26/04/2014
Les rythmes scolaires : un nouveau désaveu pour le maire.
Décidément, le maire n’a pas de chance avec les rythmes scolaires. Agacé par nos précédentes critiques sur le sujet, il a voulu répondre fortement en annonçant sa volonté de ne pas les appliquer dans deux pages du journal : dans l’éditorial d’abord, mais aussi en page 6 où l’on retrouve l’inénarrable logo « Nos premières décisions » avec ce titre : « Rythmes scolaires : vers un report de la réforme ». Pour ceux qui n’ont pas compris, on leur explique deux fois que le maire a rencontré les services de l’Education Nationale pour leur faire part de son refus des rythmes scolaires (au passage, il aurait pu contacter le ministre en personne, qui a été élu député de notre circonscription en 2012…) Mais patatras ! Au moment même où le journal est distribué, le ministre de l’Education Nationale annonce que les cinq matinées de cours seront obligatoires dès septembre… ce que nous savions déjà, et le maire aussi. Pire : les maires vont devoir faire connaître début juin les choix qu’ils auront faits pour l’application des ateliers (TAP). Par ailleurs, le ministre a déclaré que rien ne se ferait sans consensus entre les municipalités et les équipes éducatives : ce n’est donc pas un maire seul qui peut décider. De deux choses l’une : ou bien le maire garde le projet préparé par l’ancienne équipe, ou bien il a un mois pour en proposer un autre et le faire accepter. Mais comme nous l’avons déjà dit, les petits Arcisiens iront à l’école le mercredi matin en septembre. Quant à ceux qui ont cru le candidat Benassaya qui leur avait promis de supprimer cette réforme (tout en sachant qu’il n’en avait pas le pouvoir), il est vraisemblable qu’aujourd’hui ils commencent à comprendre…
22:30 Publié dans Chronique