05/07/2015
Bois d'Arcy L'Autre magazine n°7 (Juillet-Août 2015) : 100% blabla
Rien de neuf pour ce numéro estival : toujours les mêmes attaques contre l’ancien maire (cela fait 16 mois que ça dure, c’est une idée fixe), toujours cette même obsession de tout présenter comme «nouveau», «dynamique»… au risque de sombrer là aussi dans le ridicule, et puis surtout, cette volonté permanente de dissimuler les décisions qui nuisent à l’image de l’équipe municipale.
La couverture donne le ton : histoire de faire oublier que le maire a supprimé le festival «Mémoire des Toiles», créé en 2002, on annonce «5 nouveautés à La Grange» (nous allons voir qu’il n’en est strictement rien). Nous avons de nouveau droit à une publicité pour un dentifrice : dans une salle de cinéma qui n’est même pas celle de Bois d’Arcy (les fauteuils sont bleus !) c’est cette fois un monsieur, au premier rang, qui nous fait admirer jusqu’à ses gencives. C’est sûrement un cousin de la dame à l’air niais en couverture du magazine de juin. Avec ses petits camarades issus d’un site internet de photos en ligne, ils sont chargés de diffuser encore et toujours le même message : à Bois d’Arcy, tout le monde est heureux…
La nouveauté est partout sur cette couverture : les «nouveautés» à La Grange, un «nouveau festival» en automne, «Du nouveau sur vos lignes de bus», «Nouveau : le SAJ ouvre tout l’été !»… Tout est nouveau ! Certes, on aurait pu ajouter : «Nouveau : le directeur du SAJ est viré en septembre», «Nouveau : +120 euros d’impôts en septembre» ou encore la dernière des nouveautés, votée le 2 juillet en conseil municipal : «Nouveau ! Coup de massue sur les familles arcisiennes : tous les tarifs du secteur scolaire augmentent d’au moins 20% au 1er septembre»… (Voir article publié le 8 juilliet)… Il va y en avoir des «nouveautés» en septembre, mais celles-là, le magazine n’y fera pas allusion.
Vous aspirez toujours à de la «nouveauté» ? Pas de problème, ouvrez le magazine : 7 fois du «nouveau» dans l’édito du maire : «Une nouvelle offre culturelle», «nouvelle équipe», «nouvel adjoint», «une programmation basées sur… le renouveau», «nouveaux événements», «une nouveauté cette année», «toutes les nouveautés dans le dossier consacré au 7ème art»… On retrouve d’ailleurs les mêmes formules en pages 10 et 11 : «5 nouveautés au cinéma de La Grange» ; «nouvelle politique culturelle», «zoom sur les nouveautés du cinéma», tout cela en 5 lignes…
Autre nouveauté présentée par le journal, page 9 : le Gymnase de la Tremblaye qui sera «livré à l’automne»… de belles photos sont présentées en avant-première, ça permet de remplir une page… mais aucune mention du fait que c’est à Claude Vuilliet que l’on doit cet équipement. Non, ça on le dit quand il faut se plaindre que cela coûte cher à la Ville…
Vous voulez des «succès» ? des «premières fois» ? des «nombreux» en tous genres ? En veux-tu, en voilà :
- «Terrains Fujifilm, 1ère réunion publique», «plus de 150 arcisiens» (page 4).
- «500 Arcisiens dans les rues pour la fête des voisins» qui «a connu un grand succès cette année» (page 5) avec «plus de 30 résidences» et un «kit festif offert pour la première fois par le service événementiel de la ville» !
- «la première fête des familles», «plus de 1000 personnes»… Notez bien, c’est toujours «plus de… » ou «près de… », jamais de chiffre précis…
- Le vide grenier a connu «un grand succès», «les exposants ont bien écoulé leurs stocks et les passants ont déniché de belles affaires»… des noms ? des témoignages ? Non, juste la méthode Coué : ça se passe à Bois d’Arcy, donc c’est forcément parfait (surtout depuis 16 mois).
- Suite de la page 5 : «les Arcisiens sont venus nombreux participer aux stands et ateliers découverte de la 1ère fête de la Nature».
- Toujours page 5, fête de la musique : «près de 600 personnes», «Belle réussite»… A ce propos tout est «beau», au minimum, à Bois d’Arcy : «beau métier» des pompiers, «Bois d’Arcy vue du ciel ! Magique !», «belles performances» et «bonne ambiance» pour le Tir à l’arc, «véritable havre de paix ou petit coin de paradis… cadre de vie idyllique… bon pique-nique» pour les Jardins familiaux, «belle saison» pour le foot, «belles prestations» pour la danse, «très belle exposition» pour les Ateliers Arcisiens, «une année exceptionnelle» pour les élèves de l’Ecole de musique, «ovation finale… de taille» pour des élèves du collège, etc, etc, etc. Encourager les associations, c’est bien… ne pas baisser leurs subventions ce serait mieux !
- Page 10 : «pour la première fois» la ville est associée à une opération cinéma en plein air du Conseil départemental, baptisée par le magazine «événement culturel départemental»… Un nouveau logo est créé pour l’occasion : «1ères actions de vos conseillers départementaux»… C’est du lourd ! Elu en mars dernier avec la 1ère adjointe de Saint-Cyr, le maire de Bois d’Arcy, au bout de 3 mois, a commis une «1ère action» : programmer une soirée de cinéma en plein air». On est admiratif. C’est sûr que c’est plus facile que d’empêcher la fermeture programmée de la PMI de Bois d’Arcy (voir sur ce blog, conseil du 18 juin).
- Page 11 : «Les Arcisiens sont venus nombreux» pour le festival de films très courts, «Face au succès grandissant de cet événement» (c’est la 2ème édition !) «Les 120 membres arcisiens du jury»… Ah tiens ? C’est curieux parce qu’on ne compte pas plus de 80 personnes sur les photos publiées sur le site de la Ville ainsi que sur la photo de la page 10 du magazine, prise ce jour-là… Quand on vous dit que les estimations sont faites au doigt mouillé…
- Page 13 : «Faites du sport» : «Après le succès rencontré de la 1ère édition…».
- Page 14 : «Révision du brevet en ligne, pari gagné !», «dispositif… plébiscité par plus de 70 jeunes». Lors du conseil du 18 juin, le maire avait donné le chiffre de 74, ce qui prouve bien qu’on peut donner un chiffre précis. Mais non, il faut POSITIVER et ne pas hésiter à parler de «plébiscite», de «pari gagné», rien que ça ! Si tous les élèves de 3ème s’étaient inscrits sur Maxicours, quel terme le magazine aurait-il employé ? I
Il faut se demander pourquoi Monsieur Benassaya insiste lourdement pour que les jeunes arcisiens s’inscrivent sur ce site de cours en ligne alors que la réussite au brevet des collèges était de 93,96% en 2013 et de 95,26% l’année dernière. Il fait même distribuer dans toutes les boîtes aux lettres une «lettre du Maire» qui, pour le coup, est juste une opération de promotion de l’entreprise privée Maxicours.
- Page 15 : «pour la 1ère fois, le Service Animations Jeunesse sera ouvert tout l’été», et pour fêter cela on nous montre une photo bidouillée (sans préciser que c’est un montage grossier) où l’on voit des jeunes sauter en l’air… les genoux écrasés sur le gazon de la ferme de la Tremblaye.
- Page 17 : «Samedi 27 juin, le maire a demandé, pour la 1ère fois, à ce que l’AFTRP organise une balade urbaine à la Croix-Bonnet»… et ainsi de suite…
On en oublie sûrement, mais ce n’est pas grave, on a bien compris que tout est pour le mieux dans le meilleur des Bois d’Arcy possibles, celui du «Renouveau».
L’édito du maire : mieux vaut lire ça que d’être aveugle…
Il faut avoir un certain aplomb pour parler de «nouvelle offre culturelle» quand on a tout supprimé ou presque en quelques mois : festivals des contes, des marionnettes, de cinéma ; les ateliers théâtre, écriture et lecture. On peut ajouter les coupes franches dans les budgets de la médiathèque (avec gel de l’achat des livres) et de La Grange (avec 10 spectacles supprimés), et puis le retrait de la Ville du dispositif «Ecole et cinéma», la suppression des ciné-club et ciné-goûter, des projections «Premiers plans» à destination des écoliers…. N’oublions pas non plus les augmentations de tarifs votés en juin dernier. Tous ces points ont déjà été évoqués régulièrement sur ce blog depuis plus d’un an.
Quand on a un tel palmarès à son actif, la moindre des choses serait d’assumer ses choix. Mais non, une fois de plus on cherche à faire croire qu’on améliore les choses et que tout est fait dans l’intérêt des Arcisiens. Il faut ainsi oser affirmer : «la culture est essentielle à notre équilibre» et parler de «politique culturelle» quand la seule logique est celle des suppressions.
D’ailleurs à qui la faute ? Le maire explique plus loin que la saison a été élaborée «dans un contexte financier contraint par la baisse drastique des dotations de l’Etat»… et voilà, c’est encore la faute des autres ! Sans oublier non plus la faute de Claude Vuilliet : «l’équipe municipale a pris ses responsabilités et cherche à réduire les coûts, qui avaient explosé ces dernières années». «Explosé», rien de moins… un peu comme le budget communication depuis un an ? ou celui des fêtes et cérémonies ? ou des fleurs ? ou celui des embauches de complaisance ?
Le maire le répète sans cesse : «la culture n’est pas un service public», et on sait qu’il voudrait bien mettre en place une Délégation de Service Public (DSP) à La Grange, ce qui reviendrait à désengager la ville et à faire augmenter les tarifs. Mais quand on en sera là, on nous dira que c’est «nouveau», «dynamique», moderne», «magique», ce sera un «pari gagné», etc, etc.
Mais au fait, à quoi se résume-t-elle, cette «politique culturelle» ?
- D’abord «rendre la culture plus dynamique». «Plus dynamique» ? Qu’est-ce que cela signifie ? Avant c’était mou ? On aimerait bien une explication, mais y en-a-t-il une ? Non, c’est le propre de toute (mauvaise) communication : lancer des slogans sans se soucier du contenu.
- Ensuite «rendre la culture…plus accessible afin que tous les Arcisiens accèdent à l’ensemble de notre offre culturelle». Un peu plus loin, le maire reconnaît avoir «revu» les tarifs «qui n’avaient pas évolué depuis 2010»… C’est évident : augmenter -entre autres- de 40% le prix de la place pour les spectacles «Tête d’Affiche», c’est rendre la culture «plus accessible»…
- Le raisonnement étant un peu douteux, le maire ajoute : «Nous avons élargi notre offre d’abonnement pour garantir des tarifs avantageux aux Arcisiens». C’est tout simplement faux : tous les tarifs «abonnement» ont été augmentés le 18 juin dernier et il n’y a eu aucun élargissement, au contraire : en 2012, par exemple, il y avait 8 formules d’abonnement, 7 encore en 2013, contre 5 aujourd’hui. On le voit, le maire ne prend même pas la peine de vérifier la véracité de ses dires.
- Le maire prétend aussi que la culture «n’est plus réservée à une petite élite». Ah bon ? la Grange a malgré tout perdu 73 abonnés l’année dernière, dès la mise en place de la «nouvelle» programmation … Chiffres fournis par le maire lors d’un Conseil municipal.
- Aucune véracité non plus quand il écrit que la fête de la musique aurait été «longtemps oubliée ou reléguée au second plan»… Il est vrai qu’il n’y assistait pas quand il était dans l’opposition.
- Il faut aussi avoir la mémoire courte… ou pas de mémoire du tout quand on prétend vouloir «faire de Bois d’Arcy la Ville du cinéma» en présentant des nouveautés qui n’en sont pas et juste après avoir supprimé le festival «Mémoire des Toiles». Faut-il rappeler au Maire que toutes les rues de la Croix-Bonnet portent les noms de personnalités du 7ème art, justement parce que Bois d’Arcy, qui abrite depuis 40 ans les Archives du film, ne l’a pas attendu pour affirmer son identité de Ville du cinéma ? Dans son souci de dénigrer systématiquement son prédécesseur, le maire actuel essaye maintenant de s’approprier ses réalisations, y compris la création du cinéma à Bois d’Arcy.
- Il va même plus loin en affirmant ceci : «le cinéma occupera une place centrale dans notre programmation culturelle, avec une nouveauté cette année : son ouverture en juillet. Traditionnellement fermé, j’ai demandé que le cinéma reste ouvert du mardi au samedi pendant tout le mois de juillet».(Remarquons au passage que cette dernière phrase, telle qu’elle est rédigée, signifie que c’est le maire qui est «traditionnellement fermé»...). Pour information : jusqu’en 2013 le festival «Mémoire des Toiles» commençait les derniers jours de juin et durait deux semaines… soit jusqu’à la fête nationale.
- Mieux : dans son souci de vouloir toujours se faire passer pour meilleur que son prédécesseur, le maire oublie simplement ceci : le cinéma de Bois d’Arcy a été équipé d’un projecteur numérique pendant l’été 2013 et il n’a pu entamer sa programmation régulière que le 18 septembre 2013. Ce qui revient à dire que si le cinéma est resté «traditionnellement fermé» en juillet, ce ne peut être que depuis juillet 2014, il y a juste un an… Et qui était maire en juillet 2014 ? Un certain P. Benassaya.
Moralité : il y a des moments où il vaudrait mieux réfléchir avant d’écrire.
Pages 10 et 11 : les «5 nouveautés au cinéma de La Grange» : encore de l’enfumage
On retrouve le même verbiage que dans l’édito du maire : «nouvelle politique culturelle, désormais plus accessible et grand public»… Le titre de l’article, annoncé en couverture, est destiné aussi à tromper : «Bois d’Arcy fait son cinéma»… comme si le cinéma venait d’être créé par la nouvelle équipe. Quant aux tarifs présentés comme imbattables», on ne rappelle évidemment pas que ce sont ceux votés par l’équipe Vuilliet le 28 février 2013 (P. Benassaya s’était abstenu).
Mais il y a aussi du comique involontaire dans cet article. A force de vouloir crier victoire, on finit par écrire des bêtises : le magazine annonce «7678 spectateurs pour 100 films durant la saison 2014/2015»… malheureusement dans le magazine de mai, il s’agissait alors de «6726 spectateurs», «en 9 mois» pour «87 films» (page 10)… Or, il se trouve qu’il n’y a eu que 4 films programmés en mai et que le cinéma est resté fermé du 18 mai au 4 juillet. Il faudrait donc en déduire que ces quatre films ont réuni «près de» 1000 spectateurs ! Il n’y a pas à dire, le magazine a du mal avec les chiffres.
Quant aux 5 nouveautés, ce n’est que de la com’ :
- L’ouverture du cinéma en juillet : voir ci-dessus.
- Le cinéma en plein air : la nouveauté est simplement que la ville s’associe à cette manifestation du Conseil départemental, qui dure 10 jours… mais pour une seule soirée, le 29 août. Pour le reste, rien de nouveau : chaque année, durant le festival des Toiles, il y avait deux séances en plein air : une à la Tremblaye et une à Fontenay, ville alors partenaire de l’événement.
- «Les mardis du cinéma dès octobre» : il s’agit de «renforcer» le partenariat avec les Archives du Film, situées à Bois d’Arcy… Jusqu’à l’arrivée de la «nouvelle» équipe, il y avait un ciné-club un vendredi par mois au cinéma de la Grange… qui a été bien entendu supprimé. On change le jour et le tour est joué ! Quant aux Archives, elles ont été partenaires de chaque festival «Mémoire des Toiles» depuis 2002 et ont, chaque année, organisé des séances «inédites» où elles proposaient «des pépites cinématographiques».
- Un nouveau «festival du film… d’automne». Figurez-vous que l’ancien festival était en juin… alors la «nouvelle équipe» a décidé de «faire évoluer ce concept en le rendant plus accessible et grand public». Si l’on comprend bien, passer de juin à novembre est un «concept» qui garantira le succès. C’est évidemment déjà acquis : «Le contenu, en cours d’élaboration, sera plus dynamique et plus fédérateur»… D’ailleurs on nous invite à retenir «dès à présent» le «week-end du 6 au 8 novembre»… Nous sommes donc passés de 15 jours de festival en juin à un week-end en novembre, mais le magazine nous assure que ce sera mieux qu’avant.
- La 5ème nouveauté est de prévoir des «projections thématiques» lors des manifestations organisées par la ville ou lors des commémorations… Malheureusement, cela a toujours existé, même du temps de l’ancien centre culturel, où l’on a diffusé des films en vidéo, justement lors de commémorations.
Bref, rien de nouveau en fait. Même le titre de l’article, repris en couverture («Bois d’Arcy fait son cinéma»), a déjà été utilisé en septembre 2013 pour le lancement des programmations régulières. Bois d’Arcy le Journal (n°103), annonçait en 4ème de couverture : «La Grange fait son cinéma !».
Pourquoi tant de bruit pour rien ? Tout simplement pour faire croire que la ville a une «politique culturelle» et qu’elle favorise le cinéma… alors qu’elle cherche seulement à occuper sans trop se fatiguer les nombreux créneaux libérés à la Grange à la suite des multiples coupes dans le secteur culturel. Le magazine peut toujours titrer «Les meilleurs films du box office à La Grange en 2014/2015» (page 11), ce n’est même pas la ville qui choisit les films qu’elle passe : ce sont les distributeurs qui décident.
Page 4 : les terrains Fujifilm
Nous ne reviendrons pas sur les informations que nous avons déjà données sur ce blog en date du 22 juin. Bien entendu, les sujets qui «fâchent» ne sont pas évoqués dans le magazine : l’absence de places de crèche ou de classes supplémentaires, la sous-évaluation du nombre de voitures et des places de stationnement, l’étude de circulation farfelue… Ces deux derniers points ont bien été traités le 19 juin, mais le magazine prétend qu’ils seront «évoqués … lors d’une prochaine concertation». Pourquoi travestir la réalité ?
Notons quand même que le magazine pratique une fois de plus la désinformation : il est question maintenant d’un «projet» auquel «l’ancienne équipe municipale a été associée», selon le journal, «dès janvier 2013» (c’était 2012 dans le précédent numéro). Pour preuve, le magazine propose un schéma où figure le gymnase de la Tremblaye. Or, lors de la réunion publique du 19 juin, le directeur de Fuji a lui-même expliqué qu’il avait découvert le projet de gymnase après avoir présenté un projet à la ville en 2012… projet refusé par l’équipe Vuilliet.. Il faut croire que la rédactrice de l’article n’a pas bien écouté ce qui s’est dit ce jour-là…
Le magazine va même jusqu’à accuser l’ancien maire de ne pas avoir prévu le stationnement nécessaire à la fréquentation du gymnase ! Encore une accusation gratuite quand on sait qu’il existe 120 places de parking à la Tremblaye.
Il faut aussi avoir du culot pour affirmer que la Ville a demandé au promoteur «d’optimiser le stationnement»… On le sait, une seule place de parking est prévue pour chacun des 265 logements.
Une fois de plus, le but de cet article est de faire croire que le projet de 265 logements est une réduction d’un projet de l’équipe Vuilliet... On connait la chanson. Mais bien entendu, quand le magazine présente «Yvelines Aménagement» comme le «conseil» du promoteur Cogedim pour ce projet, il oublie de préciser que le Président de son conseil d’administration est le maire de Bois d’Arcy. C’est pourtant «nouveau», ça date du mois de juin.
Inutile non plus de revenir sur le prétendu «projet» de «590 logements» à la Croix-Bonnet (page 4 également). A nouveau, l’équipe actuelle se décharge de ses responsabilités sur l’ancien maire. Nous vous invitons à relire nos derniers articles sur ce blog (ainsi que la lettre ouverte de Claude Vuilliet aux Arcisiens) et notre tribune libre en page 19 du magazine. Notons à ce sujet que la tribune de la majorité répond une fois de plus à notre tribune, ce qui contrevient au respect de notre liberté d’expression. Précisons enfin que notre tribune a été adressée au magazine avant la réunion Fuji, ce qui explique le chiffre de 200 logements que nous mentionnons. C’était celui donné par le maire en conseil municipal, bien inférieur à la vérité.
Page 8 : «le responsable de la police municipale est arrivé» … comme Zorro dans la chanson ?
Nous ne vous rappellerons pas toutes les annonces déjà faites par le magazine depuis plus d’un an et précédemment mentionnées sur ce blog.
Remarquons simplement qu’il n’est nulle part fait mention des heures d’ouverture de la Police municipale. On le sait cependant, elle sera juste ouverte en journée, la semaine, jusqu’à 17h15.
Détails amusants : sur cette même page 8, on vous invite à contacter le «commissariat de Fontenay-le Fleury» pour profiter du dispositif «Tranquillité Vacances»… et c’est à ce même commissariat qu’il faut se rendre pour s’inscrire à l’opération «Tranquillité sénior» (page 18).
Mais le magazine ne déclare pas forfait pour autant : il nous donne de bons conseils pour partir en vacances en toute tranquillité… Ainsi ne laissez pas votre clé «sous le paillasson» ( !?!) ni dans votre «boîte aux lettres»… et n’indiquez pas vos dates de vacances sur les réseaux sociaux». C’est vrai qu’on n’y aurait pas pensé tout seul…
Page14 : les rythmes scolaires : on est mauvais mais on ne change rien
Une demi-page pour ne rien dire : juste pour tenter de justifier que la Ville ne changera rien à la rentrée malgré le mécontentement des parents, sous prétexte que tout changement «ne satisferait que très peu de familles». Il parait toutefois qu’une «large consultation des familles et des enseignants» a été effectuée et que les résultats sont «significatifs».
Jugez plutôt : 28% des familles interrogées souhaitent le maintien des horaires de fin de matinée, contre 14% qui voudraient un «alignement» à 12h, 13% qui ,voudraient un alignement à 11h45 et 34 % qui n’ont pas d’avis… Voilà qui est très «significatif» : 28+34+14+13= 89… où sont passés les 11% manquants ? et combien de familles ont répondu ? On ne le saura pas… à moins d’aller sur le site de la Ville, comme le magazine nous y invite. Et là, surprise : on apprend que 10% des familles interrogées veulent un «décalage» de 15 minutes… sans plus de précision… ce qui fait donc 37 % des familles qui veulent un changement et non 27, contre 28% qui veulent le maintien de l’horaire actuel. On découvre aussi que 2% ne donnent pas de réponse… et on arrive ainsi à un total de 101% ! Enfin on apprend que 69% des familles ont répondu au questionnaire, ce qui laisse de la marge à toute forme d’interprétation de ce questionnaire.
Et ça continue : 34% des familles ne souhaitent pas déplacer 15 minutes de la pause méridienne jugée trop longue, 32% voudraient commencer à 8h45, 21% souhaiteraient terminer à 15h45… 34+32+21=88… où sont les 12% restants ? là encore le site de la ville donne la réponse : 4% ne répondent pas… et 8% veulent un changement «autre» que 8h45 ou 15h45, ce qui fait donc 61% des familles qui veulent que ça change…
On trouve un autre sondage sur le site, dont le magazine ne dit pas un mot : à la question «Souhaitez-vous que les horaires actuels soient aménagés en septembre ?», 22% des familles ont répondu «oui, impérativement», et 57% «oui, pourquoi pas» (remarquez la formulation tendancieuse de la question). 21% s’y «opposent». La ville a donc décidé de donner raison à 21% des parents en affirmant que «les rythmes mis en place ne méritent pas d’être révisés». Voilà encore une preuve de la façon dont le magazine dénature la réalité.
Signalons enfin qu’il n’est nulle part question de l’appel au bénévolat lancé en mars dernier auprès des associations pour occuper les enfants pendant la pause trop longue du déjeuner (voir article sur ce blog). Il faut croire que 100% des associations sondées ont répondu non ou n’ont rien répondu du tout. Peut-être n’ont-elles pas apprécié les baisses de subvention ?
Page 18 : «L’heure du Conte» à l’heure d’été…
Oui, c’est vraiment le service minimum cette fois, ça sent le besoin de vacances : une dizaine de petites lignes pour nous «apprendre» qui est Alberto Santos-Dumont… Certes, on reste confondu de découvrir de nouveau une question que personne ne se pose le matin en se levant, nous en avons pris l’habitude avec cette rubrique. Le problème est que le sujet a déjà été traité par le journal municipal à plusieurs reprises : dans le numéro 91 en septembre 2011 (page 6) et dans le numéro 100 d’avril 2013 (page 5), comme on peut le vérifier ci-dessous. A noter qu’à l’époque, le journal avait mis la photo d’Alberto Santos-Dumont pour illustrer l’article, ce qui est plus logique que d’y mettre celle de l’adjoint aux finances… Bref Santos-Dumont est lié à l’histoire de notre ville, dont une rue porte effectivement son nom.
On ne voit pas très bien en quoi cette question relève de l’adjoint aux finances. Il fallait assister au conseil municipal du 2 juillet pour avoir un début de réponse : cet adjoint est féru d’aviation et a souhaité installer une stèle commémorative en honneur de Santos-Dumont. Cela va coûter 20 000 euros. Même s'il parait que la moitié sera payée par des «fonds parlementaires»…, il reste 10 000 euros à la charge de la ville. Lors du Conseil, l’opposition a refusé d’approuver cette dépense, considérant qu’elle était peut être inutile ou tout du moins prématurée à l’heure où la ville augmente de 20 à 25% les tarifs de la cantine, de l’étude ou de l’accueil périscolaire… Tiens, voilà un sujet dont l’adjoint aux finances aurait pu parler, cela aurait intéressé les «familles» qui ne sont pas averties de cette information majeure, la commission scolaire ne s’étant même pas réunie pour en débattre. Mais non, «l’heure du Conte» n’est pas faite pour ça. Si vous voulez en savoir plus, faites plutôt confiance à ce blog et lisez l’article suivant.
19:26 Publié dans Journal municipal