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06/05/2015

Bois d'Arcy L’Autre magazine n°5 (mai 2015)

Bois d'Arcy le magazine n°5 (mai 2015) : le retour de «Supermenteur», saison 12

Ce surnom de «Supermenteur», que nous avons attribué au maire de Bois d’Arcy depuis un an, lui va décidément très bien. Nous avons eu très souvent l’occasion de souligner ici ses nombreux mensonges, que ce soit en conseil municipal ou dans le magazine de la ville. Il vient de se surpasser (ce qui semblait difficile, voire impossible) dans ce numéro 5, qui est consacré à un bilan de l’action municipale depuis mars 2014. On retrouve donc tous les mensonges qui ont déjà été servis dans les précédents numéros du journal depuis plus d’un an ! et il y en a beaucoup !

Nous allons de nouveau répéter les mêmes critiques, dénoncer les mêmes approximations, les mêmes mensonges, souligner tout ce qui est soigneusement occulté par ce magazine de propagande à l’usage exclusif du maire et de son équipe.

Qu’en est-il de l’information locale, à proprement parler ? Mot inconnu dans le lexique benassayen. En revanche, «modernité», «nouveau», «innovant», «renouveau», «dynamique» plus tous les superlatifs pour définir son action : ceux-là sont présents à chaque page, jusqu’à la nausée.

Et pour cause, le magazine n’a pas grand-chose d’autre à raconter… alors il ne cesse de répéter les mêmes incantations, les mêmes messages destinés à convaincre les Arcisiens qu’ils ont le meilleur maire de tous les temps, non seulement de Bois d’Arcy mais aussi de tout le pays (au moins) ! Chaque page du magazine est l’occasion de faire les louanges du maireet surtout de taper sur son prédécesseur, Claude Vuilliet. Un tel acharnement est révélateur : le maire actuel n’a pas trouvé d’autre moyen pour tenter de briller auprès des Arcisiens… Son bilan est bien maigre, comme on va le voir ci-dessous.

Un dernier point pour conclure cette introduction : ce journal n’a pas d’autre but que d’essayer de répondre à notre tract «un an de mandat = un an de mensonge», distribué en mars dernier (toujours consultable sur ce blog en date du 15 mars). Utiliser les impôts des Arcisiens pour répondre aux propos de son opposition : voilà la conception de la démocratie du maire de Bois d’Arcy.

 

L’éditorial du maire : la méthode Coué a encore frappé…

«De nouvelles actions et de nombreux projets innovants» : voilà les mots mis en exergue dans la marge. Tout est dit… car on ne saura rien de ces prétendus «nombreux projets». Ce sont les mêmes qui sont répétés depuis des mois : la rénovation du Cosec et la création d’une police municipale… C’est peu pour parler de «nombreux projets». Mais cela n’empêche pas le maire d’en rajouter : «de multiples projets innovants sont déjà en cours de réalisation».

Quant au bilan, les mêmes cocoricos sont repris, dans l’éditorial comme dans les pages du magazine :

  • «la mise en place de notre plan pluriannuel de voirie» : en fait, la rue d’Arcy, seule, est annoncée pour 2015. Quel plan ambitieux ! Au passage, on tape sur C. Vuilliet en évoquant «les rues et les avenues qui sont aujourd’hui en triste état, faute d’entretien». Comme si personne ne connaissait le bilan de l’ancien maire : de 2008 à 2014, les rues Saint-Saëns, Messager, Chopin, du Parc, du Vieux Bois d’Arcy, Edouard Vaillant, Chemin vert, sans oublier l’avenue Paul Vaillant-Couturier ! Il faut vraiment imaginer que les Arcisiens ont une mémoire de poisson rouge pour affirmer cela.

  • «Avec la création de la police municipale et la mise en place de la vidéo protection, nous faisons évoluer la sécurité à Bois d’Arcy qui ne doit plus être un tabou»… Encore un mensonge : la sécurité n’a jamais été taboue : c’est Claude Vuilliet qui a fait installer les 4 premières caméras (et qui en avait programmé 5 autres) et qui a créé les ASVP (Agent de sécurité sur la voie publique). Croyez-vous que cela dérange le maire actuel de prétendre le contraire ?

Mais il y a encore plus fort : le 13 mars 2012, le conseil municipal a voté une délibération (n° 13 de l’ordre du jour) autorisant Claude Vuilliet à signer une convention avec Versailles Grand-Parc pour l’implantation de  caméras de vidéo protection sur le territoire de Bois d’Arcy. Figurez-vous que P. Benassaya, alors conseiller minoritaire, s’est abstenu ! Et c’est lui qui prétend aujourd’hui que la sécurité était un sujet «tabou» auparavant ? Il ne faut vraiment avoir honte de rien.

Quant à la création de la police municipale, cela fait un an qu’elle est annoncée comme imminente ! Le maire est d’ailleurs obligé de reconnaître que ce n’est pas une urgence : «en anticipant les problèmes bien en amont, nous renforçons ainsi la protection de tous». Ça c’est très fort : il n’a encore rien fait mais il renforce déjà notre sécurité !

  • «le lancement du numérique dans toutes les écoles» : si quelqu’un à Bois d’Arcy n’en a pas encore entendu parler, c’est qu’il est distrait au dernier degré, ou qu’il revient d’un an de voyage à l’étranger. C’est pourtant un mensonge : le premier TNI a été installé en 2010 et chaque école en possédait un en 2013. Ce serait tellement plus simple et honnête de le reconnaître. Mais non, il faut étouffer tout ce qu’a fait le prédécesseur, sinon où serait le «renouveau» ? Précisons d’ailleurs que seules quatre classes de l’école Vigée-Lebrun ont été équipées par la nouvelle municipalité : c’est le magazine lui-même qui le dit, page 8.

  • «L’école n’a jamais autant changé en un an (…). Au total plus de 15 actions ont été réalisées en à peine 10 mois». Lors d’un récent conseil, le maire parlait de 17, mais bon, on n’est pas à deux près… et comme on ne sait presque rien de ces actions… l’essentiel est que chacun retienne le chiffre 15. Pour le reste, c’est vrai : l’école a changé en un an, tellement d’ailleurs qu’une majorité de parents sont furieux : à cause des nouveaux tarifs de l’accueil périscolaire, des heures de pause méridienne interminables et sans ateliers, du désordre de l’étude, etc.

  • Le développement économique : le maire affirme avoir enclenché «une nouvelle dynamique» et avoir «redonné toute sa place à l’économie marchande». Ben voyons : toutes les entreprises présentes à la Croix-Bonnet (plus de 2000 emplois) sont arrivées grâce à Claude Vuilliet et son équipe. Qu’a-t-on vu depuis un an ? des camions à frites, des «food-truck», comme dit le magazine, et le club des entrepreneurs….

  • «Nous privilégions votre cadre de vie : l’urbanisme, les travaux, la propreté et le fleurissement font partie de nos priorités. En quelques mois vous avez pu constater que nous respectons nos promesses». Voilà qui est clair : on ne nous demande pas notre avis, on l’affirme, c’est beaucoup plus simple, c’est la méthode Coué. Mais dans la réalité, c’est autre chose : 
  • en matière d’urbanisme des centaines de logements vont voir le jour,
  • en matière de travaux ce sont 241 000 euros qui ont été supprimés dans le budget voirie,
  • en matière de propreté, admirez le spectacle :

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  • et en matière de fleurissement, 200 000 euros ont été dépensés pour gagner une petite fleur au concours des villages fleuris ! «Et ce n’est qu’un début» ajoute le maire. On craint effectivement le pire.

Terminons d’ailleurs par deux photos qui démontrent très bien que ces dernières affirmations ne sont que de la com’ sans rien derrière : il s’agit du terrain en face de la mairie, qui a été proposé en réponse à l’initiative du CMJ (Conseil Municipal des Jeunes) pour créer des potagers de nourriture partagée. L’initiative est à 100% louable, mais n’avait-on pas à offrir un terrain plus éloigné de la pollution du carrefour ?

 

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N’avait-on pas moyen d’embellir un peu le «cadre de vie» plutôt que de laisser à la vue de tout le monde un tel spectacle ? Fallait-il couper les grillages et les thuyas qui fermaient ce terrain auparavant ? Faut-il laisser les poubelles constamment bien en vue, juste à côté des plantations ? Et enfin est-il possible d’enlever cette chaise rouillée qui trône là depuis plusieurs mois ?

Mais puisqu’on nous dit que le cadre de vie est une priorité…

 

Sept pages de bilan pour de maigres résultats

Page 4, une page entière pour montrer une grosse photo du maire et rappeler 3 indicateurs qui sont censés nous convaincre qu’il est le meilleur :

  • «0% d’augmentation des taux d’imposition» : la rengaine est connue. Vous avez bien lu : il s’agit des «taux», inchangés d’ailleurs depuis 2010. Quant au montant des impôts locaux, ce sera +120 euros pour tout le monde en septembre prochain : l’équipe Benassaya n’a en effet rien trouvé de mieux que de ramener à 5% un abattement de 15% dont tout le monde profitait. Le maire refuse de le reconnaître et n’avoue qu’une «réduction provisoire d’un avantage fiscal». «Provisoire» ? Personne n’y croit. Le budget 2015 fait apparaître 638 000 euros de recettes supplémentaires pour les taxes foncières et d’habitation.

  • «-4,5 % d’économies sur le fonctionnement». Certes, mais en retirant 145 000 euros au CCAS, 80 000 euros de subventions aux associations, 241 000 euros pour la voirie, etc, etc.

  • «12 caméras de vidéo-protection en 2015». Là, on rit franchement ! C’est un projet, pas un bilan ! Un bilan recense les actions réalisées, terminées… en matière de caméras, il n’y en a aucune nouvelle à ce jour. Le magazine lui-même le reconnaît en page 6. Et quand on sait que 4 étaient installées et 5 programmées du temps de l’équipe Vuilliet, on comprend que 3 caméras seulement seront ajoutées.

Tout cela n’empêche pas le magazine de conclure cette page 4 par ce jugement définitif (la brosse à reluire, ça le connaît) : «Ce premier bilan est sans appel». C’est vrai, il est tellement pauvre que personne n’a envie de le défendre. Pourtant 6 autres pages lui sont consacrées :


Page 5 : «Cadre de vie et environnement» 

Des mensonges à la pelle : «Construire moins mais construire mieux», «les terrains aujourd’hui en friche doivent être aménagés de manière maîtrisée», «éviter à tout prix une densification extrême, comme avant»… La réalité est bien différente : 641 logements supplémentaires programmés depuis septembre, dont 400 à la Croix-Bonnet… et ce n’est qu’un début ! Le même article annonce 200 logements sur le terrain Fuji (nous avions déjà donné cette information).

Sur ce dernier point, encore un mensonge : jamais il n’y a eu de projet de 400 logements chez Fuji validé par l’ancienne municipalité. Mais pourquoi ne pas l’affirmer ? Pourquoi s’encombrer avec la vérité ?

D’autres mensonges sont aussi répétés : prétendre que c’est le maire actuel qui a sauvé le clocheton et la façade de la ferme Sainte-Marie, dire qu’il y avait «400 logements» prévus au «carrefour de la mairie» alors qu’il s’agissait de 370 logements répartis sur 5 hectares… Comme on le voit, le mensonge est une seconde nature dans ce magazine dirigé par le maire, la première étant bien entendu la vantardise.

Pour le fleurissement, le journal affirme que le coût n’est que de «17 k€ sur 7 ans»…. Tiens ? Dans le numéro 108 (juillet-Aout 2014), il était annoncé un «coût global» de 150 000 euros, rien que pour 2014, sans compter les 36 000 euros de pots de fleurs… A force de dire n’importe quoi, on finit forcément par se contredire. Mais la méthode Coué frappe aussi dans cette page : «L’image de la ville est plus gaie et plus chaleureuse»…Rien que ça ! Avant, sous C. Vuilliet, c’était sans doute sinistre et glacial. Remarquons que le journal parle de «l’image» de la ville et non de la ville elle-même : un véritable lapsus : tout est dans l’image, rien dans la réalité.

On ne peut terminer sur ce point sans signaler l’apparition des inénarrables «crottes de mammouth» esplanade Dyf, juste devant la médiathèque. Jouons au jeu du «Avant/Après» que le journal aime tant quand il veut essayer de taper sur l’ancienne équipe :

AVANT :

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 APRES :

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Devant la belle façade élégante de la ferme royale (excusez du peu) l’équipe actuelle a déposé deux de ces affreux et énormes bacs, qui sont à l’art floral ce que le magazine est à la littérature Il n’y a pas besoin d’avoir un goût raffiné pour se rendre compte que ces immondes déjections pachydermiques dénaturent la façade de la médiathèque. Là, c’est évident, «l’image de la ville est plus gaie» : la preuve, on ne peut pas s’empêcher de rire quand on arrive devant ce spectacle !

Mais le rire ne s’arrête pas là ! Figurez-vous qu’ils ont ajouté un écriteau dans le «mammouth» de droite :

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Vous avez bien lu : «site sous vidéo surveillance»… ! A-t-on peur que quelqu’un veuille voler un des bacs ? Ou vole juste le «tire-bouchon»? Dans tous les cas, ce n’est pas très malin de proférer un tel mensonge : d’abord il est visible qu’il n’y a aucune caméra, ensuite s’il y en avait une, il y a bien longtemps que le magazine aurait fait sa couverture dessus, lui qui n’hésite pas depuis un an à noircir des pages pour annoncer des caméras qui ne sont toujours pas arrivées.

Page 6 : «Sécurité et protection» + «travaux»

Inutile de revenir sur le gag répétitif de l’annonce de la création de la police municipale et de l’installation des caméras de vidéo surveillance… Rappelons quand même que dans le journal de juillet dernier, l’adjoint à la sécurité déclarait : «Nous allons recruter fin septembre un brigadier-chef expérimenté»… Aujourd’hui, le magazine affirme : «1 chef de police, policier municipal, arrivée prévue cet été». La suite l’année prochaine ? Cela n’empêche pas le magazine d’affirmer : «la Ville a rapidement mis en action ses engagements». Sur le papier du journal, peut-être, mais, dans la réalité, rien de plus en un an sinon le déplacement d’une employée municipale pour répondre au téléphone…

Quant aux 3 caméras supplémentaires aux 9 prévues par l’ancienne équipe (comme celle du COSEC), il semble qu’on veuille les installer toutes «sur les différents axes du carrefour de la Mairie»… Voilà qui est subtil ! Il y en avait une qui suffisait largement pour englober tout le carrefour, mais on va en mettre 4… comme ça elles pourront sans doute se filmer mutuellement…

Le plus drôle sur ce sujet se trouve cependant page 19 : dans le cadre de l’opération «tranquillité absence», pour ceux qui souhaitent que leur maison soit surveillée pendant un congé ou une hospitalisation, le magazine vous envoie sur le «commissariat de Fontenay-le-Fleury», ou bien sur celui de Plaisir, ou encore sur le site internet «police.78»… et la police municipale de Bois d’Arcy ? En petits caractères, on peut lire en-dessous : «Pour vous aider dans vos démarches : Police municipale de Bois d’Arcy»… Tout est clair maintenant ! Cette police qui ne sera disponible qu’en journée mais pas le weekend (Le journal n° 108, page 12) va principalement aider les Arcisiens à contacter les services de police nationale ! Vu qu’elle aura peu à faire sur la ville, c’est déjà cela.

Oui, elle aura peu à faire sur la ville, le magazine le reconnait d’ailleurs à 3 reprises à demi-mots :

  • «La sécurité est au cœur des préoccupations de l’équipe municipale. Parce que sur ce sujet il est capital d’anticiper» page 6.

  • «Même s’il fait bon vivre à Bois d’Arcy, la municipalité reste décidée à agir contre la délinquance et les incivilités», page 6.

  • «En anticipant les problèmes bien en amont nous renforçons ainsi la protection de tous», édito du maire, page 3.

D’ailleurs, pourquoi ne donne-t-on pas de chiffres de l’insécurité ? Ils sont trop bons pour qu’on les donne, sans doute, sinon comment justifier la police municipale ?

Enfin, il y a tellement peu à dire sur les «travaux» que l’on retrouve le «plan pluriannuel de voirie» qui prévoit une rue par an (d’ici 125 ans, ce sera terminé), la pose de barrières de protection et «la fin de l’aménagement» de plusieurs rues de la Croix- Bonnet…. qui ont été faites par l’AFTRP à ses frais, et non à ceux de la ville.

Le magazine rappelle aussi la «réfection» de 2 rues de la ville en 2014… sans préciser que cela a coûté 170 000 euros en investissement alors que 440 000 euros étaient prévus en fonctionnement pour les travaux de voirie. Que sont devenus ces 440 000 euros ? Interrogé par l’opposition, l’adjoint aux finances avait répondu «pour boucher des nids de poule». C’est faux évidemment, mais on n’en saura pas plus. Le budget 2015 ne prévoit plus que 199 000 euros de travaux de voirie… Le grand plan «pluriannuel» va forcément accoucher d’une souris.

 

Page 7 : «Le sport»

Sous le titre, cette incantation : «La ville redonne toute sa place au sport»… Ben voyons, c’est vrai que Claude Vuilliet a juste fait construire deux nouvelles salles au COSEC, un terrain de football synthétique, un nouveau centre équestre, qu’il a entièrement rénové le gymnase Perdreau… et qu’il a décidé et lancé la construction du gymnase de la Tremblaye.

C’est de ce même gymnase que le maire se plaint sans cesse, car il paraît qu’il coûte trop cher à la ville (voir sur ce blog, le compte-rendu du conseil municipal du 10 mars). Pourtant, le gymnase est signalé sur cette page 7, et on indique juste qu’il a été «initié par l’ancienne municipalité»…Voyez comme on commence à changer de discours…. Mais tant qu’à faire pourquoi ne pas signaler que le Conseil général subventionne ce chantier à hauteur de 680 000 euros ? Ah, c’est vrai, il faudrait aussi indiquer que c’est «l’ancienne municipalité» qui a demandé et obtenu cette subvention.

Il faut avoir un certain culot pour affirmer que la ville désire «accroître le partenariat avec l’Office Municipal des Sports et les 26 associations sportives»… quand on vient de sucrer 10 000 euros de subventions à l’OMS et qu’on a baissé ou supprimé la plupart des subventions aux associations sportives.

Mais rien ne fait peur à l’équipe actuelle : en page 14, on nous explique que c’est la «commission finances» de l’OMS qui décide du montant des subventions. Quel courage politique ! Reporter sur une association ses propres choix de coupes budgétaires, il faut oser. Malheureusement, le président de l’OMS commet l’erreur de signaler que «le Maire-Adjoint en charge des sports» fait partie du comité directeur qui donne son aviset que c’est le conseil municipal qui décide, à terme, du montant des subventions.

 

Page 8 : «Réussite éducative et citoyenneté»

Nous nous sommes déjà exprimés ci-dessus sur le «lancement du plan numérique»… nous avons déjà plusieurs fois expliqué qu’il n’y avait rien de nouveau dans le «service minimum d’accueil en cas de grève», puisque ce sont les animateurs non-grévistes qui accueillent les enfants, comme avant… Nous avons déjà évoqué le ras-le bol des parents face à la désorganisation de l’étude (entre autres)…. quant aux «nouvelles tarifications», on sait aussi que le fait de passer d’un forfait à un paiement au réel ne peut que coûter plus cher à la plupart des familles (+ 156 000 euros de recettes attendues sur ce poste en 2015).

Les «nouveaux quotients familiaux» ? Certes, c’est nouveau, on fait payer plus cher les revenus moyens et on demande moins à ceux qui ont le plus (voir sur ce blog, 3 février 2015)

Quant aux «23 jeunes arcisiens» qui ont signé leur «passeport citoyen», on se demande d’où ils sortent. Le magazine en signalait 11 en 2014 (n° 3, mars 2015, page11), et sur le site de la ville (retour en images) on n’en découvre que 6 qui ont signé leur passeport le 4 avril dernier. Où sont les 6 autres ? (en revanche, sur 15 photos, on voit 12 fois le maire, c’est le plus important).

Et la jeunesse ? Pas un mot. Il faut dire que le maire vient de supprimer 35 000 euros à la MJC ainsi que le poste du directeur du service jeunesse. Il ne va pas s’en vanter.

 

Page 9 : «Développement économique et services publics»

Cette page débute par ceci : «Pour relancer l’activité économique et commerciale, essentielle pour l’avenir de Bois d’Arcy, la Ville a créé une direction dédiée à l’économie, au numérique et à l’emploi». Il fallait bien tenter de justifier l’embauche d’une «connaissance» sur un poste «créé» pour elle, alors que c’est une compétence de Versailles Grand-Parc. Nous l’avons dénoncé plusieurs fois sur ce blog, Mme Capiaux, qui occupe ce poste, est 2ème adjointe UMP du maire d’Elancourt, conseillère communautaire à la CASQY (Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines), et depuis peu conseillère départementale (comme P. Benassaya) en binôme avec le maire d’Elancourt. C’est une grande famille quand on se souvient que le maire de Bois d’Arcy a travaillé pendant plusieurs années…à Elancourt.

Quant au service «emploi» il a toujours existé, il était seulement dépendant du CCAS auparavant.

Le reste de la page reprend des «nouveautés» bidon, que nous avons déjà signalées : la prétendue «amélioration» du marché couvert, qui connaîtrait «un nouvel essor», avec sa signalétique ( ! ? ! ) et ses animations originales : Noël, Téléthon, marchands ambulants… bref, tout comme avant.

Mais ce n’est pas tout ! «En un an, la Ville a accueilli… 7 commerces» (les food-truck ?), 15 entreprises et auto-entreprises (leurs noms ?) et 2 professionnelles de santé»… Et qu’est-ce que cela vient faire dans le bilan du maire et de son équipe ? Qu’ont-ils fait de particulier ? Il y a toujours eu des changements de commerçants ou l’installation de nouveaux professionnels de santé…

Le plus embêtant pour le maire, c’est qu’il prend un gros risque en s’attribuant tout cela, surtout l’installation des «professionnelles de santé»… car figurez-vous que le centre médical (face à Leclerc) va fermer… avant le mois de juillet 2016, faute d’avoir des accès conformes aux normes, semble-t-il. Bien entendu, le maire le sait mais il ne va pas le dire. D’ailleurs qu’a-t-il fait jusqu’à présent pour éviter cela ? Dans un an, quand nous aurons droit au bilan de «deux ans de mandat» (avec les mêmes articles, sans doute), le maire ajoutera-t-il à son palmarès la fermeture du centre médical ?

 

Page 10 : «Une ville plus animée et plus solidaire»

Ah bon ? Il paraît que la ville «offre une importante palette d’activités associatives, culturelles et événementielles»… C’est sûrement pour cela que l’actuelle municipalité a supprimé :

  • plus de 80 000 euros aux associations,

  • les nombreuses activités culturelles proposées aux jeunes (festival de contes, de marionnettes, ateliers lecture et théâtre, projets cinéma avec les scolaires et les collégiens…), sans compter,

  • Les activités destinées à toute la ville (festival de cinéma, 10 spectacles par an à la Grange, par exemple).

Mais le magazine l’affirme : les «événements» sont «plus populaires», et il y a «une hausse de participation des Arcisiens». Des chiffres ? Des éléments objectifs ? Non, tout cela est calculé «au doigt mouillé», c’est toujours la méthode Coué : l’important c’est que les Arcisiens le croient. D’ailleurs les «événements» en question sont franchement novateurs : les commémorations, la retransmission des matches de la coupe du monde de football… tout cela existait avant ! Pourquoi d’un seul coup cela serait-il plus populaire ? Quelle question ! Mais c’est parce que les gens savent qu’à Bois d’Arcy on a enfin quitté la Préhistoire pour entrer dans une ère de bonheur ineffable grâce au maire et à son équipe !

La culture se résume au cinéma, sans plus ! Souvenez-vous, pourtant, il y a peu (janvier 2015, n°1, page 9) le magazine lançait un coup de trompette : «La Grange : Fréquentation en hausse…. Spectacles Tout Public et café Concert : +7% de hausse»… Il s’agissait en fait d’une hausse due à deux spectacles gratuits qui étaient donc complets … pour le reste, la Grange avait déjà perdu en début d’année 70 adhérents environ. Aujourd’hui, plus un mot dans le journal… ça veut tout dire sur le niveau actuel.

Alors on se rabat sur ce qui reste : le cinéma ! et devinez quoi ? «Depuis un an, le cinéma de la Grange a pris un nouvel essor». C’est extraordinaire : il a suffi que P. Benassaya arrive pour que les Arcisiens aient envie d’aller plus au cinéma ! Sans doute pensent-ils que c’est le maire actuel qui a inventé le 7ème art ? Le journal ne va pas jusque là, mais affirme que les films à l’affiche suivent maintenant «les sorties nationales»… Hélas ! C’est le cas depuis le début, conformément aux accords qui ont été passés avec les distributeurs, sans quoi il n’y aurait pas eu de cinéma. Pour bien enfoncer le clou (sous Vuilliet, c’était forcément nul), on nous donne des chiffres, en très gros caractères : «295 projections», «6726 spectateurs»… On aurait mieux fait de prendre une calculette : cela fait 22,8 spectateurs par séance. C’est donc cela «le nouvel essor» ? Mais il y a encore plus : on annonce fièrement «87 films» en «9 mois»… Oui, mais il suffit de se rendre page 16 pour découvrir qu’il n’y en a plus que 4 en mai, et que tout s’arrête le 18. Comme dit le journal : «Bois d’Arcy à l’heure du cinéma»… c’est sûrement une sorte d’heure d’été.

Le magazine prétend même que la ville organise des «temps-forts accessibles à tous autour du 7ème art» alors que le maire vient de supprimer le festival, créé en 2002. On annonce aussi «plein d’autres surprises en 2015»… Non, pitié, les Arcisiens n’en peuvent déjà plus !

Enfin le prix des places est annoncé avec fierté par le magazine : «4 et 6 €». Ce sont  juste les tarifs qui ont été votés par l’équipe Vuilliet le 28 février 2013 (point 12 du conseil municipal). Que viennent-ils faire dans le bilan de cette année de mandat ? Surtout quand on sait que lors du vote de ces tarifs, en 2013, P. Benassaya s’était abstenu. C’était trop cher ? Pas assez ? En tous cas aujourd’hui, ils sont tellement formidables qu’il se les attribue… sans vergogne.

En matière de «communication», toujours page 10, le magazine affirme que «L’équipe municipale a réajusté ses outils de communication pour être réactif (sortie du journal d’avril avec 10 jours de retard…), à l’écoute et informer en toute transparence». Il suffit effectivement de voir de mois en mois tout ce que le journal cache aux Arcisiens (voir sur ce blog) pour comprendre que la notion de transparence n’est pas partout la même. D’ailleurs, on prétend que la mensualisation du journal s’est faite «sans coût supplémentaire»… C’est évident, passer de 6 à 11 numéros, tous de 20 pages, ça coûte la même chose ! Et si on ne nous donne pas les prix, c’est parce qu’il ne faut pas s’inquiéter, c’est «transparent».

Enfin, on peut rire de lire que depuis un an il y a «plus de démocratie» ! Regardez les tribunes libres et comparez avec avant… Par ailleurs ce n’est pas le nombre de tribunes à l’année qui garantit l’expression de l’opposition : quand on ne lui laisse que 800 signes (espaces compris !), on cherche juste à rendre impossible le développement d’une argumentation.

Ce bilan se termine avec la solidarité, toujours page 10. Il faut bien dire qu’avec les nombreuses coupes budgétaires au CCAS, plus la suppression de 3 postes dont celui de la directrice, plus la suppression de 145 000 € de subventions, ce n’est plus une priorité.

La baisse du prix de l’eau est rappelée (80 euros par facture en 2015 parait-il). Le problème est que l’adjoint aux finances avait affirmé que cette baisse conduirait à une diminution de 18 000 euros sur la facture Ville… avant qu’on ne s’aperçoive que cette dépense augmentait de 8000 euros dans le budget 2015 ! Mieux vaut donc attendre la facture pour être sûr… surtout quand on sait que la ville voisine de Saint-Cyr, dans la même situation que nous, annonce une baisse pour… 2017.

Comment ne pas dire un mot de la baisse de 10% de la taxe d’habitation pour les personnes handicapées, rappelée page 10 ? Il faut quand même ne reculer devant rien pour faire croire aux handicapés qu’ils paieront moins en 2015 alors que dans le même temps, le maire a diminué de 15 à 5% un abattement qui s’appliquait à tous. Bref, ils paieront autant en 2015… il n’y a plus qu’à espérer qu’ils ne s’en rendent pas compte…ou bien qu’ils ne lisent pas ce blog.

 

Le reste du magazine (presque rien) en quelques lignes

Outre le bilan, les lecteurs sont gratifiés de quelques «articles» tout à fait instructifs :

  • Tout d’abord page 11 : il ne s’agit même pas d’articles mais de photos renvoyant au site de la Ville et à ses «retours en image», notamment sur la journée de commémoration des déportés. Et que trouve-t-on sur le site ? En fait 14 photos du maire, la plupart prises pendant qu’il lit son discours.

  • Page 12, on nous informe d’une réunion des «cinq clubs d’entrepreneurs du territoire», le 21 mai au sein d’HEC Paris. Voilà qui va passionner les lecteurs du journal, sans aucun doute.

  • Page 12 encore, on annonce «le 1er salon dédié au bien-être et à la beauté féminine»… Quand on vous dit qu’il y aura «plein de surprises» en 2015 ! En quoi consiste ce salon ? A la réunion de sept «dynamiques (forcément !) auto-entrepreneuses» qui vont vendre des bijoux, des pierres et minéraux, des «produits de bien-être et cosmétiques», des soins pour les ongles, du «prêt-à-porter femme et enfant» et des «bougies parfumées». A Bois d’Arcy les femmes se résument donc à cela : mode, beauté, bijoux, ongles, cosmétique et bougies… Bonjour les clichés ! A quand un salon «100% masculin» avec outils pour le bricolage, voitures miniatures, accessoires du PSG, appareils de musculation, etc ?
     
  • Page 13, on nous explique ce que sont les zones bleues et les disques de stationnement…Et puis on nous annonce que la commission circulation s’est réunie le 9 février et a constitué un groupe de travail «pour mener une réflexion sur la réduction de la circulation de transit sur la RD127», c’est-à-dire les rues Turpault et Barbusse. Qu’a fait ce groupe depuis le 19 février ? «Il étudie des solutions à mettre en œuvre pour proposer des itinéraires alternatifs aux déplacements qui encombrent le centre ville de Bois d’Arcy». Dans la mesure où les seules voies qui débouchent sur la rue Turpault sont celles du lotissement, on ne voit pas par où ce groupe a l’intention d’envoyer les voitures à moins de les orienter par là…comme c’était le cas il y a 20 ans…avec beaucoup moins de voitures. En tous cas, la réflexion doit être au point mort car le magazine invite les lecteurs : «Si vous souhaitez apporter vos pistes de réflexion sur ce sujet, vous pouvez contacter…». Si vous connaissez des «itinéraires alternatifs» dans Bois d’Arcy que la mairie ne connait pas, ne vous gênez pas !

  • Page 17, la traditionnelle «fête des voisins», qui est organisée dans de nombreux quartiers de Bois d’Arcy depuis des années, est présentée comme quelque chose de «Nouveau». Et comme le magazine ne sait plus quoi mettre pour remplir ses pages, on retrouve cette annonce (le «nouveau» en moins) en 4ème de couverture. Il n’y avait rien d’autre à annoncer ? On avait cru comprendre que Bois d’Arcy est «plus animée», que «la ville bouge» (page 10) avec «de nouvelles actions», de «multiples projets innovants» (édito du maire…).

La tribune libre : encore le coup de l’héritage, de l’opposition pas gentille et le retour des citations !

Eh oui, le maire se répète, il reprend les accusations sur «l’héritage» de Claude Vuilliet :

  • «hausse d’impôts pour financer une politique culturelle élitiste et onéreuse» : beaucoup de choses ont été faites en 19 ans, pas seulement dans le domaine culturel ! C’est vrai que des équipements culturels ont été créés, dont un cinéma dont le maire se félicite pourtant en page10. C’est sûr qu’aujourd’hui, on ne dépense plus rien pour la culture et la jeunesse. Rappelons aussi que les impôts sont stables à Bois d’Arcy depuis 2010.

  • «train de vie excessif» : c’est la 3ème fois que cet argument est employé, sans plus de précision, histoire de laisser gamberger les Arcisiens. S’il y avait quelque chose à dire, il est bien évident que le maire actuel s’en serait emparé depuis longtemps. Mais il n’y a rien. Est-ce que ce sera toujours le cas à la fin de ce mandat ?

  • «absence de prospective économique» : ben tiens ! La Croix-Bonnet et ses 2000 emplois, ça ne compte pas ! C’est sûr que du temps de Claude Vuilliet, on ne parlait pas des «clubs des entrepreneurs» et on ne poussait pas des cris de victoire quand un camion à frites s’installait sur le territoire communal.

  • «contentieux coûteux» : il s’agit ici des contentieux qui ont opposé la ville à l’architecte de la Tremblaye. Mais ce que le maire ne vous dit pas, c’est que la ville a gagné et qu’elle va être indemnisée…. Ce magazine vous informe «en toute transparence» comme on dit page 10.

  • «projets urbains démesurés» : vous avez reconnu les 370 logements du cœur de ville prévus par l’ancienne municipalité. Le maire a décidé de construire 400 logements à la Croix-Bonnet, 200 chez Fuji, 41 rue Paul-Vaillant Couturier plus tous les terrains, rues Jaurès et Paul-Vaillant Couturier, qui ont été vendus et qui seront construits dans les mois et années qui viennent. Nous sommes à 641 déjà actés, et avec ce qu’il faudra ajouter on arrivera à plus de 1000 à la fin du mandat. Comme les 370 logements du centre ville vont sembler dérisoires alors… !

  • «voiries et bâtiments laissés à l’abandon» : eh oui ! Bois d’Arcy, il y a un an, c’était un peu comme ces villes fantômes du Far West, avec des chauves-souris s’échappant de la mairie ou des gymnases…Il suffit d’ailleurs de regarder la ferme de la Tremblaye (moins les «mammouths») pour s’en convaincre.

  • Le maire enchaîne ensuite sur ses réalisations depuis un an…là, on déclare forfait… voir plus haut !

Ensuite, il y a l’opposition pas gentille, «d’une mauvaise foi stupéfiante» (parole d’expert !), qui ne fait «que multiplier attaques et mensonges» (autre parole d’expert !), dont les «membres sont élus depuis des décennies» (il est vrai que le maire connaît Bois d’Arcy depuis peu, il ignore sans doute que Claude Vuilliet n’était pas maire avant 1995), et qui refuse de «tourner la page», comprenez : qui refuse de laisser le maire actuel mentir en toute impunité.

Enfin, la citation, ça faisait longtemps ! C’est la marque du maire, il les adore car ça donne un vernis culturel et ça évite de penser par soi-même. Qu’a-t-il trouvé cette fois-ci dans les moteurs de recherche sur internet ? Une citation de Marie-Joseph Chénier (frère du poète André Chénier) : «Mentir est le talent de ceux qui n’en ont pas». Sous la plume du maire, et surtout après la lecture de son magazine municipal, cette citation fait tout à fait office d’autoportrait.

 

Le Saviez-vous ? La rubrique tordante de l’adjoint aux finances

On n’est jamais déçu par cette rubrique ! Encore une fois l’adjoint aux finances répond aux questions qui n’intéressent personne. Cette fois il s’est surpassé ! Histoire sans doute d’affoler les Arcisiens, il leur explique longuement à quoi ressemble le son des sirènes du Réseau National d’Alerte annonçant «un danger imminent» !!! Certes il indique qu’elles servaient pendant la seconde guerre mondiale «pour alerter les populations d’une menace aérienne»…mais aujourd’hui ? alors qu’elles n’ont plus retenti depuis cette époque ! Craint-il quelque chose ? une attaque de l’école militaire de Saint-Cyr ? Un débarquement du GIGN, averti de la présence d’objets pesants non-identifiés (OPNI), en forme de tire-bouchon, devant la mairie et devant la médiathèque ? Et au fait, quel est le rapport  entre ces sirènes et la mission de l’adjoint aux finances ? On ne voit pas… Y a-t-il un coût pour la ville qu’il aurait oublié de donner ?

Croyez-vous d’ailleurs que cet adjoint nous précise quelles sont «ces mesures appropriées de protection» à prendre en cas d’alerte ? Ah non, cela aurait été utile, au cas où… A quoi servirait «la question du mois» si elle était utile ? (Petite remarque en passant, cette appellation de «question du mois» a disparu, pour laisser place tout simplement à «Michel Conte, Premier Maire-Adjoint en charge des finances, des ressources humaines et des Affaires Générales»… Pour faire œuvre utile, nous transmettons à la rédaction du magazine une suggestion de titre pour cette rubrique, suggestion que nous a envoyée un de nos lecteurs : «L’heure du Conte»…

Mais il faut maintenant nous intéresser à la dernière partie de cet étonnant cours sur les sirènes. Après avoir expliqué à quoi ressemble la sirène du Réseau National d’Alerte (RNA) annonçant un danger imminent («un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute 41 secondes, séparées par un silence de 5 secondes»), l’adjoint précise ceci : «La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes. Il ne peut donc pas être confondu avec les essais de sirènes du RNA qui se déroulent le premier mercredi de chaque mois à midi et qui ne durent qu’une minute». Certes… mais comment pourrait-on confondre cette sirène d’une minute (qui ne se produit que le 1er mercredi du mois !) avec celle de 30 secondes  annonçant  une fin  d’alerte…  puisqu’il  n’y  aura  pas eu   auparavant   les  3  séries  de  «sons  modulés»  séparées  de silences de 5 secondes chacun ?

C’est ça qui est bien avec «l’heure du Conte», elle vous donne chaque mois une certaine idée de l’insondable… 

20:19 Publié dans Journal municipal