’est le plafond voté le 5 avril qui est «propice à toutes les combines», et non l’absence de plafond…

  • On nous accuse enfin de «mensonges» et de «calomnie» à l’égard du maire et de «sa famille»… Voilà qui est «nouveau» et totalement gratuit. Qu’on nous montre donc un texte dans lequel nous aurions calomnié le maire ou un membre de sa famille… Nous attendons sereinement. Là encore il faut pouvoir justifier de tels propos et en l’occurrence c’est l’auteur de l’article qui se livre à la calomnie. La technique qui consiste à accuser ses adversaires de ses propres fautes pour faire diversion est devenue habituelle au sein de la majorité municipale.

  • Quant aux indemnités du maire (et non son « salaire », encore un lapsus révélateur), il est facile de vérifier sur internet que nous n’avons rien surévalué : les indemnités des maires, conseillers départementaux, membres de communautés d’agglomération sont des informations publiques que tout le monde peut contrôler.

Pour conclure, cette tribune comporte donc des accusations graves et emploie des termes qui ne sont pas acceptables. Nous n’en resterons pas là. Elle a au moins un mérite : depuis sa parution, de nombreux témoignages d’amitié et de confiance parviennent à Claude Vuilliet et il est clair que deux choses choquent les Arcisiens : l’augmentation des indemnités du maire actuel et les basses calomnies de la tribune de la majorité.

Certes nous ignorons le nom de la personne qui l’a écrite, mais nous connaissons le nom du directeur de la publication, responsable juridiquement du contenu du magazine: c’est un certain Benassaya.

10:45 Publié dans Journal municipal

17/04/2016

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°15 (avril 2016)

Encore un numéro plein de vide sorti avec une semaine de retard… mais comment s’en étonner ? Comment peut-on tenir le rythme d’un numéro chaque mois quand l’équipe de rédaction est constituée de… deux personnes, comme à l’époque où le journal paraissait tous les deux mois ?

Ah ! Il y a pourtant eu l’embauche d’une connaissance du maire, en juin 2014, sans appel à candidature, au poste de directrice de la communication… mais le poste était déjà pourvu… et son titulaire a été mis «au placard» dans un autre service. L’effectif est donc stable.

 

Page 3, l’édito du maire

Encore un édito-bilan pour prétendre qu’on est le meilleur, avec toujours les mêmes «éléments de langage» : «modernité… cadre de vie… sécurité… concertation… numérique… grave crise qui nous frappe… embellissement de notre ville… Bois d’Arcy de demain…» blablabla… blablabla.

Evidemment quelques affirmations font rire (jaune) les lecteurs :

  • «la limitation de l’urbanisation» : en réalité plus de 800 logements actés en 2 ans, sans compter les projets en centre ville et au carrefour du Puits… cachés dans le PLU,

  • «le renforcement de la sécurité» : l’équipe municipale a juste ajouté quatre caméras à celle qui était déjà installée au carrefour de la mairie, elle a déplacé une employée du service vie associative au service «police», et surtout elle a transformé 2 des 3 ASVP en policiers municipaux, avec les mêmes missions La mairie a embauché un chef, mais le nombre de «policiers» est toujours de 3. Ah si, quelque chose a changé : les contraventions se multiplient… et il y aura bientôt une fourrière privée qui sévira en ville,

  • «la maîtrise des impôts locaux» : comme chaque mois, le maire assène ce gros mensonge, en espérant sans doute que les Arcisiens vont finir par y croire,

  • «Nous appliquons un principe simple : nous faisons ce que nous disons ; nous disons ce que nous faisons». Ce vieux précepte dans le plus pur style langue de bois n’impressionne plus personne. Tous nos lecteurs savent bien qu’en réalité, il faut traduire par «Nous faisons ce que nous avions promis de ne pas faire» ou encore «écoutez ce que nous disons, ne regardez pas ce que nous faisons»,

  • «nouveaux outils de communication permettant de nous rapprocher des Arcisiens (Web TV, application Ville, réseaux sociaux…)»… eh oui, ce «nous» claque comme un aveu : ce n’est pas la Ville qui se met au service des Arcisiens, c’est l’équipe municipale qui cherche à faire son numéro de danse du ventre pour dissimuler la réalité par sa com’ : ce qui est bien le but de ces «outils de communication».

Que penser par ailleurs de ce nouvel accès d’autosatisfaction : « En seulement deux ans, sur les 70 projets inscrits dans notre programme, plus de 86% sont déjà réalisés ou sur le point de l’être»…

70 projets ? Dont plus des ¾ ont été réalisés ou presque ? Mince, et  nous n’avons rien vu ! Il faut donc croire que le programme était bien léger… D’ailleurs le maire se garde bien de donner des exemples concrets, nous avons juste droit à un camembert assez pathétique, dans le style «dormez je le veux». Et comment le maire fait-il pour intégrer dans son bilan toutes les promesses non-tenues (impôts, école le mercredi, densification…)? Il les met dans quelle partie du camembert ?

sortie_ville.jpg

Et que penser de cette vue de l’entrée de Bois d’Arcy, rue Baudin ? Est-ce «embellir» que de planter des dizaines de fleurs au milieu de panneaux et autres plots d’autoroute ? A quelques mètres des pots d’échappement des milliers de voitures et camions qui passent chaque jour ? Ne serait-ce pas plutôt du gâchis ?

Rappel : 25 000 € de fleurs sont encore prévus en 2016 dans le budget communal.

 

Page 5, retour en images

Remarquez juste avec quel sens de la manipulation le magazine présente «l’aménagement» du square Calmette et Guérin : «1ère réunion d’information… Dans un esprit de concertation, la Ville a organisé une réunion pour présenter un projet d’aménagement du square… que la Ville souhaite préserver et valoriser… prochaine réunion le 3 mai».

Petite précision que le magazine ne vous donne pas : ce square n’appartient pas à la Ville mais aux riverains. Pas «d’esprit de concertation» donc mais une négociation…

Depuis quand le budget public peut-il servir à aménager un espace privé ? Nous conseillons à tous les propriétaires arcisiens vivant dans des collectifs de prendre contact avec la Ville pour qu’elle prenne en charge «l’aménagement» de leurs espaces verts. Après tout, l’égalité de traitement des citoyens/contribuables est bien une obligation pour une commune et son maire ?

 

Page 6, les travaux de l’Ecole de musique

On croit rêver ! Pour une fois le magazine reconnaît que des travaux ont été «initiés» par l’ancienne municipalité… et payés intégralement par Versailles Grand-Parc !

Ne rêvons effectivement pas. Le magazine fait référence à «2012» uniquement pour laisser entendre que c’est l’équipe actuelle qui a tout fait : elle a «repris le dossier» en «faisant appel cette fois à un maître d’œuvre acousticien… les premiers travaux d’acoustique n’ayant pas été convenablement réalisés». On se disait bien… Une fois de plus, il s’agit de faire entendre que Claude Vuilliet était incapable de mener correctement un dossier.

En réalité, c’est Claude Vuilliet qui a obtenu de Versailles Grand Parc, après d’âpres négociations, la prise en charge de tous ces travaux pour une enveloppe de 250 000 € au départ. Il est vrai que les premiers travaux faits pendant l’été 2013 n’ont pas donné entièrement satisfaction sur le plan de l’isolation phonique, c’est pourquoi la municipalité de l’époque a fait appel à un acousticien (Claude Vuilliet était même présent quand il a fait son diagnostic) et a lancé un appel d’offres début 2014… C’est donc la municipalité actuelle qui a repris le dossier et lancé les travaux définitifs… avec un an de retard sur l’échéancier prévu.

Dernière précision : dans son programme de 2014, P. Benassaya avait promis de donner à l’Ecole de musique la totalité du bâtiment rue Baragué, avec le hall et la grande salle du premier étage Quand on lit aujourd’hui que l’école de musique est «entièrement rénovée», faut-il comprendre que cette promesse a aussi été abandonnée ? C’était pourtant l’occasion d’aménager complètement ce bâtiment et de donner ainsi tout l’espace nécessaire aux musiciens et à leurs professeurs… Cette promesse non-tenue figure-t-elle dans les 14% de «projets à venir» du beau camembert de la page 3 ?

 

Page 7, «ménage renforcé dans les écoles»

Encore une prouesse du magazine, un bel exercice de manipulation des lecteurs. Grâce au titre, Ces derniers sont censés comprendre que le ménage est «renforcé» dans les écoles avec l’ajout du mercredi… pour un coût de 10 779 €.

Mais voilà, en contrepartie, la Ville a supprimé le ménage «pendant les petites vacances scolaires d’hiver et de printemps», autrement dit les seules occasions où le ménage était vraiment fait à fond pendant l’année scolaire! Cette suppression apporte une économie de 10 736 €…

Conclusion : la Ville dépense la somme considérable de … 43 € supplémentaires pour obtenir une prestation qui constituera au bout du compte une dégradation du service actuel.

Demandez donc aux enseignants s’ils approuvent ce choix, qui va les conduire à accueillir leurs élèves toute l’année dans des locaux qui ne seront nettoyés à fond que pendant l’été.

 

Page 8, «Stop aux incivilités à la Croix-Bonnet»

Quelle délicatesse ! Quel esprit citoyen ! Le magazine cible précisément le quartier de la Croix-Bonnet, et seulement lui, avec trois photos montrant des dépôts sauvages de poubelles ou des voitures mal garées… Il faut donc en conclure que c’est spécifique à ce quartier ?

Pourquoi montrer du doigt le quartier de la Croix-Bonnet ? Que cherchent le magazine et son directeur, un certain P. Benassaya ? Faut-il vraiment n’avoir rien à dire pour remplir les pages avec ce type de mises en cause particulièrement mal venues ?

 

Page 8, «les inondations du canal»

Un sujet certes préoccupant, mais fallait-il encore une fois essayer d’en faire porter la responsabilité à l’ancienne équipe ? Il faut croire que oui, puisque le magazine essaye de décharger le maire de sa responsabilité de gestion, sur l’air de «c’est pas moi, c’est l’autre», tout en affirmant qu’on va prendre enfin les bonnes décisions.

Vous l’aurez compris, tout est encore la faute de Claude Vuilliet et de sa volonté de construire plus de 1000 logements à la Croix-Bonnet au lieu des 770 prévus (c’est souligné deux fois dans l’article pour ceux qui n’auraient pas compris). Que faut-il penser alors des 410 logements que P. Benassaya vient d’ajouter ? Ah mais tout est prévu ! Avec des «rétentions d’eau pluviale à la parcelle». Donc s’il y a encore de fortes pluies et des inondations à l’avenir, ce sera toujours la faute de Claude Vuilliet.

C’est pourtant Grand Paris Aménagement (ex-AFTRP) qui est «à l’origine du projet», comme le souligne d’ailleurs l’article lui-même… C’est bien cet aménageur qui a fait appel à ses propres ingénieurs et spécialistes en hydraulique pour concevoir ce canal sur des terrains qui lui appartenaient, faut-il le rappeler, et sur lesquels il avait bien l’intention de construire plus que 770 logements ? Mais non, le magazine préfère attaquer l’ancien maire, une fois de plus…

C’est bien connu, c’est lui qui a creusé le canal avec sa pelle et sa pioche personnelles, après avoir dressé les plans sur une feuille de papier A4, sur un coin de la table de sa cuisine… C’est aussi de sa faute s’il pleut beaucoup en cette année 2016 ? D’ailleurs, nous vous le confions en avant première : le réchauffement climatique, c’est lui aussi !

Mais tout cela est du passé, maintenant nous avons de vrais pros en mairie… on a pu le constater encore lors du dernier conseil municipal… et d’ailleurs le magazine se veut rassurant : «Il n’y a pas lieu de paniquer»… non, il y a juste lieu de taper sur Claude Vuilliet.

Dernière minute... le canal vient miraculeusement de se vider en 24 heures !

 

Page 9, le conseil municipal du 15 mars… mais surtout le budget 2016

Nous avons déjà fait le compte-rendu de ce conseil municipal, dans notre article du 30 mars, inutile d’y revenir. Nous avons déjà montré qu’il n’y avait notamment aucune maîtrise des dépenses de fonctionnement.

On notera simplement le catastrophisme du magazine pour faire trembler les lecteurs en s’en prenant une fois de plus à l’Etat et à ses baisses de dotation : «conséquences terribles… la saignée qu’effectue le gouvernement… crise budgétaire… 2017/2018 années de tous les dangers»… Rien que cela ! Au passage, le maire fait porter à l’Etat la responsabilité des baisses de subvention aux associations… qui est pourtant un choix strictement municipal.

Mais nous avons de véritables petits Zorro en mairie qui vont nous sauver : «maîtrise des dépenses de fonctionnement… bonne volonté… immense capacité d’innovation… bonne gestion». N’en jetez plus !

Cependant, l’article a aussi pour but d’annoncer la future augmentation de la fiscalité en 2017, tout en s’arrangeant pour faire croire que la municipalité fait tout pour l’éviter et que ce sera donc la faute de l’Etat et de lui seul. La ficelle est un peu grosse, même s’il est vrai que la baisse des dotations pose des problèmes aux collectivités. Cependant, nous savons bien qu’à Bois d’Arcy, cela n’empêche pas le maire de dépenser sans compter en com’ et d’augmenter son pouvoir d’achat de 500 euros par mois (voir notre compte-rendu du conseil du 5 avril). Les efforts, c’est bon pour les autres…

Et que penser de cette affirmation : «0% de hausse d’impôts» ? De qui se moque-t-on ? Comme nous l’avons déjà signalé (voir notre lettre d’information n°6), les Arcisiens continueront de payer entre 120 et 140 € de plus cette année, auxquels viendront s’ajouter pour les propriétaires 140 € d’augmentation de la part départementale de la taxe foncière (votée par P. Benassaya)

 

Page 10, «fibre optique»

Encore un article pour ne rien dire, avec une photo de câbles occupant le tiers de la page… Tout cela pour affirmer que la municipalité essaye de négocier l’arrivée de la «fibre optique» à Bois d’Arcy en 2019 au lieu de 2021. Tout le monde a bien compris la raison de cet empressement : il y a les élections municipales en 2020…

Le magazine en profite pour rappeler que la Ville vient d’obtenir le label «Ville Internet»… en évitant de signaler qu’elle paye pour cela 700 € par an. L’essentiel est d’en rajouter encore dans la «modernisation» et le «numérique» : «Notre Ville est en pleine mutation» s’extasie le journal… Pourtant le site internet date de… 2002, la médiathèque a été informatisée dès 1998 (avec accès internet pour les particuliers) et le premier TNI a été installé en 2010…

 

 Page 12, «Arcyrix»

  • Prenez l’animation «ça bouge à Bois d’Arcy», créée avant 2014, qui durait auparavant une semaine entière pendant les vacances de printemps…

  • virez le directeur du service jeunesse, en septembre 2015, concepteur de l’animation, pour des raisons économiques,

  • ramenez cette animation à 3 journées seulement, là aussi pour des raisons économiques,

  • rebaptisez-la pour faire « nouveau »,

  • consacrez une page entière à l’événement avec des images stylisées de sportifs et quelques petites illustrations pour la jeunesse,

  • insistez bien sur le fait que tout sera fou, fou, fou…

  • et le tour est joué : vous pouvez placarder de belles affiches dans toute la Ville.

Réduire à 3 jours une animation pour les jeunes qui durait une semaine et présenter cela comme un exploit… Quel métier la com’!

Mais il faut souligner le travail du SAJ ! Bravo à toute l’équipe forte de propositions et d’idées novatrices. Leur implication reste une valeur sûre pour nos jeunes !

 

 Page 15, la saison culturelle

Nous savons que le secteur culturel a subi de nombreuses coupes depuis deux ans, que ce soit en nombre de spectacles ou en matière budgétaire (-20 000 € d’achat de livres pour la médiathèque depuis 2014).

Mais là encore, il faut faire de la communication et laisser entendre qu’au contraire, depuis l’arrivée de l’équipe actuelle, tout va pour le mieux…

Alors le magazine nous donne des chiffres, sans les mettre en perspective naturellement !

  • «Il y a eu 4 100 spectateurs à la Grange cette année»… le magazine ne le précise pas mais c’est avec le cinéma, les rares spectacles ne pouvant à eux seuls suffire. Pour mémoire, durant la saison 2011-2012 (c’est-à-dire la dernière avant l’ouverture du cinéma) le seul théâtre de la Grange a accueilli 6500 spectateurs… et le Bar de la Grange 900 avec les «boîtes à Zik et boîtes à mots» (Bois d’Arcy le Journal n°97, page 12). Soit un total de 7400 spectateurs, 3300 de plus qu’aujourd’hui.

  • «408, c’est le nombre record de places vendues pour un spectacle»… évidemment c’est le maximum que l’on peut atteindre quand on installe des chaises sur les côtés, dans les bergeries, une fois que toutes les places de la salle sont vendues. Ce n’est évidemment pas la première fois que les bergeries sont ouvertes, et les habitués de la salle le savent bien. Mais n’attendez pas du magazine qu’il fasse des recherches pour s’assurer de la fiabilité de ses informations.
  • «4 spectacles tout public complets, une première à la Grange»… Il suffit de consulter le site de la Ville pour constater qu’il y avait 10 spectacles « tout public » cette année. Sans doute faut-il comprendre que seulement 4 étaient complets. C’est ça la véritable « première »…
  • Il y a un chiffre que le magazine ne donne pas, c’est le nombre d’abonnés… En 2014 nous approchions des 400. Un an plus tard il en restait à peine la moitié. Et aujourd’hui ?

 

Page 18, le concours des balcons fleuris

«La Ville relance le concours des maisons et balcons fleuris»… On oublie juste de préciser qu’elle l’avait supprimé l’année dernière après des décennies d’existence! Pour de pures raisons d’économies, naturellement.

«L’embellissement de notre cadre de vie est une affaire de tous, municipalité et habitants» ajoute le magazine… C’est exactement ce que nous faisions remarquer l’année dernière au moment de la suppression du concours.

Faut-il en conclure que nous ne sommes pas seulement lus mais aussi écoutés par le maire et son adjoint aux finances ?

 

Page 19, tribune libre

Une fois de plus, la tribune de la majorité répond à la nôtre, dans le plus total mépris des plus élémentaires principes démocratiques de respect des opinions.

Nous n’allons pas répéter ce que nous venons d’expliquer dans notre dernier article (12 avril 2016) : documents officiels à l’appui, nous avons apporté la preuve qu’il y a bien dans le PLU de l’équipe actuelle un projet de 305 logements au centre ville et d’environ 350 au carrefour du Puits.

Ces documents nous évitent de faire de longs commentaires. Nous dirons simplement qu’il est comique d’être traités de menteurs par ceux-là mêmes qui mentent aux Arcisiens depuis plus de deux ans, sur le dossier urbanisme comme sur d’autres.

Ce sont ceux-là aussi qui continuent de prétendre, autre mensonge, que nous avions des projets de construction à la Tremblaye ou encore à la Croix-Bonnet.

Le tableau figurant dans la tribune majoritaire est également comique : le magazine nous attribue les constructions (actées ces derniers mois) d’immeubles sur les avenues Jean Jaurès et Paul Vaillant-Couturier… tout cela pour tenter de convaincre les lecteurs que P. Benassaya construira moins que nous si nous avions… .

De qui se moque-t-on une fois de plus ? La seule chose que les Arcisiens voient c’est que le candidat qui avait promis, juré, craché… de «faire une pause dans les constructions» (tract de février 2013) a déjà validé «822 logements» en deux ans .C’est le chiffre qui apparaît dans sa tribune libre.

C’est d’ailleurs le grand mérite de cette tribune, en indiquant ce chiffre de «822 logements» le maire confirme, noir sur blanc, les informations que nous donnons régulièrement à nos lecteurs. On n’en espérait pas tant. Un grand merci à lui.

21:40 Publié dans Journal municipal

07/03/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°14 (mars 2016)

Comment remplir chaque mois 20 pages quand il n’y a pas assez de sujets à traiter ? A Bois d’Arcy ce n’est pas un problème : pour boucher les trous, prenez une bonne grosse dose de « numérique », un peu de « police municipale », une « 1ère fleur au concours des villes fleuries »… et surtout des tonnes de critiques à l’égard de l’ancien maire et de l’Etat… Saupoudrez de quelques mensonges (toujours les mêmes) et le magazine est bouclé. Il est indigeste mais ce n’est pas grave : la seule chose qui compte est de faire la promotion de l’équipe municipale et de son maire.

 

Page 3, éditorial : tout en finesse !

Le maire consacre une page entière à attaquer le gouvernement, sans se préoccuper du fait qu’il s’adresse à l’ensemble des Arcisiens… qui n’ont pas forcément les mêmes opinions que lui. Sans se soucier non plus du fait que ses écrits partisans et caricaturaux sont financés par nos impôts.

Les attaques sont toujours les mêmes et concernent la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités. Tout le monde a bien compris le but de cette manœuvre : faire croire que P. Benassaya et son équipe ne sont pas responsables des hausses d’impôts et de tarifs que subissent les Arcisiens.

Mais cette fois, le maire se surpasse dans la caricature et les amalgames : il prétend que l’Etat « punit » les bons gestionnaires en leur retirant de l’argent pour le donner aux mauvais élèves… Et à qui « profite le crime », demande le maire, avec le sens de la mesure qu’on lui connait ? Principalement à la Seine Saint-Denis, nouveau bouc émissaire depuis les élections régionales !

Benassaya connait sûrement le budget de ce département dans les moindres détails puisqu’il l’accuse d’avoir « un train de vie inconsidéré fait de dépenses somptuaires et de clientélisme politique bien ciblé »… Il faut oser de la part d’un maire qui vient de dépenser près de 50 000€ pour ses vœux et qui passe un contrat de 27000 € pour des vidéos mensuelles de 5 minutes appelées pompeusement « Bois d’Arcy Web TV ».

La nouveauté cette fois est que le maire évoque les baisses de dotation du département des Yvelines, présenté évidemment comme un département « bien géré »… La raison est très simple : les propriétaires Arcisiens vont payer 140 € d’impôt supplémentaire sur la part départementale de leur taxe foncière. Cette mesure a été votée par notre maire-conseiller départemental. Or cela va s’ajouter aux 120 € minimum que nous allons encore payer en 2016 sur la taxe d’habitation (l’abattement ratiboisé par l’équipe majoritaire est resté à 5% cette année). 260 euros de plus en 2016, excusez du peu ! Alors le maire met les bouchées doubles car il sent bien que les Arcisiens vont être très mécontents. Conclusion : c’est pas moi, c’est l’autre, comme d’habitude !

Et pour parfaire le tableau, le maire en rajoute dans l’autosatisfaction (c’est permanent) : « les élus majoritaires ont réalisé de véritables prouesses budgétaires… » Oui, on a vu : augmentation massive des tarifs et des impôts, baisse des subventions, suppression d’un grand nombre de manifestations… mais augmentation des dépenses de com et de train de vie… c’est ce que le maire appelle « une gestion vertueuse »…

Bien entendu nous ne sommes pas oubliés : pas de numéro du magazine sans attaque contre l’ancien maire et son équipe, c’est obsessionnel. Le maire s’essaye encore à l’humour, toujours avec finesse : « Si on avait su, on aurait poursuivi la fuite des dépenses, continué à creuser les déficits et augmenté les impôts comme par le passé »… Remarquez qu’il en profite aussi pour affirmer qu’il n’augmente pas les impôts… mensonge repris quelques lignes plus bas : « cette année encore, nous n’augmenterons pas les impôts ».

On dirait que le maire n’a pas conscience que ces mensonges exaspèrent les Arcisiens Pourtant il a eu l’occasion de le constater lors de l’émission que lui a consacrée TVFil le 12 février dernier (la vidéo est visible sur le site de la Ville).  Le journaliste a présenté à P. Benassaya un micro-trottoir réalisé à Bois d’Arcy. Une dame, mécontente, a pu ainsi dire que ses impôts avaient bien augmenté de « 125 euros »… Croyez-vous que cela a dérangé notre maire ? Pas du tout ! Avec aplomb, il a commenté : « C’est pas nous, Madame »…Quand on vous dit que rien ne le dérange ! De même, parmi les Arcisiens interrogés sur le maire, on trouve un de ses adjoints… sans que ce dernier ne précise sa fonction ! Croyez-vous que P. Benassaya aurait, par honnêteté, précisé ce fait au journaliste en train de l’interviewer ? La réponse est non. Mais cela n’empêche pas la page Facebook de la Ville de présenter ainsi cette interview, en toute indépendance bien entendu :

annonceTVFIL12fev2016.png

« Sincérité, simplicité, émotion… »… un bon coup de brosse à reluire, comme on le voit. On voit bien à quoi servent les réseaux sociaux en mairie.

Mais revenons à cet éditorial. Le maire conclut avec un autre message politique à peine dissimulé : « nous mettons tout en œuvre pour assainir nos finances et résister à la punition que nous inflige l’Etat. Un jour prochain, je l’espère, cette punition sera levée… » Suivez son regard… ce jour « prochain » c’est bien entendu l’élection présidentielle. Si l’on comprend bien, il suffirait d’un changement de majorité présidentielle pour que de nouveau les dotations de l’Etat augmentent ? A qui espère-t-il faire croire cela ? Les dotations de l’Etat ont commencé à baisser en 2010, sous la présidence Sarkozy : la dotation pour Bois d’Arcy est passée de 3 119 000€ à 2 481 000 €. Remarquons d’ailleurs que Claude Vuilliet s’était bien gardé de tout commentaire politicien à l’époque dans le journal municipal… Autre temps, autre maire, autre style, autre conception de la démocratie.

Terminons enfin par cette petite phrase qui n’a l’air de rien mais qui est lourde de sous-entendus ; « « jusqu’à quand pourrons-nous tenir face à cette pression ? »… autrement dit quand devrons-nous augmenter les taux d’imposition ? La réponse est déjà connue : l’année prochaine, en 2017. Le maire pourra alors encore accuser le gouvernement. Et s’il y a un changement de majorité présidentielle et que les dotations ne remontent pas ? Ce sera alors à cause de « l’héritage », bien entendu. Vous pouvez le constater, nous sommes déjà en mesure de vous donner la ligne éditoriale du magazine de Bois d’Arcy, sous sa forme actuelle, pour les années à venir… jusqu’en mars 2020, tout au moins.

 

Page 5 : Bois d’arcy « ville numérique »

Une page entière pour nous répéter comme chaque mois que la Ville est « moderne », « connectée », etc… Avec la « nouveauté » du mois : Bois d’Arcy a reçu « sa 1ère @ au concours des Villes et Villages internet », comme le dit le maire dans son éditorial page 3, confondant le concours des Villes fleuries avec l’association des « Villes Internet ».

D’ailleurs il ne s’agit pas ici d’un concours mais d’un label donné aux villes qui en font la demande en adhérant à ladite association. Comme nous l’avons déjà dit, Bois d’Arcy paye 700 euros par an pour être membre de cette association et obtenir son premier@... Le montant de la cotisation est de 0,05 € par habitant Mais ne comptez pas sur le magazine pour vous l’apprendre, non il préfère consacrer sa 4ème de couverture à « Bois d’Arcy Ville numérique » et « sa  1ère récompense pour la qualité de son action numérique »…C’est plus vendeur.

Nul doute que l’année prochaine nous obtiendrons un 2ème @ et ainsi de suite… De bien belles pages à venir pour le magazine.

N’oublions pas le coup de pied à l’ancien maire, au passage : « Depuis deux ans, la révolution technologique a fait son entrée à Bois d’Arcy »…« Révolution », pas moins, comme si le site internet, le portail famille, les TNI n’existaient pas avant 2014 ! Rappelons juste que le premier TNI a été installé en 2010 à l’école Vigée-Lebrun. Mais le sens de la mesure, une fois de plus, n’est pas connu au service propagande de la ville. Le plus important est de faire croire qu’avant 2014 on s’éclairait encore à la bougie dans notre cité.

 

Pages 6 et 7, les conseils de quartier

Les Conseils de quartier ? Pourquoi pas… mais vont-ils se réunir autant que les commissions municipales ? Certaines ne se sont jamais réunies, d’autres une seule fois. Or chaque commission est associée à un comité consultatif de 8 Arcisiens… Qu’apporteront donc les Conseils de quartier ? Et si on commençait par faire « vivre » les commissions et leurs comités consultatifs ?

On peut par ailleurs douter de l’utilité des conseils de quartier quand on voit qu’ils sont réunis « sur demande du maire », qu’ils sont présidés par un élu « nommé par le maire » (les membres de l’opposition seront-ils concernés ?), que 3 « personnalités locales » désignées par le maire y siègeront… Il restera 6 particuliers tirés au sort, certes.

Et quel sera le rôle de ces conseils de quartier ?

  • « Formuler un avis, sur demande du maire, sur des actions ou projets municipaux »…Quelle autonomie ! Quelle indépendance !
  • « Formuler au conseil municipal des propositions sur tous les sujets de nature à améliorer la qualité de vie »… Les impôts en feront-ils partie ?

Dans tous les cas, chacun pourra juger sur pièces. Une remarque pour finir sur ce sujet : dans les 2 pages consacrées aux conseils de quartier, il n’est nulle part fait mention du Conseiller municipal délégué (et donc indemnisé) en charge de ce dossier depuis 2014. Comment se fait-il qu’on ne lui donne pas la parole ? Pourquoi son nom n’est-il pas cité ? Est-ce un privilège réservé au seul adjoint aux finances, qui a droit à sa photo presque chaque mois ?

 

Page 8 : le conseil municipal du 16 février

Nous avons abordé les points les plus importants de ce conseil dans notre dernier article.

Notons simplement que la présentation du PLU ne fait aucune mention des projets de construction carrefour du Puits (350 logements en partie à la place de la Gendarmerie) et au centre ville (305 logements), le tout sur une échéance de 2 à 15 ans maximum. A quand une « récompense » pour l’ambitieux programme de bétonnage de l’équipe actuelle ? A quand un premier « parpaing » pour Bois d’Arcy ? D’ailleurs, vu le nombre de logements (826 déjà actés en 2016 + 655 d’ici 15 ans et ce n’est pas fini…), nous aurons droit à « 5 parpaings » d’un seul coup.

Dans la mesure où notre tribune libre évoque la construction de 139 nouveaux logements sur les avenues Jean Jaurès et Paul-Vaillant Couturier, le magazine ne pouvait pas les passer sous silence. Ils sont donc brièvement signalés, tout en bas de la page 8… avec une erreur sur le total : le magazine a oublié 4 maisons.

 

Page 9, « le département contraint d’augmenter ses impôts »

Pour ceux qui n’auraient pas tout compris après l’édito du maire, le magazine vous propose une deuxième démonstration parfaitement objective et honnête, ça va sans dire !

Pour une fois, un montant est annoncé mais il est minimisé : c’est 66% d’augmentation qu’il faut appliquer sur la part départementale de la taxe foncière, ce qui fait 140 € à quelques centimes près…et non 125 € « en moyenne ». Le magazine compatit : « une mesure impopulaire certes, mais nécessaire ». Quand la MJC augmente ses tarifs après suppression de 35000 € de subvention en 2015, c’est un « coup de massue » inacceptable pour P. Benassaya (voir notre article du 20 février), mais quand le conseil départemental augmente les impôts, c’est « nécessaire ». Quelle objectivité, quelle impartialité !

Puis on tente de nous faire croire que la gestion du département est « vertueuse » et que cette augmentation permettra de maintenir ses aides pour les collèges, les transports, le logement, etc… mais il faudra « contrôler » les dépenses de personnel… autrement dit, quand la PMI de Bois d’Arcy fermera, ce sera la faute de l’Etat, et non parce que le maire de la Ville n’aura pas su la défendre au sein du conseil départemental où il est pourtant élu.

Une simple remarque en passant : le département a-t-il l’intention de diminuer son budget de « coopération internationale », à savoir 1,8 million en 2015 ? Fallait-il dépenser 730 000€ en 2015 pour financer la construction d’une « Maison des Yvelines » au Sénégal ? Le départemental fait-il vraiment des « efforts d’économie », comme dit le magazine qui s’est certainement très bien renseigné ?

 

Page 10, « Réparer les défauts de construction à la Croix-Bonnet »

Encore un titre tout en finesse, où l’on distingue sans difficulté une nouvelle attaque contre les équipes Vuilliet ! C’est l’adjoint aux travaux qui ajoute une pleine « pelletée » d’accusations : « malfaçons… intolérables et incompréhensibles » sur les écoles de la Croix-Bonnet, « responsabilité de l’ancienne équipe ». Cet adjoint s’emballe tellement dans son désir de s’en prendre à ses prédécesseurs qu’il finit par dire… n’importe quoi : il reconnait que la garantie décennale est toujours valide, avant d’ajouter qu’il n’est pas « concevable que la Ville paie les travaux »… justement, elle n’a pas à payer quand la garantie décennale est « valide ».

Mais tout est bon pour charger « l’ancienne équipe » : c’est bien connu, tout le monde a vu Claude Vuilliet en personne creuser les fondations des écoles de la Croix-Bonnet, ce qui explique les fissures, poser la charpente et les tuiles, ce qui justifie les fuites, et faire exprès de poser des toilettes avec évacuations défectueuses.

Il est vrai qu’il y a eu des problèmes au niveau des WC et de la toiture, comme cela arrive malheureusement parfois, problèmes qui ne sont apparus qu’après la réception des bâtiments, comme le précise l’adjoint aux travaux... qui ferait bien de se calmer car rien ne lui garantit qu’il ne soit pas confronté aux mêmes problèmes sur les travaux supervisés par ses soins.

 

Page 11, « extension des zones bleues »

Une page entière… pour rien ! Les zones bleues évoquées existaient déjà avant 2014 (marché, place Truffaut) et celle du parking-mairie n’est plus très récente. Alors à quoi bon cette page ?

Il s’agit juste de « parler » encore de la police municipale et au passage de montrer la voiture qui vient d’être achetée  pour « sécuriser ses interventions » (???) et « augmenter sa visibilité »… c’est sûrement ce dernier point qui compte le plus pour les élus.

Une fois de plus, rappelons que la création de ladite police n’a débouché pour l’instant que sur une seule embauche les autres « policiers » étaient déjà ASVP auparavant avec les mêmes tâches et avec un véhicule identique mais sans « police municipale » écrit dessus. Le plus important à Bois d’Arcy est de communiquer, on l’a compris.

Cependant, il y a eu indubitablement un changement malgré tout : les contraventions tombent de plus en plus, sans avertissement préalable. Des Arcisiens sont même verbalisés lorsqu’ils stationnent à moins de 5 mètres des passages protégés ! Et la fourrière n’est pas encore entrée en fonction.

Quand on connait les horaires d’ouverture de la police municipale et la tranquillité de notre commune, on peut raisonnablement penser que ce sont surtout les contraventions qui resteront dans la mémoire des Arcisiens.

 

Page 19, la tribune libre

Cette tribune, écrite par le maire, est un condensé du contenu habituel du magazine. C’est normal puisqu’il en contrôle le contenu avec sa directrice de cabinet. On retrouve donc les mêmes clichés : « nouveau », « bonne gestion », « idées nouvelles », « services publics plus réactifs et plus proches », «  notre ville est en train de changer… plus moderne, plus connectée », « changement de cap », « récompenses obtenues », « gestion vertueuse », « innovation », « pragmatisme », « action », « sans toucher à la fiscalité » (il ose toujours)… C’est la bonne vieille méthode Coué : à force de répéter les choses, le maire s’imagine que tout le monde va y croire.

L’autre facette de cette tribune, c’est évidemment le dénigrement de l’opposition qui a le malheur de donner des chiffres précis sur le « le train de vie inconsidéré fait de dépenses somptuaires », sur les logements à venir, et qui évoque les mensonges du maire en conseil.

Que le maire s’en prenne à son opposition, c’est somme toute dans l’ordre des choses. Le problème est le registre employé : comme nous l’avons déjà signalé, il ne connait que deux attaques : soit les délateurs de Vichy, soit le Moscou de Staline. Aujourd’hui, nous avons droit au registre stalinien : « ennemi de classe », « clientélisme (tiens, comme dans l’édito !) électoraliste », « parti pris idéologique »… tout cela sans rien de concret bien entendu, l’essentiel est de dénigrer. A qui fera-t-il croire, par exemple, que l’économie était un « ennemi de classe » sous Claude Vuilliet ? Pense-t-il que les Arcisiens ignorent la Croix-Bonnet et ses 2000 emplois ?

Encore une fois, le maire oublie que les Arcisiens ont de la mémoire : ils savent très bien ce qui est « nouveau » depuis 2014, notamment que leur maire utilise le magazine municipal comme tribune politique et comme instrument de propagande et, accessoirement, qu’il leur ment sans cesse en affirmant que les impôts n’augmentent pas.

14:37 Publié dans Journal municipal

09/02/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°13 (février 2016)

Le magazine de février est sorti avec une semaine de retard (les programmes de cinéma page 16 commencent le 8 février). Aucun article ne justifie ce retard. Aucune information ne dépasse le 24 janvier. Alors ? La réponse est simple : notre tribune arrivant le 20 janvier au service communication, le maire et sa directrice de cabinet ont adapté le contenu du magazine en conséquence. Habituellement ils répondent directement dans la tribune de la majorité, mais cela devient trop voyant et c’est bien peu démocratique. Ils ont changé de tactique, cette fois ils répondent dans les pages du magazine, espérant contre balancer nos propos.

Pour le reste, rien de nouveau dans ce numéro 13. Chaque page dégouline d’autosatisfaction et toutes les occasions sont bonnes pour nous attaquer. On retrouve aussi les habituels mensonges et quelques grosses cachotteries…

 

Edito, page 3

Voilà un premier exemple de «réponse» à notre tribune.

Nous avons eu le malheur d’écrire ce que beaucoup d’Arcisiens pensent et disent (chut ! le maire n’est pas au courant), à savoir que la municipalité supprime les manifestations qui créaient du lien social pour les remplacer par des séances de promotion du maire et de son équipe. Nous avons aussi, crime de lèse-majesté, affirmé que le magazine n’était plus qu’un vulgaire outil de propagande et ne parlait plus des Arcisiens.

La réponse est donc dans l’édito. Aujourd’hui, Bois d’Arcy est «moderne»… avant, sous Claude Vuilliet, c’était le Moyen-âge. Place aux «méthodes de travail innovantes», aux «services plus réactifs et plus modernes»… «Les anciennes pratiques imposant des procédures administratives lourdes et complexes sont révolues. Place au changement !» écrit le maire. Bien sûr, avant tout le monde venait en armure à la mairie, c’était «lourd et complexe».

Et quel plus bel exemple de «modernisation» que la mensualisation du journal et la présence de la Ville sur les réseaux sociaux ? «Une révolution en matière de service public !» s’exclame le maire. Vous n’êtes pas convaincu ? Ce n’est pas fini, il y a aussi «l’application mobile interactive» qui permet de «communiquer en direct avec les services municipaux 24h/24»… Vous avez bien lu «en direct… 24 heures sur 24»… quand on pense que la police municipale est fermée dès 17h15…

Autre révolution : la mairie ouverte «le jeudi en nocturne de 13h30 à 19h30». Déjà on ignorait que la nuit tombait dès 13h30, mais c’est juste une «perle» de plus dans le grand B.A-BA (Bêtisier Annuel de Bois d’Arcy). Nous sommes étonnés que le journal ne parle pas de l’affluence durant cette «nocturne» ? Peut-être n’y a-t-il pas grand monde ?

N’oublions pas non plus que le maire a «élargi» nos droits avec 11 tribunes par an «et une sur le site internet tous les mois», affirme-t-il… En fait c’est la même que celle du magazine, il ne faut pas rêver… d’ailleurs, en date du 8 février, notre tribune de février n’a toujours pas remplacé celle de janvier, c’est dire si on est «réactif» en mairie.

Tout cela, bien entendu, «sans augmentation budgétaire», grâce à «des solutions innovantes». Passer de 6 numéros par an à 11 numéros de 20 pages, c’est le même prix, c’est évident.

Autre exemple de «modernité» :

Les futurs «conseils de quartier», qui sont censés naître au printemps… sans plus de précision. Le magazine de janvier affirmait qu’ils seraient présentés en février… il n’en est rien. On se souvient d’ailleurs que ces fameux «conseils» sont annoncés depuis deux ans, mais qu’ils sont toujours repoussés.

Mais à quoi vont-ils servir ? On peut se poser la question quand on sait qu’il existe déjà 13 commissions municipales, auxquelles sont adjoints 12 comités consultatifs de 8 Arcisien(ne)s… (la commission des finances n’a pas de comité consultatif). Or, que constate-t-on au bout de deux ans ? La plupart des commissions ne se sont jamais réunies, et certaines ne se sont réunies qu’une fois. Quel est l’intérêt d’ajouter d’autres «comités»  si c’est pour le même résultat ? Ne serait-ce pas un peu «lourd et complexe» ?

Enfin, il faut aussi taper sur l’opposition en tentant de la ringardiser : «Bois d’Arcy change d’époque. Certes, il reste encore beaucoup à faire car nous partons de loin. Mais quand je regarde le chemin parcouru en à peine 2 ans je suis convaincu que nous pourrons bientôt dire que notre ville est enfin entrée dans le XXIème siècle».

Comme tout cela est léger et objectif ! Le maire semble oublier qu’il ne s’adresse pas qu’à son opposition… Il s’adresse à tous les Arcisiens qui commencent sérieusement à en avoir assez qu’on les prenne continuellement pour des imbéciles.

 

Page 4, les vœux du maire

Notre dernier article (blog du 17 janvier) était consacré à ce «show» qui s’est déroulé le 7 janvier dernier. Nous n’y reviendrons pas. Remarquons simplement que les annonces pour 2016 sont d’une pauvreté affligeante quant au bilan 2015… inutile d’insister, c’est toujours la même chanson. Un mot quand même sur la «création de la police municipale». A ce jour, cette «création» se limite à l’embauche d’un seul chef. Les autres personnels étaient auparavant ASVP avec les mêmes missions qu’aujourd’hui. Là encore, le maire ferait bien d’écouter les Arcisiens : il y a ceux qui se plaignent des contraventions en cascade (et la fourrière n’est pas encore installée…) et ceux qui ne voient pas à quoi sert une police fermée le week-end et le soir en semaine après 17h15. Beaucoup continuent de dire que Bois d’Arcy, ville calme, n’avait pas besoin de police municipale … Bref, un «franc succès».

Le magazine a d’ailleurs vu grand pour cette cérémonie : il nous parle de «560 personnes présentes ce soir-là» (information répétée en légende d’une photo)… dans une salle qui ne peut contenir que 400 personnes ?? Doit-on penser que personne ne veille au respect des règles de sécurité ? Ou plus simplement que le magazine raconte n’importe quoi ?

Rappel : En janvier, sur les réseaux sociaux, le maire évoquait «500 personnes»… à quoi bon donner des chiffres exacts et honnêtes ?

Bien entendu, cette page permet aussi de rappeler la «baisse dangereuse des dotations de l’Etat» … Il faut bien rappeler aux lecteurs qui est responsable des augmentations d’impôt à Bois d’Arcy ! Surtout que de nouvelles hausses vont venir dès cette année (voir plus loin).

 

Pages 6 à 9, la Croix-Bonnet

Voilà 4 pages qui n’apprennent rien de nouveaumais qui permettent de prétendre quatre fois en deux pages que Claude Vuilliet avait prévu 600 logements supplémentaires à la Croix-Bonnet.

C’est un mensonge qui est souvent asséné dans le magazine et sur lequel nous apportons régulièrement un démenti ferme. Pour le conseil municipal du 18 juin dernier, notre groupe avait déposé une question écrite. Nous demandions au maire d’apporter la preuve de ses affirmations sur ce prétendu projet de 600 logements. Bien entendu il n’a pu fournir aucun document confirmant ses dires. Il a juste prétendu que des responsables de l’AFTRP lui avaient parlé «de deux projets, l’un de 490 et l’autre de 590 logements». Claude Vuilliet avait alors confirmé qu’il n’avait aucun projet de ce type. Peu importe, le magazine continue encore et toujours d’affirmer le contraire, en citant, bien entendu, 590 logements, pas 490 ! Tout cela pour présenter les 400 logements décidés par le maire actuel comme une amélioration.

Le magazine n’a pas peur non plus de prétendre que l’activité économique «connaît un essor particulièrement important»… et de citer toutes les entreprises qui étaient déjà installées avant 2014, sous les mandats de Claude Vuilliet.

Quoi de neuf depuis 2014 ? Principalement «l’extension du Leroy-Merlin, le transfert d’Arcy menuiserie et des transports Joly»… c’est-à-dire des entreprises déjà installées sur notre ville avant 2014. Il est d’ailleurs étonnant que le magazine ne parle pas des immeubles qui vont se construire sur les terrains actuels des entreprises Joly et Arcy menuiserie… rue Paul-Vaillant Couturier, juste à côté de la résidence La Normandie, presque en face des 41 logements en cours de construction. Un oubli sans doute…

Le magazine annonce aussi un EPHAD (maison de retraite) sans autre précision. S’agit-il de la poursuite des contacts engagés par l’équipe Vuilliet fin 2013 pour le déplacement de la maison de retraite de Thiverval à Bois d’Arcy ?

Quant aux «équipements publics de proximité» cités page 8, il n’est fait aucune mention que la plupart sont prévus depuis bien avant 2014. Par exemple, la salle multi-sports, la micro crèche, les jardins familiaux et les aires de jeux… Nous le disons dans notre tribune libre, le magazine fait de la propagande, pas de l’information.

 

Page 10, le retour de «l’heure du Conte»

On ne peut que s’interroger devant une rubrique qui s’intitule «Le saviez-vous ?»… et qui pose en fait des questions à l’adjoint aux finances sur le futur budget 2016. Comment les lecteurs pourraient-ils déjà savoir ce qui sera voté en mars prochain ?

Mais c’est toujours comme cela avec cette «heure du Conte», elle n’est pas là pour informer mais pour asséner des messages, toujours les mêmes. En bref : tout est la faute du gouvernement, nous sommes de bons gestionnaires (deux fois «bonne gestion» en quelques lignes), nous n’augmentons pas les impôts (air connu), nous préservons des services de qualité sans faire payer les famillesRien de concret, que du blabla.

L’autre intérêt, si l’on peut dire, de cette rubrique est de montrer la photo du premier adjoint Il faut habituer les Arcisiens à son visage car le maire est très sollicité par ses diverses occupations extérieures : vice-président de VGP, conseiller départemental, président d’Yvelines Aménagement, Président du CAUE*des Yvelines (qui dépend du conseil départemental) et membre du conseil d’administration du CAUE d’île de France… va-t-il s’arrêter là, celui qui se prétendait «maire à plein temps» ?

*CAUE= Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement

 

Page 10, le budget 2016

Le magazine vous le jure : «pas de hausse d’impôt en 2016»… et précise plus bas «comme en 2014 et 2015». Il ne faut avoir peur de rien pour annoncer cela alors que tout le monde connaît la réalité : 120 euros de plus en 2015 (au minimum) grâce au maire et à son équipe.

On peut donc craindre le pire pour 2016, et c’est même déjà acté par le conseil départemental (voir article suivant). On peut aussi découvrir, toujours page 10, que la ville attend une augmentation de recettes de «390 000€» en 2016… Il n’y a pas 36 façons de faire entrer des recettes : pour les particuliers, cela signifie impôts ou augmentations des tarifs. Il faudra attendre le vote du budget pour en savoir plus.

Que penser ensuite de la mention de 200 000€ de «baisse des subventions» qui figure au bas de cette page ? Que va-t-il rester aux associations arcisiennes, qui ont déjà été pénalisées lourdement l’année dernière ? Les informations que nous avons sont plutôt inquiétantes… mais attendons les chiffres définitifs pour en parler.

Signalons enfin l’extrême hypocrisie du magazine qui s’en prend encore au FPIC (fonds de péréquation intercommunal) et à la somme que la Ville doit verser parce qu’elle appartient à une intercommunalité riche (l’entrée de Vélizy dans VGP est d’ailleurs en partie responsable de cette augmentation du FPIC). Comment peut-on critiquer cette dotation provoquée par notre appartenance à VGP… sans rappeler les économies que la Ville fait chaque année grâce à la mutualisation des dépenses ? Que ce soit pour les transports, pour la déchèterie, pour la subvention à l’école de musique ainsi que pour les travaux qui y sont effectués en ce moment (et ce ne sont que quelques exemples), la Ville est gagnante. Une fois de plus, ne comptez pas sur le journal pour donner des informations honnêtes.

 

Page 11, «les aides financières du département»

«Aide précieuse» ajoute le magazine… On a bien compris que tout ce que fait le département est formidable depuis que le maire est conseiller départemental. La preuve, une subvention de… 21 000€ pour la rue d’Arcy… Rien de bien extraordinaire, c’est même très habituel.

Parlons maintenant de ce que le magazine ne vous dit pas : le département a voté (et notre maire avec lui) une augmentation de 66% de la part départementale de la taxe foncière 2016 ! Le taux passe donc de 7,58% à 12,58%. Et en euros, cela va faire combien ? Eh bien chaque propriétaire va payer 140 € de plus dès cette année ! Qu’il faudra ajouter aux 120 euros de la taxe d’habitation, puisque l’abattement est resté à 5% en 2016. Autant dire que les locataires risquent aussi de voir leur loyer augmenter dès le prochain renouvellement de bail, les propriétaires cherchant à compenser leur augmentation de taxe foncière. A part cela, notre maire est soucieux de préserver «le pouvoir d’achat» des Arcisiens...

Autre information que le magazine ne donne pas : la PMI de Bois d’Arcy ne fait pas partie de celles qui seront maintenues par le département, c’est du moins ce qu’annonçait Le Parisien le 2 octobre dernier. C’est Saint-Cyr qui conservera la sienne. Au fait, la présidente de la «commission emploi, affaires sanitaires, familiales et sociales» au sein du conseil départemental est… Sonia Brau, binôme de P. Benassaya dans cette assemblée et accessoirement 1ère adjointe à Saint-Cyr l’Ecole.

Au lieu de nous informer vraiment, le magazine préfère nous signaler que le maire-conseiller départemental a posé au Préfet une question sur la délinquance, le vendredi 22 janvier… Quant à la réponse du Préfet, pas un mot... «Réponse dans le magazine de mars» précise le journal... Ça c’est de l’information !

 

Page 13, «Bois d’Arcy, ville connectée»

Voilà encore une page destinée à répondre à notre tribune : la Ville est moderne, «connectée», elle utilise des «nouveaux modes de communication plus réactifs»… Nous sommes passés du boulier au numérique, en quelque sorte.

Le magazine donne ensuite toute une série de chiffres destinés à prouver le «succès de ces nouveaux outils»… mais on comprend bien que le plus important ici est de répondre à notre tribune. Nous y dénonçons les dépenses de com’ faites à l’occasion des vœux du maire : 12 000 euros pour les films tournés sur Bois d’Arcy, notamment celui fait par un drone (et encore, on pourrait ajouter les frais de personnel municipal, mobilisé un samedi et un dimanche pour le tournage par drone).

On apprend donc que le film «prenons de la hauteur» aurait été vu 5600 fois en 10 jours, sur Facebook ! Et cela prouve quoi ? Ce n’est pas parce que les gens ont la curiosité (bien naturelle) de voir ce film qu’ils approuvent une telle dépense (ou l’action de l’équipe municipale) surtout quand on leur répète sans cesse que la Ville a des difficultés financières. D’ailleurs sur les 5600 qui ont regardé, il n’y en a que 119 qui ont indiqué «J’AIME» et 122 qui ont «partagé». Cela relativise, non ? On peut aussi voir ce film sur Youtube… où il a été visionné 14 fois en un mois. Un «franc succès».

De même, le magazine claironne que 906 personnes ont regardé les vœux du maire en ligne… mais il n’y en a que 22 qui ont mis «J’AIME» et 11 qui ont «partagé»… Cela relativise, non ?

 

Page 14, «des jeunes heureux au SAJ»

Encore une réponse à notre tribune, où nous disons que la jeunesse est maltraitée à Bois d’Arcy. Du coup on nous explique qu’il y a 580 collégiens à Bois d’Arcy (quel rapport ?) et 150 jeunes au SAJ. L’article n’a aucune information nouvelle à donner, on veut juste faire passer un message de plus : la Ville s’occupe des jeunes.

Il n’en demeure pas moins que la Ville a supprimé tous les séjours d’hiver comme d’été, qu’elle a supprimé le poste de directeur du SAJ, qu’elle a retiré 35000€ à la MJC en 2015… On est en droit de se demander ce que la mairie nous réserve pour 2016 ?

Comme par hasard, page 15, un article vante les mérites d’un spectacle jeunesse… alors que notre tribune libre signale leur suppression : en effet, avant il y en avait un par mois, il en reste deux par an ! Le problème est que ce spectacle a eu lieu le 7 février, alors que la plupart des Arcisiens n’avaient pas reçu le magazine.

 

Page 17, démission de l’adjointe au scolaire «pour raisons familiales»

Service minimum pour cette adjointe, reléguée en bas de page, dans un tout petit encadré, en dessous de l’agenda du mois ! Même pas un merci pour son action durant les deux années de son mandat !

Pourtant, toute la page 12 est consacrée aux écoles… c’était peut-être l’occasion d’y mettre un encadré sur cette adjointe, avec quelques mots du maire ?

Non, à la place un petit article explique que le 19 janvier «était organisée la 1ère cérémonie des vœux réservée aux personnels de l’Education»… Il est vrai qu’avant, les personnels de l’éducation étaient invités en octobre en mairie (ils venaient d’ailleurs plus nombreux à l’époque !), maintenant c’est en janvier… ainsi cela devient encore «une première fois».

En tous cas, les élus majoritaires savent à quoi s’attendre, si d’aventure ils souhaitent démissionner.

 

Page 19, tribune libre

La tribune du maire est encore une fois un modèle du genre :

  • L’autosatisfaction : «grâce à une gestion financière exemplaire… »

  • Les mensonges : «l’équipe municipale parvient, cette année encore, à ne pas augmenter les impôts… » 

  • Les attaques mensongères sur notre équipe : «train de vie», «dépenser sans compter l’argent public, laissant à l’abandon l’entretien des bâtiments communaux, les routes et même la sécurité»...Nous nous contenterons de renvoyer nos lecteurs au bilan des 19 années de gestion des équipes Vuilliet, disponible sur notre site boisdarcyclg.info. Quant à «l’abandon de la sécurité», le maire ferait mieux de balayer devant sa porte et de faire installer des palissades sur la chaussée de l’avenue Paul-Vaillant Couturier au niveau des travaux de construction en cours : cela permettrait aux piétons de passer en sécurité. De plus aucune poussette, aucune personne à mobilité réduite ne peut emprunter ce trottoir envahi par les installations de chantier.

  • L’affabulation : pour la 3ème fois, le maire affirme que nous aurions augmenté les impôts si nous avions été élus en 2014. Cela ne fait «aucun doute» pour lui. Sauf que les Arcisiens se moquent bien de savoir ce qui se serait passé, ils voient surtout ce qu’ils ont payé en 2015 et vont payer en 2016 et que le magazine et les élus se moquent d’eux chaque mois en affirmant que les impôts n’augmentent pas.

  • La méconnaissance : il est question de «20 ans de gestion socialiste» à notre sujet… Le maire devrait se renseigner : nos listes ont toujours été présentées par notre association locale, le CLG, et elles ont toujours été constituées à 80 % d’Arcisiennes et d’Arcisiens n’appartenant à aucun parti politique.

  • Et enfin la perle du mois : après le «moins coûteux pour le même prix» du mois dernier, nous avons cette fois «l’équipe du renouveau innove et fait des choix pour proposer aux Arcisiens des services de qualité innovants»… Le mois prochain, on s’attend à ce que l’équipe crée des actions créatives, ou imagine des projets imaginatifs, ou produise des réalisations productives… etc.

Le concours est lancé, n’hésitez pas à envoyer vos propositions en mairie.

09:44 Publié dans Journal municipal

04/01/2016

Bois d'arcy L'Autre magazine n°12 (janvier 2016)

Avant de commencer cet « Autre magazine n°12 », nous vous adressons nos meilleurs vœux de bonheur, santé et réussite, pour vous et tous vos proches.

L’Autre magazine n°12 (Janvier 2016)

Le lecteur du magazine de Bois d’Arcy subit chaque mois les mêmes articles sur les mêmes sujets, le même déferlement de photos… Il a un peu l’impression de vivre une expérience similaire à celle du héros du film Un jour sans fin, qui voit chaque matin recommencer la même journée. La comparaison s’arrête là car le film est une comédie réussie…

Ce numéro de Janvier profite du changement d’année pour faire, une fois de plus, le coup du bilan et revenir sur les «événements» de l’année civile écoulée. C’était la même chose en janvier dernier. Cela permet surtout de rabâcher la même propagande, les mêmes mensonges et de flatter l’ego du maire (encore 12 fois sa photo…)

L’équipe du magazine (le maire et sa directrice de cabinet) utilise régulièrement l’astuce du bilan : nous avons déjà eu droit aux «100 jours» de l’équipe actuelle (juillet 2014, Journal n° 108), et au bilan de la première année de mandature au printemps dernier (mai 2015, Magazine n°3).

Avec les bilans des mois de janvier 2015 et 2016, nous en sommes déjà à 4 bilans en moins de deux ans. On devine qu’il y en aura un 5ème au printemps prochain : 2 années d’exercice, un tiers du mandat, ça se «fête». On peut déjà vous donner les sujets qui seront traités : police municipale, école numérique, cadre de vie, 1ère fleur, sport, moments festifs… et bien sûr, des «premières fois», des «nouveaux», du «dynamisme», des «plus» de ceci et des «plus» de cela… Nous sommes certains que vous en avez déjà l’eau à la bouche…

Bref, tout est tenté pour faire croire aux Arcisiens qu’ils vivent au pays de OUI-OUI, ce petit bonhomme tout rond qui habite un joli village fleuri. D’ailleurs la couverture de ce magazine vous le dit fièrement : «Les belles émotions se partagent à Bois d’Arcy»… De quelles émotions s’agit-il ? De celles qu’ont vécues les Arcisiens en recevant leur taxe d’habitation avec une augmentation de 120 € minimum ou leur facture de la cantine et de l’accueil périscolaire, avec +25% en moyenne sur les tarifs ?

Malheureusement, beaucoup d’Arcisiens lisent plutôt «les belles augmentations se partagent à Bois d’Arcy» ou plutôt s’additionnent.

Si vous voulez connaître le vrai bilan 2015 (et 2014) de cette municipalité, consultez notre site boisdarcyclg.info (onglet «Depuis 2014»)… Vous y trouverez la liste, déjà longue, de toutes les augmentations, des suppressions, des dépenses inutiles et excessives… Un vrai festival de Belles Actions à Bois d’Arcy (une autre sorte de B.A-BA).

 

Page 3, Edito du maire : l’autre festival B.A-BA, celui des Belles Annonces de Bois d’Arcy…

Le titre est déjà tout un programme : «En 2016, soyons inventifs»… si le maire parle du contenu du magazine, cela va être dur, ce sera même mission impossible. S’il parle de sa gestion des éclairages de Noël, il part de zéro, ce sera facile. S’il parle de la façon d’augmenter les recettes de la Ville… Au secours !

L’édito commence par cette forte annonce : «L’année 2015 qui vient de s’écouler a été marquée par un changement de cap sans précédent pour Bois d’Arcy»… On s’attend à quelque chose de fondamental, notre Ville va-t-elle accueillir les Jeux Olympiques ? Devient-elle Préfecture des Yvelines ? On s’attend à tout avec un maire qui n’hésite pas à placarder son nom tous les 50 mètres dans la Ville Mais non, restons calmes, l’annonce fracassante va faire pschitt : la Ville a, en fait, obtenu «la 1ère fleur au concours des Villes et Villages fleuris» (voir ci-dessous). Sonnez trompettes, roulez tambours, pareil exploit mérite de faire sauter les bouchons de champagne. Chaque Arcisienne, chaque Arcisien devait attendre cette consécration avec fébrilité, c’est sûr.

Puis, et c’est de circonstance, le maire s’envoie des brassées de fleurs, un vrai festival d’Autosatisfaction Béate (le A.B-BA) :

  • «Pourtant il aura fallu faire preuve de créativité et d’inventivité pour surmonter les difficultés financières imposées par Le gouvernement»… eh oui, encore la faute du gouvernement ! On retrouve encore le fameux «million» que la Ville «perdra» en deux ans (sans plus de précision), histoire d’inquiéter les Arcisiens. Il y a aussi «300 000 €» que nous devrons verser aux communes dites «défavorisées»… Là non plus, pas d’explication, alors que la raison est simple, nous appartenons à une intercommunalité riche. Au lieu de souligner tous les avantages financiers que Bois d’Arcy tire de cette intercommunalité, le maire préfère se plaindre et faire porter la responsabilité de ses augmentations d’impôts sur les autres.

  • «Les élus de la majorité, grâce à une gestion saine et responsable du budget communal, ont réussi à garantir des services publics locaux de qualité tout en développant de nouvelles actions»… Une «gestion saine et responsable» ? Avec les dépenses de com’ et de représentation excessives ? Avec les hausses de tarifs et d’impôts ? Avec les baisses de subventions aux associations, les suppressions des aides aux plus défavorisés ? «Des services publics de qualité» ? alors que tous les séjours d’été et d’hiver des jeunes arcisiens viennent d’être supprimés ? Il fallait oser…

Quant aux «nouvelles actions», quand on voit qu’il est question de réfection de voirie, de développement économique ou de «maîtrise» de l’urbanisme, on a surtout envie de rire…

  • «Désormais le projet de l’équipe municipale se concrétise grâce à des efforts d’imagination mais aussi en faisant preuve de beaucoup de rigueur pour ne pas recourir à l’impôt… ». De l’imagination après la créativité et l’inventivité… la brosse à reluire, c’est tellement simple quand on la passe soi-même. Mais voilà, dire aux Arcisiens qu’on n’a pas eu recours à l’impôt, c’est proprement se payer leur tête. Et le problème, c’est qu’ils s’en rendent compte… Le miroir dans lequel le maire se mire n’a d’effet que sur lui.

L’édito se conclut cependant par des annonces beaucoup moins «festives» :

  •  «2016 sera une année toujours plus compliquée car les difficultés financières vont s’aggraver si l’Etat maintient sa position d’abandon des collectivités. Il faudra se montrer encore plus rigoureux et inventifs»… Ah bon ? «Si l’Etat maintient … » ? On avait cru comprendre que c’était sûr (1 million sur deux ans, paraît-il)... Il faudrait savoir…

  •  Quant à l’inventivité dont est capable l’équipe municipale, on peut craindre le pire en matière de suppressions de services et d’augmentations de tarifs. D’ailleurs la suite le confirme.

  •  «Malheureusement il sera parfois nécessaire de faire des choix douloureux pour ne pas aggraver la pression fiscale des ménages»… On peut être sûr que ces «choix douloureux» sont déjà faits, on sera fixé lors du vote du budget en mars prochain. Quant à la «pression fiscale des ménages»… rappelons que la réduction de l’abattement sur la taxe d'habitation (5% au lieu de 15% auparavant) sera toujours en vigueur en 2016 alors qu’elle était censée être provisoire (toute modification de l’abattement doit être votée avant le 1er octobre pour entrer en application l’année suivante)… Conclusion : les Arcisiens auront toujours ces 120€ supplémentaires à payer en 2016.

 

Pages 4 à 9, «Rétrospective 2015» : le Bilan Aseptisé de Bois d’Arcy (encore un B.A-BA)

L’autosatisfaction continue. Aucun sujet qui fâche, bien entendu, pas un mot sur les nombreuses suppressions de services, ni sur les hausses de tarifs ou d’impôts, c’est un bilan-propagande, un bilan-poudre aux yeux. Pour ne pas répéter ce que nous avons déjà dit dans les précédents articles, nous nous limiterons à certains points :

  • Page 4, le magazine s’adresse aux Arcisiens qu’il croit amnésiques ou naïfs. Les «6 événements majeurs» sont tous décrits comme des «premières fois». Le traditionnel feu d’artifice de la Saint-Gilles est présenté comme un «1er Son et Lumière à la Croix-Bonnet», les habituelles fêtes de la Caisse des Ecoles et des Centres de loisirs, regroupées en une seule, permettent au maire de promouvoir la «1ère Fête des Familles». Quant au «1er festival de la Bande-annonce»… nous allons y revenir plus loin.

    A force de chanter les louanges du maire, le magazine s’enlise. Page 4 toujours, il écrit : «Grâce à la maîtrise du taux d’imposition des ménages, la municipalité conserve la qualité des services publics de proximité… »… ça ne veut strictement rien dire et nous le savons, c’est mensonger. Non seulement les impôts ont augmenté mais les services publics se sont dégradés.

    Comment ne pas s’étonner que la rédaction du magazine laisse passer ce genre d’inexactitudes quand on peut trouver ce genre d’information sur le site de la Ville :

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Le maire à l’écoute des Arcisiens le jeudi 1er janvier ? Un jour férié, il était en mairie ? Nous serions très étonnés qu’un seul Arcisien ait pu joindre le maire…. D’ailleurs le Jeudi 1er Janvier 2016 n’existe pas…. pas plus qu’il n’existera dans les 4 prochaines années… difficile de se faire entendre !!!»

  • Pages 3, 4 et 5 : la «1ère fleur» comment y échapper ? Le magazine de décembre y consacrait 4 pages, les panneaux Decaux martèlent cette même information dans toute la Ville, des cartes de vœux du maire sont distribuées dans les boîtes aux lettres avec un blabla sur le même sujet… Les Arcisiens n’en peuvent plus ! Ce qu’ils voient avant tout c’est que Bois d’Arcy est sinistre pendant les fêtes de fin d’année en raison de la suppression des éclairages de Noël (ne parlons pas des minables guirlandes qui ornent le marché). Ils sont aussi exaspérés par la mégalomanie du maire, qui fait accrocher son nom partout en ville : banderoles, drapeaux (avec des couleurs caca d’oie abominables) et même affiches dans les panneaux d’information. Il suffit de sortir de Bois d’Arcy pour voir que toutes les autres villes ont agréablement décoré leurs rues et leurs ronds-points… sans jamais étaler le nom de leur maire un peu partout. Si l’on distinguait les «villes dortoirs» en décembre, sûr que Bois d’Arcy obtiendrait du premier coup son 1er «bonnet de nuit».

    Mais revenons un instant sur le concours des villes fleuries. Il faut savoir qu’il n’y a que 97 des 262 communes des Yvelines qui y participent. Cela relativise fortement l’importance de la chose. Certaines villes voisines ne concourent même pas alors qu’elles sont bien plus fleuries que Bois d’Arcy.

    Un point curieux maintenant : sur la couverture du magazine, sous la vignette «Environnement», figure cette mention qui semble être mise là par erreur : «La Ville obtient le Trophée «L’eau dans les espaces verts»»… De quoi s’agit-il ? Il n’est nulle part question de ce Trophée dans le magazine à la page 5, ni ailleurs… dans le dossier du magazine de décembre non plus. Il faut donc aller sur le site du Conseil départemental des Yvelines pour découvrir qu’il s’agit d’un des quatre «Trophées» remis par ce Conseil. La Ville a donc obtenu le «Trophée «L’eau dans les espaces verts»» essentiellement grâce au canal et à sa biodiversité… Il est évident que le magazine ne donnera pas plus de détails puisque c’est une réalisation de l’équipe Vuilliet.


    Le Conseil départemental décerne d’autres «Trophées». Quels sont ceux que Bois d’Arcy n’a pas obtenus ? Le «Trophée du thème 2015 : accueillir la nature dans nos rues et autour de nos arbres», le «Trophée de la mairie fleurie», le «Trophée du jardin à partager»… C’était bien la peine de mettre d’énormes bacs avec tire-bouchon devant la mairie pour ne pas être récompensé à ce titre… Et que dire de nos «rues» et de nos «arbres» qui n’ont pas été jugés assez fleuris ?
  • Page 5, on retrouve les mêmes mensonges sur de prétendus programmes immobiliers de l’équipe Vuilliet. Nous y avons déjà répondu dans nos articles sur le site et le blog). Le maire de Bois d’Arcy va-t-il un jour assumer seul ses propres décisions : 400 logements à la Croix-Bonnet et 246 sur le terrain Fuji ?

    Les «5+» du PLU sont aussi de la poudre aux yeux : nous avons déjà rapporté ici les déclarations faites lors de la réunion publique organisée à ce sujet (voir notre article du 5/12). On s’aperçoit vite que ce PLU a bien peu de différences avec le précédent.

    Il faut enfin signaler la manipulation faite sur le pourcentage de logements sociaux. Le magazine laisse entendre que le maire actuel veut limiter ce pourcentage à 25% alors que nous aurions été favorables à 30%. C’est faux, c’est encore une Annonce Bidon (une A.B-BA)… D’abord, rappelons que jusqu’à présent, le maire affirmait qu’il ne ferait que 20% de logements sociaux On voit que le discours a changé. Ensuite il faut se souvenir que la Ville a actuellement 16,34% de logements sociaux et qu’elle est donc fortement pénalisée financièrement (45 000 €) pour cette raison.

    Pour atteindre 25% de logements sociaux sur l’ensemble de la commune, ce qui mettrait fin à cette pénalité, il faudrait donc construire plus de 25% de logements sociaux dans chaque projet individuel. C’est mathématique. Le maire préfère ne pas en tenir compte et Bois d’Arcy continuera d’être pénalisée. Bref, une fois encore, on veut faire passer le simple respect de la loi (25% de logements sociaux par projet individuel) pour un changement de politique et une prétendue «maîtrise de l’urbanisme».

  • Il faut avoir un certain culot, page 6, pour s’attribuer l’accroissement des transports et les travaux de l’école de musique… alors qu’on doit cela à l’intercommunalité. Comme nous le disions plus haut, on préfère pleurer sur ce qu’elle nous coûte, sans mettre en contrepartie ce qu’elle nous apporte.

  • Page 8, «des événements plus festifs»… Ah bon ? On retrouve pourtant des fêtes qui existent depuis très longtemps à Bois d’Arcy (fête des écoles, de la musique, de la Saint-Gilles), mais le magazine ne va pas s’arrêter à cela.

    Sur cette page, on retrouve pour la 3ème fois (au moins) les «5 nouveautés» cinéma… sujet sur lequel nous nous sommes déjà exprimés. Il faut pourtant reparler du «festival B.A-BA de la Bande-Annonce» dont le maire est si fier. Le magazine affirme cette fois qu’il y avait 400 personnes … alors qu’en décembre il en annonçait 300… Est-ce trop difficile de nous donner les vrais chiffres ?

    Malgré tout, il y a une nouveauté : le magazine assure que le festival «Mémoire des Toiles» coûtait «quatre fois plus cher à la ville». On retrouve cette attaque dans la tribune libre page19. Pourquoi cette attaque ? Parce que nous avons énervé le maire, lors du dernier Conseil Municipal (voir notre article du 17/12), en l’interrogeant sur les 9000 € que la Ville a versés à une société niçoise, censée avoir organisé ce festival... C’est cette même société qui a élaboré le logo et la charte graphique de la Ville sans que l’on sache pour quel prix et dans quelles conditions. Nous avons demandé à voir les factures, d’abord par mail puis par lettre recommandée. Nous attendons toujours.

    Plutôt que de répondre à nos questions, le magazine nous renvoie le coût de l’ancien festival pour faire diversion… Seulement, on ne compare pas une manifestation qui coûte 9000 € pour un seul soir avec une autre qui durait 15 jours pour 35 000 € (chiffre donné dans la tribune page 19), ce qui revient à un peu plus de 2300 € par jour ! Qu’est-ce qui coûte le plus cher en fin de compte ?

    Il faudrait aussi revenir sur le détail des sommes : les locations de films, pour Mémoire des Toiles ne dépassaient pas 10 000 € (350 à 400 € par film). Le reste des dépenses comprenait les frais de communication (fabrication du programme, distribution, affiches… ), les coûts des ateliers, des expositions, des locations de matériel pour le plein air, etc…

    Maintenant qu’avons-nous pour 9000€ ? On l’ignore ! Cela ne comprend pas tous les frais de communication ni la location des bandes-annonces, ni le choix du présentateur et des bandes-annonces, contrairement à ce que le maire a affirmé lors du dernier conseil (voir article du 17/12). La preuve ? Voici un extrait d’une interview de Vincent Perrot, en date du 5 novembre, sur le site «78 actu» :

perrot78actu.PNG

 Voilà qui a le mérite d’être parfaitement clair…

  • Page 9, «une ville toujours plus solidaire et citoyenne»… Il faut oser écrire cela quand on supprime près de 200 000 € au CCAS (dont 17 400 € d’aide aux plus défavorisés). Le maire se vante aussi des actions en faveur de la jeunesse (les passeports citoyens, c’est tout) alors qu’il supprime les séjours d’été et d’hiver.

    Et que penser de cet autre mensonge
     : «nouvel élan de la jeunesse dans la vie de leur commune avec 20 nouveaux jeunes élus ! Un nombre jamais égalé auparavant». La simple consultation des anciens numéros du journal municipal permet de vérifier qu’il y a eu 33 élus dans les premiers Conseils municipaux des jeunes (voir, par exemple, le n° 45 de janvier 2004). C’est à partir de 2011 que le nombre d’élus a été ramené à 20 (n° 93, janvier 2012). Affirmer aujourd’hui que le nombre de 20 n’a «jamais été égalé» est tout simplement une Belle Anerie (une autre B.A-BA) qui en dit long sur le sérieux avec lequel le magazine est écrit.


    Manque de sérieux ou trucage volontaire des chiffres ? La question est légitime quand on pense aux 300 spectateurs du «festival» de la bande-annonce qui deviennent 400… Et que dire de ces «80 personnes chaque mois» (page 8) qui assistent aux «mardis du cinéma» quand on sait qu’il y avait moins de 30 spectateurs le 17 novembre pour la soirée sur Chaplin ? Que penser des «400 inscrits en 6 mois !» pour les révisions en ligne (page7) si l’on reprend le magazine de septembre (page 9) qui en annonçait fièrement 300 en deux mois ? Comment faire confiance à un tel «journal» ?

 

Page 12, inauguration du gymnase Colette Besson

On le sait, le maire et son adjoint aux finances se sont longtemps plaints du coût de ce gymnase, décidé par l’équipe Vuilliet. Ils ont même retardé de 6 mois le lancement des travaux. Aujourd’hui, il n’en est plus question : c’est un gymnase de «haute qualité» avec un «confort de jeu remarquable»… Evidemment il n’est nulle part fait mention que c’est à notre équipe qu’on le doit. Vous ne voudriez pas que le magazine soit objectif ?

Certes, pendant l’inauguration, le maire a signalé que le gymnase avait été «initié» par Claude Vuilliet… mais il faut dire que le président du Conseil départemental était présent et qu’il a pour sa part insisté, dans son discours, sur ce fait. Du coup, le maire actuel a invité Claude Vuilliet à venir couper le ruban pour l’inauguration.

Néanmoins, dans le magazine, on ne trouve aucune trace de la présence de Claude Vuilliet. Sur l’une des deux photos de la page 12, on voit le maire, le président du Conseil départemental et l’adjoint aux sports (un bout de coude en moins) en train de couper des bouts de ruban :

gymnasecensure1.PNG

 

Voici maintenant une capture de la photo complète, telle qu’on peut la voir sur le site de la Ville, perdue dans le reportage photo consacré à l’inauguration du gymnase :

 

gymnasecensure2.PNG

 

 Pas de doute, c’est bien la même… on a juste coupé le monsieur à droite, ce qui explique le bout de coude en moins de l’adjoint aux sports… Tiens, c’est Claude Vuilliet qui a disparu ! C’est sûrement un hasard… (comme c’est par hasard si l’on oublie parfois d’inviter les élus d’opposition lors des manifestations de la Ville, par exemple lors de l’installation du Conseil municipal des jeunes, en décembre dernier…)

Voilà un bel exemple des méthodes du magazine, sous la direction de la directrice de cabinet et du maire en personne. Des méthodes dignes des pays totalitaires… staliniennes par exemple.

 

Page 19, la tribune libre, encore de Belles Annonces…

Bien entendu, on retrouve dans cette tribune les mêmes propos que dans l’éditorial. C’est normal, c’est le maire qui écrit les deux.

Une fois de plus, la tribune de la majorité répond à la nôtre, ce qui est totalement contraire au respect le plus élémentaire des droits de l’opposition. Mais cela nous donne encore cette fois l’occasion de souligner quelques «perles» dont cette tribune est coutumière :

  • Le maire continue de parler de «nouvelle équipe municipale» alors qu’il va atteindre le tiers de son mandat…

  • Il se vante d’avoir réalisé «193 000 € d’économies»… alors qu’elles ont été faites principalement au détriment du CCAS et des associations…

  • Il se vante également d’avoir effectué «475 000 € de recettes»… Voilà qui est de bon goût quand on sait que cela correspond exactement à ce qu’a rapporté l’augmentation des impôts. Les Arcisiens qui ont tous versé au moins 120 € vont apprécier.

  • La plus belle perle de cette tribune est sans conteste celle-ci : «Les événements sont plus festifs et moins coûteux comme la patinoire en remplacement du mur d’escalade pour le même prix ». On connaissait déjà «à l’insu de mon plein gré» du coureur Richard Virenque, voici maintenant le «moins coûteux pour le même prix» de Philippe Benassaya. Voilà une perle qui devra figurer dans le Bêtisier Annuel de Bois d’Arcy (un autre B.A-BA). On ose à peine, après une telle prouesse de langage, demander en quoi une patinoire est «plus festive» qu’un mur d’escalade…

  • On retrouve aussi la comparaison entre le coût de la bande-annonce et celui de Mémoire des Toiles… C’est une autre sorte de perle, comme on l’a démontré plus haut…

  • Il paraît que «les décorations de Noël vont coûter 8000 € à l’année contre plus de 30 000 € dans le passé».
    Nous avons déjà indiqué, dans notre article du 17/12, par quels calculs improbables le maire arrivait à cette somme de 8 000€ : il ne prend en compte que les «décorations» de Noël (20 000 €), la patinoire et le manège (10 000 €) et divise le tout par 5… Donc la patinoire et le manège ne coûteront rien les prochaines années ? Et le coût des banderoles sur la mairie ? des 38 drapeaux (conception + fabrication), de leurs fixations, de leur pose et dépose ? On le devine, le coût annuel des «décorations» de Noël est au moins aussi élevé qu’auparavantà la différence qu’auparavant la Ville était illuminée et n’avait pas cet aspect lugubre qu’elle a maintenant.

  • La tribune se termine par cette affirmation burlesque : «On ne fait plus n’importe quoi avec l’argent des contribuables» et par cette déclaration inquiétante : «Nous poursuivrons notre projet avec rigueur et imagination sans recourir à la pression fiscale comme ce fut le cas avant nous»… Comment donner du crédit à P. Benassaya et à son équipe alors qu’ils ont déjà augmenté intentionnellement nos impôts tout en affirmant le contraire sans cesse ?

11:49 Publié dans Journal municipal

07/12/2015

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°11 (décembre 2015)

Une fois de plus, la démonstration est faite que l’actualité locale n’est pas suffisante pour remplir 20 pages par mois. Il n’y a rien dans ce numéro de décembre :

  • 4 pages pour le cadre de vie (+ la dernière de couverture, soit un quart du journal),
  • une page pour la soirée de la bande-annonce,
  • une autre pour le numérique à l’école…

bref, toujours les mêmes sujets sans aucune véritable «nouveauté»… alors que le magazine serine chaque mois que tout est «nouveau», «fait pour la première fois»…

Ce qui compte avec la majorité municipale et son magazine, ce n’est pas la réalité mais la communication. L’essentiel est de faire croire aux Arcisiens qu’ils vivent dans le meilleur monde possible, même si les faits disent le contraire :

  • Peu importe si la Ville est triste sans guirlandes de Noël, le journal affirme que «l’esprit de Noël» et la «magie de Noël» sont à Bois d’Arcy  (couverture, édito, pages 10 et 11).

  • Peu importe si la Ville dépense énormément en communication, on nous répète dans chaque numéro que les dépenses sont maîtrisées.

  • Peu importe si la Ville supprime les «séjours d’été», privant des dizaines de petits arcisiens de vacances, le magazine insiste sur le numérique à l’école et essaie de convaincre les familles qu’on a le souci du bien-être de leurs enfants. La suppression des séjours d’été n’est annoncée nulle part dans le journal. Vous en serez informés… en septembre !!!

Le magazine de Bois d’Arcy n’a rien à dire mais il ne faut pas s’y tromper, il doit convaincre et surtout faire le culte de la personnalité du maire, directeur de la publication. Ainsi il est question  de lui  à chaque page, en photo  ou  dans  le texte. On ne compte plus les mentions «M. Le Maire», avec des majuscules, s’il vous plaît, même pour l’article défini ! Regardez donc la page 5 (on n’ose pas dire «lisez»), on y trouve 3 fois « M. Le Maire » en légende des photos, simplement pour signaler sa présence.

Ajoutez à cela les 35 drapeaux portant son nom sur les avenues traversant Bois d’Arcy, les 3 autres ajoutés Ferme de la Tremblaye ainsi que la bâche devant la mairie (voir notre article précédent), et la démonstration est faite qu’à Bois d’Arcy tous les moyens financiers sont disponibles pour promouvoir le maire… sans se soucier des mensonges ou des cachotteries.

Précisément, ce qui compte dans le magazine municipal, c’est ce qui n’est pas dit. C’est pour cela que ce numéro de décembre, si pauvre, doit être analysé comme nous le faisons chaque mois. Il nous en apprend, une fois de plus, beaucoup sur les méthodes de la municipalité.

Nous concluons cette introduction en vous rappelant la naissance de notre site (boisdarcyclg.info). Il est encore en construction mais vous pouvez y retrouver tous nos articles déjà parus, classés différemment, ainsi que des «nouveautés» : par exemple, la très longue liste, année par année, des décisions de l’actuelle majorité. C’est très édifiant et c’est surtout un bon moyen de résister à l’endormissement provoqué par le magazine.

 

Edito + tribune + tract électoral… : Docteur «Le Maire» et Mister Benassaya

Après les contes de Grimm le mois dernier, nous sommes maintenant chez Stevenson et son célèbre personnage à double personnalité : «Docteur Jekyll et Mr Hyde».

En effet, c’est l’impression que donne le maire ce mois-ci :

  • Dans l’éditorial de la page 3, consacré aux attentats de Paris, il en appelle au respect de chacun durant ces moments tragiques : «Nous devons rester debout, sans nous opposer les uns aux autres, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année».

  • De nouveau, dans la tribune libre, page 19, écrite par ses soins : «Il n’est pas question dans cette tribune de faire de la politique locale… La décence, le recueillement et le respect doivent guider nos pas en ce moment».

C’était la face «Jekyll», voyons maintenant la face «Hyde» :

  • Ce sont déjà des attaques plus ou moins discrètes contre l’ancienne équipe (nous sommes habitués). Page 6, pour le cadre de vie, on lit ainsi : «Avec le retard accumulé depuis de nombreuses années, Bois d’Arcy partait de loin». Puis page 7, l’urbanisation prétendument «davantage maîtrisée» est présentée «en totale rupture avec ce qui s’est fait jusqu’à présent». C’est sûr, 1000 logements en 6 ans, c’est du jamais vu et c’est ce qui nous attend. Mais le journal ne vous le dira pas.

  • C’est surtout la tribune libre, où après avoir affirmé ne pas faire de «politique locale», le maire nous accuse d’y faire «perfidement allusion au détour de phrases»… C’est du moins ce qu’on a compris car il est vrai que la phrase est plutôt confuse. Il nous attaque donc tout en affirmant ne pas le faire : «Ce n’est pas notre façon de faire», dit-il. Remarquez qu’une fois de plus il répond à notre tribune, avec son habituel manque de respect des règles démocratiques. Là encore, nous sommes habitués.

    Mais quelle phrase de notre tribune, que nous avons voulue sans débat local, lui a donc déplu ? Nous n’en voyons qu’une, celle qui rappelle que le gymnase de la Tremblaye est dû à notre équipe. C’est donc de la «perfidie» de rappeler ce simple fait ? Il aurait donc fallu qu’on fasse comme le magazine de novembre qui se garde bien de le rappeler alors qu’il évoque deux fois le gymnase dans ses pages ? Qui est «perfide» ? Une fois de plus le maire attribue à son opposition ses propres défauts.

  • Toujours dans la tribune libre, le maire s’en prend ensuite à l’Etat (sa deuxième bête noire avec nous) tout en le félicitant, à juste titre, de son action contre le terrorisme : «Après tant d’années de laxisme, de déni et de complaisances, d’attaques à notre laïcité brandis (sic) par une bien-pensance (re-sic) aveugle qui a voulu imposer un modèle de société qui a échoué, l’Etat a raison d’être impitoyable avec les ennemis de la liberté».

  • Et enfin, dans le même temps que la publication de ce magazine et ses appels à l’union, le maire signe et fait distribuer un tract dans les boîtes aux lettres. Sous le titre gnangnan «Pourquoi je vote Valérie», P. Benassaya explique qu’après les attentats «nous devons relever la tête et nous battre»… Comment ? «Notre plus grand devoir démocratique est de refaire campagne». Ben voyons ! Comme tout cela est sincère !

La suite n’est pas mal non plus : «L’enjeu de cette élection est capital, notamment pour montrer que la France reste debout face à la terreur. Votre vote est donc déterminant. Il permet de porter un projet de résistance et d’espérance pour l’avenir de notre pays et de notre région». Si l’on comprend bien, voter «Valérie», c’est «résister», «espérer» et «rester debout face à la terreur»… Il fallait oser.

Et ce n’est pas fini : «Il est temps de tourner la page ! Depuis 1998, notre région est dirigée par la gauche avec les conséquences que nous mesurons tous (…) Notre département et notre ville ont pâti, pendant 17 ans, de cette mauvaise gestion des socialistes et de leurs alliés verts et communistes». Tout dans la nuance… et surtout dans le «recueillement», le «respect», etc. «Nous devons rester debout, sans nous opposer les uns aux autres, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année»… La bonne blague !

Page 5, salon de l’artisanat (Salon de l'Automne)

Le magazine est catégorique : «une belle réussite», «un accueil chaleureux pour le salon de l’artisanat arcisien», «donner de la visibilité aux talents arcisiens»…

S’il fallait croire ce qu’écrit le magazine… La réalité est bien différente : ce salon a été organisé par la Ville le samedi 31 octobre dernier, pendant les vacances scolaires et durant le weekend de la Toussaint où les gens se rendent traditionnellement dans leurs familles, parfois loin de Bois d’Arcy. Pour la «visibilité», il faudra repasser…
Résultat : les exposants n’ont vu quasiment personne et étaient très mécontents pour la plupart. C’est curieux que le magazine l’ignore alors qu’il suffisait d’interroger les exposants.

Le maire s’est déplacé en début d’après-midi avec une dizaine de ses colistiers. C’est justement ce moment-là que le magazine a choisi pour faire des photos (visibles sur le site de la Ville)… histoire de donner l’illusion qu’il y avait du monde. Mais même sur les photos, l’illusion ne prend pas.

Pages 6, 7, 8, 9 et 4ème de couverture : la 1ère fleur

On le sait depuis deux ans : la plus grande ambition du maire de Bois d’Arcy est d’obtenir une «première fleur» au concours régional des Villes et Villages fleuris. Voilà qui est fait. Ce qui nous donne l’occasion de subir de nouveau 4 pages de photos (déjà vues) pour nous convaincre que la Ville a changé depuis deux ans. Et tant qu’à répéter toujours les mêmes messages, on nous refait le coup de la propreté des voiries, de l’urbanisation « maîtrisée », etc…

Là encore il faut rétablir quelques vérités et souligner quelques mensonges. Pour participer à ce «concours régional», la Ville a constitué un «dossier de candidature» de 26 pages et 140 photos. Curieusement, le magazine n’en parle pas et vous ne le trouverez pas sur le site internet de Bois d’Arcy.

Nous nous sommes procuré un exemplaire de ce dossier et c’est fort instructif :

Tout d’abord on constate que la Ville ne s’appuie pas que sur les fleurs ou la propreté pour concourir, elle met en avant la Ferme de la Tremblaye, le centre équestre, la rigole des Clayes, la Croix Bonnet et ses entreprises, la Znieff et le Canal paysager, «un cadre unique… de plus d’un kilomètre de long, 35 000 m2, avec des petites îles où la végétation est luxuriante….», la déchèterie, et bien d’autres réalisations des équipes Vuilliet.

C’est donc bien cet ensemble qui a permis à Bois d’Arcy de concourir, et non les 120 000 bulbes plantés depuis vingt mois. Pourquoi ne pas le reconnaître  et faire croire que cette «fleur» est due à «18 mois d’efforts intenses», avec des «résultats fulgurants» ? Pourquoi présenter cela comme une sorte de miracle et pourquoi parler de «retard accumulé depuis de nombreuses années»… alors que c’est faux et qu’il suffit de lire le dossier de candidature pour le constater.

  • Autre mensonge, et pas des moindres : les services des espaces verts feraient « plus avec moins », et l’adjoint aux finances affirme : «La gestion de ce secteur a été exemplaire puisque nous avons atteint nos objectifs à budget quasi-constant».

    C’EST FAUX !
    En consultant le dossier de candidature de la ville, page 14, il est indiqué que «le budget de fonctionnement des espaces verts était de 163 k€ en 2014 et 199 k€ en 2015 », soit 36 000 € de plus.

    Conclusion : l’équipe municipale dit au jury qu’elle fait des efforts et dépense plus, mais affirme aux Arcisiens qu’elle réalise des économies tout en faisant «mieux» qu’avant. Quant au nombre exact de bulbes, il est impossible de s’y retrouver : 120 000 dans le magazine, 71 800 dans le dossier…
  • Enfin «l’urbanisation davantage maîtrisée» (page 7) n’est qu’un leurre de plus. On nous présente toute une colonne de bonnes intentions sur la révision du PLU de la Ville, mais sans rien dire de concret. Pourtant il y a eu une réunion publique d’information récemment. Pourquoi ne pas rapporter les propos qui ont été tenus par les intervenants ?

    Ainsi que «les règles du PLU en vigueur seront maintenues», c’est-à-dire celui de l’équipe Vuilliet… ou encore qu’il n’y aura «pas de révolution mais juste un toilettage sans bouleversement profond». En bref, on va juste reculer de 4 mètres la limite des constructions et limiter ces dernières à 12 mètres de hauteur (notamment sur le terrain situé à côté de la résidence La Normandie).

    Il fallait assister à cette réunion pour entendre rappeler que les «exigences de l’Etat» pourraient conduire la Ville à «aller plus loin» dans ses projets en matière d’immobilier ; ou encore qu’une «ville qui ne construit pas est une ville qui meurt» ou que «les élus ne peuvent pas décider seuls de l’aménagement de leur ville». Et que penser de cette déclaration de P. Benassaya ? : «On ne peut pas empêcher les constructions sur les terrains privés. Il y en aura beaucoup. Il faut construire, il faut que notre ville se développe, il faut du logement social, à condition qu’il soit utile aux Arcisiens». Ces propos ne sont inscrits nulle part, nous sommes les seuls à vous transmettre ces déclarations.

 

Pour conclure, nous rappellerons qu’avant 2014, la Ville participait au concours départemental des Villes et Villages fleuris où elle a obtenu le 2ème prix à deux reprises. Il ne semblait pas utile alors de dépenser des sommes importantes pour pouvoir afficher aux entrées de la Ville les panneaux jaunes avec petite fleur… qu’on ne va pas tarder à voir apparaître (ce sera encore l’occasion de faire 3 ou 4 pages sur le sujet).

Dans le même temps, nous faisions participer les Arcisiens au fleurissement de la commune en organisant un concours local des balcons, jardins et résidences fleuris. Ce concours a été supprimé en septembre dernier par le maire actuel. Comment peut-on alors prétendre faire du cadre de vie une priorité si l’on n’associe plus les Arcisiens à cet objectif ?

Ceci étant, la réalité est parfois en totale contradiction avec la propagande de la Ville. Au moment où on claironne sur le cadre de vie, Bois d’Arcy est privée de guirlandes lumineuses et les ronds-points pour lesquels on a tant dépensé offrent ce triste spectacle de plantes pourrissant sur place :

 

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Page 12, le «festival» de bandes annonces

Inutile de revenir sur la suppression du véritable festival qu’était «Mémoire des Toiles» et sur son «remplacement» par une soirée de bandes-annonces de films. Intéressons-nous plutôt à la façon dont le magazine rend compte de l’événement planétaire.

Pour commencer, on a droit à des coups de trompettes un peu partout sur cette page : «Pari gagné pour ce 1er festival», «100 ans de cinéma en une soirée, c’est le pari gagné pour ce 1er festival», «plus de 300 personnes à la projection» (pourquoi ne pas dire le nombre exact ?), et ainsi de suite… Tout cela pour nous convaincre qu’il est pertinent de limiter un festival de cinéma à la diffusion de bandes–annonces au lieu de projeter des films… C’est un peu comme si on remplaçait le prêt de livres en médiathèque par leur seul résumé, ça laisse sur sa faim.

Justement, les Arcisiens ne se sont pas déplacés en masse, quoi qu’en dise le magazine. Pourtant, on a bien insisté longtemps à l’avance sur le fait que le nombre de places était limité. Mais cela n’a pas suffi, pas moyen d’inscrire «complet» sur les affiches : c’est pour cela qu’on se félicite bruyamment d’avoir eu «plus de 300 personnes»… C’est aussi pour faire oublier qu’on n’a pas pu faire mieux dans une salle qui peut contenir jusqu’à 400 spectateurs.

Et pour ceux qui ne seraient pas convaincus, le magazine montre une photo au cadrage très resserré pour donner l’illusion que c’était plein. Il suffit d’aller sur le site internet de la Ville pour voir d’autres photos moins flatteuses avec des rangs entièrement vides : on remarque surtout un rang entier réservé aux «partenaires de l’événement»… occupé par trois malheureuses personnes. Bien sûr ce n’est pas cette photo-là qu’on montre dans le magazine, c’est déjà étonnant que la direction de la communication ne l’ait pas fait supprimer du site.

Qu’un «événement» ne rencontre pas son public dès sa première édition c’est tout à fait courant. Ce qui est pathétique ici, c’est de vouloir à tout prix convaincre les lecteurs que tout ce qui est fait par la Ville est forcément formidable et réussi dès le premier coup. On en vient même, comble du ridicule, à nous annoncer fièrement qu’une «deuxième édition est déjà en cours de préparation pour 2016». Pensez comme cela doit être difficile de réunir 40 bandes-annonces (surtout lorsqu’elles appartiennent toutes à Vincent Perrot) au point de s’y mettre un an à l’avance !

Mais comme cela ne suffit pas encore pour nous convaincre, le magazine nous invite à regarder un reportage de la télé locale TVFil 78, où deux journalistes s’interrogent sur l’intérêt de la bande-annonce et arrivent à la conclusion qu’elle peut donner envie de voir le film si elle est réussie… Certes, ce n’est pas un scoop, mais le problème ici c’est que le film, il faudra aller le voir ailleurs qu’à Bois d’Arcy !

Une des journalistes rappelle aussi que Bois d’Arcy avait un festival de cinéma et quil a été remplacé par celui de la bande-annonce. Elle ajoute : «On a rencontré Philippe Benassaya qui nous explique pourquoi»…

Nous pensons qu’il est important de communiquer l’explication du maire dans son intégralité :

«Pourquoi la bande-annonce ? Parce que tout simplement c’est un genre, c’est un genre à part entière au même titre qu’un clip, au même titre…euh… qu’autre chose. Et puis en plus c’est un genre unique, c’est ce qui fait le B.A-BA d’un film, hein…c’est-à dire son résumé, et c’est ce qui donne aussi envie d’aller voir…d’aller voir un film, donc c’est vraiment quelque chose de très important et c’est un…pour nous…c’est un genre unique en France en plus puisque ce festival existe qu’à Bois d’Arcy».

On reste confondu par l’exposé «limpide» du B.A-BA de la politique culturelle de la Ville. Tout est clair maintenant…. «au même titre qu’autre chose».

23:19 Publié dans Journal municipal