20/04/2015
Associations en péril
Des associations oubliées mais sollicitées !
Tout en vitrine et bientôt plus rien en stock !
Ne pourrait-on pas résumer la politique de la ville en ces termes ?
Dépenser 35 000 € pour des bacs à fleurs hideux et supprimer les subventions à des associations arcisiennes, nous voyons très bien où sont les priorités.
Mais peut-être que le maire n’y est pour rien ? Ce n’est pas moi c’est l’autre... C’est peut-être l’adjoint aux finances qui fait seul des économies : c’est la crise et à moins d’être sourd, aveugle, imbécile, celui qui n’a pas compris que c’était la crise, c’est vraiment de la très, très mauvaise volonté. C’est la crise mais pas dans tous les domaines ! Pour obtenir un prix comme celui de la «ville fleurie», certains sont prêts à tout !
M. Benassaya faisant confiance à l’excès à son adjoint aux finances, signe – peut-être - sans relire ? Vous connaissez tous : «signez là»… mais vous ne relisez pas. Peut-être est-ce ce qui est arrivé ? M. Benassaya à une certaine époque, peu après son élection, se targuait de vouloir faire plus, voire mieux que son prédécesseur. Il voulait faire plus, non pas dans le développement, mais dans la suppression ! Pour du renouveau, c’est du renouveau. Bientôt il n’y aura plus rien et lorsqu’il n’y a plus rien, forcément on reconstruit ou on renouvelle, pour certains c’est la même chose.
Revenons aux associations… Quelle tristesse !
Je ne résumerai pas à nouveau le conseil municipal d’avril, il suffit de lire l’article sur ce même blog.
Certaines associations n’ont subi aucune coupe, par pure stratégie… Il a été répondu lors du conseil municipal où ont été massacrées les associations, car il s’agit bien d’un massacre, que certaines villes ne subventionnaient pas… En mairie, on va regarder ce qui se passe dans les autres villes quand ça arrange.
Au forum des associations, il faudra avoir une banderole : NON SUBVENTIONNEE. Ce sera beaucoup plus parlant pour tout le monde. La communication est prétendûment le fer de lance de la majorité, alors nous invitons les associations à faire la même chose.
Mais la majorité ne recule devant rien et sollicite malgré tout la totalité d’entre elles pour une participation bénévole afin d’assurer les TAP suite à la réforme des rythmes scolaires. Le 23 mars dernier, les présidents d’associations ont reçu un courrier et un questionnaire de l’adjointe au scolaire. Cette dernière leur demande s’ils auraient des adhérents «volontaires» pour animer des «ateliers auprès des enfants des écoles de la ville»… Cette adjointe leur explique que la pause déjeuner est fort longue (de 11h45 à 14h15) et qu’il serait bon d’offrir des ateliers de «30 minutes à 1 heure», au minimum pour «6 semaines d’affilée», voire pour toute l’année scolaire ! Il fallait oser ! La ville demande l’aide des associations pour combler ces longues heures de déjeuner, mais sans verser un centime...
Vous avouerez qu’il faut du courage pour solliciter par courrier des associations qui ne sont pas plus que ça reconnues par la municipalité. Un slogan est né : existez, ne demandez rien ou très peu, mais aidez-nous !
Ainsi, l’adjointe au scolaire demande de l’aide pour étoffer les activités sur la pause méridienne. Il faut noter que les encadrants donnant des cours au sein d’associations sont, pour la plupart, rémunérés. L’adjointe aurait donc dû commencer son courrier par : «Nous avons fait des économies en diminuant voire supprimant vos subventions mais nous avons besoin de vous pour les activités entre 11h45 et 14h15. C’est la faute de la conjoncture, pas la mienne ! Si vous êtes jardinier, pépiniériste, fleuriste, écologiste regardez autour de vous car nous offrons à vos enfants un cadre de vie tellement bucolique que nous aider est dans la continuité de notre politique. Les sportifs, les musiciens, les peintres, les acteurs… (enfin, tous les autres) ce n’est pas notre priorité, mais nous sommes dans le besoin pour mettre en œuvre des ateliers pour occuper ce temps que nous avons rallongé sans penser aux conséquences». Ce courrier ainsi rédigé aurait été tellement plus honnête…
Mais attention aussi à l’encadrement des enfants ! Lors du conseil municipal d’avril, il a été dit que la politique des ressources humaines était de ne pas remplacer les départs «normaux» - j’appellerai cela l’évaporation naturelle – et de ne pas renouveler les fins de contrats. Parlait-on à ce moment des animateurs qui ne sont pas tous titulaires ? Pourrait-il y avoir une dérive entre les nouveaux bénévoles qui interviendraient sur la pause méridienne face aux animateurs qui ont en charge les enfants ?
Il sera donc important de voir si l’encadrement légal
sera respecté à la rentrée 2015-2016.
En attendant il faut compter sur le bon cœur de chacun pour pallier les manquements d’une majorité qui veut le plus en donnant le moins !
Jocelyne Hannier
Ancienne «Adjointe au scolaire» de Claude Vuilliet
08:17 Publié dans Articles
Bois d’Arcy l’Autre magazine (n°4) : dernière minute !
En page 9 du magazine, une colonne est consacrée au traditionnel rendez-vous de printemps organisé par le service jeunesse de la ville : «ça bouge à Bois d’Arcy». Chaque année, durant les vacances scolaires, les 3 animateurs du service jeunesse et leur directeur proposent de nombreuses activités aux jeunes de la commune. On imagine le travail d’organisation et d’encadrement que nécessitent toutes ces activités.
Pour l’édition 2015, le magazine d’avril en est tout émoustillé et annonce le retour du «rendez-vous de printemps qui fait bouger petits et grands (…) un programme rythmé pour profiter des vacances : zumba, massage, basket handisport, freestyle airbag, shooting photo, jardinage, jeux de société, sports collectifs, loisirs créatifs, babyfoot, lasergame, Segway, rodéo mécanique, mini golf, structures gonflables (…) repas et karaoké, battle hip hop ou loto (…) grand tournoi de foot en salle». Certains noms ne doivent rien signifier pour les lecteurs du magazine, mais ça fait «branché» de ne pas les expliquer… A Bois d’Arcy le «Renouveau» est synonyme de modernité et de dynamisme, le magazine ne cesse de nous le répéter à chaque numéro.
Ça bouge donc à Bois d’Arcy… mais aussi pour le personnel… ça valse même : le maire vient de décider de supprimer le poste du directeur du service jeunesse et a mis un terme à son contrat à compter du 1er septembre… Les animateurs ne seront plus que 3, ce qui est contraire aux normes légales. Et ils sont censés accueillir 60 jeunes, s’occuper du CMJ (Conseil Municipal des Jeunes), de la Ludothèque, du PIJ (Point Information Jeunesse), assurer le lien avec le collège, et bien d’autres missions encore... Bien entendu, le magazine n’en parlera pas.
Mais on l’a compris, la priorité du maire ce n’est pas la jeunesse : il a déjà supprimé une bonne partie des spectacles jeunesse à la Grange, les ateliers lecture avec le collège, les ateliers théâtre (qui accueillaient 60 jeunes chaque année), les projets «école et cinéma» pour les primaires… Il a aussi supprimé 35 000 euros de subventions à la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture), sans oublier toutes les associations culturelles, sportives et de loisirs qui ont vu leur subvention diminuer ou disparaître.
Après avoir supprimé le poste de la directrice du CCAS, le maire supprime aujourd’hui le poste du directeur du service jeunesse. Et tout cela pour quoi ? Pour annoncer fièrement qu’il fait des économies en frais de personnel ? C’est faux puisque des embauches de complaisance, inutiles, ont été faites. Non, la raison est très simple : le maire veut absolument embaucher un brigadier-chef pour lancer sa police municipale, comme si notre ville en avait besoin ! Depuis plus d’un an, il l’annonce mais a eu d’autres priorités…, supprimer des subventions, fleurir la ville et construire des logements «en douce», par exemple.
Aujourd’hui, il supprime un poste dédié à la jeunesse pour le remplacer par un poste de policier municipal… Plus qu’un symbole, un aveu !
07:25 Publié dans Journal municipal
11/04/2015
Bois d'Arcy L’Autre magazine n° 4 (Avril 2015)
Bois d'Arcy, le Magazine n° 4 (Avril 2015) : un numéro très en retard, au service de
P. Benassaya
Ce numéro n’a l’air de rien, son contenu est aussi pauvre et mensonger que d’habitude, mais c’est pourtant une grande nouveauté, une de celles dont l’équipe majoritaire ne va pas se vanter : il est tout simplement «sorti» avec 10 jours de retard : la distribution a dû commencer le 10 avril.
Pourquoi un tel retard… totalement volontaire ? Tout simplement pour avoir l’opportunité d’annoncer l’élection de P. Benassaya le 29 mars comme conseiller départemental ! Et on ne peut l’ignorer : 3 pages entières lui sont consacrées (sans compter la tribune libre).
Résumons : le 2ème tour a eu lieu le 29 mars, au moment où le journal aurait dû être distribué. Pas question cependant d’attendre un mois pour faire le m’as-tu-vu… donc on retarde la fabrication du journal et automatiquement son impression, sa livraison et sa distribution : total, dix jours de retard.
Conséquences :
- page 16, les programmes du cinéma commencent le dimanche 12 avril… et du 1er au 11 ? Rien, si vous vouliez aller au cinéma, il fallait vous renseigner ailleurs.
-
page 17, même chose : l’agenda des manifestations notamment associatives commence le 11 avril… Avant, il ne s’est rien passé, sans doute ? Ah si, un exemple parmi d’autres : l’école de musique organisait son grand concert annuel le 2 avril au théâtre. L’information ne figurait déjà pas dans le magazine de mars… De toute façon, le maire avait déplacé le conseil municipal au dernier moment du 26 mars au 2 avril (voir plus bas), sans même se demander s’il y avait une manifestation importante sur la ville ce soir-là…
Ne comptez pas non plus sur le magazine pour mettre une photo du concert : c’était possible puisqu’il y a bien la photo du nouveau Conseil départemental, prise ce même 2 avril. Mais non, le maire n’aurait pas pu être sur la photo puisqu’il était au Conseil municipal. - page 15, les Arcisiens sont invités à s’inscrire «jusqu’au 4 mai» pour obtenir un emplacement au Grand Marché Arcisien. On sait que chaque année les amateurs font la queue dès le premier jour des inscriptions pour être sûrs d’avoir une place… Mais au fait, c’était quand le premier jour ? Le journal n’en dit pas un mot, et pour cause : c’était le 7 avril ! Tant pis pour ceux qui n’ont pas eu l’information à temps !
Or, c’est bien là le problème : ce magazine est censé être un service public, réservé aux Arcisiens qui le payent avec leurs impôts. Donner à temps les rendez-vous associatifs, les programmes de cinéma, c’est aussi cela le service public. Mais on l’a bien compris, le journal municipal est au service du maire (directeur de la publication et seul maître à bord) et de sa propagande. Le reste…
Croyez-vous enfin que le magazine s’excuserait auprès de ses lecteurs pour ce retard ? Non, P. Benassaya et son équipe préfèrent ne rien dire en espérant que les Arcisiens ne se rendent compte de rien. C’est raté.
Terminons cette introduction en signalant que l’on a une fois de plus bouché les trous avec ce qui passait sous la main :
- La mise en place sur internet d’un simulateur pour «permettre aux familles» de calculer leur quotient familial «avant de venir en mairie» (page 9)… mais l’article précise ensuite «Attention, les simulations sont données à titre indicatif. Seuls les calculs par les services municipaux (…) valent pour l’établissement de vos factures»… Est-ce qu’un service peu fiable vaut une annonce en couverture du magazine ?
- L’annonce (avec photos avant/après) d’une nouvelle devanture (terminée depuis plusieurs mois) pour une boulangerie située en plein centre ville, donc déjà vue par tout Bois d’Arcy…
- Evidemment, il faut bien aussi mettre deux ou trois attaques contre l’ancien maire : on nous reparle des bâtiments municipaux qui ne seraient pas en règle avec la loi sur le handicap (voir sur ce blog notre article très complet sur ce sujet en date du 04 mars 2015). Pour faire du nouveau, on ajoute une photo de l’entrée de la PMI pour accuser l’ancien maire de na pas avoir assuré l’entretien des bâtiments communaux… En 2013, les fenêtres de la PMI ont été changées et des travaux d’étanchéité ont été faits sur la véranda. Ne comptez pas sur le journal pour en parler… non, il va plutôt mettre l’accent sur ce qui n’avait pas encore été fait. Au fait, pourquoi la PMI ? Parce qu’à chaque conseil municipal l’opposition embête le maire pour lui faire dire que le conseil départemental va la fermer. Le maire le sait mais il cache cette information pour l’instant.
L’édito du maire : exercice d’autosatisfaction et mensonges habituels…
Deux sujets occupent le maire :
- Le budget 2015 : il prétend encore qu’il a été établi «sans augmenter les impôts locaux». C’est un mensonge, repris trois fois dans ce magazine : 638 000 € de taxes supplémentaires vont entrer dans les caisses communales. Les foyers arcisiens paieront 120 euros de plus en septembre.
Mais il y a d’autres mensonges qui sont plus discrets. Le maire déclare : «Nous pouvons enfin dégager un excédent de trésorerie …». Enfin ? Comme si c’était une nouveauté ! Chaque année depuis 20 ans, le budget de la commune a dégagé un excédent de fonctionnement. Aucun exploit donc.
Autre mensonge : «Nous financerons une micro crèche et une maison de quartier à la Croix Bonnet». Il suffit de se rendre à la page 11 du magazine pour découvrir que c’est l’aménageur de la Croix-Bonnet, l’AFTRP, qui paye ces équipements ! D’ailleurs la micro crèche a été obtenue par l’équipe Vuilliet.
Dernière déclaration amusante du maire : il se félicite d’avoir réduit les frais de fonctionnement de 4,5%... Certes, mais en sabrant les dépenses de voirie (-241 000 €), de l’action sociale (-145 000€), du secteur culturel et surtout en baissant de 80 890 € les subventions des associations ! Quel exploit !
- L’autre sujet occupant le maire est son élection comme conseiller départemental. Il remercie les Arcisiens de leur «confiance», se félicite d’avoir obtenu «60%» des voix sur Bois d’Arcy et déclare «c’est une très belle victoire». Dans la tribune libre également (qu’il écrit lui-même), il se félicite : «le score que nous avons obtenu à Bois d’Arcy, plus de 60% des suffrages exprimés, conforte, voire amplifie celui des Municipales de 2014».
Conforte ? Amplifie ? Qu’en est-il en réalité ? Nous l’avons déjà signalé sur ce blog (25 mars 2015), les résultats obtenus à Bois d’Arcy par P. Benassaya, au 1er tour, montrent très clairement qu’il subit une lourde perte de 42% des voix qu’il avait obtenues aux Municipales. Ne pas avoir réussi à faire plus, sur son nom, dans la ville dont il est maire (1720 voix le 22 mars au lieu des 3138 de mars 2014), c’est officiellement un désaveu.
Au 2ème tour, il a fait plus : 2170 voix, grâce aux reports des voix des autres candidats de droite ou d’extrême droite… mais il reste encore éloigné de près de 1000 voix de son score de 2014.
Quand le maire annonce 60 % des voix à Bois d’Arcy, il s’agit évidemment des votes exprimés… il faut donc regarder le taux de participation pour apprécier ce résultat : c’est éloquent !
- Au 1er tour à Bois d’Arcy, sur 8855 inscrits, 4226 électeurs ont voté (47,7% de votants, 46,3% d’exprimés une fois retranchés les blancs et nuls
- Au 2ème tour, 3871 électeurs se sont déplacés (40,55% d’exprimés)….
Avec un tel taux d’abstention, n’est-il pas indécent de claironner que l’on a fait 60%… quand on représente seulement 24% des inscrits ? Ne devrait- on pas plutôt s’inquiéter d’une telle désaffection, générale d’ailleurs, du corps électoral ?
Certes, on pourrait dire que c’est toujours comme ça, pour cette élection comme pour les précédentes… Intéressons-nous aux résultats de Claude Vuilliet à Bois d’Arcy, en 2004, la dernière fois qu’il s’est présenté aux élections cantonales, alors qu’il était maire de la commune. Cela devrait permettre au maire actuel de méditer sur ses propres résultats :
- Au 1er tour, avec 7402 inscrits à l’époque, 4849 électeurs ont voté (65,51%) : Claude Vuilliet avait obtenu 2884 voix (avec 7 candidats en présence)…
- Au 2ème tour, 5049 électeurs arcisiens se sont déplacés (68,24%) : Claude Vuilliet avait recueilli 3342 voix (68,26% soit 45% des inscrits)… alors qu’il en avait obtenu 3056 aux élections municipales de 2001.
Ajoutons quand même que dans «Bois d’Arcy le journal n°47 (Mai/Juin 2004)», les résultats des cantonales victorieuses pour Claude Vuilliet étaient relégués tout en bas de la page 10 (comparez avec aujourd’hui !). Dans son éditorial, C. Vuilliet ne disait pas un mot de sa victoire, non il parlait de… l’offre culturelle à Bois d’Arcy ! Là, il n’y a pas de doute, les temps ont changé, le «Renouveau» est passé par là.
Les élections départementales : trois pages d’autocélébration !
Une page entière pour donner les résultats ! On vient de l’évoquer : chaque maire a son style et surtout sa propre conception de l’usage des moyens d’information municipale.
Mais regardons de plus près la page 5 du magazine : les compétences du conseil départemental y sont évoquées… C’est curieux, mais certaines compétences ont été oubliées. Il faut se rendre sur le site internet du Conseil départemental pour apprendre qu’il est en charge de certaines missions : «Information et prise en charge des femmes enceintes, prévention des nouveau-nés, à travers les PMI, dépistage médicaux chez les enfants, accueil adapté des adolescents…». Pourquoi le magazine n’évoque-t-il pas ces missions ? Parce que la PMI de Bois d’Arcy va fermer et que les Arcisiens n’en profiteront plus ! Autant les préparer dès maintenant.
Il y a un autre point très instructif à évoquer sur cette page concernant les élections départementales : le magazine publie une médiocre photo des 42 conseillers départementaux prise le matin du 2 avril, avec P. Benassaya parmi eux. Pourquoi le magazine ne publie-t-il pas une meilleure photo (sur internet, on en trouve où les 42 conseillers sont présentés de face)? Parce qu’on distinguerait parfaitement Mme Anne Capiaux… qui est en revanche à peine visible sur la photo publiée dans le journal.
Souvenez-vous : Mme Capiaux est la 2ème adjointe UMP du maire d’Elancourt… Elle a été embauchée à Bois d’Arcy par P. Benassaya, dès le mois de juin, comme directrice de la vie économique… poste inutile puisque c’est une compétence de Versailles Grand-Parc. Nous vous invitons à consulter sur ce blog l’article du 2 septembre 2014 pour découvrir les liens qui rapprochent cette dame et le maire de Bois d’Arcy. Mme Capiaux est aussi élue au sein de l’intercommunalité de Saint-Quentin en Yvelines… et elle vient d’être élue Conseillère départementale pour le canton de Trappes (avec le maire d’Elancourt). Elle se retrouve donc aujourd’hui employée du maire de Bois d’Arcy mais aussi conseillère départementale comme lui ! Il est bien dommage que le magazine municipal ne nous donne pas cette information, alors que Mme Capiaux est sur la photo comme P. Benassaya… Après tout ce sont les Arcisiens qui paient son salaire et les charges afférentes…
Il y aurait à ce propos une «question du mois» qui serait intéressante (l’adjoint aux finances étant aussi chargé du personnel communal) : Mme Capiaux, adjointe à Elancourt, élue communautaire à la CASQY et maintenant Conseillère départementale, arrive-t-elle à concilier toutes ces activités avec son poste de directrice de la vie économique à Bois d’Arcy ? Voilà une question plus intéressante que le coût –indispensable, lui- des bureaux de vote (voir ci-dessous).
Dernier détail : le Conseil départemental a 12 vice-président(e)s. Le magazine ne donne aucune information sur ce sujet… Il aurait été intéressant de connaître le fonctionnement du Conseil… ça, ce serait de l’information ! Mais voilà, P. Benassaya n’est pas l’un des 12 vice-présidents… A Versailles Grand-Parc, le maire de Bois d’Arcy est automatiquement vice-président… mais pas au conseil départemental.
La question du mois : un pur moment d’évasion dans un océan de propagande
Cette fois encore, l’adjoint aux finances a réussi à deviner quelle question les Arcisiens ne se posaient pas… Il est très fort ! Il tient à nous expliquer ce que représente en moyens matériels et financiers la tenue des bureaux de vote ! Il est bien évident que les 3871 Arcisiennes et Arcisiens qui ont voté le 29 mars (sur 8855 inscrits et 15 000 habitants environ) n’arrivent plus à dormir depuis… inquiets de savoir ce qu’il en coûte à la ville…
Mais tout va bien, aujourd’hui, ils vont retrouver le sommeil : l’adjoint aux finances nous apprend qu’il y a eu 2 tours d’élections (un scoop !), qu’il a fallu installer 90 panneaux et nourrir le personnel communal et les bénévoles qui ont tenu les bureaux de vote pendant plus de 12 heures… pour 15 000€ ! Quel gâchis ! Pensez qu’on aurait pu acheter encore quelques bacs à fleurs avec crottes de mammouth pour ce prix-là ! Mais non, en démocratie il faut organiser les élections et en payer le coût. Le pauvre adjoint en est tellement perturbé qu’il se trompe dans ses comptes : il estime à 90 personnes les bénévoles pour tenir les bureaux de vote, en comptant les présidents, vice-présidents, assesseurs et scrutateurs (ceux qui dépouillent le soir après 20 heures)… Mais voilà, il y a 9 bureaux de vote à Bois d’Arcy et au moins 3 tables de 4 scrutateurs par bureau…ce qui fait au minimum 12 scrutateurs multipliés par 9 bureaux = 108 personnes… si on ajoute 6 personnes par bureau (président, vice-président, 4 assesseurs), cela fait 6X9= 54 personnes…+ 108 scrutateurs, ce qui fait 162 bénévoles (au moins) par dimanche, et donc 324 pour les deux tours (et non 180 comme le prétend le spécialiste de la question du mois).
C’est bien la peine d’avoir une rubrique aussi ébouriffante pour ne pas obtenir des chiffres exacts !
Le budget 2015 : un océan de propagande sans aucun moment d’évasion !
Nous ne reviendrons pas sur le détail de ce budget, déjà évoqué sur ce blog à la date du 5 avril. Rappelons simplement quelques évidences :
- Une nouvelle fois, le magazine ment (y compris en couverture) en prétendant que les impôts n’augmentent pas : 638 000 de taxes supplémentaires pour les Arcisiens en 2015, sans compter 156 000€ de recettes supplémentaires (et donc de dépenses pour les parents) pour les tarifs scolaires et périscolaires. C’est notamment le résultat de l’abandon du forfait mensuel pour un paiement au réel.
- Pour 100 euros dépensés, 5 sont consacrés à la culture et 3 à l’action sociale. Voilà qui confirme les coupes sèches opérées dans ces secteurs. La surprise est de voir que 2 euros seulement sont consacrés à la sécurité ! Quand on pense qu’on nous serine sans cesse que c’est une priorité !
- Le magazine attribue à l’Etat la responsabilité de plusieurs baisses des recettes de la ville : 410 000 € pour la dotation de fonctionnement, ce qui est vrai, mais aussi 470 000 € de perte de la «redevance relative à l’utilisation du réseau d’eau potable». Sauf que l’Etat n’y est pour rien. C’est la conséquence de la reprise en charge de ce service par Versailles Grand-parc. Le magazine se félicitait récemment de la baisse de la facture d’eau occasionnée par ce changement de prestataire… Aujourd’hui il se plaint que Véolia, qui n’est plus notre prestataire, ne verse plus rien à la ville ! Tout est bon pour embrouiller les lecteurs !
- Les taux d’imposition sont présentés comme stables… tant mieux, mais personne ne précise qu’ils sont au même niveau depuis… 2010.
- Une fois de plus, la construction du gymnase de la Tremblaye et du Centre Technique Municipal est critiquée : ils n’apparaissent même pas dans les réalisations finalisées en 2015. Il est juste indiqué que la ville doit encore «absorber» le coût de ces deux bâtiments, qualifiés d’«opérations de l’ancienne municipalité»…
- «Gestion plus rigoureuse des attributions des subventions aux associations» : voilà comment le magazine présente l’atomisation des subventions aux associations ! Là encore, nous ne répéterons pas ce que nous avons déjà dit sur ce sujet (voir article du 5 avril)…
«Remaniement au sein du Conseil municipal» : qu’en termes délicats ces choses-là sont dites…
En réalité, les choses ont été beaucoup plus violentes. Rappelons les faits puisque le magazine ne risque pas de le faire :
- Le 19 mars, la 2ème adjointe au maire, chargée de la culture et de la vie associative, adresse un courriel aux présidents d’associations de Bois d’Arcy pour leur annoncer sa démission de son poste d’adjointe. Elle refuse d’assumer les coupes infligées aux subventions des associations. Elle pense alors rester au sein du conseil municipal (voir sur ce blog, article du 20 mars).
- Le 20 mars, Le Parisien rend compte de l’événement et donne la parole à P. Benassaya. Voilà ce qu’il déclare : «Elle me plante un couteau dans le dos à 48 heures d’une élection. Il y a clairement une volonté de nuire à toute l’équipe».Dans le dos des associations, c’est pourtant une hallebarde que le maire vient de planter, mais cela ne compte pas, seules les élections importent.
- Le 20 mars toujours, le maire décide de repousser le conseil municipal, avec vote du budget, du 26 mars au 2 avril, après le 2ème tour des départementales. Il ne veut pas que son ex-adjointe mette le bazar en plein conseil en s’exprimant sur les subventions. Le 20 mars au soir, elle démissionnera également du conseil.
- Le 25 mars, c’est au tour des Nouvelles de Versailles de relater la rupture entre le maire et son adjointe. Cette fois le maire se lâche : «A trois jours d’une élection, c’est un signe de méchanceté.» Pas moins ! Mais l’exécution n’est pas terminée, le maire tient à tirer le portrait de son ex-adjointe : elle «était assez isolée et n’a jamais été à la hauteur du challenge. Elle n’était pas faite pour travailler en équipe»… La grande classe ! Les autres adjoints et conseillers municipaux sont prévenus : si demain l’envie leur prend de montrer leur désaccord avec le maire, ils savent comment ce dernier les traitera. Donc, si l’on comprend bien, P. Benassaya avait choisi de prendre comme 2ème adjointe une personne «isolée», «pas à la hauteur», «pas faite pour travailler en équipe» et pleine de «méchanceté»… Et il a donc mis un an à s’en rendre compte ? Mais pourquoi l’avait-il choisie ? Pourquoi l’avoir placée comme 2ème adjointe ? Il ne la connaissait donc pas ? Est-ce bien sérieux ? Et si elle avait finalement accepté d’assumer la baisse des subventions, aurait-elle été à la hauteur du «challenge» ? Voilà des «questions du mois» que le magazine ne posera jamais… mais on connait déjà les réponses.
Une précision pour terminer : le maire a décidé de supprimer le festival de cinéma de Bois d’Arcy «Mémoires des Toiles»… Nous aurons l’occasion de revenir sur ce nouveau coup bas porté à la vie culturelle de la commune. Pour l’instant, nous donnons juste l’information pour que le magazine et son directeur (un certain Benassaya) ne viennent pas nous expliquer prochainement que c’est à cause de l’abandon de poste de l’adjointe à la culture… La décision a été prise bien avant sa démission, il y a plusieurs mois.
La Tribune libre : mais moins libre pour l’opposition que pour le maire
Pour ceux qui n’auraient pas lu l’éditorial ni les pages 4 et 5, la Tribune libre leur apprend que P. Benassaya a été élu conseiller départemental. Comme c’est le maire qui écrit, il s’embrouille un peu : «Notre groupe est heureux de l’élection de P. Benassaya», puis ensuite «Le score que nous avons obtenu à Bois d’Arcy…»… Tiens, on ignorait que toute la liste était candidate… Trêve de plaisanterie, le maire fait lui-même son service après-vente, c’est plus sûr.
Naturellement, le maire voit dans son élection «un formidable encouragement» à poursuivre dans cette «voie», c’est-à-dire «tant sur le plan de la sécurité que de la défense de l’environnement ou du développement économique».
Bon, si on le comprend bien, les Arcisiens qui ont voté pour lui :
- seraient contents de sa politique en matière de sécurité alors qu’il n’a rien fait sur ce sujet depuis un an, à part de la com’… sans que la ville ne s’en porte plus mal
- seraient ravis de voir près de 200 000 euros de plantes (en pot ou non) éparpillées dans la ville tandis qu’on pulvérise les aides sociales, la culture, les subventions….
- seraient au bord de l’extase en apprenant où se passe chaque mois le club des entrepreneurs ou en découvrant de nouveaux camions de restauration rapide à chaque coin de rue… et surtout en apprenant qu’il y a en mairie une directrice de l’économie qui a un emploi du temps si chargé…
Pas de tribune digne de ce nom sans quelques attaques contre l’opposition. C’est de bonne guerre. Mais encore faudrait-il ne pas dire n’importe quoi :
- Le maire prétend avoir fait une «campagne digne et sincère»… (ça ne va donc pas de soi ?) «contrairement à notre opposition de gauche qui a multiplié, comme à son habitude, les attaques et les tracts mensongers pour tromper les électeurs. Mais elle a encore échoué, faute d’éthique et de respect des opinions». Le problème est que nous n’avons pas fait «campagne», nous avons distribué un seul tract pour alerter les Arcisiens que 400 logements allaient être construits à la Croix-Bonnet sans que la ville les prévienne. Notre tract faisait aussi le bilan d’un an de mandat… qui tombait justement en mars. Mais on ne trouvera aucune allusion dans ce tract à la campagne électorale (il est visible sur ce blog). Maintenant si nos tracts sont «mensongers», qu’attend le maire pour les attaquer en justice ? Il sait très bien que tout ce que nous écrivons est vrai, et il a beau nier, les faits sont têtus et nous donneront raison, tant pour l’augmentation des impôts que pour la construction de centaines de nouveaux logements.
- La tribune conclut sur une dernière attaque qui vise vraisemblablement Claude Vuilliet (c’est obsessionnel) : «Cette opposition, usée, en place depuis des décennies, s’accroche par orgueil et freine le nécessaire renouvellement des individus, des méthodes et des projets».
Une opposition «en place depuis des décennies» ? Alors que les élections ont eu lieu en 2014 ? Quant au «nécessaire renouvellement des individus», on retient la formule pour 2020…
A force de déverser sa rancœur à notre égard, le maire ne sait plus ce qu’il écrit ! Il n’a pas dû avoir le temps de se relire. Il est vrai qu’il a dû écrire sa tribune au dernier moment, début avril, alors que nous avons l’obligation de remettre la nôtre au plus tard le 10 du mois précédant la parution du journal, le 10 mars, en l’occurrence, pour ce journal d’avril. C’est commode pour le maire, ça nous empêche de réagir «à chaud» et ça lui laisse le temps de préparer la réponse et de la mettre dans sa tribune. C’est totalement contraire aux règles démocratiques de «respect des opinions», mais pourquoi se gênerait-il ?
D’ailleurs s’il avait rendu son texte avant le 10 mars, comme nous, comment pourrait-il parler de son élection qui a eu lieu le 29 mars ?
22:27 Publié dans Journal municipal
05/04/2015
Conseil du 2 avril, vote du budget : circulez, on n’a rien à vous dire !
Cette formule bien connue résume à elle seule ce conseil qui avait pour point essentiel le vote du budget 2015. L’opposition n’a jamais pu obtenir de réponses à ses questions sur ce budget, mais seulement des soupirs excédés, des ricanements et des plaisanteries aussi légères que les pots de fleurs qui ont envahi l’esplanade de la mairie. Dissimulation ou incompétence ?
Voici un florilège des réponses sur le budget (au mot près, grâce à notre enregistrement…) données par le maire ou son adjoint aux finances :
- «Là c’est bien parce que vous rentrez dans du détail… là c’est bien, c’est très intéressant, par contre, effectivement, j’aurai pas toutes les questions à l’euro près de tout ce que vous allez me poser comme question… ».
- «Y a deux solutions… soit, effectivement vous me posez des questions très pointilleuses, très pointues effectivement, et c’est tout à votre honneur, hein… euh… mais auquel cas si on descend suffisamment dans le détail… parce que là on est très, très bas dans le détail du compte… euh du compte et du BP, euh… il faudra peut être qu’on vous apporte des réponses mais ultérieurement, parce que je pense que sinon, si on détaille tout comme vous souhaitez le faire, je pense que ça risque d’être très, très long, très fastidieux et très peu z-intéressant, donc… là précisément non, je n’aurai pas la réponse à toutes les questions que vous allez me poser sur des points de détail comme ça».
- «Je ne peux pas avoir les 3875 réponses aux 3875 questions de détail que vous allez me poser».
- «Principalement, je vous donnerai une partie de la réponse parce que là encore je ne pourrai pas détailler tout ce soir… car là encore ce serait trop long, mais une partie…».
- «Vous avez le sens de l’humour particulièrement faible».
- «Vous avez vu le temps qu’on vous laisse quand même ?».
- «On va pas prendre le détail, on a pas le temps».
- «Une p’tite dernière ? Non ? Dernière question, non ? On veut pas vous brimer dans la liberté d’expression… Vous allez faire un procès encore, donc…».
Mais oui, il faut savoir que lorsque l’opposition pose des questions, elle fait perdre leur temps au maire et à son équipe… et elle ne reçoit que des moqueries en retour. Quand une conseillère d’opposition fait remarquer qu’elle n’a parlé que 15 minutes sur l’ensemble du budget, et que le vote de ce dernier n’a lieu qu’une fois par an, le maire lui répond en ricanant : «ça vous l’avez retenu… » La grande classe, quoi !
Il y a quand même des moments savoureux, comme lorsque l’adjoint aux finances déclare : «Les Arcisiens auront une diminution du prix de l’eau qui couvrira largement l’augmentation des 120 € par Arcisien…» C’est bien la première fois qu’il reconnait publiquement que notre information est véridique. Par la même occasion, il reconnait aussi que le pouvoir d’achat des Arcisiens ne s’améliorera pas… Le maire prétend pourtant le contraire dans chaque magazine municipal.
Voici maintenant un compte rendu des points que nous avons relevés sur ce budget 2015 :
- Il est proposé avec une diminution de 4,56% des dépenses de fonctionnement. Le maire et son adjoint aux finances présentent cela comme de la bonne gestion… mais il s’agit principalement de coupes franches dans les dépenses du CCAS, des services culturels, de la voirie et dans les subventions aux associations (voir plus loin). On verra par ailleurs que des sommes augmentent fortement sans que des explications soient données. On verra surtout que le montant des impôts nouveaux est de 638 000 €.
Pas de quoi pavoiser, donc !
- Encore une fois, l’adjoint aux finances a affirmé que les impôts n’augmenteront pas, «Nous l’avions promis» a-t-il précisé. Le maire a ajouté, avec l’élégance de langage qui le caractérise : «Aller prendre l’argent dans la poche des Arcisiens c’est pas notre politique». Mais leur mentir à longueur d’année sur les impôts, entre autres, ça ne pose pas de problème. La preuve : l’adjoint aux finances a «oublié» de commenter la très forte augmentation des recettes des taxes locales. Interrogé par l’opposition, il a affirmé que cela provenait des nouveaux habitants !
Il faut oser quand on sait que le montant d’impôts supplémentaires en 2015 est de 638 000 €, dont la plus grande partie provient de la diminution d’un abattement dont tous les Arcisiens profitaient jusqu’à cette année, ce qui provoquera cette augmentation de 120 € pour tous.
- Autre grand moment : l’évocation des investissements de l’année 2015. Encore une fois les membres de l’opposition ont essuyé toute une série de critiques pour avoir lancé, en 2013, la construction du gymnase de la Tremblaye: l’adjoint aux finances a encore pleurniché sur ce sujet : «ça nous a perturbé en 2014», «nous avons encore à supporter 1 400 000 € en 2015...». Le pauvre !
Après cela, l’équipe majoritaire aura bien du mal à se prévaloir de cet équipement quand il sera terminé et rendra des services aux collégiens et aux associations. N’oublions pas que les délibérations de 2013 concernant la construction du gymnase ont été votées à l’unanimité. P. Benassaya et son groupe d’opposition se sont donc déclarés, à l’époque, favorables à ce projet.
- L’opposition a demandé une explication sur la baisse du budget voirie : 199 000 € au lieu de 440 000 € (dans la section fonctionnement), cette fameuse somme que l’adjoint aux finances n’a jamais voulu justifier autrement qu’en prétendant qu’elle avait servi à combler des nids-de-poule.
Y en aurait-il moins à boucher en 2015 ? On ne le saura pas, aucune explication n’est apportée.
Au passage, on accuse encore l’ancienne équipe de ne pas avoir fait assez de travaux de voirie… Ce qui est ridicule, car non seulement chaque année des rues étaient entièrement rénovées (sur le budget d’investissement) mais par ailleurs 570 000 € figuraient en fonctionnement dans le budget voirie en 2013… budget qui vient de tomber à 199 000 € en 2015.
- Le budget des «fêtes et cérémonies» passe de 85 000 € à 107 680 €. Explication ? aucune.
- Le budget de la caisse des écoles a disparu des subventions. Il parait qu’il a été ajouté au budget des services scolaires. Dans quel article ? L’adjoint aux finances ne sait pas ou ne veut pas répondre… ni personne autour de la table. Pour toute réponse, l’opposition est invitée à chercher elle-même dans le budget : «Vous avez peut-être mal regardé… Il (NDLR : le budget caisse des écoles) est dans le détail dans le budget d’la ville… Vous regarderez… Vous avez le budget devant vous… Cherchez… On regardera ensemble… la prochaine fois vous direz que je vous ai aidé à trouver… ».
- Autre budget en baisse : les fournitures scolaires, qui perdent 6815 € (de 81 420 € à 74 605 €)… Qui va payer davantage ? Les parents, bien entendu. En commission finances, on a affirmé que la ville passerait des marchés pour diminuer le coût des fournitures sans faire payer les parents… On en reparlera !
- Le montant des «honoraires» (sans plus de précision) passe de 41 000 € à 104 800 €. Pourquoi ? pas de réponse… Ah si, grosse plaisanterie du maire et de son adjoint aux finances : c’est la faute de l’opposition ! En attaquant le règlement intérieur du Conseil municipal devant le Tribunal Administratif, l’opposition contraint la mairie à prendre un avocat… pour 63 800 € ? C’est donné ! On le sait, le maire est fâché avec les chiffres, on l’a encore vu au dernier conseil quand il a été incapable de dire combien avaient coûté les billets de train en 1ère classe pour son aller-retour à Londres en janvier dernier. Quant à l’adjoint aux finances, il ne semble savoir répondre qu’aux «questions du mois» dans le journal municipal, c’est-à-dire aux questions qu’il se pose à lui-même.
- Surprise : les dépenses d’eau augmentent : de 87 000 € à 95 000 €. C’est pourtant bien l’adjoint aux finances qui expliquait dans le magazine de février (justement dans sa désopilante «question du mois») que la ville allait économiser 18 500 € sur ce poste, grâce à sa négociation avec le fournisseur d’eau (négociation imaginaire puisque c’est Versailles Grand-parc qui a négocié). Patatras ! on peut raconter ce qu’on veut dans la propagande municipale, les chiffres du budget sont ce qu’ils sont : + 8000 €. Là encore, la tentative d’explication apportée par l’adjoint chargé de l’environnement a plongé l’assemblée dans un abîme de perplexité : «Alors tout simplement dans le cadre de la DSP, avec Veolia, donc Délégation de Service Public, euh… en fait y a une… euh… sur la facture d’eau vous avez une partie qui est la taxe d’assainissement… sur cette partie taxe assainissement… en fonction du nombre de foyers dans Bois d’Arcy… euh… la ville collecte… euh… sa taxe d’assainissement. C’est cette taxe assainissement qui vient alimenter le… donc il y avait des erreurs d’assai… y avait des erreurs auparavant dans la restitution de cette taxe. Nous avons demandé à Veolia… euh… nous avons vérifié… euh… nous avons demandé à Veolia les éléments pour justement… euh… récupérer l’argent au niveau de l’assainissement. ..voilà».
C’est d’une clarté éblouissante… l’opposition a rappelé que sa question portait sur une «hausse» de la facture d’eau. Réponse du même adjoint : «C’est pas une hausse». Ah bon ? + 8000 €, c’est quoi alors ?
- Autre moment amusant : une conseillère d’opposition fait remarquer que le budget concernant les indemnités des élus a baissé de 10 000 €, ce qui montre que le maire n’a pas l’intention de remplacer son adjointe à la culture qui a démissionné le 20 mars (elle a refusé d’assumer la baisse des subventions aux associations). Le maire est embarrassé (sans doute a-t-il oublié de prévenir ses élus qu’aucun ne sera promu adjoint !), et évite de répondre en préférant plaisanter (si l’on peut dire…) : «Vous voulez qu’on s’augmente ? Moi j’veux bien»… S’ensuit ce dialogue :
- L’opposition : «L’adjointe sera-t-elle remplacée ?»
- Le maire : «Bien sûr»
- L’opposition : «Alors pourquoi cette diminution ?»
- Le maire : «Je sais pas… Je peux pas vous dire. Voilà ! Mais bon, aussi, on peut s’voter aussi une augmentation, c’est comme vous voulez… ».
En fait, il est impossible d’augmenter les indemnités des élus, elles sont fixées par la loi. Le maire le sait-il ? Ce n’est pas sûr… A chaque fois qu’une question est posée, il se tourne avec un air interrogateur vers son adjoint aux finances.
- Les recettes du secteur scolaire ont augmenté de 156 000 € ! L’opposition fait remarquer que c’est le résultat des modifications apportées aux quotients. La suppression du forfait pour l’accueil périscolaire avec le passage au tarif réel y est aussi forcément pour quelque chose.
Pas du tout, selon l’adjoint aux finances. Il affirme même qu’il ignore le montant attendu (alors comment les services de la ville ont-ils construit le budget ?) Et d’où vient alors cette augmentation ? D’un plus grand nombre d’élèves, parait-il… +3% ! Quand on vous dit qu’on se moque du monde lors des conseils municipaux…
- Bien entendu, le moment le plus important a été l’évocation des baisses de subvention : 145 000 € pour le CCAS, 80 980 € pour les autres associations, 20 915 € pour la Caisse des Ecoles (voir ci-dessous).
Mais figurez-vous que c’est encore une fois la faute des autres : les dotations de l’Etat ayant beaucoup baissé, les associations doivent se «serrer la ceinture» et faire payer plus à leurs adhérents (c’est le conseil que certains élus majoritaires donnent en douce aux présidents d’associations).
Tout cela ne tient pas debout : on a déjà dit que l’équipe actuelle dépensait sans compter en communication (9 000 € pour le logo de la ville, par exemple, selon nos sources) ou en fleurs, ou encore en embauches de complaisance : un exemple, l’embauche inutile d’une directrice de la vie économique (compétence de Versailles Grand-Parc).
Si on économise en plus les 36 000 € de pots de fleurs devant la mairie, on dépasse le total de ce qui a été supprimé. Et si on ajoute encore tous les frais supplémentaires signalés ci-dessus (et ce ne sont que des exemples), on a largement de quoi donner satisfaction à tout le monde. Mais non, pour essayer de minimiser ce coup bas, le maire explique que c’est encore pire dans d’autres villes ! Voilà qui va consoler les nombreux responsables associatifs arcisiens !
Quand on demande pourquoi avoir diminué ou supprimé un certain nombre de subventions, en fonction de quels critères…? Personne n’est capable de répondre. Mais il y a pire, quand une élue d’opposition fait remarquer que certaines associations sportives risquent d’avoir du mal à financer les déplacements pour les compétitions, elle est attaquée frontalement par l’adjoint aux sports… qui semble l’accuser de défendre la cause de sa fille, présidente d’une association sportive, le Kick Boxing. Comme si c’était la seule association dont le budget a été supprimé (voir ci-dessous). Voilà encore qui en dit long sur la mentalité des élus majoritaires… mais de telles interventions conduisent à s’interroger : le retrait de certaines subventions ne s’expliquerait-il pas par la proximité de certain(e)s responsables associatifs avec l’opposition actuelle ? En répondant comme il l’a fait, l’adjoint aux sports n’a-t-il pas vendu la mèche ?
Jugez-en par vous-même en lisant le mot à mot de son intervention bien peu claire (NB : nous avons juste retiré les noms cités par cet adjoint) :
«J’vais vous dire quelque chose que vous n’êtes… que vous devez savoir depuis des années. Je crois qu’il existe à Bois d’Arcy un institut… ou un office qui s’appelle l’Office Municipal des Sports, dont la charge est de veiller au bon fonctionnement financier et sportif des associations… et depuis 2010… Vous n’êtes pas également… euh… ignorante que le type de subventions examinées fait l’objet d’un attentif regard et attentif étude qui fait que les asso… que le subvention ont baissé selon les années entre 4,5, 12,5 voire 19% entre 2013 et 2014 par exemple. Donc on peut pas dire qu’on baisse systématiquement les subventions aux associations… je vois que dans la bonne gestion des choses, l’OMS fait un travail avec sa commission finance qui est parfaitement digne de ce nom, avec une étude financière tout à fait correcte… tout à fait solide et vous l’avez lue pendant des années … vous avez vérifié pendant des années avec ma… avec ma consoeur prédécétrice… prédécessrice… qui s’appelait madame (… ), donc vous savez parfaitement… Deuxièmement, pour répondre à la question «comment aide-t-on», je crois que nous l’avons fait parce que j’connais une présidente d’association qui s’appelle le Kick Boxing qui a bénéficié également d’une subvention de la part de l’OMS pour envoyer quelqu’un aux championnats du monde… où… qui est devenu vice-champion du monde… d’ailleurs ce garçon qui s’entraîne à Bois d’Arcy, habite à Elancourt, s’entraîne à Elancourt également… donc c’est de… Bois d’Arcy qui a donné la subvention pour partir en Italie… donc nous savons aider quand il le faut des subv… des associations pour les aider au niveau sportif».
Remarquons juste au passage que cet adjoint en profite pour reporter sur l’OMS la responsabilité des baisses de subventions aux associations sportives… C'est délicat. L’OMS est aussi une association… qui vient justement de voir sa subvention diminuer de près de 10 000 euros ! On peut donc s’amuser des affirmations de l’adjoint aux sports. D’ailleurs, quand il évoque l’aide apportée au vice-champion du monde de Kick Boxing, il s’embrouille : il dit « nous l’avons fait » avant d’ajouter que c’est l’OMS qui l’a subventionné... ???
- On ne peut pas évoquer le sujet des subventions sans donner quelques informations précises, afin de bien mesurer l’étendue des dégâts.
Voici notamment les associations à qui on a supprimé purement et simplement leur subvention : FCPE, Arcy pétanque, La prévention routière, REAGIR, Scouts de France, Kick boxing, Handicap Val de Seine, APF, Votre école chez vous, Visite des malades établissements hospitaliers, Etincelle, Association Valentin Haüy, Amis unis de Bois d’Arcy, ASP Yvelines, APAJH Yvelines, UNAFAM, Ligue contre le cancer, CARMAD, Amicale des pêcheurs, Futsal, Les pas de Nadia , AFIPE , Foyer éducatif Mozart , Du fun pour tous, MFR.
Certaines associations subissent des baisses très importantes : la MJC 35 000 €, le Comité de Jumelage et l’Office Municipal des Sports près de 10 000 € chacun.
Voici la déclaration que Martine Arnal, conseillère d’opposition et ancienne adjointe aux finances, a lue en conseil au nom du groupe d’opposition :
«Nous constatons une réduction de 246 895 € par rapport au budget 2014 :
-145 000 € : sur la subvention du CCAS
-20 915 € : disparition de la caisse des écoles.
Malgré ma demande lors de la commission finances, nous n’avons pas obtenu la liste des associations ayant demandé une subvention en 2015. Nous avons donc fait une analyse comparative entre les subventions attribuées en 2014 et celles attribuées en 2015.
Il nous semblait normal et solidaire d’aider ces Arcisiens dans leurs activités au même titre que les autres.
- 55 associations avaient bénéficié d’une subvention en 2014.
- En 2015 : 30 bénéficient d’une subvention, en baisse pour presque toutes. Quelques-unes sont stables (Pompiers, UNC, volley ball, crèche Les Oursons, TCMBA, association sportive du lycée Mansart, Jardins familiaux, Rencontres et regards).
- 25 associations ont disparu complètement. Pour la plupart d’entre elles, il s’agissait d’associations de personnes handicapées qui recevaient 160 € par Arcisien handicapé pris en charge.
Nous considérons qu’il s’agit d’une erreur grave de casser le tissu associatif qui fait depuis longtemps la richesse de Bois d’Arcy.
Les activités associatives contribuent à l’épanouissement de tous et sont complémentaires de cette réussite éducative dont vous parlez tant.
En diminuant les subventions, vous allez obliger les associations à augmenter leur coût d’adhésion. Le risque est de voir le nombre d’inscriptions diminuer, et certaines associations risquent d’être obligées de licencier du personnel. Nous pensons en particulier à la MJC qui perd 35 000€ (c’est le coût des bacs à fleurs installés devant la mairie).
N’oublions pas le rôle essentiel d’encadrement et de prise en charge qu’ont ces structures.
Votre politique envers les associations est une politique à très courte vue et aura sans aucun doute des conséquences néfastes pour les Arcisiens.
Nous ne pouvons pas voter contre l’attribution de subventions, aussi, nous nous abstiendrons pour marquer notre total désaccord avec cette réduction drastique des moyens.»
Comme il est indiqué dans cette déclaration, Martine Arnal avait demandé (lors de la commission finances du 20 mars) qu’on lui donne la liste complète des associations ayant demandé une subvention, certaines ayant fait une demande pour la première fois. Elle n’a toujours rien reçu à ce jour, et aucune réponse ne lui a été apportée en conseil.
Ajoutons pour conclure que tous les membres de l’équipe majoritaire ont voté pour la diminution des subventions aux associations. Il est important que les Arcisiens le sachent.
- En questions diverses, l’opposition a de nouveau demandé au maire ce qu’il savait de la fermeture programmée (par le Conseil Général) de la PMI de Bois d’Arcy. Il a répondu qu’il n’en savait rien pour l’instant mais qu’il informerait l’opposition dès qu’il aurait interrogé le Président du Conseil Général. C’est encore de la poudre aux yeux. Nous affirmons que P. Benassaya s’est déjà entretenu sur ce sujet avec ledit président, qui lui a confirmé la fermeture de la PMI de Bois d’Arcy. S’il refuse d’en parler, c’est tout simplement parce que cela tombe à un très mauvais moment : le maire vient de se faire élire conseiller départemental en expliquant qu’il serait plus efficace que ses prédécesseurs, car lui au moins appartient à la majorité UMP du Conseil Général. Et qui va avoir bonne mine quand il faudra assumer cette décision devant les Arcisiens ?
Mais pour l’instant le maire fait le malin : «Je ne peux pas vous donner d’information de nouveau… dès que j’ai les informations sur la PMI de Bois d’Arcy, je vous tiens informés. Promis, juré, craché… .Voilà… C’est trop ? Bon alors j’enlève «Promis»… Je savais que vous aimiez cet humour-là, Monsieur Vuilliet… ça nous manquait à l’époque (NDLR : quand vous étiez maire)…».
C’est vrai que du temps de Claude Vuilliet, les conseils municipaux avaient une autre tenue…
16:42 Publié dans Conseil municipal