Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/09/2015

Des banderoles politiques aux frais des Arcisiens : le maire ose tout...

Depuis lundi 14 septembre, les Arcisiens peuvent découvrir des banderoles politiques installées aux entrées de Bois d’Arcy ainsi que sur la façade de la Mairie : "STOP au désengagement de l'état - Sauvons notre service public local !".

 

personnel communal,politique,impôts,dotations,service public local

 

 

personnel communal,politique,impôts,dotations,service public local  

personnel communal,politique,impôts,dotations,service public local

 

Elles ont été fabriquées aux frais de la ville, installées par le personnel communal, sur le domaine public. On retrouve même le panneau «STOP» qui figure en première page du magazine municipal. C’est une première à Bois d’Arcy… c’est «nouveau» comme on dit au Cabinet du maire. C’est surtout scandaleux puisqu’il s’agit de diffuser un message politique, financé par les Arcisiens… à 3 mois des élections régionales.

Comme on peut le constater, le maire de Bois d’Arcy ne recule devant rien pour faire diversion et faire croire que c’est l’Etat qui est responsable des augmentations des tarifs de la cantine et de l’accueil périscolaire. Il n’en est rien, comme nous l’avons déjà dit dans notre article du 4 septembre.

Et puis les Arcisiens vont bientôt recevoir leur taxe d’habitation avec 120 euros de plus à payer, autant leur faire croire par avance que c’est aussi la responsabilité de l’Etat… D’ailleurs le maire ne rappelle-t-il pas sans cesse qu’il n’a pas augmenté les impôts ? Un gros mensonge, comme on le sait.

 

Rappel : les dotations de l’Etat baissent chaque année depuis plus de 10 ans. Entre 2009 et 2011, sous la présidence Sarkozy, les dotations de Bois d’Arcy avaient déjà baissé de 668 000€… A l’époque, P. Benassaya, conseiller d’opposition, n’avait pas élevé la moindre protestation. Remarquez que Claude Vuilliet s’était bien gardé d’utiliser le journal municipal ou des banderoles pour s’en prendre au gouvernement. Ce n’était pas son style.

Mais P. Benassaya n’est pas Claude Vuilliet. Il est incapable d’assumer ses choix politiques, surtout quand les parents sont en colère et le font savoir. Tout est bon alors pour reporter la faute sur les autres. Courage…fuyons !

Tout est question de choix quand on élabore un budget municipal : on peut choisir de privilégier les services publics… ou, par exemple, de mettre le paquet sur la com’. C’est ce que fait le maire actuel.

A Bois d’Arcy, il n’y a pas de difficultés financières quand il faut multiplier les affiches ou mensualiser le journal, quand il faut mettre des fleurs partout, ou augmenter de 22 680 € le budget des cérémonies…

Et que penser de la création de la police municipale ? C’était urgent ? Et embaucher des connaissances (plus de 100 000 euros par an), c’était nécessaire ? Et repeindre entièrement la salle du Conseil durant l’été, alors qu’elle avait été refaite il y a deux ans, c’était prioritaire ? Et prévoir 20 000 € pour une stèle à Santos-Dumont, sans savoir si elle sera subventionnée, ce n’est pas se moquer du monde ? La liste est encore longue…

Et n’oublions pas Maxicours, très, très proche de l’actuelle directrice de l’économie et du maire (voir articles sur ce blog), qu’on paye pour assurer du soutien scolaire en ligne alors qu’il existe des sites gratuits. On ignore toujours combien la Ville verse exactement à Maxicours puisqu’en juin dernier le maire avait reconnu, lors d’un conseil, qu’il n’existait aucune convention….

Quand le maire de Bois d’Arcy et son équipe baissent les subventions aux associations (-80 980€) ou au CCAS  (-145 000€), c’est pour une «meilleure gestion»… Quand l’Etat baisse ses dotations, il veut la «mort» des communes (cf. dernier magazine). La méthode est tellement grossière qu’on se demande comment le maire et son service de com’ peuvent croire que ça va prendre.

Bref d’autres choix sont possibles plutôt que d’augmenter les tarifs des services publics dont les familles ont prioritairement besoin. Quand on lit ce qui est écrit sur les banderoles, «Sauvons le service public local», on se dit qu’on se moque du monde et qu’on fait preuve d’un sacré cynisme : c’est par l’équipe actuelle que les services publics locaux sont menacés et par personne d’autre. C’est l’éternelle histoire du pompier pyromane : le maire allume un incendie puis crie «au feu !»…

«Sauvons le service public local», oui, mais pour cela il faudra d’abord changer de municipalité.

 

15:26 Publié dans Chronique