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25/03/2015

Elections départementales : la campagne continue sur le site officiel de la ville !

Interrogé sur la fermeture de la PMI de Bois d’Arcy lors du dernier Conseil municipal, le maire n’a pas voulu répondre à l’opposition en affirmant qu’il se refusait à mélanger sa fonction de maire et son statut de candidat en campagne électorale.

C’était juste une manœuvre pour ne pas répondre à une question très gênante, on le savait déjà (voir article du 17 mars sur ce blog). En fait le maire n’hésite pas à utiliser les moyens municipaux pour sa campagne.

On connaissait déjà :

  • la mensualisation du journal municipal 5 mois avant les élections,
  • la création d’affiches-voirie avec sa photo,
  • le prêt à 3 reprises de la salle des fêtes à l’UMP pour sa campagne personnelle (sans qu’un autre des candidats n’en ait bénéficié d’ailleurs), avec utilisation de personnels de la ville,
  • l’affichage en permanence de sa photo «Allô M. le Maire» depuis le 28 janvier (une grande première depuis la création de ce rendez-vous),
  • la suppression des panneaux d’affichage libre devant la mairie,
  • le non-respect des usages républicains : les enveloppes électorales adressées à tous les foyers doivent présenter les professions de foi des candidats en respectant l’ordre des panneaux électoraux. P. Benassaya aurait dû figurer en 3ème position dans l’enveloppe… or, il figurait en 1ère position. Il faut préciser que la mise sous enveloppe de ces documents se fait dans les mairies des cantons,
  • le report du vote du budget du 26 mars au 2 avril, après le 2ème tour… Pour éviter tout problème au cours des débats avec sa majorité ? Il est vrai que ce report a été décidé, après mûre réflexion, vendredi 20 mars après-midi alors que la presse se faisait l’écho de la démission de l’adjointe à la culture et de son refus de voter, le 26 mars, les subventions aux associations.

Mais il y a du nouveau depuis hier matin, lundi 23 mars : le site internet de la ville fait la promotion du candidat Benassaya. Il suffit de se rendre sur la page d’accueil pour qu’on vous propose un reportage photos sur les élections : sur 24 clichés proposés, le maire apparaît 13 fois ! On le voit ainsi tenir son bureau de vote en mairie mais aussi aller voter. On le suit avec beaucoup d’intérêt à la sortie de l’isoloir, quand il place l’enveloppe dans l’urne, quand il signe sur le registre, en tournant la tête pour bien regarder l’objectif en face ! Que d’émotions ! On attend avec impatience la deuxième étape de ce passionnant spectacle, dimanche prochain.

Quitte à faire un reportage sur la journée de vote, le service communication de la ville (dont le maire est le seul élu responsable) aurait pu proposer le même «service» aux autres candidats ou suppléants qui résident et votent à Bois d’Arcy. Mais non. Un oubli, sans doute ?

On ne le pense pas, car il y a pire : deux photos présentent les tables de dépouillement en montrant en gros plan les bulletins de vote. Devinez quel nom apparaît bien en évidence ? Et pour qu’il n’y ait aucun doute, la 2ème photo propose un effet zoom du plus bel effet sur les bulletins Benassaya… en floutant les autres bulletins. Est-ce encore un pur hasard ?

Certainement pas. Car les résultats du premier tour à Bois d’Arcy ne sont pas très rassurants pour P. Benassaya. Certes, il est en tête, mais c’est le cas de beaucoup de candidats de l’UMP au niveau national. Au niveau local, c’est autre chose et quand le maire de Bois d’Arcy affirme (Les Nouvelles.fr) : «On a confirmé notre résultat de l’an dernier aux municipales», on croit rêver.

La preuve : voici le nombre de voix qu’il a obtenues dans tous les bureaux de vote de Bois d’Arcy, aux municipales de 2014 et aux départementales de 2015 :

 

Bureau

Municipales
mars 2014

Départementales
mars 2015

Différence

Mairie

   342

  186

-156 = -45%

La Colombe

   390

  208

  -182 = -46.7%

La Roseraie

   367

  222

  -145 = -39.5%

Baragué

   327

  196

-131 = -40%

Le Parc

   315

  181

  -134 = -42.5%

G.Reillon

   326

  175

  -151 = -46.4%

Vigée-Lebrun

   354

  216

-138 = -39%

Mistral

   288

  145

  -143 = -49.7%

Croix-Bonnet

   429

  191

  -238 = -55.5%

TOTAL

3138

1720

-1418 = -41.2%


Le maire pourra toujours dire qu’il est quand même en tête ou qu’il y avait plus de candidats cette fois (l’autre candidat de droite a fait 131 voix…), ou plus d’abstention, ou que la gauche a aussi perdu des voix, il n’empêche que sur son nom, il a perdu 1418 voix à Bois d’Arcy, soit plus de 41% en un an. C’est donc cela, «confirmer» des résultats électoraux ? C’est ce discours-là qu’il va tenir dans sa profession de foi du second tour ?

N’en doutons pas, tout sera bon pour transformer une perte de 1418 électeurs en succès électoral. Et ne comptons pas sur le magazine municipal pour donner des chiffres en toute transparence… les pourcentages sont plus pratiques, on leur fait dire ce que l’on veut. D’ailleurs (sauf erreur improbable de notre part car on a bien cherché) on ne peut plus trouver sur le site de la ville les résultats des dernières élections municipales. On ne peut donc plus comparer avec les départementales. Encore un hasard ?

08:07 Publié dans Chronique

20/03/2015

Massacre des subventions : démission de la 2ème adjointe au Maire

Jeudi 19 mars, l’adjointe à la culture et à la vie associative a adressé un mail à un certain nombre de présidents d’associations arcisiennes pour leur annoncer sa démission. La raison annoncée est son refus de cautionner la baisse drastique des subventions lors du vote du budget le 26 mars prochain. (Dernière minute : la date du conseil vient d'être repoussée au 2 avril)

Voici un extrait de son mail :
« Après un an passé au service de la Vie Associative et Culturelle, j’ai annoncé ce matin à Philippe Benassaya, Maire de Bois d’Arcy, que je ne suis plus en mesure d’exercer sereinement mon mandat de Maire-Adjointe. À différentes reprises, j'ai exprimé au Maire mon désaccord sur l'arbitrage de l'attribution des subventions aux associations qui seront soumises au vote du Conseil Municipal du 26 mars prochain, mais mes propositions n'ont pas été considérées. Pendant la réunion de liste du 16 mars, j’ai clairement exprimé mon désaccord, devant les élus majoritaires, sur les délibérations qui seront proposées au vote. Le point le plus important concerne la baisse de 35.000 €, soit de 20%, de la subvention à la MJC, association qui emploie 5 personnes et dont l'action culturelle est importante sur notre Ville, qui va mettre en péril la pérennité de son activité et ses emplois. »

Vendredi 20 mars, un article du Parisien présente cette démission et donne la parole à l’adjointe démissionnaire qui revient sur son désaccord avec les montants de subventions arrêtés par le maire : « Nous en sommes à quasiment 25% de baisse ». Le journal cite à l’appui la baisse de 35 000 € de la subvention à la MJC.
 C’est ensuite P. Benassaya qui s’exprime dans cet article : « Elle me plante un couteau dans le dos à 48 heures d’une élection. Il y a clairement une volonté de nuire à toute l’équipe (…) Il est vrai que nous avons demandé des efforts mais la baisse de nos subventions va de 10 à 13% en moyenne. Pas plus. Des divergences, il y en a avec d’autres et je n’ai eu aucune explication avec elle sauf un mail pour m’annoncer son retrait ».

Vous aurez remarqué qu’il y a de grosses différences entre les deux déclarations : entre l’une qui affirme qu’elle a exprimé son désaccord au maire « à plusieurs reprises », et encore le 16 mars dernier,  et l’autre qui prétend n’avoir eu « aucune explication avec elle »… il y en a forcément un(e) qui ment.

 Ce n’est pas à nous de démêler ce différend. Mais il y a un autre point de désaccord : qui dit vrai quant à la baisse des subventions ? -25% ? ou « 10 à 13 % en moyenne. Pas plus » ? Une fois de plus le maire bidouille les pourcentages pour cacher la réalité des chiffres, c’est son ex-adjointe qui dit vrai.

Voici quelques exemples qui parlent d’eux-mêmes et qui proviennent tous du budget qui sera voté le 2 avril prochain :

  • La subvention au CCAS passe de 695 000 € à 550 000 €. Soit -145 000 € ou -20%
  • La subvention à la caisse des écoles passe de 20 915 € à 0 € (100%). Elle est donc supprimée ? Ou déplacée dans un autre chapitre du budget ?
  • La subvention globale aux autres associations (sans la crèche des Oursons) passe de 355 523 € à 274 543 €. Soit -80 980 € ou -23 %  (ainsi la subvention à la MJC passe de 175 000 € à 140 000 €. Cela fait bien -35 000 € ou -20 %)
  • Le total de la baisse est donc de 246 895 €. En fait il n’y a que 7 associations qui voient leur subvention maintenue… et 24 qui ne reçoivent plus rien !

Bien entendu, ces calculs ne prennent pas en compte les associations qui ont demandé une subvention pour la première fois et qui ont été tout simplement ignorées… et il y en a.

Nous reviendrons plus en détails sur ces éléments ainsi que sur le budget 2015 après le conseil municipal du 2 avril. Peut-être le maire sera-t-il en mesure de justifier ce massacre et de préciser les critères retenus pour fixer le nouveau montant des subventions ? Il aura quand même du mal à se contenter de parler d’économies, quand on sait les dépenses de communication qu’il n’hésite pas à faire ou encore le coût des pots avec arbustes en forme de «crotte de mammouth » qui trônent devant la mairie (36 000 €… c’est à 1000 € près le montant de la réduction de la subvention de la MJC !).

Pour conclure, on ne peut s’empêcher de rappeler ce qu’écrivait P. Benassaya, alors dans l’opposition, dans la tribune libre de Bois d’Arcy Le journal n° 95 de mai 2012 :

« Notre groupe "Bois d’Arcy pour tous" n’a pas voté le budget 2012 pour deux raisons majeures. Tout d’abord, la majorité de gauche a de nouveau refusé de baisser les impôts locaux, notamment en temps de crise afin de préserver le pouvoir d’achat des Arcisiens (…) La seconde raison, c’est la baisse, cette année, des subventions octroyées aux associations. Il nous semble que dans les moments difficiles, l’effort de solidarité doit être plus important ». (NDLR : la baisse évoquée était légère et provenait en fait d’une diminution de plusieurs demandes d’associations et non d’une volonté municipale de les asphyxier : voir le journal n°95)

Cette année, le maire Benassaya n’a pas baissé les impôts, il les a augmentés de 457 000 € (+120€ par foyer), et il vient de ratiboiser de 246 895 € les subventions aux associations… Dans la logique de ce qu’il écrivait en 2012, va-t-il refuser de voter son propre budget ?

21:45 Publié dans Chronique

19/03/2015

Conseil municipal du 10 mars 2015 : l’essentiel en 4 points

1. Le vote du compte administratif 2014 et le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB)

Quelques chiffres tout à fait intéressants ont été donnés officiellement :

  • Le budget précédemment préparé par l’équipe Vuilliet a permis de présenter un compte 2014 avec un excédent de fonctionnement de 1 343 320, 28 €. Même si la nouvelle municipalité a changé les choix des dépenses, l’enveloppe globale n’a pas été modifiée.
    Cela prouve que la situation laissée n’était absolument pas catastrophique mais aussi que l’actuelle municipalité reconnait les aptitudes de gestion de l’ancienne équipe.
  • En 2014, les dépenses réelles de fonctionnement sont de 17 868 000 €. Les recettes sont de 19 860 000 €.
  • Les dépenses de fonctionnement représentent 1277 € par habitant contre 1249 en moyenne (par rapport aux communes des Yvelines de 10 000 à 20 000 habitants appartenant à une intercommunalité). La différence n’est pas si importante que cela, contrairement à ce que certains prétendaient. D’autant plus qu’il faudrait pouvoir mettre en regard des dépenses les services proposés à la population pour permettre une réelle comparaison avec d’autres villes.
  • Les  dépenses  d’investissement  sont  inférieures  à celles  d’autres  communes : 323 € par habitant contre 365 €. Là encore la comparaison est difficile car ces dépenses ne prennent pas en compte les investissements réalisés sur la ZAC de la Croix-Bonnet.
  • Le produit des impôts représente 554 € par habitant contre 640 € pour les autres communes. Qui disait que les impôts de Bois d’Arcy figuraient parmi les plus élevés du département ? Le maire actuel quand il était dans l’opposition.
  • La dette enfin : 397,54 € par Arcisien… contre 614,06 pour un habitant d’une autre commune de même taille. C’est encore la confirmation de ce que nous avons toujours affirmé : la ville est peu endettée.

Ne doutons pas que tous ces chiffres seront communiqués dans le prochain magazine de la ville…qui en profitera pour réhabiliter la gestion de Claude Vuilliet après l’avoir tant critiquée. Un fait reste vrai cependant : les recettes de la ville vont souffrir de la baisse de la dotation de l’Etat : 1 855 000 € en 2015 contre 2 212 000 € en 2014.

Le DOB a aussi permis de préciser certains chiffres plus ou moins escamotés jusqu’à présent :

  • La suppression de la ZAC «cœur de ville» coûtera finalement à la ville 940 000 €. Cette dernière va racheter les terrains préemptés par l’EPFY (Etablissement Public Foncier des Yvelines). Bientôt ces terrains (situés avenues Jean Jaurès et Paul-Vaillant Couturier) seront revendus… à des promoteurs ! La ville espère récupérer 700 000 €… soit une perte sèche de 240 000 euros.
  • 457 000 € : c’est le supplément d’impôts qui sera payé par les Arcisiens en 2015, grâce à l’abattement ramené de 15 à 5% par l’équipe actuelle. Chaque foyer arcisien va payer 120 euros de plus en septembre prochain, comme nous l’avons annoncé depuis plusieurs mois. Curieusement l’adjoint aux finances a «oublié» de présenter ce chiffre et surtout de l’expliquer lors du conseil du 10 mars… Et pour cause, on nous répète que les impôts n’augmenteront pas en 2015. En septembre, il faudra alors sûrement une «question du mois» pour expliquer cela aux lecteurs du magazine municipal.
  • +4% : c’est l’augmentation des tarifs à laquelle il faut s’attendre en 2015à part cela préserver le pouvoir d’achat des Arcisiens est une «priorité».
  • Et enfin, une baisse générale et très importante des subventions aux associations. Là encore l’adjoint aux finances s’est surpassé : il a expliqué que les associations avaient l’habitude de «passer prendre leur chèque» en mairie une fois par an… alors que beaucoup avaient de la «trésorerie» et n’avaient donc pas besoin de subvention. Il parait qu’on leur a expliqué comment «gérer» leurs comptes et que les demandes sont «mieux justifiées». On peut être sûr que les responsables associatifs vont apprécier…

 

2.  Remboursement de frais de déplacements à Londres, pour deux personnes

La société Apple France a invité le maire et la directrice de l’économie à Londres (avec le recteur d’Académie) les Jeudi 22 et Vendredi 23 janvier derniers, dans le cadre du salon international du numérique. Les frais de séjour étaient pris en charge par Apple, hormis les frais de déplacements… en 1ère classe (précision contenue dans la délibération). Il a donc fallu que le Conseil Municipal de Bois d’Arcy autorise ce déplacement (déjà effectué) et son remboursement.

Que le maire se documente sur le numérique avec une directrice de service n’est pas un problème en soi. Mais qu’il fasse voter une délibération* alors que le voyage a déjà eu lieu, c’est très discutable. Le maire était d’ailleurs un peu embarrassé de présenter cette délibération : «C’est un peu tard, j’y suis allé, alors on régularise»… Vu comme cela c’est simple…

*DELIBERATION : concertation obligatoire avant toute décision….. (Déf. Larousse)

Mais ce n’est pas tout : la délibération ne précisant pas le coût de ce déplacement en 1ère classe pour deux personnes, la question a donc été posée au maire. Réponse de ce dernier, enregistrée par nos soins: «Vous voulez les billets de train ? (…) C’est pas obligatoire, mais si vous voulez, je vous la donne, c’est pas un problème… c’est un aller-retour en train, ça a dû coûter, je crois, 700 euros… par là (…) Vous savez tout est transparent». Si «tout est transparent», pourquoi ne pas avoir indiqué la somme exacte ? Pourquoi ne pas préciser cette somme dans la délibération ? «Ça a dû», «je crois», «par là» : voilà qui manque de clarté.

Tout le monde peut vérifier les tarifs d’Eurostar, avec départ un jeudi et retour le lendemain : un aller-retour en «classe business 1er» coûte 620 euros par personne, soit 1240 € pour deux. Alors, en «toute transparence», quel est le prix exact payé par la ville ? Il faut noter également que le prix des billets en classe standard est en moyenne de 266 € aller-retour par personne. Encore une fois, les économies ne sont pas au programme quand il s’agit des dépenses du maire.

 

3.  Etat annuel des contentieux de la ville

Chaque commune se doit de présenter chaque année, en conseil, les contentieux en cours.

Curieusement, cette année, aucune mention n’a été faite de notre recours contre le règlement intérieur du conseil municipal. Ce recours a pourtant été déposé au Tribunal Administratif le 19 novembre 2014 (voir article sur ce blog en date du 3 décembre 2014). Il semblerait en fait que l’annonce de ce recours ne soit parvenue en mairie qu’en 2015… ce qui explique son «oubli» dans la liste des contentieux.

Un autre dossier en cours a été oublié dans cette liste des contentieux. Il s’agit de celui d’un Arcisien (dont nous tairons le nom et l’adresse) qui s’était cru autorisé à ouvrir son mur d’enceinte pour y placer un portail lui permettant de sortir en voiture directement sur la chaussée, et cela de façon très dangereuse… le tout sans avoir déposé de demande de travaux en mairie. Cet Arcisien a été condamné par le Tribunal correctionnel, en novembre 2013, à reconstruire son mur et à payer 30 euros d’amende par jour de retard à compter du 13 janvier 2014. Aujourd’hui, le mur n’a pas été reconstruit et des claustras ont été placés devant le portail. Interrogé lors du Conseil, le maire a été surpris : il pensait que ce contentieux était réglé. Il lui reste donc à faire le nécessaire pour faire respecter cette décision de justice (30 euros par jour multipliés par 431 jours au 10 mars, date du conseil, cela fait déjà 12 930 euros !).

Ah ! Une précision pour conclure : cet Arcisien est bien connu du maire : il s’exprime très souvent sur ses réseaux sociaux et il figurait, en photo, sur un tract de soutien à M. Benassaya pendant la campagne des municipales. Ne doutons pas qu’il s’agit d’une coïncidence et que cette affaire sera rapidement réglée.

 

4.  Les deux questions diverses posées par l’opposition

  • Première question : quand annoncerez-vous aux Arcisiens la construction des 400 nouveaux logements à la Croix-Bonnet, décidée le 12 février dernier ? Comme nous l’avons déjà signalé, même le journal de mars n’en disait pas un mot.

    Le maire affirme alors, une nouvelle fois, que ces 400 logements sont de la responsabilité de Claude Vuilliet ! Il explique que, si Claude Vuilliet avait «étalé» les 1100 logements qu’il avait prévus sur toute la ZAC de la Croix-Bonnet, le maire actuel ne serait pas «obligé aujourd’hui de construire» 400 logements supplémentaires… Ce sont ses mots exacts, enregistrés par nos soins. «Il reste des terrains en friche. Que faire de ces terrains en friche ?» a-t-il ajouté, avant de conclure : «Vous nous l’avez laissée en chantier (NDLR : la ZAC de la Croix-Bonnet), on la termine».

    Il est bien dommage que les choses n’aient pas été expliquées aux riverains et, plus largement, aux Arcisiens. Remarquons au passage qu’en étalant les constructions, on supprime des espaces verts. C’est surprenant que le maire fasse ce choix, lui qui prétend sans cesse se soucier du cadre de vie.
    Quant à la question posée, la réponse a finalement été donnée au bout de plusieurs minutes : «Nous informerons les riverains de ce changement de cap… dans les mois qui viennent». Circulez… une fois de plus.

    Une dernière précision : au cours de sa réponse, le maire a aussi évoqué le départ de l’entreprise FUJI et a annoncé «au maximum» 200 logements à venir sur ce terrain... Pour quelqu’un qui refuse la densification, c’est encore une réussite ! De nouveau, il cherche à noyer le poisson en accusant son prédécesseur d’avoir eu un projet de 400 logements sur cet emplacement ! La réalité a déjà été évoquée sur ce blog en novembre dernier : un projet avait bien été présenté à l’ancien maire par Fuji et un promoteur… mais il avait été refusé. Il n’y avait aucun projet municipal sur ce site, d’ailleurs privé. Le maire actuel le sait mais cela ne l’empêche pas de rejeter, encore et encore, la responsabilité des futures constructions sur son prédécesseur.
  • La deuxième question portait sur une information qui circule actuellement : la prochaine fermeture de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) de Bois d’Arcy par le Conseil Général des Yvelines. On pouvait espérer que le maire de Bois d’Arcy dise à l’ensemble des Conseillers municipaux ce qu’il savait de ce projet.

    Voici l’intégralité de sa réponse à l’opposition, au mot près : «Je vais pas vous répondre…je suis désolé…pour plusieurs points. Le premier c’est qu’on est en campagne électorale et en campagne départementale. Si je vous réponds, je fais campagne et j’ai assez bataillé quand j’étais dans l’opposition pour ne pas mélanger les genres entre campagne électorale et moyens institutionnels. Je vais pas le faire maintenant que je suis à cette place. Donc je vous répondrai pas à cette question, c’est le Conseil Général qui peut vous répondre. Vous pouvez  prendre attache avec le Conseiller général sortant, votre ami Jean-Philippe Mallé qui vous répondra peut-être. Mais moi, je peux pas répondre».

    Cette non-réponse appelle plusieurs remarques :
  • Tout d’abord, le maire ne veut pas répondre, prétextant qu’il se refuse à faire campagne… juste avant de rappeler que le «conseiller général sortant», dont il cite le nom, est un «ami» politique de l’opposition et donc par voie de conséquence, pas le sien. Le maire fait donc campagne tout en affirmant le contraire ! Cela revient aussi à tenter de reporter la responsabilité éventuelle de cette fermeture de la PMI sur le conseiller général sortant…

    Oui mais voilà, dans ses tracts de campagne, le candidat aux départementales P. Benassaya répète sans cesse que le conseiller général sortant n’a aucun pouvoir puisqu’il n’appartient pas à la majorité UMP du Conseil Général. C’est pourtant bien cette majorité UMP, à laquelle appartient P. Benassaya, qui veut fermer la PMI de Bois d’Arcy.

    Tout cela, en fait, n’a pas d’autre but que de cacher la vérité aux Arcisiens : P. Benassaya sait parfaitement que le Président UMP du Conseil Général a bien l’intention de fermer le centre de PMI de Bois d’Arcy.

  •  Enfin on peut s’étonner des prétendus scrupules d’un maire qui n’a pas hésité à mensualiser le journal municipal 5 mois avant une élection à laquelle il était candidat (sans parler des prêts de la salle des fêtes à l’UMP avec utilisation de personnel communal pour installer la salle ou pour assurer l’accueil).

Pour conclure : le maire n’a guère apprécié qu’on enregistre une partie des débats du conseil municipal, comme nous l’avions annoncé sur ce blog et comme la loi le permet (voir article de ce blog en date du 4 mars 2015). Se voyant filmé, il a déclaré ceci en s’adressant à ses colistiers : «On l’a jamais fait nous. On aurait dû le faire dans l’opposition. Mais c’est pas nos méthodes, non c’est pas nos méthodes». Malheureusement c’est encore inexact : durant la dernière mandature, un membre du groupe de P. Benassaya a régulièrement enregistré les débats du conseil municipal… à la différence qu’il essayait de le dissimuler. Ajoutons que P. Benassaya était directeur de la communication de la ville d’Elancourt jusqu’en 2014 et que les séances du Conseil ont été longtemps retransmises sur internet… en toute légalité et en toute transparence. Ce qui était valable à Elancourt ne l’est visiblement pas à Bois d’Arcy.

 

16:51 Publié dans Conseil municipal

15/03/2015

Mars 2014 - mars 2015 : le bilan

Vous trouverez ci-dessous un document en cours de distribution dans toutes les boîtes aux lettres depuis jeudi 12 mars. Il fait le bilan des 12 premiers mois de gestion de la Ville par l’équipe Benassaya et résume ce que nous dénonçons régulièrement à travers les chroniques de notre blog.

Un an de mandat = un an de mensonges

 

 Téléchargez le document en PDF : bilan mars2014-mars2015.pdf

ou cliquez sur les images 

tract_mars2015_1.jpgtract_mars2015_2.jpg

 

 

 

09:47 Publié dans Actualités

04/03/2015

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°3

Bois d’Arcy Le Magazine n°3 : un « modèle » à ne pas suivre

10 minutes montre en main : c’est le temps qu’il faut pour lire ce nouveau magazine ! Cette fois encore on essaye de faire oublier qu’il n’y a pas matière à remplir 20 pages chaque mois. On multiplie donc les photos et surtout on grossit le plus possible des « brèves » qui auraient pu tenir dans leur totalité sur deux pages.


On n’oublie pas non plus de rappeler que tout ce que fait la mairie se traduit par un « succès » ! C’est le mot d’ordre de ce journal :

  • Ainsi page 11 pour le passeport citoyen : « Face au succès rencontré lors de la première session en 2014 »,
  • pour « Méta-sport :2ème round », toujours page 11 : « Suite au succès de la 1ère session 2014 »… dans les deux cas, il n’y a guère de précisions données ni de témoignages … la seule info à retenir est que c’est un succès !
  • il suffit de tourner la page et de nouveau : « L’opération Portes ouvertes sur le numérique  a rencontré un franc succès. De nombreux parents et écoliers des classes de CE2 à CM2 sont venus le samedi 31 janvier à l’école Vigée-Lebrun » (page 12)… En fait de « franc succès », il suffit d’aller voir sur le site de la ville les  9 malheureuses photos faites ce jour-là,  sur lesquelles on distingue 7 enfants avec leurs parents… Pour une opération qui concernait 4 classes et donc plus de 100 familles, c’est sûrement un « franc succès » ! Comment le journal aurait-il qualifié cette porte ouverte si les parents – ne serait-ce que d’une seule classe - s’étaient déplacés ? Un triomphe romain? Une apogée ? Un tsunami ? Et combien de photos alors sur le site de la ville ? 30 ? 40 ? 50 ?

Et puis dans ce magazine,  comme chaque mois,  on répète toujours les mêmes informations :

  • la nocturne en mairie le jeudi page 19 (ça permet de caser une photo des arbustes en tire-bouchons),
  • l’amélioration du cadre de vie page 5 (avec des photos avant/après du chemin menant au COSEC bien peu convaincantes quant à la valeur ajoutée…)
  • le service emploi  (page 10) : presque une demi-page pour dire une fois de plus que « depuis sa création, le service emploi de la ville a permis le retour à l’emploi de plusieurs personnes ». Toujours la même phrase. Aucun chiffre n’est donné, aucun témoignage, ce qui est curieux dans un magazine où l’on est toujours prêt à crier au « succès » dès qu’on a posé un nouveau pot de fleurs. Rappelons juste pour le principe que le service emploi ne vient pas d’être créé, il était situé avant au CCAS. Mais comme on a l’obsession de la nouveauté en mairie, il suffit de changer d’adresse et le tour est joué.
  • parmi les « événements », page 9 : la réunion du club des entrepreneurs le 4 mars à Bailly ! Quel « événement » ! Chaque fois que ce club se réunit, le journal nous tient au courant, mais sans qu’on sache jamais ce que cela apporte aux Arcisiens. La seule différence d’un journal à l’autre c’est la ville accueillant la réunion. C’est vraiment palpitant chaque mois de se demander où se tiendra la prochaine réunion de ce club !
  • on pourrait ajouter à cette liste des « redites » la prétendue mise en place du « service minimum » dans les écoles en cas de grève, présentée comme une nouveauté. En fait, la mairie reproduit ce qui se faisait avant : faire garder les élèves dans les écoles grévistes (2 écoles le 3 février dernier) par les « animateurs municipaux » non-grévistes... Le service minimum, ce n’est pas cela : il s’agit de prendre des bénévoles (parents, retraités, employés d’autres services communaux… ) pour garder les enfants quand tous  les personnels des écoles sont en grève. A ce jour, cela ne s’est pas produit à Bois d’Arcy. D’ailleurs, les parents seraient-ils d’accord pour confier leurs enfants à des non-professionnels ? Qui serait responsable en cas d'accident ?  S'il y a 50 enfants présents pour un seul bénévole : que fait-on ? Le service minimum soulève de vrais problèmes, qui méritent mieux comme réponse que la propagande municipale.

Mais à côté de ces redites, il y a quand même quelques morceaux choisis (désinformation, récupération, mensonges, plagiat…) que nous allons maintenant vous présenter.

L’édito du maire : un grand moment de solitude éditoriale…

L’édito du maire recycle des informations  sur l’Intercommunalité  qui figurent également page 7. Pourquoi répéter deux fois la même chose si ce n’est parce qu’on n’a rien à dire ? Bien sûr, le maire  ne peut pas s’empêcher de faire l’important : il rappelle pompeusement qu’il est « Vice-président de Versailles Grand-Parc »… en oubliant de rappeler qu’il y en a 14… et surtout  il déclare que « les élus de la commission régionale de coopération intercommunale  (CRCI) ont voté contre la création d’une super intercommunalité confirmant l’amendement déposé par la ville contre ce projet » ! Ben voyons, les présidents des 4 intercommunalités regroupant 800 000 habitants ont « confirmé » l’amendement de notre seule petite commune de 14 000 habitants, comme s’ils avaient eu besoin de P. Benassaya pour leur dicter leur conduite. C’est terrible ce besoin de toujours tout ramener à soi, au risque d’être ridicule. La réalité est bien plus banale : l’amendement voté par le conseil municipal de Bois d’Arcy le 27 novembre 2014 était la copie de celui de Versailles Grand-Parc.

Au passage, le maire essaye de «tacler » l’opposition municipale en rappelant qu’elle s’est « abstenue » lors du vote de cet  amendement. Ce point a déjà été évoqué sur ce blog en date du 2/12/14. Mais où est le problème ? L’opposition n’a donc pas le droit de voter ce qu’elle veut ? Ce n’est pas la première fois que le maire se permet de commenter les votes de son opposition, tout en se prétendant respectueux de la démocratie locale.

Page 4,  la séance du Conseil du 12 février : un modèle de désinformation

Cette présentation des décisions du Conseil Municipal est à garder en mémoire tant elle est révélatrice des méthodes de désinformation du magazine municipal et de son directeur : le maire en personne.

Un premier gag est à relever avec la photo illustrant l’article : elle n’a pas été prise le 12 février… pour deux raisons :

  • d’abord on y voit un conseiller municipal de la majorité… qui était absent ce soir-là
  • ensuite un des adjoints est imberbe alors qu’il arborait le 12 février une barbe et une moustache très fournies. Sans doute ont-elles poussé durant le conseil, après la prise de la photo ?

Une autre surprise vient ensuite de l’annonce des « nouveaux tarifs » pour les séjours d’été et les classes de découverte. Aucun tableau n’est fourni en fonction des quotients (vous le trouverez sur ce blog à la date du 16 février), seuls des pourcentages sont donnés qui donnent l’illusion que les familles vont payer moins cher : « La participation familiale s’établit entre 15% et 85% du coût réel contre 20 et 90% auparavant »… La réalité est bien différente : il va y avoir une augmentation de 5 à 10% pour les quotients Q2, Q3 et Q4… Faire passer une augmentation importante (subie par un grand nombre de familles) pour une baisse généralisée, il fallait oser.

Mais s’il n’y avait que cela…. Malheureusement il y a beaucoup plus grave : parmi les délibérations votées figure l’avenant n°6 signé avec l’AFTRP pour l’aménagement de la Croix-Bonnet.  Or le journal se contente de dire que cet avenant « fixe entre autre la participation financière de l’aménageur à la construction d’infrastructures et équipements publics ».  Tout est dans ce « entre autre »… car les lecteurs de ce blog le savent déjà : en contrepartie de ces financements,  400 nouveaux logements vont être construits à la Croix-Bonnet.

Après avoir promis, juré, craché qu’ils refuseraient toute nouvelle « densification » de la ville, le maire et son équipe décident en douce de la construction de 400 logements de plus à la Croix-Bonnet…et le journal « oublie » d’en parler. Comme c’est étrange ! Voilà pourtant un beau sujet de dossier ou d’éditorial. Mais non, on préfère évoquer les équipements publics financés par l’aménageur, en oubliant de rappeler que certains avaient déjà été obtenus par l’équipe Vuilliet : la maison de quartier, la salle de sports, le terrain multisports, les jardins familiaux et le boulodrome. Les seules nouveautés sont la mairie annexe et 23 % des travaux d’extension du COSEC. Notons à ce sujet qu’il n’y a rien de merveilleux dans ce financement « pour la première fois » d’un équipement « hors Croix-Bonnet » : ce que le magazine ne vous dit pas, c’est que l’AFTRP finance le COSEC à hauteur de 23%  parce que  les habitants de la Croix-Bonnet représenteront à terme 23% de la population totale de la ville. C’est tout.

Il est tout à fait scandaleux qu’aucune information n’ait été donnée sur ces 400 logements depuis le 12 février. Sans l’opposition municipale, la question n’aurait même pas été abordée lors du conseil (voir article du 16 février sur ce blog). Que penser d’un prétendu magazine d’information municipale qui dissimule sous un « entre autre »… 400 nouveaux logements ? Quand va-t-on informer les Arcisiens officiellement ? Après les élections départementales ? Aurait-on peur de leur réaction ? Cette attitude est indigne de la part des responsables de cette publication (financée par les impôts), à savoir sa rédactrice en chef et son directeur… qui, circonstance aggravante, est aussi le maire de la commune.

Signalons enfin un fait important : si c’est bien le maire qui signe l’avenant  accordant  la construction de 400 logements, c’est le conseil municipal qui l’autorise à signer cet avenant. Les conseillers majoritaires (l’opposition s’est abstenue) supportent donc la pleine responsabilité de la densification future de la Croix-Bonnet.

La question du mois que personne ne se pose : la rubrique rigolote que tout le monde attend

Chaque mois on retrouve avec plaisir la désormais fameuse « question du mois » de l’adjoint aux finances…. question que personne n’aurait eu l’idée de lui poseret  c’est sûrement pour cela qu’il préfère donner la réponse  sans attendre (c’est l’occasion surtout de montrer sa photo).

Cette fois encore, on demeure confondu par la perspicacité de cet adjoint qui  a deviné que personne à Bois d’Arcy ne se demandait : « Quand est voté le budget primitif de la ville ? »… Personne ne se pose la question parce que, d’une part,   ça n’a concrètement aucune incidence pour les Arcisiens, et que, d’autre part, c’est « traditionnellement » en mars, comme l’article le précise finement.  Voilà donc une non-information mais ce n’est pas grave, elle est donnée quand même. Beaucoup d’Arcisiens vont maintenant pouvoir dormir plus tranquilles, après avoir appris cela.

Il est vrai qu’on aurait pu leur expliquer le sens de « primitif » dans la mention « budget primitif »… mais non, ça c’est une vraie question, alors circulez… Ah ! on se prend à rêver d’un magazine municipal qui ferait son travail d’information, avec un adjoint aux finances  qui vous dirait la vérité sur l’augmentation des impôts, ou sur la construction de centaines de nouveaux logements pour faire rentrer des recettes nouvelles... Mais à Bois d’Arcy, pas question : on a juste droit à la « question du mois »...

Les travaux en cours : un modèle de récupération

Page 5, sous le titre « Améliorer votre cadre de vie », on peut assister à un véritable exercice de récupération du travail d’autrui : deux chantiers sont évoqués sans que le journal ne précise que c’est à l’équipe Vuilliet qu’on les doit :

  • les travaux d’extension de l’école Jean-Louis Barrault  tout d’abord. Le journal se contente de signaler que les travaux ont commencé en février et dureront 6 mois. Or c’est le conseil municipal du 27 novembre 2013 qui a autorisé le maire (Claude Vuilliet à l’époque) à déposer le permis de construire de ces deux classes. Les travaux devaient commencer  à l’été 2014 et auraient dû être terminés aujourd’hui.  Voici l’article de Bois d’Arcy Le Journal de mars 2014 qui détaillait ce chantier :

 

classesBarrault.jpg

  • Autre chantier « récupéré » au profit de l’équipe actuelle : le gymnase de la Tremblaye … On tombe des nues quand on lit le chapeau de l’article : « la Ville continue de réaliser les travaux nécessaires pour vous offrir des équipements adaptés… ». Pourtant, dans le journal d’octobre dernier, on nous présentait ce gymnase comme « disproportionné », « surdimensionné »,  « au vu des besoins réels de la ville ». Il faut dire qu’à l’époque, le but était de charger Claude Vuilliet en l’accusant d’avoir mis en péril les finances de la ville. Mais aujourd’hui que le gymnase va devenir un atout pour les Arcisiens, ce qui était « disproportionné » sous  Vuilliet est dorénavant « adapté » sous Benassaya. Et voilà, la communication municipale c’est simple comme un tour de bonneteau.

L’accessibilité des équipements publics : encore un « modèle » de désinformation

Page 5, on trouve un encadré au titre très accusateur à l’égard de l’ancienne équipe : « Accessibilité des équipements publics : un dossier oublié ». L’article est suffisamment vague pour que les lecteurs ne retiennent que trois choses :

  • que Claude Vuilliet  n’aurait pas fait pour 1 million d’euros de travaux sur les équipements publics afin de les rendre accessibles aux personnes handicapées : voir article plus loin
  • qu’il n’aurait pas non plus fait réaliser les « certificats de conformité » sur les bâtiments dans lesquels des travaux d’accessibilité ont été faits (ce qui va encore coûter « plusieurs milliers d’euros »). Ce que le magazine ne vous dit pas, c’est que cette obligation a été fixée par les pouvoirs publics le 28 février 2014… un mois avant les élections municipales. Avant la nouvelle loi de février 2014, il ne fallait pas de nouveau certificat une fois que les travaux de conformité des ERP (Etablissements Recevant du Public) avaient été effectués. Il fallait juste une attestation de Bureau de Contrôle… qui était gratuite.
  • et enfin que les personnes handicapées ont été « oubliées » par l’ancien maire et son équipe. L’article affirme même que,  depuis 2009, « rien n’a été fait ».

C’est encore de la désinformation. Nous vous invitons à lire, sur le blog (4 mars 2015), l’article très complet sur ce qui a été fait pour les personnes handicapées jusqu’en mars 2014. Vous pouvez aussi consulter le dossier paru dans :

Bois d’Arcy Le Journal n°95 (Mai/Juin 2012)

(cliquez sur le titre pour accéder au document)

Vous serez ainsi pleinement informés, bien mieux que par le magazine actuel.

Ajoutons simplement qu’il y a bien eu un « état des lieux »  en 2009 fixant à 1 059 000 € la totalité des travaux d’accessibilité à accomplir sur les bâtiments accueillant du public construits avant 2005… c’était financièrement  impossible à accomplir avant 2015. Mais des travaux ont été faits, d’autres restaient à faire, mais c’est le cas pour toutes les communes. Le magazine signale que la Ville devra « présenter avant la fin de l’année un programme triennal de travaux pour mettre aux normes les 35 bâtiments publics sur 50 non conformes ». En fait, c’est avant la fin du mois de septembre que la ville doit fournir ce programme.

Lors du dernier conseil municipal, l’opposition a demandé au maire quand se réunirait la Commission Handicap, puisqu‘elle ne s’était pas réunie en 2014. Or la réunir tous les ans est une obligation légale pour les communes. Le maire n’a pas pu donner de date pour 2015, mais visiblement il n’a pas apprécié la question… d’où peut-être cette « attaque » grossière dans le magazine de mars 2015.

Le dossier sur l’intercommunalité : un modèle de plagiat

C’est dur de remplir chaque mois 20 pages ! Il faut non seulement trouver des idées mais aussi rédiger des articles (enfin ce qu’il en reste). Alors pour se simplifier la tâche, le magazine reprend des sujets plus très « neufs » : ainsi le dossier du mois présente l’intercommunalité de Versailles Grand-Parc (que Bois d’Arcy a rejointe en 2007 !), devenue Communauté d’agglomérations depuis 2010… On peut donc déjà s’interroger sur l’opportunité  de faire le « portrait de l’agglo », bien connue des Arcisiens depuis le temps. Il est vrai qu’il y a de nouveaux habitants, mais on leur remet déjà une mallette d’accueil pour leur donner ce type d’informations.

Mais le plus embarrassant c’est que le magazine n’a aucun scrupule à « pomper » les anciens numéros de « Bois d’Arcy Le journal ». Déjà le mois dernier, on avait eu droit au plagiat d’un article sur la ferme Sainte-Marie, cette  fois c’est sur VGP.

Dans Bois d’Arcy Le Journal n° 99 (janvier 2013) (cliquez sur le titre pour accéder au document), on trouve effectivement 4 pages sur les 10 ans (déjà à l’époque !) de l’intercommunalité.  On pouvait notamment  lire ceci : « Versailles Grand-Parc, établissement public de coopération intercommunale, compte aujourd’hui quinze communes membres. Quinze collectivités unies par la volonté de développer durablement l’un des pôles économiques  et culturels majeurs de l’ouest parisien. »

Dans le Magazine de mars 2015, alors que VGP compte 3 villes de plus, on peut lire ceci : « Versailles Grand-parc est un établissement public de coopération intercommunale de 248 000 habitants, qui regroupe 18 communes autour de Versailles. Unies pour développer durablement l’un des pôles économiques et culturels majeurs de l’ouest parisien, elles ont délégué… » .

S’il n’y avait que cela, ce ne serait pas trop grave (mis à part pour l’auteur du 1er article) mais il y a mieux : les illustrations sont exactement les mêmes !

Cependant, il y a un point que le magazine d’aujourd’hui n’a pas repris, alors qu’il figurait dans le Journal de 2013 : page 10, on signalait les « compétences optionnelles » retenues par VGP : parmi elles « l’approvisionnement en eau potable ». Pas un mot cette fois, comme c’est curieux ! Serait-ce parce que les deux derniers numéros du magazine ont prétendu que la baisse de la facture d’eau était due au maire actuel ? Alors que c’est faux, comme nous l’avons déjà signalé.

Les caméras de vidéosurveillance : un gag à répétition

Toujours dans ce passionnant dossier sur VGP, le magazine aborde un autre dossier : la vidéosurveillance. Le journal rappelle que 4 caméras sont installées à Bois d’Arcy et  ajoute ceci sur un ton martial : « Le maire de Bois d’Arcy, Vice-président de Versailles Grand-Parc en charge de la vidéoprotection, estime que cela est insuffisant. En 2015  10 caméras supplémentaires seront installées sur la commune… ».

Bon, s’il y a encore un lecteur du magazine qui ignore que P. Benassaya est « Vice-président », c’est qu’il a des problèmes de mémoire ou de vision. Doit-on par ailleurs rappeler qu’il y a 14 vice-présidents à VGP, tous maires de leur commune respective ?

En ce qui concerne les caméras installées sur Bois d’Arcy, rappelons les épisodes précédents : 4 ont déjà été installées par l’équipe Vuilliet  aux entrées et sorties de ville (venue Jean Jaurès, rue Turpault, rue Baudin et place Henri Juillet). 5 autres  étaient prévues et ont été validées par le conseil municipal, toujours sous le mandat de Claude Vuilliet : au bout de l’avenue P-V Couturier, près de Leroy-Merlin, près de Champ d’Arcy, devant le canal paysager et au COSEC. Au total 9 caméras.  Si Bois d’Arcy « compte 4 caméras » seulement aujourd’hui, la faute à qui ? Qui devrait s’en occuper en tant que Vice-président de VGP chargé de ce dossier ? Pourquoi n’a-t-il rien fait au bout d’un an de mandat, alors que les emplacements sont prévus et que VGP apporte une bonne part des financements ?

Mais non, au lieu d’agir, le maire fait des annonces… jamais suivies d’effet. Souvenez-vous, en juillet dernier le journal  annonçait « 9 caméras ». Un beau scoop ! C’était celles de l’équipe précédente ! En décembre, l’adjoint à la sécurité assurait qu’on allait « multiplier par 3 » le nombre de caméras (3X4 ou 3X9 ?)… pour arriver à un total de 12 et non de 27 ! Ça devenait compliqué à suivre !  Aujourd’hui le maire parle de « 10 caméras supplémentaires »… par rapport aux 12 ? Non, par rapport aux 4 déjà posées… ce qui fait 14donc 5 de plus que l’équipe Vuilliet et non 10.  Pour comprendre le dossier de la vidéosurveillance dans le magazine municipal, il va bientôt falloir s’équiper d’une calculatrice et d’un tube d’aspirine.

 La tribune libre : tartufferies, bassesse et élucubrations

Ces 3 mots résument le contenu de la tribune de l’équipe majoritaire. Avant de les développer, rappelons une fois de plus que c’est le maire lui-même qui écrit cette tribune.

-Tartufferies : le maire nous fait encore le coup de « l’esprit du 11 janvier » en accusant son opposition de ne pas avoir « un sens aigu de la dignité et de la responsabilité » à la suite des attentats de janvier… C’est le même maire qui a pourtant fait un véritable show indécent  pour présenter ses vœux aux Arcisiens le 9 janvier (voir sur ce blog), deux heures après la fin tragique de la prise d’otages de la Porte de Vincennes (« il faut savoir être modéré dans la victoire » écrit-il aussi dans sa tribune !). C’est le même maire qui n’a  pas hésité, ce soir-là,  à mettre son prédécesseur en cause, alors qu’il était présent sur la scène de la Grange… Même le journaliste des Nouvelles de Versailles en a été choqué ! Et au fait, que reproche-t-il à son opposition ? De faire son travail en conseil municipal, tout simplement, quand elle révèle en l’occurrence la construction de 400 logements à la Croix-Bonnet. Il est sûr que cette opposition est embêtante quand elle débusque les mensonges du maire ou ses oublis volontaires… Bref l’opposition est accusée de « perturber le bon fonctionnement de la démocratie locale », comprenez qu’elle empêche le maire de tromper les Arcisiens en toute tranquillité, à commencer par ceux qui assistent au conseil, en leur cachant les futurs logements de la Croix-Bonnet.


- Bassesse : il en faut une bonne dose pour tenter, une fois de plus, de ternir l’image de son prédécesseur, Claude Vuilliet. Pour la deuxième fois, ce dernier est accusé de venir en mairie de façon « presque quotidienne », ce qui provoquerait « gêne et parfois, c’est plus triste, moqueries » au sein des « services de la mairie » ! Voyez comme l’attaque est « digne » : laisser entendre que le personnel communal ricane dans le dos de celui qui a été leur patron pendant 19 ans, ça c’est faire preuve de « sens aigu de la dignité et de la responsabilité » ! Le problème est que ce type d’attaques se retourne contre celui qui les écrit. Le maire de Bois d’Arcy s’est-il demandé un instant ce que le personnel communal pense de cette tribune ? Et les Arcisiens ?
Un conseil, pour finir, au maire de la commune qui semble gêné par la présence des élus d’opposition en mairie : qu’il leur fasse porter leur  courrier à leur domicile, comme cela se faisait avant, au lieu de le laisser dans les boîtes situées au rez-de-chaussée de la mairie. Mais c’est vrai que c’est tellement pratique : cela empêche parfois les opposants d’avoir à temps certaines invitations à des manifestations municipales, placées au dernier moment dans leur boîte en mairie.


- Elucubrations : toujours empreint d’un « sens aigu de la dignité et de la responsabilité », le maire accuse l’opposition de procéder à des « enregistrements vidéo et audio des débats » ! On ne sait pas où il est allé chercher cela (et de quoi a-t-il peur ?), mais c’est totalement infondé. La preuve : si c’était vrai, cela fait bien longtemps que des extraits « vidéo et audio » des conseils  figureraient sur ce blog. Mais finalement la suggestion est plutôt intéressante… Nous allons y réfléchir, tant il est vrai que le spectacle est parfois très enrichissant (voir ce blog en date du 16 février). Rappelons d’ailleurs, par avance, au maire que l’enregistrement audio et vidéo du conseil municipal est parfaitement légal, que les maires n’ont aucun droit de s’y opposer, qu’ils n’ont même pas à donner leur autorisation préalable, et que la diffusion de ces enregistrements  sur internet est légale aussi… tout simplement parce que les conseils municipaux sont publics (Article L.2121-18 du Code Général des Collectivités Locales + diverses jurisprudences de tribunaux administratifs).  Le maire devrait réfléchir avant d’écrire que l’opposition est coupable de « manquements aux règles élémentaires du respect des opinions » en procédant à des enregistrements (pour l’instant imaginaires) des Conseils municipaux. Non seulement il nous donne des idées mais en plus il démontre une fois de plus qu’il ne connait pas la loi.


- Autre élucubration : l’opposition lancerait  des « accusations graves via les réseaux sociaux »… il veut sans doute parler de ce blog, dont il est un lecteur assidu. De quelles accusations parle-t-il ? On l’ignore puisqu’il ne donne aucun exemple. Mais ce n’est pas grave, cela va inciter encore plus les lecteurs du magazine municipal à venir sur notre blog ! Pour conclure, signalons quand même que des « accusations »  sont vraies ou fausses… si nos accusations sont fausses, que le maire en apporte la preuve. Si nos accusations sont vraies (nous le confirmons) ce ne sont pas elles qui sont « graves », ce sont les faits qu’elles dénoncent.

16:53 Publié dans Journal municipal

Le handicap : un dossier au coeur des priorités de l'équipe Vuilliet

En 2009, un diagnostic des ERP (Etablissement Recevant du Public) de Bois d’Arcy a été fait par la société Qualiconsult. Les travaux pour rendre ces bâtiments accessibles aux handicapés étaient alors évalués à 1 059 000 €. Voici le détail dans le tableau ci-dessous :

 

Hotel de ville

12 320,00 €

Marché

82 400,00 €

serv communication

66 550,00 €

serv technique

10 360,00 €

serv juridique

8 550,00 €

PIJ

48 850,00 €

COBA

29 230,00 €

Turpault

37 740,00 €

Turpault annexe

22 230,00 €

Roseraie

6 630,00 €

Centre culturel

156 930,00 €

Vestiaires Foot

52 840,00 €

COSEC

28 030,00 €

Robert Vigier

5 160,00 €

Boulistes

27 530,00 €

Tennis

46 630,00 €

Cuisine centrale

2 450,00 €

Centre médical

29 430,00 €

CCAS

8 960,00 €

Colombe

20 130,00 €

Créche collective

4 260,00 €

Bat Vieux Bourg

6 630,00 €

Bat Lewis Caroll

3 830,00 €

Gymnase Perdreau

29 110,00 €

Pom D'Arcy

15 230,00 €

Ecole Vigée Lebrun

18 150,00 €

Ecole M Chagall

16 570,00 €

Ecole F Mistral

44 680,00 €

Secours catholique

13 200,00 €

Resto du cœur

5 100,00 €

Eglise et Crypte

76 520,00 €

Halte garderie

26 830,00 €

Médiathèque

14 850,00 €

Salle des fêtes

5 870,00 €

Pôle jeunesse

12 380,00 €

Ecole du Parc

14 500,00 €

Ecole Croix Blanche

35 600,00 €

Ateliers Arcisiens

13 100,00 €

 

Les travaux d’accessibilité ont été effectués pour les 1ere catégorie et 2eme catégorie et essentiellement pour les bâtiments suivants :

  • Mairie : WC, main courante escalier, marches et éclairage, rampe d’accès extérieur, places de parking avec bandes d’éveil et de vigilance au sol pour handicap visuel + création d’un monte personne
  • CCAS : porte d’entrée, main courante escalier, WC, réorganisation du RDC pour accessibilité des citoyens
  • Médiathèque : aménagement du RDC pour accès internet de plain pied
  • Crèche collective : remplacement des baies vitrées pour permettre l’accès par la rue
  • Remplacement et mise aux normes de nombreuses portes d’entrées des écoles, du centre de loisirs de  la Colombe, des sas des salles du Vieux  Bourg et du centre de loisirs Lewis Carroll, des mains courantes des escaliers des écoles et de l’éclairage de l’escalier de l’espace culturel …
  • Mise aux normes également du site internet de la ville

 Les autres ERP importants comme la salle des fêtes, la  salle de spectacles, l’Abri Blues, les nouvelles écoles sont aux normes à part quelques problèmes subsistant sur les équipements techniques pour les déficients auditifs et visuels… Il n’y avait pas, par ailleurs, de gros travaux prévus sur les bâtiments du centre-ville (marché, services techniques…) puisqu’ils devaient être remplacés dans le cadre du projet « cœur de ville ».

En ce qui concerne la voirie, de nombreux travaux de mise aux normes ont été réalisés :

  • Création d’une chaîne de déplacement dans la ville avec la rigole des Clayes
  • Abaissement d’un certain nombre de trottoirs (PMI, RAM …)
  • Réfection des rues Paul-Vaillant Couturier, Robespierre, du vieux Bois d’Arcy, Edouard Vaillant, Turpault, Raymond Falaise, du Parc….
  • Aménagement de plateaux traversants pour passages piétons,
  • Accessibilité du square Charles de Gaulle (côté Poste) avec sécurisation pour les enfants
  • Démarches auprès de Leroy Merlin pour l’entrée piétons, auprès des entreprises  Leclerc et  Mac Donald pour aménager le carrefour des pompes à essences avec abaissement des trottoirs et aménagement de la sortie de la rigole et d’une voie piétonne pour aller jusqu'au centre commercial.

Il faut encore ajouter l’aménagement de tous les quais de bus (avec participation du STIF et du Conseil Régional d’Ile-de-France), tous les travaux étant à la charge de la ville. Cela a représenté plusieurs centaines de milliers d’euros.

Voilà donc ce qui a été fait durant les dernières années. Prétendre dans le magazine municipal  que rien n’a été fait depuis 2009 est un mensonge.

 

Françoise Guillet, Maire-adjointe de Claude Vuilliet, chargée du Handicap.

 

 

16:52 Publié dans Articles