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04/09/2015

Bois d'Arcy L'Autre magazine n°8 (Septembre 2015)

Bois d’Arcy L'Autre magazine n°8 (septembre 2015) : plus c’est gros… moins ça passe.

Contrairement à ce que pense vraisemblablement le maire, on ne peut pas impunément raconter n’importe quoi aux Arcisiens. C’est pourtant ce qu’il fait ce mois-ci, une fois de plus, dans le journal municipal, épaulé par sa directrice de cabinet. Ils imaginent sans doute que tout le monde va gober  leurs tours de passe-passe.

Embarrassé par son augmentation massive des tarifs périscolaires (voir les articles de ce blog en juillet), le maire essaye de faire croire aux Arcisiens que ce n’est pas sa faute… mais celle du Gouvernement ! Tout le numéro 8 du magazine municipal est consacré à ce but. La couverture donne le ton : sous un logo « Stop », on place cette mâle affirmation : « la ville dit « NON » à la baisse des dotations de l’Etat ». Mazette, l’Etat doit en trembler de peur… Mais que compte faire le maire de Bois d’Arcy pour tenir tête à l’Etat ? Dire « Non », est-ce que ça va suffire pour obtenir plus de sous ? Et à quoi rime ce roulement de mécaniques aujourd’hui, pour des chiffres connus depuis des mois (voir plus loin) ? La réponse est évidente : il faut  convaincre les Arcisiens que leur maire les défend, et qu’il n’est pas responsable des augmentations de tarifs. Qui peut avaler un tel boniment ?

Déjà, le 13 juillet dernier, le maire a adressé un courrier à tous les parents dans lequel il développe les mêmes « explications », avec quelques manipulations en plus ! (voir ci-dessous l’article sur la page 9)

Par ailleurs, deux mois d’interruption n’ont rien changé sur le fond : le magazine (payé par les Arcisiens) n’a d’autre but que de faire la promotion de l’image du maire et de son équipe même quand il n’y a pas grand-chose à mettre à leur actif. On retrouve donc les mêmes messages assénés jusqu’à l’abrutissement : tout est « nouveau », tout se solde par des « succès », et tout est « beau » à Bois d’Arcy depuis que P. Benassaya est maire.

Notons en passant la disparition de  « l’heure du conte », ce rendez-vous ébouriffant proposé par l’adjoint aux finances. Il trouvait chaque mois les questions que les Arcisiens ne se posaient pas… Rien ce mois-ci. Une panne ? Un oubli ? Les vacances ? On écarte bien évidemment l’hypothèse du manque de place dans le magazine. Peut-être que l’adjoint aux finances ne trouvait cette fois que les questions que les Arcisiens se posent réellement, notamment sur les tarifs ou les impôts?

Avant d’aborder ce numéro de rentrée, évoquons brièvement les autres publications distribuées fin août dans toutes les boîtes aux lettres :

  • Le programme de la Saint-Gilles : quatre fois le mot « nouveau » sur les quatre pages cartonnées de ce petit dépliant ! Au fait, qu’est-ce qui est « nouveau » ? Simplement et uniquement le fait  de déplacer le bal et le feu d’artifice à la Croix-Bonnet ! Pour le maire et son équipe de com’, il faut à tout prix mettre le logo « nouveau » partout où l’on peut, comme si c’était forcément synonyme de réussite. Comme d’habitude, on essaye d’abrutir les gens avec du « nouveau » pour mieux cacher ce qui a disparu : en ce qui concerne la Saint-Gilles, une attraction et non des moindres : la récré à Gilles… Ces jeux gonflables, installés sur l’espace vert situé près de la rue Hoche, étaient appréciés des enfants durant l’après-midi précédant la retraite aux flambeaux. Cette manifestation a été supprimée. Pourquoi ? Ne comptez pas sur le journal pour en parler, c’est comme si cela n’avait jamais existé. Pourtant, en octobre dernier, le journal parlait de « franc succès ».

 

  • La plaquette de la saison culturelle est réduite à un tout petit carton plié en trois ! Quant au programme habituel, il n’est disponible que sur internet. Voilà encore du « nouveau »… mais pas un mot dans le journal. Et voilà comment on fait encore des économies sur le dos du secteur culturel. Si après cela, les Arcisiens n’ont pas envie de s’abonner, il ne faudra pas s’en étonner. Il est cependant dommage que tout le monde ne puisse pas prendre connaissance de l’éditorial du maire dans sa version complète : il conclut son propos par ces mots : « une bien belle saison faite de partage, d’échange et de renouveau ». Même là, il faut qu’il case son label « renouveau », c’est obsessionnel. Pour les  spectacles « jeune public », le « renouveau » consiste à n’en laisser que 2 (il y en avait un par mois avant 2014) : le 7 février et le 3 avril. Comme on le voit, les jeunes sont au cœur des préoccupations du maire et de son équipe.

 

  • Le guide municipal enfin, qui est une fois de plus destiné à vendre l’image du maire et de son équipe ! Les pages 5 à 15 sont édifiantes à ce titre. En un mot c’est de la propagande, et non plus un guide informatif. Rappelons que la loi impose aux maires de laisser à leur opposition une tribune dans chacune des publications faisant la promotion de l’équipe majoritaire. Le maire de Bois d’Arcy s’en moque. Nous attendons de savoir ce qu’en pense le Tribunal administratif de Versailles, saisi sur ce point (entre autres).

Rien ne change donc, les vacances sont terminées mais le matraquage est toujours le même… Nous continuerons donc chaque mois à dénoncer tous ces mensonges et manipulations distillés par la propagande municipale. Les Arcisiens ne sont pas dupes et ils nous le disent. Nous leur souhaitons une bonne rentrée, même si la facture municipale va être particulièrement douloureuse en ce mois de septembre.

 

L’éditorial du maire : c’est pas moi, c’est le Gouvernement !

Cette formule résume parfaitement le discours du maire qui, incapable d’assumer ses choix, cherche à rejeter la responsabilité sur les autres. Quand ce n’est pas sur Claude Vuilliet, c’est sur le Gouvernement.

Bref, nous l’avons annoncé sur ce blog début juillet, le maire a décidé de matraquer les familles arcisiennes en augmentant massivement les tarifs périscolaires (restauration, accueil, centre de loisirs). Tout cela s’est fait en douce lors du conseil municipal du 2 juillet, sans que les familles soient averties et sans réunir la commission scolaire. Malheureusement pour le maire, les familles sont furieuses et le font savoir. Du coup, on tente de reporter la faute sur le Gouvernement.

Voilà ce qu’écrit le maire dans son éditorial : « la rentrée se fera dans un contexte économique très tendu. Le gouvernement, en réduisant de manière injuste et inefficace ses aides aux collectivités, met en danger nos actions de proximité. Avec 400 000 euros de moins en 2015 à Bois d’Arcy, la municipalité doit démultiplier ses efforts pour sauver le service  public local sans recourir à l’impôt ». Rendez-vous compte, il s’agit de « sauver » le service « local », pas moins, contre le méchant Gouvernement ! Il y a juste un petit problème : ce chiffre de 400 000 € (408 000 en réalité, mais le maire n’est plus à 8 000 euros près) était déjà connu au moment du vote du budget en avril dernier ! Il suffit de se rapporter à la page 10 du magazine d’avril 2015 pour le vérifier (il était question alors de 410 000€). Pourtant, les augmentations prévues pour les tarifs périscolaires n’étaient alors que de 4%... (au lieu des 20 à 25 % votés finalement en juillet) et le magazine affirmait alors « protéger le pouvoir d’achat des familles ».

Comment expliquer alors que le maire ou son adjoint aux finances n’aient rien vu à l’époque, puisque le montant des dotations de l’Etat était déjà connu ? La réponse est simple et se résume à un mot : incompétence et quand on s’aperçoit que le budget préparé n’est pas réaliste, on préfère faire payer les familles (qui sont obligées d’avoir recours à la restauration ou à l’accueil périscolaire) plutôt que de diminuer certaines dépenses : par exemple, on sait très bien que le maire ne recule jamais devant les dépenses de communication (mensualisation du magazine municipal notamment) ou de fleurs (près de 40 000 euros pour les bacs de fleurs énormes et leurs tire-bouchons).

Faire croire aujourd’hui que ce sont les services de la cantine ou de l’accueil périscolaire qui mettent en difficulté les finances communales est proprement honteux. Quant au principe de solidarité, il est inconnu de l’équipe municipale : la logique est de faire payer celui qui « consomme » et qui a donc besoin, parce qu’il travaille, de laisser ses enfants à la cantine et à l’accueil du soir ou du matin.

Rappelons que le maire a créé un poste de directrice de l’économie (poste inutile puisque c’est une compétence de l’intercommunalité) pour une vieille connaissance d’Elancourt : la 2ème adjointe du maire UMP (ou « Les républicains ») de cette ville, également conseillère départementale (comme P. Benassaya) et conseillère communautaire de Saint-Quentin en Yvelines. Est-ce la faute du Gouvernement si la ville de Bois d’Arcy doit payer le salaire confortable de cette dame ainsi que les charges afférentes ?

Est-ce la faute du Gouvernement si le maire de Bois d’Arcy a décidé d’embaucher une directrice de la communication alors qu’il y a déjà quelqu’un à ce poste ? Et la police municipale ? C’était nécessaire, avec des horaires d’ouverture aussi ridicules ? Et combien ça coûte ?

Est-ce le Gouvernement qui a décidé de fabriquer une stèle dédiée à Santos-Dumont pour un coût de 20 000 euros, sans même savoir si une subvention sera versée (qui ne représenterait d’ailleurs qu’une partie de cette somme) ?

Est-ce le Gouvernement qui a suggéré au maire d’enregistrer un message téléphonique sur les dangers de la canicule et de faire ensuite appeler tous les Arcisiens,  fin juin, pour leur faire  entendre sa voix ? Combien ce coup de promotion personnelle a-t-il coûté aux finances communales ? On le voit, le maire sait dépenser sans compter pour envoyer de la poudre aux yeux, mais sur l’essentiel… ce sont les familles qui payent.

Enfin, prétendre qu’on « sauve » le « service public local sans recourir à l’impôt » est un mensonge de plus ! Un mensonge d’autant plus osé que c’est en septembre que les Arcisiens vont recevoir leur taxe d’habitation avec 120 euros de plus à payer… Grâce à qui ? Au Gouvernement ? Non ! Grâce au maire de Bois d’Arcy et à son équipe qui ont ratiboisé, en octobre 2014, un abattement qui profitait à tous.

Pour conclure sur cet édito, signalons les « nouveautés » martelées sans cesse par le maire, tel un bateleur interpellant les passants :

  • « Une rentrée festive pleine de surprises et de nouveautés »… En fait, le bal et le feu d’artifice changent de place… et puis il y a la « 1ère cérémonie des Trophées du Sport » (page 4 également)… C’est tout.

 

  • « Retraite aux flambeaux, feu d’artifice et bal qui, pour la première fois, auront lieu au canal de la Croix-Bonnet »… Ce qui est amusant, c’est que le maire s’imagine qu’il suffit de changer de lieu pour qu’une manifestation soit vécue comme nouvelle et donc forcément mise à son crédit… Le bal du 13 juillet existe depuis des décennies, il suffit qu’on le déplace de la mairie à la Tremblaye (où il avait déjà lieu au début des années 2000) et c’est nouveau ! La fête de la musique avait lieu devant le canal depuis deux ans, on la remet à la Tremblaye (où elle avait déjà eu lieu avant) et hop ! C’est nouveau et c’est un succès ! Le bal et le feu d’artifice de la Saint-Gilles existent depuis longtemps, on les déplace à la Croix-Bonnet (sans rien changer d’autre) et ça y est, l’équipe de propagande du journal (et le maire qui est le directeur de la publication) saute au plafond de joie,  convaincue que c’est une sorte de révolution.

 

  • Le forum des associations ? « Pour la première fois, vos élus seront présents sur un stand de la ville » (page 5, on y revient aussi : « Nouveauté ! Venez à la rencontre de vos élus… »). La nouveauté, c’est le stand Une idée de génie sans aucun doute. Auparavant, les élus étaient présents toute la journée, notamment Claude Vuilliet… mais ils n’avaient pas de stand ! Ça change évidemment tout.

 

  • La saison culturelle ? « Une nouvelle programmation toujours aussi diversifiée et davantage axée grand public ». Ah  bon ? Si c’est le maire qui le dit… Et l’augmentation des tarifs ? La suppression de certains abonnements ? Pas un mot, c’est nouveau aussi, pourtant. Et la disparition progressive des spectacles « jeune public » ? Et l’augmentation des concerts du jeudi soir, ce qui exclut d’office les sorties en famille ? Silence sur toute la ligne.

 

Page 5, le cinéma en juillet : que des succès, on vous dit !

Le magazine présente encore l’ouverture du cinéma en juillet comme une nouveauté… pour faire oublier la suppression du festival de cinéma « Mémoire des Toiles »...  En fait, l’équipe municipale a décidé de supprimer une manifestation entièrement gratuite de 15 jours, existant depuis 2002 et se déroulant en juillet, par la simple ouverture du cinéma régulier et payant. Voyez comme c’est brillant ! Rappelons aussi que le cinéma régulier n’a débuté à Bois d’Arcy qu’en septembre 2013… En juillet 2014, qui était maire et a donc décidé de fermer le cinéma en juillet ?

Voici comment le magazine revient sur cet événement incommensurable : « En juillet et pour la première fois, le cinéma de La Grange a ouvert ses portes. 856 spectateurs sont venus aux séances, un beau résultat pour cette nouvelle initiative. »   Voyons… Il y a eu 53 séances de cinéma payantes en juillet (source : le magazine de juillet). 856 spectateurs pour 53 séances = un peu plus de 16 spectateurs par séance. Un « beau résultat », sans aucun doute.

Au fait, que disait le journal de septembre 2014, il y a juste un an, sur la dernière de « Mémoire des Toiles »  (page 7)? « Le public arcisien a répondu présent (…) Plus d’un millier d’écoliers a assisté à la projection de  Garfield ou de Sur la piste du Marsupilami (…) Rendez-vous l’année prochaine ».  Bref, avec seulement deux films, on avait attiré plus de spectateurs qu’avec 53 séances cette année. « Un beau résultat », vraiment, on peut le constater. On ne peut que s’interroger,  une fois de plus, sur la logique (y en a-t-il une ?) de cette équipe qui supprime ce qui fonctionne et s’extasie de ce qui a moins bien marché. Garder le festival et ouvrir le cinéma après le 14 juillet, c’était donc impossible ?

Mais il y a mieux : le magazine de juillet et celui de septembre nous présentent l’ouverture du cinéma en juillet comme un événement au moins planétaire… mais à aucun moment on ne nous signale que le cinéma ne rouvre ses portes… que le 16 septembre ! Voilà pourtant un beau succès et même un record : il suffit de se rapporter aux  programmes des cinémas des Yvelines pour s’apercevoir que celui de Bois d’Arcy est le bon dernier à reprendre son activité en septembre ! Comment se fait-il qu’un tel exploit soit passé sous silence ?

Ah mais il y a eu aussi, en juillet, les séances du samedi soir où l’on a essayé d’attirer plus de public en installant un « food -truck 100% USA » ( !?!) et en offrant un cocktail aux spectateurs.  Il parait, selon le magazine, qu’ils sont venus « nombreux », et que c’est « une belle réussite »… Pourtant, dans la ville, des pancartes attachées aux feux tricolores indiquaient la direction de la Grange pour la séance du 4 juillet… elles sont restées jusqu’à fin août et on attend toujours les pancartes annonçant les séances des 11, 18 et 25 juillet. Une « belle réussite » on vous dit, il suffit de le croire sur parole.

Au fait, vous vous demandez peut-être ce qu’est « un food -truck 100% USA » ? Eh bien c’est un camion qui vend des hot-dog. Dit comme cela, c’est moins… branché ? On connait par ailleurs la passion du magazine pour les food -truck (à chaque numéro pratiquement). On apprend ainsi page 5 que le bal du 13 juillet a eu aussi un « beau succès » et, ceci expliquant sans doute cela,  qu’il y avait un « food -truck full hot dog » !

 

Page 6 : extension de deux classes à l’école Jean-Louis Barrault.

C’est pas moi, c’est Vuilliet… Voilà ce qu’on devrait trouver dans cet article si ce journal était objectif et impartial. En effet, la décision de construire ces deux classes supplémentaires a été votée le 27 novembre 2013, par l’équipe Vuilliet. Pas un mot aujourd’hui. Pourquoi se gêner, à l’heure où le maire laisse se construire des centaines de logements  sans prévoir les équipements scolaires qui vont avec ? Vous voudriez en plus qu’il explique que ces deux classes ne lui doivent strictement rien ?

Rappelons que les travaux auraient dû commencer à l’été 2014 pour une ouverture des classes à la fin de cette même année (voir Bois d’Arcy le Journal n° 106, page 4).

Sur cette même page, il est question des travaux effectués à l’école de musique… mais personne ne vous dira qu’ils sont entièrement payés par… Versailles Grand-Parc.

 

Page 8 : Tremblez Arcisiens, le Gouvernement vous menace !

Eh oui, c’est aussi une « première fois » : le journal municipal se permet de consacrer une page entière à une attaque en règles contre le Gouvernement. Il faut croire que l’éditorial du maire ne suffisait pas. C’est sûrement un pur hasard à 3 mois des élections régionales.

Pour faire peur aux lecteurs, le magazine ne lésine pas sur les mots :

  • « Conséquences catastrophiques pour l’avenir des services publics »
  • Le titre de l’article (grotesque) : « Finances publiques, attention danger »…Mais qui gère les finances en question ?
  • « Tempête financière sans précédent »…
  • « Cette réforme met en péril  nos finances locales », et plus largement, selon le magazine, « l’activité économique… l’emploi… le pouvoir d’achat et la croissance ». Rien de moins ! La 3ème guerre mondiale est peut-être pour demain aussi ?
  • « Pour faire face au danger qui menace nos finances, la municipalité se mobilise… » On connaît les résultats : +20 à 25% sur les tarifs.
  • Enfin on ajoute un prétendu « sondage IFOP », sans aucune précision de dates ou de public interrogé, pour faire croire que les villes sont toutes en danger : 40 % des « personnes » interrogées (des maires ? des adjoints ?) vont réduire leurs investissements, 32% vont baisser leurs dépenses, 5% vont recourir à l’emprunt, 13% vont augmenter les impôts, 10% vont trouver « d’autres solutions »… On a donc compris que l’augmentation des tarifs appartenaient à ces « autres solutions », ce qui revient à dire que notre commune figure dans les 10% et se trouve donc très minoritaire dans sa décision. Voilà une belle démonstration : la plupart des maires interrogés ont donc refusé de faire payer directement les familles. Pas celui de Bois d’Arcy.

Si après cela, les lecteurs arrivent à dormir, ce ne sera pas grâce au magazine. Mais tout cela n’est-il pas un peu… excessif ? Regardons de plus près.

Pour justifier ses dires, le magazine propose un beau graphique qui montre la baisse des dotations de l’Etat (DGF) depuis 2010 (ainsi que la baisse de recettes communales qui n’ont aucun rapport avec l’Etat).  On voit ainsi qu’en 2010, sous la présidence Sarkozy, la DGF était de 2 481 000 €. Elle était descendue à 2 451 000€ en 2011. Que doit penser le lecteur arcisien ? En gros ceci : sous Sarkozy, certes, ça commençait à baisser, mais seulement de 30 000 €.

Passons maintenant aux années « Hollande », de 2012 à 2015 : là, la dégringolade de la DGF s’accélère, de 2 435 000€ en 2012 à 1 804 000 € en 2015, soit 631 000 € de moins. Le lecteur arcisien doit donc penser que le magazine a raison de tacler le gouvernement actuel.

Seulement voilà : le magazine n’a pas choisi par hasard de commencer son graphique en 2010. Figurez-vous qu’en 2009, toujours sous Sarkozy, la DGF pour Bois d’Arcy était de 3 119 000 €… pour s’effondrer à 2 481 000 € en 2010, soit 638 000 € de moins, en seulement un an ( avec -30 000 € en 2011… cela fait un total de -668 000 €). Conclusion : Bois d ’Arcy a plus perdu entre 2009 et 2011 (668 000 €) qu’entre 2012 et 2015 (631 000 €). Il est donc évident que le magazine déforme une fois de plus la réalité pour abuser ses lecteurs. Ce qui serait honnête, ce serait de reconnaître que tous les gouvernements, de gauche comme de droite, se désengagent auprès des collectivités depuis plus de 10 ans, pour les raisons que l’on connait : l’obligation de diminuer les dépenses de l’Etat.

Nous avons déjà expliqué plus haut que les chiffres 2015 de la DGF étaient déjà connus au moment du vote du budget de la Ville, en avril dernier. A ce moment-là, il n’était pas question de matraquer les familles… au contraire, on prétendait que leur « bien-être » était la préoccupation première de l’équipe municipale (voir sur ce blog, l’analyse du journal de juin). Depuis, le maire et son adjoint aux finances ont décidé que, pour financer leurs dépenses de communication et de prestige, il fallait augmenter les recettes, et principalement en augmentant les dépenses obligatoires des familles : cantine et accueil. C’est tout.

Absence d’impartialité politique, manipulation des chiffres, tout cela est déjà grave, mais ce n’est pas tout. Le magazine se permet en plus d’appeler les Arcisiens à venir manifester le 19 septembre contre les décisions du Gouvernement, à l’appel de l’Association des Maires de France. Là encore, c’est avec l’argent du contribuable arcisien que le maire utilise le magazine municipal à des fins politiques. Pour tenter de dissimuler cela, le magazine ajoute ceci : « Rappelons que cette action ne répond à l’appel d’aucun parti politique ». Quelle hypocrisie ! Le Président de l’Association des maires de France est un certain François Baroin, ancien ministre des finances de Nicolas Sarkozy… là encore c’est un pur hasard… à 3 mois des élections régionales.

 

Page 9 : les tarifs en augmentation... c’est la faute de l’Etat ! 3ème édition.

Si les lecteurs du magazine n’ont pas encore compris, après l’éditorial et l’article précédent, on en remet une 3ème « couche »…

Le titre de l’article est tout un programme : « Revoir les tarifs sans augmenter les impôts »… c’est surtout un gros mensonge puisque les impôts vont augmenter aussi !

Nous ne reprendrons pas les explications déjà données ci-dessus, mais on ne peut pas ne pas relever cette belle déclaration, d’une rare hypocrisie : « La Ville a pris la décision courageuse, mais nécessaire, de revoir ses tarifs plutôt que de recourir à une augmentation d’impôts ». Et voilà, le tour est joué : matraquer les familles, c’est courageux. Il faut oser. Et c’est censé éviter une augmentation d’impôts… qui va avoir lieu quand même. C’est sûr, les Arcisiens vont y croire.

On remarquera par ailleurs  que les explications du journal sont assez tordues :  

Si l’on comprend bien, le maire prétend que la Ville a beaucoup dépensé pour l’école depuis un an : avec  la réforme des rythmes scolaires (Ah bon ? Pourtant la Ville n’a mis en place aucun atelier), les TNI, l’étude dirigée ( ???), la cantine le mercredi, le soutien scolaire en ligne  (rappelons que la Ville a choisi délibérément de payer Maxicours, que le maire et sa directrice de l’économie connaissent très bien, alors qu’il existe des sites totalement gratuits et bien faits). Ces dépenses, qualifiées de « politique familiale généreuse », sont censées expliquer l’augmentation des tarifs de la restauration et de l’accueil. Mais toutes ces dépenses étaient connues bien avant le vote du budget. Alors à qui va-t-on faire croire qu’il y a un rapport avec les hausses scandaleuses des  tarifs ?

En conclusion, conscient de la colère des parents, le magazine essaye de calmer ces derniers : « La municipalité cherche des solutions afin que cette augmentation ne soit que provisoire. Les tarifs seront à nouveau étudiés dès que les finances le permettront ». Voilà une promesse qui ne coûte pas grand-chose et qui n’engage à rien. On sait ce que signifie le « provisoire » dans ces cas-là.

De plus en plus pathétique, le magazine essaye de minorer l’augmentation en affirmant que les services périscolaires ne coûtent pas tant que cela : on donne l’exemple d’un enfant (quotient 8) utilisant seulement l’accueil du soir (avec goûter compris) et l’étude dirigée. Cela ne coûterait à ses parents que 51 € par mois, « soit 3 euros par soir pour un mois de 4 semaines ». Bon, déjà le magazine ne sait pas compter, ou se trompe dans ses chiffres : 3€ par soir = 12€ par semaine et donc 48 par mois. Mais pourquoi prendre comme exemple un enfant qui n’utilise les prestations périscolaires que le soir ? Et la cantine ? Et l’accueil du matin ? Avec de telles démonstrations, le magazine ne gagne pas en crédibilité auprès des parents… qui auront un élément tangible entre les mains à la fin du mois, sans baratin ni manipulation : la facture.

On apprend aussi que la Ville s’est engagée auprès des fédérations de parents « à ne pas augmenter les tarifs périscolaires en janvier 2016 »… il n’aurait plus manqué que cela, dans 4 mois ! Mais cela ne veut pas dire qu’ils n’augmenteront pas plus tard, en juin 2016 par exemple ?

Souvenons-nous, pour mesurer le taux de fiabilité des propos du magazine, ce qu’il écrivait en janvier dernier pour justifier l’abandon du forfait pour passer à une facturation au réel : «Des tarifs plus justes pour les familles… conditions plus avantageuses… baisse des factures pour 95% des familles ». C’était déjà faux, mais aujourd’hui, 6 mois plus tard, c’est une hausse pour 100% des familles, qui auront donc subi deux matraquages en 6 mois. Quel succès !

Pour conclure, revenons à ce courrier que nous évoquions en introduction, adressé aux parents le 13 Juillet dernier. On y retrouve les mêmes prétendus arguments que dans cette page 9 du magazine : ainsi le maire évoque les villes qui ont « fait le choix d’augmenter leur fiscalité locale » avant d’ajouter martialement : « je m’y oppose ». La bonne blague puisqu’il a déjà augmenté les impôts et que ça va bientôt se voir. Remarquez d’ailleurs qu’on ne vous dira jamais quel est le déficit de la restauration scolaire ou de l’accueil périscolaire… Car si la somme était donnée, on verrait facilement comment la compenser : la suppression de certaines dépenses de com. Par exemple…

Mais ce courrier présente aussi quelques nouveautés :

  • Le maire précise en caractères gras, les tarifs de cantine pour le quotient 1, qu’il a créé en 2014 : « Ainsi, aujourd’hui, avec ce nouveau quotient 1, une famille paie la restauration entre 1€ et 1,15€, contre 2,52€ en 2013 ». Attention, « aujourd’hui » signifie en juillet, pas en septembre… car en septembre les chiffres augmentent, mais ils ne sont pas donnés en caractères gras : « En septembre, avec la nouvelle tarification, ce repas sera facturé entre 1,25€ et 1,45€ : toujours bien inférieurs aux tarifs forfaitaires de 2013 ».

    Bien évidemment, on fait référence aux tarifs 2013, c’est-à-dire de l’époque Vuilliet… alors qu’à l’époque le quotient 1 n’existait pas. Il n’y avait d’ailleurs pas de tarifs « forfaitaires » pour la cantine, contrairement à ce que dit le maire, qui confond avec l’accueil périscolaire. Ça fait sérieux !

    Mais le plus grave est que le maire ne donne que les prix du quotient 1, le plus bas, pour calmer la colère des parents. Car dès que l’on passe au quotient 2, cela donne 2,75€ le repas en élémentaire et 3,15€ pour les maternelles… au-dessus des 2,52€ de 2013. Quand on arrive au quotient 8, cela fait respectivement 4,95€ et 5,65€
    .
    Le maire a donc un certain culot quand il prétend avoir augmenté « légèrement » les tarifs, il suffit de se rapporter aux tableaux que nous avons publiés sur ce site en juillet dernier.

  • Le maire accuse l’Etat d’être responsable de ces augmentations mais en ajoutant ceci, qui est « nouveau » : « S’ajoute à cela une nouvelle et violente baisse, de près d’1 M€, des aides de l’Etat ». Vous avez bien lu : 1 million d’euros. En combien de temps ? Depuis 2014 ? A qui compte-t-il faire avaler cela ? En fait le maire ne précise pas pour faire peur aux familles et pour leur faire croire que les finances locales sont vraiment en danger à cause de l’Etat.

    Tout cela n’est pas bien malin puisque le maire évoque une baisse de la DGF  de « 400 000€ » pour 2015, dans l’éditorial du magazine de septembre, et que le graphique page 8 donne le chiffre de 408 000€. Les parents vont donc remarquer la différence. Toujours en page 8 du magazine, ils auront une sorte d’explication : ce million d’euros sort de « prévisions » : « une perte de plus d’un million d’euros, de 2015 à 2017 est à prévoir ». Ah bon… quand on voit que l’adjoint aux finances estime, en avril, l’augmentation des tarifs à 4%... pour finalement appliquer 20 à 25%, on reste pensif...

  • Enfin le meilleur pour la fin : « Aussi, nous avons pris la décision difficile mais nécessaire, d’augmenter légèrement les tarifs de nos prestations (…) Cette solution, bien que douloureuse et regrettable, est la seule alternative au recours généralisé à l’impôt qui serait l’équivalent d’une punition collective »… Donc le maire préfère « punir » les seuls parents qui ont eu le tort de faire des enfants ! Par ailleurs qualifier de « punition » l’impôt quand on est maire, n’est-ce pas honteux et irresponsable ? un peu démagogique aussi, non ?

 

Page 11  : les caméras de vidéosurveillance : le gag continue

Les lecteurs de ce blog savent déjà que depuis 18 mois, le magazine nous promène en nous annonçant tantôt « 5 caméras supplémentaires » (journal de juillet 2014), tantôt  la promesse de « multiplier par trois le nombre de caméras » (Journal décembre 2014), tantôt d’ajouter « 10 caméras supplémentaires » (magazine mars 2015)… Cette fois, le magazine annonce « 10 nouvelles caméras en cours d’installation, ce qui portera leur nombre à 14 en fin d’année ».

Bon. Rappelons que 4 caméras ont été installées par l’équipe Vuilliet et que 5 autres étaient déjà programmées mais pas encore installées, en 2014. Soit un total de 9. En juin, 4 caméras ont été installées au carrefour de la mairie… en plus de celle qui existait déjà (on le voit parfaitement sur la photo du magazine), ce qui fait 5 caméras pour un seul carrefour, et 13 caméras au total. Reste une. Où sera-t-elle installée ? On l’ignore. Mais ce qui est sûr, c’est que l’équipe actuelle n’aura en fin de compte ajouté que 5 caméras, donc 4 sur un seul carrefour. Bel exploit.

 

Page 12 : le conseil départemental : une page de pub… également pour le maire de Bois d’Arcy

Le procédé est tellement caricatural qu’on a du mal à y croire : après avoir tapé pendant plusieurs pages sur le Gouvernement, le magazine fait l’éloge du conseil départemental (100% ex-UMP) et du conseiller départemental P. Benassaya. Les Arcisiens vont sûrement apprécier que le magazine serve aussi à cela.

Le magazine nous parle donc de « l’aide financière incontournable » du département qui « agit au quotidien pour soutenir les collectivités »… à comparer avec le « danger » qui nous menace à cause des baisses des dotations de l’Etat.

On apprend que Bois d’Arcy a touché en aides diverses 156 000 euros en 2015, et on nous rappelle que le maire de Bois d’Arcy est conseiller départemental et « s’implique au quotidien »… Vous avez suivi le raisonnement ? Face au désengagement de l’Etat, notre maire nous défend vaillamment au sein de l’assemblée départementale…

Sauf que les sommes indiquées par le magazine n’ont rien de « nouveau » : il s’agit simplement des compétences traditionnelles du département : la gestion du collège, les subventions aux associations, aux crèches… Quant à la CLIS installée à Vigée-Lebrun, elle existe depuis plusieurs années. Le maire n’y est strictement pour rien

Bref une page de pub pour rien de neuf… Quant à la fermeture de la PMI de Bois d’ Arcy, autre compétence du conseil départemental, pas un mot. On en reparlera bientôt, et on verra comment notre maire « s’implique au quotidien ».

 

Page 13 : une demi-page d’autocélébration pour justifier l’embauche de la directrice de l’économie

Comment justifier cette embauche de complaisance (voir ce blog, septembre 2014) au moment où l’on augmente les tarifs en accusant l’Etat d’être le seul responsable ? En brassant du vent… Il parait que cette « direction » a « dynamisé le marché couvert », (???), que grâce à elle la ville « a rejoint le club des entrepreneurs de la Plaine de Versailles » (ça a changé le quotidien des Arcisiens, c’est sûr !), et qu’enfin on a participé au « premier salon intercommunal de l’emploi ».

Ce n’est pas tout : cette direction va organiser une réunion des entrepreneurs et commerçants arcisiens. En novembre dernier, elle avait d’ailleurs réuni « une cinquantaine »  de participants… On reste confondu par tant d’audace. Le contenu de l’article est percutant : « Redynamiser le tissu économique local ». Avec ces initiatives, c’est déjà gagné. Claude Vuilliet avec ses créations d’entreprises à la Croix Bonnet (1500 à 2000 emplois) n’était qu’un amateur. D’ailleurs, c’est bien simple, en 19 ans il n’a accueilli aucun food-truck 100% USA…C’est dire.

 

Page 14 : une page d’autocélébration pour justifier les dépenses  en fleurs et autres tire-bouchons…

Les familles arcisiennes sont assommées par les hausses des tarifs et par l’augmentation de la taxe d’habitation… mais qu’elles se réjouissent : « Tous les espoirs d’une première victoire sont permis »… au concours des villes fleuries. On a donc les « victoires » qu’on peut.

Le jury s’est déplacé cet été « pour découvrir le travail réalisé depuis plus d’un an pour améliorer notre environnement ». Bref, c’est déjà sûr, notre ville va décrocher sa « première fleur » car la « reconnaissance » du jury semble acquise grâce principalement à la « préservation de la ZNIEFF et du canal paysager de la Croix-Bonnet », grâce aussi à la « valorisation de la rigole et à la protection des  bassins et du canal très appréciés des Arcisiens ».

Rappelons simplement que canal paysager, bassins, rigole… sont des réalisations de l’équipe Vuilliet, et n’ont donc rien à voir avec « le travail réalisé depuis plus d’un an » par l’équipe actuelle.

Une fois de plus, le magazine et son directeur (un certain Benassaya) n’ont aucun scrupule à « oublier » ce que la ville doit à Claude Vuilliet.

Mais on croit bon de prétendre aussi que « la propreté est renforcée » depuis 18 mois… C’est encore une aimable plaisanterie : sur la photo ci-dessous (qui n’est qu’un exemple) on peut voir l’étonnant spectacle qui attend les Arcisiens place de la Tremblaye depuis quelques jours : caddie abandonné, détritus et, depuis plus longtemps : trottoir défoncé et mauvaises herbes poussant au milieu. Le jury des « villes fleurie » est-il passé par là ?

caddie.jpg

 
                                         

Page 16 : le comble de la tartufferie est atteint !

Le magazine annonce fièrement la création d’une « nouvelle association » qui propose de « développer le plaisir d’écrire et de lire à voix haute ». C’est très bien… mais le magazine se garde bien d’expliquer qu’il s’agit en fait des anciens ateliers d’écriture de la ville, remerciés en juin dernier.

Rappel : ces ateliers d’écriture avaient été accueillis par l’ancienne municipalité. Les tarifs d’inscription étaient alors raisonnables : 90 euros par an. En juin 2014, l’équipe Benassaya a augmenté ce tarif de 222%, excusez du peu.

Mais cela n’a pas suffi. En juin dernier, on a simplement supprimé ces ateliers.

Aujourd’hui, le magazine s’extasie de  la création d’une nouvelle association… créée en fait  par les anciens adhérents des ateliers de la ville…

 

Tribune libre : 4ème attaque contre l’Etat

Pour ceux qui n’auraient pas bien lu le journal, la tribune de la majorité en rajoute encore : les attaques contre l’Etat continuent… Tout en finesse : « Le Gouvernement veut-il la mort des communes, notamment depuis les municipales de 2014 ? ».  La « mort », pas moins… Tout en finesse, on vous dit. Il est question aussi du « désengagement coupable»  de l’Etat. Bigre !

Et ça continue : l’équipe majoritaire nous interroge : « Qui va payer le manque à gagner ? Les familles ! ». Comme par hasard ! C’est justement ces familles que l’équipe Benassaya a matraquées, ça tombe bien.  Et « qui va devoir affronter la grogne légitime ? Les maires et leurs équipes ». On atteint ici le summum de la démagogie : cette « grogne » est « légitime » mais ce n’est pas la faute du maire, non, c’est celle du Gouvernement. 

Le reste de la tribune reprend les mêmes tartufferies que le reste du magazine (c’est la même personne qui écrit : le maire) : les élus refusent l’augmentation des impôts (ben voyons !) et n’ont pas eu d’autre choix que de faire payer les familles… D’ailleurs Bois d’Arcy fait partie des meilleures car il paraît que  des « villes » auraient décidé de « supprimer des services périscolaires »… Lesquelles ? On ne le saura jamais. Elles sont sûrement purement inventées car on ne voit pas comment les parents pourraient alors s’en sortir.

La tribune se termine par une attaque contre l’ancienne équipe, pour ne pas perdre les bonnes habitudes ! A force d’attaquer le Gouvernement, le maire et son magazine en avaient presque oublié leur bête noire : Claude Vuilliet. La tribune se termine donc sur cette remarque parfaitement gratuite pour justifier l’augmentation des tarifs périscolaires: « Nous avons également écarté l’idée de supprimer des services scolaires (…) et une fois encore une hausse généralisée des impôts comme l’aurait fait probablement la gauche si elle avait été aux responsabilités à Bois d’Arcy ». Propos doublement stupides puisque non seulement cela revient à reconnaître que l’équipe Vuilliet n’aurait jamais augmenté les tarifs périscolaires, mais en plus c’est oublier que les Arcisiens vont très vite découvrir l’augmentation de 120 euros de leur taxe d’habitation et comprendre ainsi que le maire et son équipe mentent.

19:25 Publié dans Journal municipal