11/04/2015
Bois d'Arcy L’Autre magazine n° 4 (Avril 2015)
Bois d'Arcy, le Magazine n° 4 (Avril 2015) : un numéro très en retard, au service de
P. Benassaya
Ce numéro n’a l’air de rien, son contenu est aussi pauvre et mensonger que d’habitude, mais c’est pourtant une grande nouveauté, une de celles dont l’équipe majoritaire ne va pas se vanter : il est tout simplement «sorti» avec 10 jours de retard : la distribution a dû commencer le 10 avril.
Pourquoi un tel retard… totalement volontaire ? Tout simplement pour avoir l’opportunité d’annoncer l’élection de P. Benassaya le 29 mars comme conseiller départemental ! Et on ne peut l’ignorer : 3 pages entières lui sont consacrées (sans compter la tribune libre).
Résumons : le 2ème tour a eu lieu le 29 mars, au moment où le journal aurait dû être distribué. Pas question cependant d’attendre un mois pour faire le m’as-tu-vu… donc on retarde la fabrication du journal et automatiquement son impression, sa livraison et sa distribution : total, dix jours de retard.
Conséquences :
- page 16, les programmes du cinéma commencent le dimanche 12 avril… et du 1er au 11 ? Rien, si vous vouliez aller au cinéma, il fallait vous renseigner ailleurs.
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page 17, même chose : l’agenda des manifestations notamment associatives commence le 11 avril… Avant, il ne s’est rien passé, sans doute ? Ah si, un exemple parmi d’autres : l’école de musique organisait son grand concert annuel le 2 avril au théâtre. L’information ne figurait déjà pas dans le magazine de mars… De toute façon, le maire avait déplacé le conseil municipal au dernier moment du 26 mars au 2 avril (voir plus bas), sans même se demander s’il y avait une manifestation importante sur la ville ce soir-là…
Ne comptez pas non plus sur le magazine pour mettre une photo du concert : c’était possible puisqu’il y a bien la photo du nouveau Conseil départemental, prise ce même 2 avril. Mais non, le maire n’aurait pas pu être sur la photo puisqu’il était au Conseil municipal. - page 15, les Arcisiens sont invités à s’inscrire «jusqu’au 4 mai» pour obtenir un emplacement au Grand Marché Arcisien. On sait que chaque année les amateurs font la queue dès le premier jour des inscriptions pour être sûrs d’avoir une place… Mais au fait, c’était quand le premier jour ? Le journal n’en dit pas un mot, et pour cause : c’était le 7 avril ! Tant pis pour ceux qui n’ont pas eu l’information à temps !
Or, c’est bien là le problème : ce magazine est censé être un service public, réservé aux Arcisiens qui le payent avec leurs impôts. Donner à temps les rendez-vous associatifs, les programmes de cinéma, c’est aussi cela le service public. Mais on l’a bien compris, le journal municipal est au service du maire (directeur de la publication et seul maître à bord) et de sa propagande. Le reste…
Croyez-vous enfin que le magazine s’excuserait auprès de ses lecteurs pour ce retard ? Non, P. Benassaya et son équipe préfèrent ne rien dire en espérant que les Arcisiens ne se rendent compte de rien. C’est raté.
Terminons cette introduction en signalant que l’on a une fois de plus bouché les trous avec ce qui passait sous la main :
- La mise en place sur internet d’un simulateur pour «permettre aux familles» de calculer leur quotient familial «avant de venir en mairie» (page 9)… mais l’article précise ensuite «Attention, les simulations sont données à titre indicatif. Seuls les calculs par les services municipaux (…) valent pour l’établissement de vos factures»… Est-ce qu’un service peu fiable vaut une annonce en couverture du magazine ?
- L’annonce (avec photos avant/après) d’une nouvelle devanture (terminée depuis plusieurs mois) pour une boulangerie située en plein centre ville, donc déjà vue par tout Bois d’Arcy…
- Evidemment, il faut bien aussi mettre deux ou trois attaques contre l’ancien maire : on nous reparle des bâtiments municipaux qui ne seraient pas en règle avec la loi sur le handicap (voir sur ce blog notre article très complet sur ce sujet en date du 04 mars 2015). Pour faire du nouveau, on ajoute une photo de l’entrée de la PMI pour accuser l’ancien maire de na pas avoir assuré l’entretien des bâtiments communaux… En 2013, les fenêtres de la PMI ont été changées et des travaux d’étanchéité ont été faits sur la véranda. Ne comptez pas sur le journal pour en parler… non, il va plutôt mettre l’accent sur ce qui n’avait pas encore été fait. Au fait, pourquoi la PMI ? Parce qu’à chaque conseil municipal l’opposition embête le maire pour lui faire dire que le conseil départemental va la fermer. Le maire le sait mais il cache cette information pour l’instant.
L’édito du maire : exercice d’autosatisfaction et mensonges habituels…
Deux sujets occupent le maire :
- Le budget 2015 : il prétend encore qu’il a été établi «sans augmenter les impôts locaux». C’est un mensonge, repris trois fois dans ce magazine : 638 000 € de taxes supplémentaires vont entrer dans les caisses communales. Les foyers arcisiens paieront 120 euros de plus en septembre.
Mais il y a d’autres mensonges qui sont plus discrets. Le maire déclare : «Nous pouvons enfin dégager un excédent de trésorerie …». Enfin ? Comme si c’était une nouveauté ! Chaque année depuis 20 ans, le budget de la commune a dégagé un excédent de fonctionnement. Aucun exploit donc.
Autre mensonge : «Nous financerons une micro crèche et une maison de quartier à la Croix Bonnet». Il suffit de se rendre à la page 11 du magazine pour découvrir que c’est l’aménageur de la Croix-Bonnet, l’AFTRP, qui paye ces équipements ! D’ailleurs la micro crèche a été obtenue par l’équipe Vuilliet.
Dernière déclaration amusante du maire : il se félicite d’avoir réduit les frais de fonctionnement de 4,5%... Certes, mais en sabrant les dépenses de voirie (-241 000 €), de l’action sociale (-145 000€), du secteur culturel et surtout en baissant de 80 890 € les subventions des associations ! Quel exploit !
- L’autre sujet occupant le maire est son élection comme conseiller départemental. Il remercie les Arcisiens de leur «confiance», se félicite d’avoir obtenu «60%» des voix sur Bois d’Arcy et déclare «c’est une très belle victoire». Dans la tribune libre également (qu’il écrit lui-même), il se félicite : «le score que nous avons obtenu à Bois d’Arcy, plus de 60% des suffrages exprimés, conforte, voire amplifie celui des Municipales de 2014».
Conforte ? Amplifie ? Qu’en est-il en réalité ? Nous l’avons déjà signalé sur ce blog (25 mars 2015), les résultats obtenus à Bois d’Arcy par P. Benassaya, au 1er tour, montrent très clairement qu’il subit une lourde perte de 42% des voix qu’il avait obtenues aux Municipales. Ne pas avoir réussi à faire plus, sur son nom, dans la ville dont il est maire (1720 voix le 22 mars au lieu des 3138 de mars 2014), c’est officiellement un désaveu.
Au 2ème tour, il a fait plus : 2170 voix, grâce aux reports des voix des autres candidats de droite ou d’extrême droite… mais il reste encore éloigné de près de 1000 voix de son score de 2014.
Quand le maire annonce 60 % des voix à Bois d’Arcy, il s’agit évidemment des votes exprimés… il faut donc regarder le taux de participation pour apprécier ce résultat : c’est éloquent !
- Au 1er tour à Bois d’Arcy, sur 8855 inscrits, 4226 électeurs ont voté (47,7% de votants, 46,3% d’exprimés une fois retranchés les blancs et nuls
- Au 2ème tour, 3871 électeurs se sont déplacés (40,55% d’exprimés)….
Avec un tel taux d’abstention, n’est-il pas indécent de claironner que l’on a fait 60%… quand on représente seulement 24% des inscrits ? Ne devrait- on pas plutôt s’inquiéter d’une telle désaffection, générale d’ailleurs, du corps électoral ?
Certes, on pourrait dire que c’est toujours comme ça, pour cette élection comme pour les précédentes… Intéressons-nous aux résultats de Claude Vuilliet à Bois d’Arcy, en 2004, la dernière fois qu’il s’est présenté aux élections cantonales, alors qu’il était maire de la commune. Cela devrait permettre au maire actuel de méditer sur ses propres résultats :
- Au 1er tour, avec 7402 inscrits à l’époque, 4849 électeurs ont voté (65,51%) : Claude Vuilliet avait obtenu 2884 voix (avec 7 candidats en présence)…
- Au 2ème tour, 5049 électeurs arcisiens se sont déplacés (68,24%) : Claude Vuilliet avait recueilli 3342 voix (68,26% soit 45% des inscrits)… alors qu’il en avait obtenu 3056 aux élections municipales de 2001.
Ajoutons quand même que dans «Bois d’Arcy le journal n°47 (Mai/Juin 2004)», les résultats des cantonales victorieuses pour Claude Vuilliet étaient relégués tout en bas de la page 10 (comparez avec aujourd’hui !). Dans son éditorial, C. Vuilliet ne disait pas un mot de sa victoire, non il parlait de… l’offre culturelle à Bois d’Arcy ! Là, il n’y a pas de doute, les temps ont changé, le «Renouveau» est passé par là.
Les élections départementales : trois pages d’autocélébration !
Une page entière pour donner les résultats ! On vient de l’évoquer : chaque maire a son style et surtout sa propre conception de l’usage des moyens d’information municipale.
Mais regardons de plus près la page 5 du magazine : les compétences du conseil départemental y sont évoquées… C’est curieux, mais certaines compétences ont été oubliées. Il faut se rendre sur le site internet du Conseil départemental pour apprendre qu’il est en charge de certaines missions : «Information et prise en charge des femmes enceintes, prévention des nouveau-nés, à travers les PMI, dépistage médicaux chez les enfants, accueil adapté des adolescents…». Pourquoi le magazine n’évoque-t-il pas ces missions ? Parce que la PMI de Bois d’Arcy va fermer et que les Arcisiens n’en profiteront plus ! Autant les préparer dès maintenant.
Il y a un autre point très instructif à évoquer sur cette page concernant les élections départementales : le magazine publie une médiocre photo des 42 conseillers départementaux prise le matin du 2 avril, avec P. Benassaya parmi eux. Pourquoi le magazine ne publie-t-il pas une meilleure photo (sur internet, on en trouve où les 42 conseillers sont présentés de face)? Parce qu’on distinguerait parfaitement Mme Anne Capiaux… qui est en revanche à peine visible sur la photo publiée dans le journal.
Souvenez-vous : Mme Capiaux est la 2ème adjointe UMP du maire d’Elancourt… Elle a été embauchée à Bois d’Arcy par P. Benassaya, dès le mois de juin, comme directrice de la vie économique… poste inutile puisque c’est une compétence de Versailles Grand-Parc. Nous vous invitons à consulter sur ce blog l’article du 2 septembre 2014 pour découvrir les liens qui rapprochent cette dame et le maire de Bois d’Arcy. Mme Capiaux est aussi élue au sein de l’intercommunalité de Saint-Quentin en Yvelines… et elle vient d’être élue Conseillère départementale pour le canton de Trappes (avec le maire d’Elancourt). Elle se retrouve donc aujourd’hui employée du maire de Bois d’Arcy mais aussi conseillère départementale comme lui ! Il est bien dommage que le magazine municipal ne nous donne pas cette information, alors que Mme Capiaux est sur la photo comme P. Benassaya… Après tout ce sont les Arcisiens qui paient son salaire et les charges afférentes…
Il y aurait à ce propos une «question du mois» qui serait intéressante (l’adjoint aux finances étant aussi chargé du personnel communal) : Mme Capiaux, adjointe à Elancourt, élue communautaire à la CASQY et maintenant Conseillère départementale, arrive-t-elle à concilier toutes ces activités avec son poste de directrice de la vie économique à Bois d’Arcy ? Voilà une question plus intéressante que le coût –indispensable, lui- des bureaux de vote (voir ci-dessous).
Dernier détail : le Conseil départemental a 12 vice-président(e)s. Le magazine ne donne aucune information sur ce sujet… Il aurait été intéressant de connaître le fonctionnement du Conseil… ça, ce serait de l’information ! Mais voilà, P. Benassaya n’est pas l’un des 12 vice-présidents… A Versailles Grand-Parc, le maire de Bois d’Arcy est automatiquement vice-président… mais pas au conseil départemental.
La question du mois : un pur moment d’évasion dans un océan de propagande
Cette fois encore, l’adjoint aux finances a réussi à deviner quelle question les Arcisiens ne se posaient pas… Il est très fort ! Il tient à nous expliquer ce que représente en moyens matériels et financiers la tenue des bureaux de vote ! Il est bien évident que les 3871 Arcisiennes et Arcisiens qui ont voté le 29 mars (sur 8855 inscrits et 15 000 habitants environ) n’arrivent plus à dormir depuis… inquiets de savoir ce qu’il en coûte à la ville…
Mais tout va bien, aujourd’hui, ils vont retrouver le sommeil : l’adjoint aux finances nous apprend qu’il y a eu 2 tours d’élections (un scoop !), qu’il a fallu installer 90 panneaux et nourrir le personnel communal et les bénévoles qui ont tenu les bureaux de vote pendant plus de 12 heures… pour 15 000€ ! Quel gâchis ! Pensez qu’on aurait pu acheter encore quelques bacs à fleurs avec crottes de mammouth pour ce prix-là ! Mais non, en démocratie il faut organiser les élections et en payer le coût. Le pauvre adjoint en est tellement perturbé qu’il se trompe dans ses comptes : il estime à 90 personnes les bénévoles pour tenir les bureaux de vote, en comptant les présidents, vice-présidents, assesseurs et scrutateurs (ceux qui dépouillent le soir après 20 heures)… Mais voilà, il y a 9 bureaux de vote à Bois d’Arcy et au moins 3 tables de 4 scrutateurs par bureau…ce qui fait au minimum 12 scrutateurs multipliés par 9 bureaux = 108 personnes… si on ajoute 6 personnes par bureau (président, vice-président, 4 assesseurs), cela fait 6X9= 54 personnes…+ 108 scrutateurs, ce qui fait 162 bénévoles (au moins) par dimanche, et donc 324 pour les deux tours (et non 180 comme le prétend le spécialiste de la question du mois).
C’est bien la peine d’avoir une rubrique aussi ébouriffante pour ne pas obtenir des chiffres exacts !
Le budget 2015 : un océan de propagande sans aucun moment d’évasion !
Nous ne reviendrons pas sur le détail de ce budget, déjà évoqué sur ce blog à la date du 5 avril. Rappelons simplement quelques évidences :
- Une nouvelle fois, le magazine ment (y compris en couverture) en prétendant que les impôts n’augmentent pas : 638 000 de taxes supplémentaires pour les Arcisiens en 2015, sans compter 156 000€ de recettes supplémentaires (et donc de dépenses pour les parents) pour les tarifs scolaires et périscolaires. C’est notamment le résultat de l’abandon du forfait mensuel pour un paiement au réel.
- Pour 100 euros dépensés, 5 sont consacrés à la culture et 3 à l’action sociale. Voilà qui confirme les coupes sèches opérées dans ces secteurs. La surprise est de voir que 2 euros seulement sont consacrés à la sécurité ! Quand on pense qu’on nous serine sans cesse que c’est une priorité !
- Le magazine attribue à l’Etat la responsabilité de plusieurs baisses des recettes de la ville : 410 000 € pour la dotation de fonctionnement, ce qui est vrai, mais aussi 470 000 € de perte de la «redevance relative à l’utilisation du réseau d’eau potable». Sauf que l’Etat n’y est pour rien. C’est la conséquence de la reprise en charge de ce service par Versailles Grand-parc. Le magazine se félicitait récemment de la baisse de la facture d’eau occasionnée par ce changement de prestataire… Aujourd’hui il se plaint que Véolia, qui n’est plus notre prestataire, ne verse plus rien à la ville ! Tout est bon pour embrouiller les lecteurs !
- Les taux d’imposition sont présentés comme stables… tant mieux, mais personne ne précise qu’ils sont au même niveau depuis… 2010.
- Une fois de plus, la construction du gymnase de la Tremblaye et du Centre Technique Municipal est critiquée : ils n’apparaissent même pas dans les réalisations finalisées en 2015. Il est juste indiqué que la ville doit encore «absorber» le coût de ces deux bâtiments, qualifiés d’«opérations de l’ancienne municipalité»…
- «Gestion plus rigoureuse des attributions des subventions aux associations» : voilà comment le magazine présente l’atomisation des subventions aux associations ! Là encore, nous ne répéterons pas ce que nous avons déjà dit sur ce sujet (voir article du 5 avril)…
«Remaniement au sein du Conseil municipal» : qu’en termes délicats ces choses-là sont dites…
En réalité, les choses ont été beaucoup plus violentes. Rappelons les faits puisque le magazine ne risque pas de le faire :
- Le 19 mars, la 2ème adjointe au maire, chargée de la culture et de la vie associative, adresse un courriel aux présidents d’associations de Bois d’Arcy pour leur annoncer sa démission de son poste d’adjointe. Elle refuse d’assumer les coupes infligées aux subventions des associations. Elle pense alors rester au sein du conseil municipal (voir sur ce blog, article du 20 mars).
- Le 20 mars, Le Parisien rend compte de l’événement et donne la parole à P. Benassaya. Voilà ce qu’il déclare : «Elle me plante un couteau dans le dos à 48 heures d’une élection. Il y a clairement une volonté de nuire à toute l’équipe».Dans le dos des associations, c’est pourtant une hallebarde que le maire vient de planter, mais cela ne compte pas, seules les élections importent.
- Le 20 mars toujours, le maire décide de repousser le conseil municipal, avec vote du budget, du 26 mars au 2 avril, après le 2ème tour des départementales. Il ne veut pas que son ex-adjointe mette le bazar en plein conseil en s’exprimant sur les subventions. Le 20 mars au soir, elle démissionnera également du conseil.
- Le 25 mars, c’est au tour des Nouvelles de Versailles de relater la rupture entre le maire et son adjointe. Cette fois le maire se lâche : «A trois jours d’une élection, c’est un signe de méchanceté.» Pas moins ! Mais l’exécution n’est pas terminée, le maire tient à tirer le portrait de son ex-adjointe : elle «était assez isolée et n’a jamais été à la hauteur du challenge. Elle n’était pas faite pour travailler en équipe»… La grande classe ! Les autres adjoints et conseillers municipaux sont prévenus : si demain l’envie leur prend de montrer leur désaccord avec le maire, ils savent comment ce dernier les traitera. Donc, si l’on comprend bien, P. Benassaya avait choisi de prendre comme 2ème adjointe une personne «isolée», «pas à la hauteur», «pas faite pour travailler en équipe» et pleine de «méchanceté»… Et il a donc mis un an à s’en rendre compte ? Mais pourquoi l’avait-il choisie ? Pourquoi l’avoir placée comme 2ème adjointe ? Il ne la connaissait donc pas ? Est-ce bien sérieux ? Et si elle avait finalement accepté d’assumer la baisse des subventions, aurait-elle été à la hauteur du «challenge» ? Voilà des «questions du mois» que le magazine ne posera jamais… mais on connait déjà les réponses.
Une précision pour terminer : le maire a décidé de supprimer le festival de cinéma de Bois d’Arcy «Mémoires des Toiles»… Nous aurons l’occasion de revenir sur ce nouveau coup bas porté à la vie culturelle de la commune. Pour l’instant, nous donnons juste l’information pour que le magazine et son directeur (un certain Benassaya) ne viennent pas nous expliquer prochainement que c’est à cause de l’abandon de poste de l’adjointe à la culture… La décision a été prise bien avant sa démission, il y a plusieurs mois.
La Tribune libre : mais moins libre pour l’opposition que pour le maire
Pour ceux qui n’auraient pas lu l’éditorial ni les pages 4 et 5, la Tribune libre leur apprend que P. Benassaya a été élu conseiller départemental. Comme c’est le maire qui écrit, il s’embrouille un peu : «Notre groupe est heureux de l’élection de P. Benassaya», puis ensuite «Le score que nous avons obtenu à Bois d’Arcy…»… Tiens, on ignorait que toute la liste était candidate… Trêve de plaisanterie, le maire fait lui-même son service après-vente, c’est plus sûr.
Naturellement, le maire voit dans son élection «un formidable encouragement» à poursuivre dans cette «voie», c’est-à-dire «tant sur le plan de la sécurité que de la défense de l’environnement ou du développement économique».
Bon, si on le comprend bien, les Arcisiens qui ont voté pour lui :
- seraient contents de sa politique en matière de sécurité alors qu’il n’a rien fait sur ce sujet depuis un an, à part de la com’… sans que la ville ne s’en porte plus mal
- seraient ravis de voir près de 200 000 euros de plantes (en pot ou non) éparpillées dans la ville tandis qu’on pulvérise les aides sociales, la culture, les subventions….
- seraient au bord de l’extase en apprenant où se passe chaque mois le club des entrepreneurs ou en découvrant de nouveaux camions de restauration rapide à chaque coin de rue… et surtout en apprenant qu’il y a en mairie une directrice de l’économie qui a un emploi du temps si chargé…
Pas de tribune digne de ce nom sans quelques attaques contre l’opposition. C’est de bonne guerre. Mais encore faudrait-il ne pas dire n’importe quoi :
- Le maire prétend avoir fait une «campagne digne et sincère»… (ça ne va donc pas de soi ?) «contrairement à notre opposition de gauche qui a multiplié, comme à son habitude, les attaques et les tracts mensongers pour tromper les électeurs. Mais elle a encore échoué, faute d’éthique et de respect des opinions». Le problème est que nous n’avons pas fait «campagne», nous avons distribué un seul tract pour alerter les Arcisiens que 400 logements allaient être construits à la Croix-Bonnet sans que la ville les prévienne. Notre tract faisait aussi le bilan d’un an de mandat… qui tombait justement en mars. Mais on ne trouvera aucune allusion dans ce tract à la campagne électorale (il est visible sur ce blog). Maintenant si nos tracts sont «mensongers», qu’attend le maire pour les attaquer en justice ? Il sait très bien que tout ce que nous écrivons est vrai, et il a beau nier, les faits sont têtus et nous donneront raison, tant pour l’augmentation des impôts que pour la construction de centaines de nouveaux logements.
- La tribune conclut sur une dernière attaque qui vise vraisemblablement Claude Vuilliet (c’est obsessionnel) : «Cette opposition, usée, en place depuis des décennies, s’accroche par orgueil et freine le nécessaire renouvellement des individus, des méthodes et des projets».
Une opposition «en place depuis des décennies» ? Alors que les élections ont eu lieu en 2014 ? Quant au «nécessaire renouvellement des individus», on retient la formule pour 2020…
A force de déverser sa rancœur à notre égard, le maire ne sait plus ce qu’il écrit ! Il n’a pas dû avoir le temps de se relire. Il est vrai qu’il a dû écrire sa tribune au dernier moment, début avril, alors que nous avons l’obligation de remettre la nôtre au plus tard le 10 du mois précédant la parution du journal, le 10 mars, en l’occurrence, pour ce journal d’avril. C’est commode pour le maire, ça nous empêche de réagir «à chaud» et ça lui laisse le temps de préparer la réponse et de la mettre dans sa tribune. C’est totalement contraire aux règles démocratiques de «respect des opinions», mais pourquoi se gênerait-il ?
D’ailleurs s’il avait rendu son texte avant le 10 mars, comme nous, comment pourrait-il parler de son élection qui a eu lieu le 29 mars ?
22:27 Publié dans Journal municipal